The US dollar has strengthened in recent months against most major currencies, with the exception of the yen. It has also gained strength against emerging market currencies, and the US effective exchange rate has appreciated by just over 7 per cent in the past three months. Emerging market declines have been exacerbated in recent weeks by the turbulence on financial markets that has forced stock markets to interrupt trading on several occasions. Figure 13 shows effective exchange rates for the US, Canada, Mexico and Brazil. Central banks in Mexico and Brazil have intervened in currency markets in recent weeks to stem the decline of their currencies, which have dropped against the dollar by nearly 20 per cent in the case of Mexico and 40 per cent in Brazil since the beginning of September. If stock market trading stabilises, much of these losses should prove temporary. Our forecast assumes that a depreciation of 10 per cent in effective terms in the Brazilian real and 5 per cent in the Mexican peso is sustained. While this raises the inflationary outlook for these economies, gains in competitiveness will help moderate the impact of the global recession on Latin American economies. However, a more sustained depreciation will put the banking systems in these countries at risk as it becomes increasingly difficult to service debt in foreign currency.
GDP growth in the OECD group of economies moderated in the first quarter of 2011, reflecting a contraction in output in Japan related to the earthquake in March 2011 and a slowdown in the US economy. This was partly offset by an acceleration of growth in the Euro Area, to some extent attributable to a weather related rebound in Northern Europe, but also a strong rise in business investment in Germany and France. Moderate growth at the OECD level persisted into the second quarter. Supply-chain disruptions continued to affect Japan; the high oil price eroded real wages, exacerbating the effect of high unemployment on consumption in the US; the deepening sovereign debt crisis in Europe raised uncertainty, leading to a rise in precautionary savings even in countries not restrained by severe fiscal austerity programmes. Outside the OECD, China and India continue to drive world growth, although rising inflation points to more moderate prospects in the second half of the year. We forecast global GDP growth of about 4½ per cent per annum in both 2011 and 2012, compared to 5 per cent growth recorded in 2010. The key assumptions underlying this forecast are discussed in Appendix A, with our forecasts for key macro variables in 40 major economies detailed in Appendix B.
The headline figure for US GDP growth in the final quarter of 2010 was perhaps slightly higher than expected given the slowdown in Europe and Japan, at an annualised rate of 3.1 per cent. But a closer look at the components of GDP reveals an underlying weakness in the US economy. Domestic demand stagnated in the final quarter of 2010, and the strong rise in GDP is entirely attributable to a 12.6 per cent (annualised) contraction in import volumes. The slowdowns in Europe and Japan should be seen as at least partly attributable to this loss of demand from the US, which remains the world's largest importer of goods and services, accounting for about 12½ per cent of world trade (see Appendix figure B3). Available information for the first quarter of 2011 suggests that consumer spending growth moderated to about 1½ per cent at an annualised rate, and we expect GDP growth in the US to average about 2½ per cent per annum this year and next.
The pace of global expansion moderated somewhat in the second quarter of 2010. According to NIESR estimates, world GDP increased by 1.4 per cent in the first quarter of the year and growth slowed to 1 per cent in the second quarter. The slowdown was widespread across Asia and America. Many of the lagging economies in Europe, on the other hand, accelerated in the second quarter of 2010, allowing some convergence in the global recovery. The slowdown in Asia and America was largely a reflection of a shift in the global balance of trade. Domestic demand growth in both the US and China accelerated in the second quarter, pulling in higher levels of imports and drawing with it an export-driven recovery in Europe. We forecast global growth of 4.9 per cent this year and 4½ per cent in 2011.
Cet article a été écrit par des économistes appartenant à quatre instituts européens: NIESR (Londres), Prometeia (Bologne), OFCE (Paris) et DIW (Berlin) ; Les années récentes ont vu l'Europe se rallier progressivement au modèle libéral de politiques économiques, en particulier avec l'indépendance de la Banque centrale, le Pacte de stabilité et la substitution de la politique de la concurrence à la politique industrielle. Toutefois, des gouvernements de gauche ont succédé progressivement à des gouvernements conservateurs. Ce dossier, élaboré par des économistes des quatre plus grands pays européens, essaie d'évaluer dans quelle mesure ces gouvernements opèrent un tournant de politique économique. Il comporte une partie synthétique et trois articles présentant la situation en Allemagne, Italie et Royaume-Uni. Il existe au départ une disparité de situation macroéconomique entre la Grande-Bretagne, proche du plein-emploi mais qui connaît un problème aigu de travailleurs découragés et de pauvreté et les trois autres pays, Allemagne, France et Italie, confrontés à un phénomène de chômage de masse. Ceux-ci se situent largement au-dessus du taux de chômage d'équilibre, ce qui indique qu'une relance de la demande serait nécessaire. Toutefois, aucun pays n'a remis en cause l'architecture composée par la BCE et le Pacte de stabilité, même si la France voudrait faire jouer un rôle plus actif au Conseil de l'Euro11 et améliorer la coordination des politiques économiques. Tous les pays ont présenté des Programmes de Stabilité qui comportent une certaine réduction du déficit public et surtout (sauf la Grande-Bretagne) une baisse importante de la part des dépenses publiques dans le Pib, se donnant pour objectif de dégager une marge pour réduire les impôts. Jusqu'à présent, la stratégie européenne pour l'emploi, mise en œuvre dans les Plans d'action nationaux, comporte surtout des mesures visant à augmenter l'employabilité et la flexibilité de la main d'œuvre, la coordination de politiques de croissance ou de politiques salariales plus actives a été repoussée. De nombreuses réformes fiscales sont similaires dans les pays européens, en particulier la hausse de la taxation écologique pour financer la baisse des cotisations sociales. D'autres sont originales en particulier : la taxation de la valeur ajoutée et l'imposition des plus-values latentes en Italie, l'impôt négatif pour les familles qui travaillent au Royaume-Uni, les mesures d'aide à la baisse de la durée du travail en France. Si les politiques sociales ont des orientations spécifiques à chaque pays étudié : meilleure couverture des plus pauvres en France, élargissement du système d'aide sociale en Italie, retour ç l'emploi au Royaume-Uni, la question des retraites est une préoccupation commune aux quatre pays. La France, l'Italie et l'Allemagne ont choisi de sauvegarder leur régime de retraite par répartition sans recours massif la capitalisation. La gauche s'est globalement ralliée à une conception économique libérale qui fait des entreprises privées et des marchés les seuls acteurs et juges suprêmes de la production et de l'allocation des ressources y compris dans les secteurs autrefois jugés stratégiques (industrie lourde et banques). Elle a renoncé à accroître l'intervention des salariés dans la gestion des entreprises. Elle n'a plus de projet industriel alternatif aux politiques libérales. Au niveau communautaire, l'obsession du respect des règles de concurrence l'emporte sur les soucis d'emplois ou de maintien de l'appareil productif. Au moment des crises financières de 1997-1998, les gouvernements européens ont proclamé la nécessité d'une meilleure régulation du système financier international. Mais ils n'ont pas réussi à élaborer une position commune sur des propositions spécifiques. La première coalition rouge-verte de l'Allemagne a connu un départ difficile. La réforme fiscale comporte un allégement net de l'imposition des familles et des mesures écologiques. Le gouvernement est fermement décidé à faire du combat contre le chômage la priorité de la législature. Mais l'orientation générale de la politique fiscale n'est pas toujours claire, la politique macroéconomique ne fait pas toujours preuve d'une grande cohérence et le dosage entre les politiques de l'offre et les politiques de la demande peut être discuté. Le gouvernement italien a entrepris de nombreuses réformes dans les domaines politique et économique (décentralisation, fiscalité, État-providence, règles de fonctionnement des marchés, assurance universelle, nouveaux types d'intervention publique dans les régions les moins développées) qui révèle le souci d'arriver aussi vite que possible à des institutions et des performances d'un niveau européen. Le risque est que la structure administrative s'avère trop faible pour soutenir le poids de tant d'innovations. L'instabilité politique ajoute des points interrogations. Le nouveau gouvernement britannique a conservé nombre des réformes initiées par son prédécesseur. Il modernise les institutions politiques. Il a transformé la gestion des finances publiques et le statut de la Banque centrale. Il veut modifier la structure de l'économie britannique et améliorer les perspectives de croissance à long terme. Il tente d'opérer un changement radical de l'État-providence en augmentant les incitations à travailler. C'est un gouvernement très libéral. Toutefois, il a instauré un salaire minimum, a amélioré la protection de l'emploi et la reconnaissance des syndicats.
Cet article a été écrit par des économistes appartenant à quatre instituts européens: NIESR (Londres), Prometeia (Bologne), OFCE (Paris) et DIW (Berlin) ; Les années récentes ont vu l'Europe se rallier progressivement au modèle libéral de politiques économiques, en particulier avec l'indépendance de la Banque centrale, le Pacte de stabilité et la substitution de la politique de la concurrence à la politique industrielle. Toutefois, des gouvernements de gauche ont succédé progressivement à des gouvernements conservateurs. Ce dossier, élaboré par des économistes des quatre plus grands pays européens, essaie d'évaluer dans quelle mesure ces gouvernements opèrent un tournant de politique économique. Il comporte une partie synthétique et trois articles présentant la situation en Allemagne, Italie et Royaume-Uni. Il existe au départ une disparité de situation macroéconomique entre la Grande-Bretagne, proche du plein-emploi mais qui connaît un problème aigu de travailleurs découragés et de pauvreté et les trois autres pays, Allemagne, France et Italie, confrontés à un phénomène de chômage de masse. Ceux-ci se situent largement au-dessus du taux de chômage d'équilibre, ce qui indique qu'une relance de la demande serait nécessaire. Toutefois, aucun pays n'a remis en cause l'architecture composée par la BCE et le Pacte de stabilité, même si la France voudrait faire jouer un rôle plus actif au Conseil de l'Euro11 et améliorer la coordination des politiques économiques. Tous les pays ont présenté des Programmes de Stabilité qui comportent une certaine réduction du déficit public et surtout (sauf la Grande-Bretagne) une baisse importante de la part des dépenses publiques dans le Pib, se donnant pour objectif de dégager une marge pour réduire les impôts. Jusqu'à présent, la stratégie européenne pour l'emploi, mise en œuvre dans les Plans d'action nationaux, comporte surtout des mesures visant à augmenter l'employabilité et la flexibilité de la main d'œuvre, la coordination de politiques de croissance ou de politiques ...