La parenté comme germe de la société. Parenté = alliance (+ consanguinité ou non)
In: La Revue du MAUSS, Band 58, Heft 2, S. 289-302
Abstract
On veut insister sur l'idée -pas très neuve, mais ici très affirmée- que la parenté n'a que peu de rapports avec la reproduction biologique, mais qu'elle se confond au contraire avec la société même, dont cette parenté pourrait être la matrice ou l'épure ; de ce fait, la biologie et ses contraintes -à commencer par les risques supposés de l'inceste- apparaissent comme pur prétexte aux sophitications de la parenté. Autre conséquence de la quasi-superposition de la société et de la parenté : la famille (qui ne se confond pas avec la parenté) reste un objet des plus indéfinissables en rigueur : changeant en lui-même et d'une culture à l'autre, par définition instable et labile, il ne justifie guère la confiance inaltérable qu'on lui accorde couramment.
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