Aufsatz(elektronisch)1. Dezember 2006

Améliorer la gouvernance du secteur public grâce aux partenariats avec le secteur privé et la société civile.: Le cas de l'administration forestière au Guatemala

In: Revue internationale des sciences administratives: revue d'administration publique comparée, Band 72, Heft 4, S. 491-505

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Abstract

Résumé L'amélioration de la gouvernance du secteur public est un enjeu de taille pour les pays en développement. Dans cet article, nous prenons l'exemple de l'administration forestière guatémaltèque (Instituto Nacional de Bosque) (INAB) pour analyser une option novatrice dans la réforme du secteur public: la délégation de l'autorité à un organisme indépendant géré conjointement par des professionnels du secteur public, du secteur privé et de la société civile. Nous développerons un cadre analytique basé sur les coûts économiques et politiques des transactions. Notre analyse indique que si la délégation et le partenariat permettent effectivement de réduire l'apparition des intérêts politiques, ils comportent également un risque de « dérive de la délégation » et de « dérive de la légitimité ». Par conséquent, l'avantage comparé de la délégation et du partenariat est influencé par le niveau d'organisation des parties prenantes, par leur capacité de gestion et par l'ampleur de leurs intérêts communs. Nous examinerons également la dimension politique du processus de réforme qui a conduit à la création de l'INAB. Résumé à l'intention des praticiens Dans cet article, nous analysons l'administration forestière guatémaltèque, l'Instituto Nacional de Bosque (INAB), qui représente une option novatrice en matière de réforme du secteur public : la délégation de l'autorité à un organisme indépendant dirigé par un conseil d'administration comprenant des membres du secteur public, du secteur du bois, des ONG à vocation environnementale et des institutions d'enseignement. L'INAB est financièrement indépendant et son personnel n'est pas soumis à la loi sur la fonction publique. L'INAB est parvenu à éviter les problèmes de corruption et d'ingérence politique, deux défis majeurs dans la gestion des forêts tropicales. L'efficacité du modèle de partenariat qui est au centre de la structure de l'INAB est déterminée par la capacité du secteur privé et de la société civile à former des organisations au niveau national et à élire les professionnels qui les représentent au conseil d'administration. Ces conditions peuvent entraîner l'exclusion des groupes qui sont dépourvus d'une telle capacité organisationnelle, comme les utilisateurs locaux des forêts. Cette étude de l'INAB révèle également que la création d'un organisme indépendant n'élimine pas forcément les risques d'ingérence politique au fil du temps. Suite à un changement de gouvernement, les membres du personnel et les parties prenantes ont ainsi dû défendre l'INAB au moyen de manifestations, mais aussi en recourant au tribunaux, afin de maintenir l'indépendance de l'institution.

Sprachen

Französisch

Verlag

CAIRN

ISSN: 0303-965X

DOI

10.3917/risa.724.0491

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