Aufsatz(elektronisch)1. Juni 2001

L'action de l'armée de l'air en 1939-1940 : facteurs structurels et conjoncturels d'une défaite

In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 202-203, Heft 2, S. 7-31

Verfügbarkeit an Ihrem Standort wird überprüft

Abstract

L'action de l'armée de l'air en 1939-1940 : facteurs structurels et conjoncturels d'une défaite L'action et le rôle de l'armée de l'Air en 1939-1940 ont été marqués par des facteurs particulièrement lourds, structurels et conjoncturels : faiblesse durable de la production, manque d'appareils techniquement au point, calendrier d'équipement des unités tardif, infériorité numérique de l'ordre de un à trois, improvisations tactiques, difficultés de coordination et problèmes organisationnels nombreux à tous les niveaux, dans la production industrielle comme sur le plan logistique et opérationnel. Sa capacité d'action s'en est trouvée considérablement affaiblie. Aussi, l'armée de l'air et son action ont-elles été sévèrement critiquées dès la fin de la campagne de France. Contre le mythe d'une aviation « absente » ou « inexistante », s'est cependant progressivement développé le contre-mythe d'une armée de l'Air « invaincue », voire relativement victorieuse en termes d'efficacité. Mais une nécessaire réévaluation fait apparaître que le rapport victoires/pertes en mai-juin 1940, loin d'être positif et favorable à l'armée de l'air dans une proportion de deux à un (« 1 000 victoires » pour la perte de moins de 500 appareils au combat), est négatif de un à quatre (500 et quelques victoires effectives pour la perte de 2 000 appareils). Dès lors, l'interprétation de son rôle durant la campagne de France, l'évaluation de la portée et de l'efficacité de son action changent radicalement.

Sprachen

Französisch

Verlag

CAIRN

DOI

10.3917/gmcc.202.0007

Problem melden

Wenn Sie Probleme mit dem Zugriff auf einen gefundenen Titel haben, können Sie sich über dieses Formular gern an uns wenden. Schreiben Sie uns hierüber auch gern, wenn Ihnen Fehler in der Titelanzeige aufgefallen sind.