« Qui peut le plus, peut le moins » ou l'Europe au secours de la Belgique
In: L' Europe en formation: revue d'études sur la construction européenne et le fédéralisme = journal of studies on European integration and federalism, Band 359, Heft 1, S. 47-58
Abstract
Résumé À l'heure où la Belgique vient de présider l'Union européenne et se cherche, une nouvelle fois, un avenir, l'historien s'interroge... Aujourd'hui, l'Europe ne semble plus être un thème mobilisateur sauf peut-être pour Bart De Wever et ses épigones. Dans l'esprit de la N-VA, le recours à l'Europe est omniprésent pour justifier des réformes de structure visant à l'« autonomisation » de la Flandre et à l'« évaporation » de la Belgique. Dans un monde globalisé, où les échanges s'accélèrent, l'Europe et la Flandre – au nom du principe de subsidiarité – seraient donc plus compétentes que l'État belge pour gérer les défis futurs. C'est le processus d'intégration européenne qui le voudrait... Mais, la rhétorique, inhérente au discours politique belge, est beaucoup plus ancienne. Comme entend le démontrer cet article, l'Europe – quoique parfois de manière très surprenante – est toujours venue au secours de la Belgique.
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