Un bilan de la Justice internationale en ex-Yougoslavie
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 108, Heft 1, S. 221-229
Abstract
Il y a dix ans nous avions publié un premier entretien avec Claude Jorda. Force est de constater que ce sujet est toujours d'une brûlante actualité 1 . Le 31 décembre 2017, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie a fermé ses portes et définitivement cessé d'exister. Claude Jorda en a été le Président de 1999 à 2003. En mai 1993, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la résolution 827 créant ce TPIY alors que le pays est à feu et à sang depuis plus de deux ans. Membre du Conseil de sécurité, la France devait y être représentée. Directeur des services judiciaires au ministère de la Justice de 1982 à 1985, ce juriste est nommé procureur général près la cour d'appel de Bordeaux de 1985 à 1992 puis de celle de Paris de 1992 à 1993. Il est un des juges du TPIY dès janvier 1994 puis Président de la chambre de première instance d'octobre 1995 à novembre 1999, date à laquelle il préside le TPIY jusqu'en février 2003. Il rejoint alors la Cour pénale internationale. Retraité, il est président honoraire de la Cour nationale du droit d'asile. Cette expérience pourrait-elle un jour servir dans le cas syrien ?
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