Répartition des pouvoirs entre autorités fédérales et acteurs financiers des relations internationales de la Suisse. Les cas de la Banque des règlements internationaux et du Fonds monétaire international
In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Band 193, Heft 1, S. 25-39
Abstract
Au cours du xx e siècle, la politique extérieure de la Confédération est de plus en plus influencée par l'économie privée, des associations patronales, les milieux financiers, puis, dans une moindre mesure par des organisations non-gouvernementales. Tandis que l'État fédéral reste relativement faible, les organisations professionnelles deviennent de plus en plus influentes, tandis que l'importance croissante des banques leur permet d'acquérir d'autant plus de pouvoir que les autorités politiques y renoncent. Les nombreuses commissions créées par le gouvernement ou le Parlement permettent l'élaboration de consensus. Il en résulte toutefois une dissolution des compétences réelles, car le pouvoir effectif est détenu par un nombre restreint de dirigeants.
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