Aufsatz(elektronisch)6. Juli 2021

Des résistances à la transparence ?: Débattre et légiférer sur les fonds privés des députés en France et en Allemagne

In: Politiques de communication: la revue, Band 15, Heft 2, S. 81-108

Verfügbarkeit an Ihrem Standort wird überprüft

Abstract

Au début des années 2010, la France et l'Allemagne sont confrontées à deux scandales politiques concernant les activités financières privées d'élus de premier plan : Jérôme Cahuzac, alors ministre délégué au Budget et Peer Steinbrück, candidat SPD à la chancellerie. Dans les deux cas, ces affaires vont faire évoluer la législation en matière de transparence politique. Cet article cherche à mieux comprendre, grâce à la comparaison, les conditions de mise en discussion des usages (illégaux dans un cas et légaux dans l'autre) de l'argent par les élus, au sein du Bundestag et de l'Assemblée nationale. Nous nous concentrons sur la question des rapports à l'argent par les élites politiques dans les deux pays, aux conditions de mise à l'agenda de ce thème, et aux modalités du débat public en nous concentrant sur les oppositions aux dispositifs votés dans les deux assemblées. L'étude montre qu'en dépit d'un problème public similaire, les débats ne se déroulent pas de la même manière, du fait de majorités politiques différentes. De plus, les tenants d'une transparence limitée se trouvent au sein des partis comptant le plus d'élus poursuivant une activité parallèle à leur mandat, c'est-à-dire à droite (CDU/CSU, FDP, Les Républicains), qui mobilisent différents registres argumentatifs pour limiter la portée des textes votés.

Problem melden

Wenn Sie Probleme mit dem Zugriff auf einen gefundenen Titel haben, können Sie sich über dieses Formular gern an uns wenden. Schreiben Sie uns hierüber auch gern, wenn Ihnen Fehler in der Titelanzeige aufgefallen sind.