Le corps ennemi: « C'est plus franchement ça... »
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 2, Heft 1, S. 197-207
Abstract
Il s'agit d'un entretien réalisé avec une jeune femme contaminée par le virus du sida. Ses propos semblent montrer que les atteintes de son corps sont pour elle comme un signe de désintégration sociale, au-delà d'une atteinte corporelle. Pour une femme ayant les propriétés de Catherine, un corps malade est synonyme de « mort sociale ». Mais surtout, la « rupture biographique » induite par le VIH la renvoie à une identité qu'elle a toujours tenté de renier au long de son ascension sociale. Elle a le sentiment que sa maladie la replace dans une sorte de « fatalisme biographique », celui d'une précarité induite par la maladie.
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