L'apartheid
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 2, S. 465-474
ISSN: 1958-8992
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In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 2, S. 465-474
ISSN: 1958-8992
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 3, S. 737-739
ISSN: 1958-8992
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 2, S. 487-498
ISSN: 1958-8992
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 3, S. 653-663
ISSN: 1958-8992
Quelle Europe pour quelle Grande-Bretagne ? par Françoise de La Serre
L'importance de l'accord de Bruxelles du 30 mai 1980 ne se résume pas à un échange de concessions mettant fin à la crise liée au problème de la contribution britannique au budget communautaire. Elle tient également au fait que les concessions obtenues par le Royaume-Uni modifient en profondeur la nature de la Communauté. Toute réflexion suscitée par l'évolution future de la CEE passe par cette interrogation : quelle Europe peut-on faire avec la Grande-Bretagne ? "Moins d'Europe" peut signifier la désintégration de l'actuelle Communauté et sa transformation en une vaste zone de libre-échange, mais aussi diverses variations autour du thème de l'Europe à deux vitesses, à géométrie variable, isolant la Grande-Bretagne de certaines politiques communautaires. "Plus d'Europe" passerait par une révision d'ensemble de la construction européenne et par une renégociation globale des principes et des mécanismes sur lesquels elle repose. Mais une telle réforme en profondeur nécessiterait que le Royaume-Uni fasse des propositions construct ves, soit moins crispé sur ses intérêts de producteur et plus ouvert aux contreparties qu'implique une politique commune de l'énergie. Si c'est "plus d'Europe" que veut le gouvernement conservateur, cela suppose au plan intérieur, à la fois une certaine révision de son credo économique et la mobilisation d'une opinion publique que le débat sur le budget a confortée dans des attitudes anti-européennes.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 4, S. 975-979
ISSN: 1958-8992
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 2, S. 353-362
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La politique extérieure de l'URSS : la logique du système, par Annie Kriegel
Le système communiste mondial n'est ni un complot, ni un empire, ni une idéologie, ni un pragmatisme. C'est une logique, la logique d'une stratégie de conquête de pouvoir, dont l'analyste le plus remarquable est Zinoviev, un logicien. Ce système comprend trois sous-systèmes : les partis dont le principe de fonctionnement est celui de l'internationalisme prolétarien qu'on appelle depuis 1976 internationalisme socialiste ; les partis-Etats, avec pour principe de fonctionnement la solidarité socialiste ; les alliances : l'alliance de la classe ouvrière exprimée par le mouvement syndical mondial, l'alliance des partisans de la paix exprimée par le mouvement mondial de la paix, et la plus importante l'alliance avec les mouvements de libération nationale et coloniale. Les avantages du système sont d'abord sa capacité exceptionnelle de durée qui distingue le communisme du fascisme. Disposant de la durée il lui est possible de recommencer, même après des expériences manquees. Sa capacité de faire face aux crises exogènes comme la Deuxième Guerre mondiale ou endogènes comme Trotsky, Tito et Mao, constitue un deuxième avantage. La crise majeure à laquelle le système communiste mondial a eu à faire face fut la tentation ou la tentative de sortir de la logique du système. Ce fut la période Khrouchtchev, le prix en fut la rupture sino-soviétique. Enfin ce système, d'une complexité croissante, dispose de ressources qui permettent au système communiste mondial de fonctionner comme un orchestre disposant d'un clavier étendu.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 2, S. 389-405
ISSN: 1958-8992
The problem of the British contribution to the European Community budget, by Jean Casy
When it joined the European Community, the United Kingdom knew that the Community's very system of resources and structure of expenditure would lead to a deficit in its EEC budget. Three negotiations have already brought a certain satisfaction to the British. 1980 ought to have been the first year of their financial participation at the normal rate, yet it is in that very year that Britain's deficit will have reached its highest level. By bringing up again this problem in June 1979, Mrs. Thatcher sought to obtain for Great Britain a guarantee of just return .The creation of new common policies could bring a solution by restructuring the budget, but would lead to its increase, and this, France, the Federal Republic of Germany and Great Britain itself, do not wish. In these conditions, a deep-rooted change in the Community is not to be excluded, especially in view of its future expansion in the Mediterranean.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 1, S. 181-195
ISSN: 1958-8992
L'Italie, ses problèmes et ses partis, par Arrigho Levi
L'Italie montre une mystérieuse capacité à survivre aux épreuves qui la secouent. Parmi toutes les Démocraties "en crise", le cas italien est différent par l'intensité et non par la nature des tensions qui s'y exercent. Les raisons en sont d'abord historiques et liées à des ambitions dépassant leurs moyens. Les Partis ont un rôle difficile, celui d'absorber les tensions. Le PCI constitue une anomalie au sein de la vie politique ; il a de grandes capacités d'adaptation, tout en restant fidèle à lui-même. La crise serait née à l'automne 1979, au moment de la crise mondiale du pétrole. Il y a aussi eu pendant ces années difficiles, des actions positives, économiquement et politiquement. La vitalité politique du pays est restée intacte pendant les années de l'"émergence". Les résultats électoraux récents ont pu faire croire à l'étranger que la crise était révolue, mais son histoire est encore inachevée
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 1, S. 47-65
ISSN: 1958-8992
Les monnaies "faibles" et les "faiblesses" du système monétaire européen, par Pier Luigi Gilibert et Mario Monti
Les auteurs évaluent le SME à la lumière de la position des nations à monnaies "faibles" et en particulier de l'Italie. Les perspectives de participation de ces pays à l'accord européen sont analysées par rapport à la nature des objectifs finaux de l'accord lui-même, et en fonction du degré de convergence que ceux-ci ont ou promettent d'avoir avec les objectifs nationaux. La comparaison avec la première expérience du "serpent" européen, datant de 1972, est particulièrement instructive. La participation italienne est dans la ligne des aspirations nationales, mais on peut douter qu'elle lui permette de réaliser ses objectifs.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 3, S. 621-636
ISSN: 1958-8992
La politique étrangère des Etats-Unis, par James O. Goldsborough
Les Etats-Unis ont perdu un empire et n'ont pas encore retrouvé un rôle. Les incohérences de la politique étrangère américaine devraient conduire une Europe indépendante à jouer un rôle plus grand dans le monde et à adopter une politique plus responsable. L'Europe ne peut plus se permettre de n'être qu'une "puissance" civile. Une Europe plus cohérente et plus confiante en elle-même aurait moins de difficultés à cogérer avec l'allié américain qu'une Europe à la recherche de son identité. De même que le gaullisme a commencé en France et s'est répandu dans toute l'Europe il a gagné désormais l'Amérique. Il incombe aux Européens de s'y préparer et d'adopter une politique compatible avec leurs objectifs.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 45, Heft 3, S. 665-677
ISSN: 1958-8992
Les négociations entre la CEE et le COMECON, par John Pinder
Les négociations entre la CEE et le COMECON se heurtent à des obstacles politiques et institutionnels. L'URSS y a sans doute un intérêt surtout politique : resserrer son emprise sur les autres pays de l'Est. Mais ces pays qui, à l'inverse ont un intérêt économique, redoutent les contraintes politiques des rapports de bloc à bloc. La Communauté de son côté a des raisons politiques de négocier avec l'Est, mais plutôt avec chaque Etat séparément, ce que refuse l'URSS. En outre la nature des deux systèmes se prête mal à des négociations d'ensemble qui pourraient véritablement faciliter les rapports économiques entre chacune des parties. L'évolution des économies vers l'interdépendance, le rôle que va jouer de plus en plus la politique industrielle, devraient permettre de surmonter ces obstacles. Mais ce ne peut être qu'un processus à long terme, qui risque d'être bloqué par les facteurs politiques.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 44, Heft 1, S. 33-50
ISSN: 1958-8992
L'Allemagne, un commerçant hors du commun, par Wolfgang Hager
Les performances commerciales de l'Allemagne et son attachement aux principes du libre-échange sont l'expression d'un sentiment d'insécurité qui a sa source dans l'histoire. Elles constituent également un exutoire au dynamisme de l'Allemagne. Cette insécurité se traduit tout particulièrement par un auto-contrôle social très poussé qui est à la base de la sous-consommation systématique et donc d'excédents commerciaux allemands qui ont doublé tous les cinq à sept ans depuis 1952. Un commerce véritablement libre existe et ne peut exister qu'à l'intérieur d'une Europe de l'Ouest qui représente les deux tiers des exportations allemandes. La réussite allemande est cependant menacée non seulement par ses excédents qui poussent les autres pays à limiter les importations, mais aussi par les réticences de l'Allemagne à reconnaître les différences existant entre les capacités d'ajustement socio-politiques de ses partenaires. Une forme particulièrement insidieuse du protectionnisme européen : les subventions aux industries ne peuvent être réduites que si la Communauté peut pratiquer des formes modérées d'économie mixte.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 44, Heft 2, S. 263-274
ISSN: 1958-8992
L'OTAN : les trente prochaines années, par Henry Kissinger
Au regard de toutes les alliances traditionnelles, l'OTAN a été jusqu'à présent un succès incontestable. Mais à l'heure actuelle, les pays de l'OTAN ont pris du retard dans les domaines militaires essentiels. La communauté des partisans de l'arms control, parce qu'elle voyait dans la vulnérabilité stratégique des Etats-Unis un facteur positif, a de grandes responsabilités dans ce retard. Maintenant, nous sommes réellement vulnérables, et les Etats-Unis doivent mettre sur pied leur propre capacité de contre force. Le déséquilibre est particulièrement grave sur le plan des forces nucléaires de théâtre. Il faut en installer sur le continent européen et renforcer et préciser la mission des forces terrestres en Europe. Si nous agissons, toutes les chances sont de notre côté. L'URSS a des problèmes de leadership, des problèmes sociaux, des problèmes de minorités... Mais il est urgent que nous fassions un effort commun pour définir une stratégie crédible et mettre sur pied les forces requises.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 44, Heft 1, S. 7-19
ISSN: 1958-8992
Considerations on Germany, by Michel Jobert
Divided but feeling themselves one, having recovered since the war a first rank position, both East and West Germany assert themselves, under the aegis of each bloc. Having become once again a major partner, West Germany reestablishes herself honorably. While increasingly integrating herself in Europe, has she really given up the idea of reunification, which she could only attain through neutrality? Reconciliation with the Eastern bloc and formal recognition of the division, can be considered as steps toward sovereignty. West Germany, however, carries on several policies at once based on realism. Henceforth, she is determined to assert herself fully, and if a strong Europe were to be a hindrance to reunification, she will make the proper choice according to her interest.
In: Politique étrangère: revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Band 44, Heft 3, S. 427-444
ISSN: 1958-8992
Le défi du SS-20 et la stratégie soviétique à l'égard de l'Europe, par Lothar Ruehl
Si, au niveau global, le traité SALT II permet de réglementer l'accroissement des armements nucléaires pour ce qui est surtout du nombre des ogives, la situation sur le "théâtre"européen est caractérisée par l'introduction, du côté soviétique, de la fusée intermédiaire "SS-20", qui, bien que déployée jusqu'ici en nombre limité, pourrait provoquer un déséquilibre dans le rapport des forces. Cette nouvelle arme donne à l'URSS une flexibilité accrue sur le plan militaire (la neutralisation des bases vitales de l'OTAN) et sur le plan politique, car elle permet d'amplifier les pressions exercées sur les pays européens de l'OTAN dans le but de les couper de l'allié américain. L'Alliance atlantique est donc obligée de prendre des mesures pour rétablir la stabilité menacée sur le continent, en déployant, de son côté des nouveaux systèmes d'armes nucléaires.