La crise financière et l'état du droit. Quelles évolutions au regard du dispositif des sommets du groupe des vingt pays industrialisés et émergents, le G20 ?
In: Études internationales, Band 41, Heft 2, S. 205-231
Abstract
Les relations économiques internationales ont toujours été vues comme le domaine où le droit a développé des normes et des modes de régulation qui allient souplesse et autonomie de la volonté des opérateurs. Malgré ces atouts, on ne peut que relever la défaillance ou l'inefficacité du droit et de ses auteurs, notamment l'État, dans le secteur financier. Lors des différents sommets du G20, le débat a porté sur la revalorisation de l'État en tant qu'autorité de régulation et de contrôle des marchés. L'une des mesures phares est celle du renforcement de la régulation et de la supervision de l'architecture financière à l'échelle planétaire. Une telle régulation n'est donc pensable que si les acteurs se conforment à un principe de bon sens : « À acteur transnational ou international, droit international. »
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