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Le processus de réconciliation et de coopération régionale qui a été placé au centre du dispositif du Pacte de stabilité pour l'Europe du Sud-Est en 1999, aux lendemains de l'implosion violente de la Yougoslavie, vise à multiplier les accords bilatéraux de libre-échange entre les pays de cette région (Albanie, Serbie-et-Monténégro, Croatie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine, Bosnie-Herzégovine, Slovénie, Moldavie). Si l'analyse détaillée de la structure des échanges entre ces économies révèle une importante fragmentation de la zone, elle permet également de constater la permanence de certaines complémentarités commerciales entre les anciennes républiques yougoslaves que l'entrée progressive de chacun de ces Etats dans l'ALECE (Accord de libreéchange centre européen) a pour objectif de renforcer. Quand on sait que la dislocation de la Yougoslavie a créé 5 000 kilomètres de frontières supplémentaires, on mesure alors tout l'enjeu consistant à faire de la perméabilité de celles-ci un facteur de développement et non pas seulement de recrudescence des trafics. Mais l'intégration à moyen ou long terme dans l'UE, à laquelle l'ensemble de ces pays aspire, posera avec une acuité croissante la question de la pertinence de cette zone de libreéchange, vecteur d'une intégration régionale aux avantages certains (économies d'échelle, amélioration du climat d'investissement, réduction des trafics et de la corruption) mais circonscrits. Quoi qu'il en soit, pardelà des gains économiques somme toute très relatifs, les efforts des autorités nationales de ces pays pour renforcer le commerce intra-régional se veulent avant tout un gage de bonne volonté politique à l'égard de l'Union européenne dont l'engagement dans la région, en tout état de cause, reste déterminant pour sa reconstruction et sa stabilisation.

Under communism, the symbolic potential of the body was multiplied in the mass gymnastic displays in order to portray the society as disciplined, strong, happy and beautiful and thus to legitimize its leadership. These gymnastic rituals followed the volkisch tradition of 19th-century mass gymnastics, which aimed at mobilization and homogenization of the `imagined community' of the nation. Behind the symbolic play of the mass gymnastics, there was, as Kracauer pointed out, a deeper relationship between modernity with its mode of production and gymnastics with its mechanization of the body. The relation, however, was not a direct one, mass gymnastic displays were used to aestheticize the mass production and therefore to deny the very logic of instrumental rationality that both the gymnastics and the production were built upon.

This paper sketches the very first research hypotheses and methodological framework for exploring the puzzle why at the peaceful end of the Cold War, more militarist versions of realism and decidedly geopolitical thought have known a comeback in different European countries while not in others. It proposes a constructivism-inspired analysis which, in a sequence, explores geopolitics as an intellectual tradition, an expression of state interests, and of identity politics. It proposes to analyse the actual revival (and/or the lack of) via a sociological process-tracing inspired by already existing institutionalist approaches yet embedded in an application of Bourdieu's field theory to 'foreign policy'. Needless to say that the most important part needs still to be done, both on the methodological level (the concrete framework) and on the comparative empirical analysis which necessarily asks for a collaborative teamwork.