Le «Bolivar» du Honduras s'appelle Francisco Morazán !
In: Recherches Internationales, Band 86, Heft 1, S. 9-23
Abstract
En toile de fond du coup d'État militaire au Honduras, les médias ont mis en avant le virage à gauche du président Zelaya qui, de libéral modéré, s'est converti en adepte du président vénézuélien Hugo Chávez. Étant entendu que ce dernier est un «rouge» , le panorama était clair, pour la grande presse, qui pense encore selon les schémas de la guerre froide. Une fois de plus il fut question de lutte contre le communisme. Peu se sont pourtant intéressés à la situation locale et aux motivations qui ont poussé les putschistes à engager un processus qui, de la manière dont il a été mené, ne convient ni au gouvernement des États-Unis ni à l'Union européenne. Leur problème en effet n'est pas la personne du président déchu, mais celui de la montée en puissance d'un mouvement social extrêmement vivace qui s'élève avec de plus en plus de force contre leurs intérêts.
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