Le côté lumineux de la force du social. En hommage sociophilique à la cosmophilie d'Henri Raynal
In: La Revue du MAUSS, Band 51, Heft 1, S. 271-286
Abstract
Face à la fascination d'une certaine sociologie critique pour le côté sombre de la force du social, cet article, rédigé en hommage à la cosmophilie d'Henri Raynal, se propose de cheminer, de l'ombre à la lumière, en décrivant tout d'abord les symptômes de cette maladie sociologique qu'il nomme « sociophobie », pour ensuite éclairer certains aspects, indissociables, de la délicate et lumineuse essence du social : sa dimension intrinsèquement morale, épiphanique et esthétique. En compagnie de Marcel Mauss, Charles Cooley et John Dewey, il invite à penser, dans une perspective résolument « sociophilique » et anti-utilitariste, combien le monde social ne saurait s'instituer et se pérenniser sans cette « générosité, anonyme ou humaine », dont le sociologue, comme le poète, serait bien inspiré de témoigner.
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