Chantal Biya : « fille du peuple » et égérie internationale
In: Politique africaine, Band 95, Heft 3, S. 91-106
Abstract
Chantal Biya illustre les ambivalences liées aux nouveaux statuts féminins dans une société camerounaise en profonde mutation sur fond de « désarroi » généralisé. De sa relative discrétion dans les années 1990 à son omniprésence depuis le début des années 2000, « la petite fille du peuple » est devenue la figure emblématique de la lutte contre la pandémie du sida. Qualifiée de « présidente de l'ombre », elle symbolise, par son action dans le champ associatif de la santé et de l'éducation, la face « non gouvernementale » du pouvoir d'un chef qui s'est pérennisé à la tête de l'État de cette manière en reconvertissant ses modes d'exercice du pouvoir.
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