From Individual to Collective Capabilities: The Capability Approach as a Conceptual Framework for Self‐help
In: Journal of human development, Band 7, Heft 3, S. 397-416
ISSN: 1469-9516
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In: Journal of human development, Band 7, Heft 3, S. 397-416
ISSN: 1469-9516
International audience ; L'épiclèse Zeus Hélios mégas Sarapisj, la plus fréquemment portée par Sarapis dans la documentation d'époque impériale de langue grecque, apparaît en Haute Égypte au plus tard lors du règne de Trajan. Cette formule syncrétique identifie Sarapis à Zeus et à Hélios, assimilations bien connues depuis l'époque hellénistique. À Karnak, le grand temple est appelé dans les sources grecques Ammoneion, un nom composé sur celui d'Amon, dont le nom complet est Amonrasonther (ég. Imn-Rc-nsw-ntr.w) « Amon-Ra, roi des dieux ». Déjà assimilé à Zeus-Hélios, le grand dieu de Thèbes est désormais identifié à Sarapis. Plusieurs temples lui furent consacrés, sous cette formule syncrétique, en Haute Égypte tout d'abord, puis dans le reste de la vallée du Nil. La formule se répand ensuite dans les régions hellénisées de l'Empire romain (à l'exception notable de la Grèce). Le fait que l'épiclèse apparaisse initialement en des lieux où la présence militaire était forte (mines, carrières, ports, camps) amène à voir dans cette appellation une création « officielle » émanant du pouvoir politique et/ou religieux. Elle fut semble-t-il bien reçue par les soldats, dont l'attachement à Zeus/Jupiter et dans une moindre mesure à Hélios/Sol est connu. Le dieu barbu, lauré, radié et cuirassé figurant sur un grand relief de Louxor conservé au Musée du Caire doit représenter cette divinité syncrétique, associée à Isis et accompagnée d'un petit Harpocrate sur le lotus. Ce document peut dater de la fin de l'époque flavienne ou du début de l'époque antonine. Il semble possible de reconnaître Hadrien et Sabine sous les traits de ce couple divin, une identification qui n'est pas partagée par tous.
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International audience ; L'épiclèse Zeus Hélios mégas Sarapisj, la plus fréquemment portée par Sarapis dans la documentation d'époque impériale de langue grecque, apparaît en Haute Égypte au plus tard lors du règne de Trajan. Cette formule syncrétique identifie Sarapis à Zeus et à Hélios, assimilations bien connues depuis l'époque hellénistique. À Karnak, le grand temple est appelé dans les sources grecques Ammoneion, un nom composé sur celui d'Amon, dont le nom complet est Amonrasonther (ég. Imn-Rc-nsw-ntr.w) « Amon-Ra, roi des dieux ». Déjà assimilé à Zeus-Hélios, le grand dieu de Thèbes est désormais identifié à Sarapis. Plusieurs temples lui furent consacrés, sous cette formule syncrétique, en Haute Égypte tout d'abord, puis dans le reste de la vallée du Nil. La formule se répand ensuite dans les régions hellénisées de l'Empire romain (à l'exception notable de la Grèce). Le fait que l'épiclèse apparaisse initialement en des lieux où la présence militaire était forte (mines, carrières, ports, camps) amène à voir dans cette appellation une création « officielle » émanant du pouvoir politique et/ou religieux. Elle fut semble-t-il bien reçue par les soldats, dont l'attachement à Zeus/Jupiter et dans une moindre mesure à Hélios/Sol est connu. Le dieu barbu, lauré, radié et cuirassé figurant sur un grand relief de Louxor conservé au Musée du Caire doit représenter cette divinité syncrétique, associée à Isis et accompagnée d'un petit Harpocrate sur le lotus. Ce document peut dater de la fin de l'époque flavienne ou du début de l'époque antonine. Il semble possible de reconnaître Hadrien et Sabine sous les traits de ce couple divin, une identification qui n'est pas partagée par tous.
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International audience ; L'épiclèse Zeus Hélios mégas Sarapisj, la plus fréquemment portée par Sarapis dans la documentation d'époque impériale de langue grecque, apparaît en Haute Égypte au plus tard lors du règne de Trajan. Cette formule syncrétique identifie Sarapis à Zeus et à Hélios, assimilations bien connues depuis l'époque hellénistique. À Karnak, le grand temple est appelé dans les sources grecques Ammoneion, un nom composé sur celui d'Amon, dont le nom complet est Amonrasonther (ég. Imn-Rc-nsw-ntr.w) « Amon-Ra, roi des dieux ». Déjà assimilé à Zeus-Hélios, le grand dieu de Thèbes est désormais identifié à Sarapis. Plusieurs temples lui furent consacrés, sous cette formule syncrétique, en Haute Égypte tout d'abord, puis dans le reste de la vallée du Nil. La formule se répand ensuite dans les régions hellénisées de l'Empire romain (à l'exception notable de la Grèce). Le fait que l'épiclèse apparaisse initialement en des lieux où la présence militaire était forte (mines, carrières, ports, camps) amène à voir dans cette appellation une création « officielle » émanant du pouvoir politique et/ou religieux. Elle fut semble-t-il bien reçue par les soldats, dont l'attachement à Zeus/Jupiter et dans une moindre mesure à Hélios/Sol est connu. Le dieu barbu, lauré, radié et cuirassé figurant sur un grand relief de Louxor conservé au Musée du Caire doit représenter cette divinité syncrétique, associée à Isis et accompagnée d'un petit Harpocrate sur le lotus. Ce document peut dater de la fin de l'époque flavienne ou du début de l'époque antonine. Il semble possible de reconnaître Hadrien et Sabine sous les traits de ce couple divin, une identification qui n'est pas partagée par tous.
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In: Middle East international: MEI, S. 17-18
ISSN: 0047-7249
In: Futures: the journal of policy, planning and futures studies, Band 36, Heft 9, S. 961-977
In: Harvard international review, Band 24, Heft 4, S. 32-36
ISSN: 0739-1854
Discusses the Brotherhood as part of the Islamist movement, focusing on objectives, organizational structure, political activities and opposition, and radical branches.
In: Le monde diplomatique, Band 50, Heft 594, S. 14
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Forced migration review, Heft 18
ISSN: 1460-9819
Comments on Ghazaleh's article in Forced Migration Review, 2003, 16, "'Closed File' Limbo: Displaced Sudanese in a Cairo Slum.".
International audience ; Instead of addressing the question of the genealogical connection between Islamic fiqh and modern Egyptian law--which is most doubtful--this paper focuses on the ways through which social actors produce morality and moral boundaries within the framework of Egyptian tribunals. It first examines the manner in which the question of public and sexual morality emerge and are treated in the legal and judicial arena. Then, it summarizes three Egyptian cases related to sex-change operations and female circumcision. From this it attempts to deduce some of the motivations--egoistic, ethical, and political--that impel actors to use the judiciary in such moral cases. It reveals that legal rules and moral principles are mingled within the judge's work. It is here that many standards, among which Islamic normativity, emerge and it is up to law professional to interpret the content of these moral principles, with the consequence that these legal actors have the final word with regard to their definition and implementation.
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C'est à partiellement démêler l'écheveau complexe des relations qu'entretiennent normativité et moralité que je voudrais m'atteler ici. Je prendrai appui sur la présentation de deux questions qui se sont récemment posées et ont été débattues dans l'espace public égyptien. D'une part, le Mufti de la République a accordé une interview dans laquelle il stipule les conditions qui, de son point de vue, rendent légitime la reconstitution de la virginité d'une femme. D'autre part, l'Assemblée du Peuple a abrogé la disposition du Code pénal égyptien qui empêchait de condamner un homme qui, après avoir enlevé une femme, l'avait épousée. Dans les deux cas, la discussion portait sur la définition de l'honneur féminin et des relations sexuelles et sur l'étendue du pouvoir d'intervention des autorités juridiques et religieuses dans leur définition et réglementation. Je voudrais montrer, dans une perspective pragmatique, la nature centrale de l'idée de normalité dans l'articulation de la norme et de la moralité. En examinant attentivement les termes du débat, il devrait en effet être possible d'observer le déploiement d'un jeu d'imputations et d'anticipations par lequel les différents acteurs engagés dans l'espace public construisent et négocient un savoir qu'ils considèrent commun et présentent comme tel, le rendant de ce fait à la fois normal et normatif. En d'autres mots, je vais tenter de démontrer que le savoir social partagé est un construit, alors même que sa construction publique vise précisément à lui donner une dimension prédéterminée qui en garantisse le poids moral et, partant, la force contraignante. Je chercherai également à montrer, toutefois, que ce débat s'inscrit dans un cadre normatif changeant, cadre à l'intérieur duquel l'individu est considéré comme une personne responsable de son comportement au regard du droit et de la moralité. Je conclurai en soulignant que la normalité et la moralité sont combinées de telle sorte que cela affecte directement l'espace public et politique.
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International audience ; Instead of addressing the question of the genealogical connection between Islamic fiqh and modern Egyptian law--which is most doubtful--this paper focuses on the ways through which social actors produce morality and moral boundaries within the framework of Egyptian tribunals. It first examines the manner in which the question of public and sexual morality emerge and are treated in the legal and judicial arena. Then, it summarizes three Egyptian cases related to sex-change operations and female circumcision. From this it attempts to deduce some of the motivations--egoistic, ethical, and political--that impel actors to use the judiciary in such moral cases. It reveals that legal rules and moral principles are mingled within the judge's work. It is here that many standards, among which Islamic normativity, emerge and it is up to law professional to interpret the content of these moral principles, with the consequence that these legal actors have the final word with regard to their definition and implementation.
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C'est à partiellement démêler l'écheveau complexe des relations qu'entretiennent normativité et moralité que je voudrais m'atteler ici. Je prendrai appui sur la présentation de deux questions qui se sont récemment posées et ont été débattues dans l'espace public égyptien. D'une part, le Mufti de la République a accordé une interview dans laquelle il stipule les conditions qui, de son point de vue, rendent légitime la reconstitution de la virginité d'une femme. D'autre part, l'Assemblée du Peuple a abrogé la disposition du Code pénal égyptien qui empêchait de condamner un homme qui, après avoir enlevé une femme, l'avait épousée. Dans les deux cas, la discussion portait sur la définition de l'honneur féminin et des relations sexuelles et sur l'étendue du pouvoir d'intervention des autorités juridiques et religieuses dans leur définition et réglementation. Je voudrais montrer, dans une perspective pragmatique, la nature centrale de l'idée de normalité dans l'articulation de la norme et de la moralité. En examinant attentivement les termes du débat, il devrait en effet être possible d'observer le déploiement d'un jeu d'imputations et d'anticipations par lequel les différents acteurs engagés dans l'espace public construisent et négocient un savoir qu'ils considèrent commun et présentent comme tel, le rendant de ce fait à la fois normal et normatif. En d'autres mots, je vais tenter de démontrer que le savoir social partagé est un construit, alors même que sa construction publique vise précisément à lui donner une dimension prédéterminée qui en garantisse le poids moral et, partant, la force contraignante. Je chercherai également à montrer, toutefois, que ce débat s'inscrit dans un cadre normatif changeant, cadre à l'intérieur duquel l'individu est considéré comme une personne responsable de son comportement au regard du droit et de la moralité. Je conclurai en soulignant que la normalité et la moralité sont combinées de telle sorte que cela affecte directement l'espace public et politique.
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C'est à partiellement démêler l'écheveau complexe des relations qu'entretiennent normativité et moralité que je voudrais m'atteler ici. Je prendrai appui sur la présentation de deux questions qui se sont récemment posées et ont été débattues dans l'espace public égyptien. D'une part, le Mufti de la République a accordé une interview dans laquelle il stipule les conditions qui, de son point de vue, rendent légitime la reconstitution de la virginité d'une femme. D'autre part, l'Assemblée du Peuple a abrogé la disposition du Code pénal égyptien qui empêchait de condamner un homme qui, après avoir enlevé une femme, l'avait épousée. Dans les deux cas, la discussion portait sur la définition de l'honneur féminin et des relations sexuelles et sur l'étendue du pouvoir d'intervention des autorités juridiques et religieuses dans leur définition et réglementation. Je voudrais montrer, dans une perspective pragmatique, la nature centrale de l'idée de normalité dans l'articulation de la norme et de la moralité. En examinant attentivement les termes du débat, il devrait en effet être possible d'observer le déploiement d'un jeu d'imputations et d'anticipations par lequel les différents acteurs engagés dans l'espace public construisent et négocient un savoir qu'ils considèrent commun et présentent comme tel, le rendant de ce fait à la fois normal et normatif. En d'autres mots, je vais tenter de démontrer que le savoir social partagé est un construit, alors même que sa construction publique vise précisément à lui donner une dimension prédéterminée qui en garantisse le poids moral et, partant, la force contraignante. Je chercherai également à montrer, toutefois, que ce débat s'inscrit dans un cadre normatif changeant, cadre à l'intérieur duquel l'individu est considéré comme une personne responsable de son comportement au regard du droit et de la moralité. Je conclurai en soulignant que la normalité et la moralité sont combinées de telle sorte que cela affecte directement l'espace public et politique.
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International audience ; Instead of addressing the question of the genealogical connection between Islamic fiqh and modern Egyptian law--which is most doubtful--this paper focuses on the ways through which social actors produce morality and moral boundaries within the framework of Egyptian tribunals. It first examines the manner in which the question of public and sexual morality emerge and are treated in the legal and judicial arena. Then, it summarizes three Egyptian cases related to sex-change operations and female circumcision. From this it attempts to deduce some of the motivations--egoistic, ethical, and political--that impel actors to use the judiciary in such moral cases. It reveals that legal rules and moral principles are mingled within the judge's work. It is here that many standards, among which Islamic normativity, emerge and it is up to law professional to interpret the content of these moral principles, with the consequence that these legal actors have the final word with regard to their definition and implementation.
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