Vérité et justice dans la philosophie de Emmanuel Lévinas
In: Ouverture philosophique
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In: Ouverture philosophique
In: Sociétés: revue des sciences humaines et sociales, Band 103, Heft 1, S. 9-20
ISSN: 1782-155X
In: Revue française d'administration publique, Band n o 108, Heft 4, S. 593-602
In: Revue française d'administration publique: publication trimestrielle, Heft 108, S. 593-602
ISSN: 0152-7401
In: http://hdl.handle.net/1866/23312
Dans ces « Prolégomènes à une philosophie des catastrophes », on avance qu'une réflexion philosophique sur ces phénomènes doit s'obliger à travailler dans une extension maximum (en abordant la question du point de vue métaphysique, ontologique, épistémologique, esthétique, éthique et politique) et en explorant toutes les ressources que nous offre la pensée comme outil cognitif (décrire, comprendre, expliquer), émotionnel (sentir et ressentir, éprouver), prédictif (prévoir, imaginer) et normatif (juger, décider). Penser les catastrophes au pluriel, c'est aussi se rendre compte qu'historiquement, le monde n'en finit pas de finir dans l'esprit des hommes et que cette possibilité de la fin a suscité en eux des réflexions d'une grande variété (de l'effroi le plus glaçant à l'enthousiasme le plus ardent) qui valent la peine d'être analysées chacune pour elle-même.
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In: Les anciens et les modernes
In: Études de philosophie 52
International audience ; Le banquet n'est pas seulement un symbole majeur de la religiosité hébraïque et chrétienne : de la façon hébraïque et chrétienne de concevoir l'homme par rapport à ses semblables et à ses pratiques religieuses. Dans le bassin de la Méditerranée est-il, aussi, une pratique distinctive de traditions culturelles ressortissant d'autres univers, le gréco-latin notamment. Il suffit de songer aux Banquets socratiques : à celui de Platon, voire de Xénophon ; au, célèbre, Dîner de Trimalcion, l'esclave affranchi immortalisé par Pétrone ; voire aux ouvrages de Plutarque ; à la summa d'Athénée ; à l'étymologie, révélatrice, de la satura latine, et ainsi de suite. Ce qui nous frappe, dans ces pratiques et ces attitudes, ce sont, tout d'abord, les caractéristiques suivantes : 1. que, nonobstant elles prennent pied dans des traditions de poursuite de la sagesse, elles fassent recours à un symbolisme apparemment aussi reculé de l'idéal désincarné de la philosophie que la pratique alimentaire et l'acte de manger, qui la sous-tend et, seul, la rend possible ; 2. que la philosophie-savoir apparemment individuel par définition-se manifeste, làbas, telle une attitude collective : une pratique sociale. Mais l'observation, sans doute, la plus intéressante c'est que : 3. cette pratique-que nous venons de définir comme de nature, génériquement, « sociale »-mérite, à un regard plus attentif, d'être qualifiée comme carrément, et rigoureusement, politique. Politique non pas tellement dans le sens, moderne, de ce qui caractérise le pouvoir dans une société humaine 1 , que dans le sens-plus ancien-de la relation du particulier à la polis : à la communauté organisée des hommes 2. Nous avons dit carrément et rigoureusement politique. Telle intensification doit être approfondie. Dans le monde gréco-latin, l'acte collectif de manger est un acte politique fondateur : il s'avère l'acte même de fondation du politique au sens que nous venons de le spécifier ci-dessus. Être citoyen égale être admis à un repas collectif 3 : ...
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International audience ; Le banquet n'est pas seulement un symbole majeur de la religiosité hébraïque et chrétienne : de la façon hébraïque et chrétienne de concevoir l'homme par rapport à ses semblables et à ses pratiques religieuses. Dans le bassin de la Méditerranée est-il, aussi, une pratique distinctive de traditions culturelles ressortissant d'autres univers, le gréco-latin notamment. Il suffit de songer aux Banquets socratiques : à celui de Platon, voire de Xénophon ; au, célèbre, Dîner de Trimalcion, l'esclave affranchi immortalisé par Pétrone ; voire aux ouvrages de Plutarque ; à la summa d'Athénée ; à l'étymologie, révélatrice, de la satura latine, et ainsi de suite. Ce qui nous frappe, dans ces pratiques et ces attitudes, ce sont, tout d'abord, les caractéristiques suivantes : 1. que, nonobstant elles prennent pied dans des traditions de poursuite de la sagesse, elles fassent recours à un symbolisme apparemment aussi reculé de l'idéal désincarné de la philosophie que la pratique alimentaire et l'acte de manger, qui la sous-tend et, seul, la rend possible ; 2. que la philosophie-savoir apparemment individuel par définition-se manifeste, làbas, telle une attitude collective : une pratique sociale. Mais l'observation, sans doute, la plus intéressante c'est que : 3. cette pratique-que nous venons de définir comme de nature, génériquement, « sociale »-mérite, à un regard plus attentif, d'être qualifiée comme carrément, et rigoureusement, politique. Politique non pas tellement dans le sens, moderne, de ce qui caractérise le pouvoir dans une société humaine 1 , que dans le sens-plus ancien-de la relation du particulier à la polis : à la communauté organisée des hommes 2. Nous avons dit carrément et rigoureusement politique. Telle intensification doit être approfondie. Dans le monde gréco-latin, l'acte collectif de manger est un acte politique fondateur : il s'avère l'acte même de fondation du politique au sens que nous venons de le spécifier ci-dessus. Être citoyen égale être admis à un repas collectif 3 : ...
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International audience ; Cet article propose une approche de la notion de corruption en philosophie politique. Une telle démarche est rendue nécessaire par le fait que l'analyse de la catégorie juridique de corruption révèle les soubassements individualistes du Droit moderne, qui induisent une approche purement déontologique dont la fécondité semble aujourd'hui restreinte. En effet, face à des phénomènes de quasi-corruption, il est devenu difficile d'instaurer des limites claires entre sphères privée et publique. Paradoxalement, la théorie politique républicaine, parce qu'elle n'enferme pas l'individu dans l'individualisme, semble bien placée pour renouveler la réflexion, à condition toutefois de se situer dans un contexte démocratique d'« après la vertu civique ». A ce titre, l'étude de certaines pratiques sociales systémiques, telles que le clientélisme ou patronage, laisse espérer un renouvellement de l'analyse politique des phénomènes de quasi-corruption.
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International audience ; Cet article propose une approche de la notion de corruption en philosophie politique. Une telle démarche est rendue nécessaire par le fait que l'analyse de la catégorie juridique de corruption révèle les soubassements individualistes du Droit moderne, qui induisent une approche purement déontologique dont la fécondité semble aujourd'hui restreinte. En effet, face à des phénomènes de quasi-corruption, il est devenu difficile d'instaurer des limites claires entre sphères privée et publique. Paradoxalement, la théorie politique républicaine, parce qu'elle n'enferme pas l'individu dans l'individualisme, semble bien placée pour renouveler la réflexion, à condition toutefois de se situer dans un contexte démocratique d'« après la vertu civique ». A ce titre, l'étude de certaines pratiques sociales systémiques, telles que le clientélisme ou patronage, laisse espérer un renouvellement de l'analyse politique des phénomènes de quasi-corruption.
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International audience ; Le bestiaire machiavélien s'avère, à l'examen, relativement sommaire, tout en constituant un thème fort intéressant à commenter du point de vue de l'exégèse machiavélienne, en particulier pour Le Prince. Au-delà de ce bestiaire, pour peu que l'on accepte de faire intervenir les hypothèses interprétatives de l'exégète pour faire « parler » un texte avare en commentaires internes et souvent elliptique, on peut faire apparaître dans la pensée machiavélienne divers usages politiques de l'animalité. On s'intéressera à cet égard à la figure du peuple, que Machiavel entend détacher de la réputation d'animal sauvage de la cité qui lui est accolée, et à la question de l'identité de l'animal politique chez Machiavel.
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International audience ; Le bestiaire machiavélien s'avère, à l'examen, relativement sommaire, tout en constituant un thème fort intéressant à commenter du point de vue de l'exégèse machiavélienne, en particulier pour Le Prince. Au-delà de ce bestiaire, pour peu que l'on accepte de faire intervenir les hypothèses interprétatives de l'exégète pour faire « parler » un texte avare en commentaires internes et souvent elliptique, on peut faire apparaître dans la pensée machiavélienne divers usages politiques de l'animalité. On s'intéressera à cet égard à la figure du peuple, que Machiavel entend détacher de la réputation d'animal sauvage de la cité qui lui est accolée, et à la question de l'identité de l'animal politique chez Machiavel.
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In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 50, Heft 6, S. 1445-1456
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Les revues, tout comme les individus ou les institutions, ont une identité qui tient autant à la personnalité de leur créateur, de leur rédaction ou de leurs auteurs principaux, qu'à l'idée que s'en font ses lecteurs et les auteurs potentiels. S'y ajoute pour Population le fait d'être en langue française et d'être la publication d'une institution. Cette spécificité de Population a-t-elle été à l'origine de choix particuliers, d'une prégnance plus forte de l'idéologie ? C'est ce qu'examine Etienne Van De Walle en comparant la production, depuis leur création, des trois grandes revues démographiques, Population, Population Studies et Demography. La comparaison est d'autant plus intéressante qu'elle se double d'une interprétation qui révèle les attitudes et les jugements d 'un lecteur privilégié.
In: Revue française de science politique, Band 3, Heft 1, S. 158-166
ISSN: 1950-6686
In: Canadian journal of law and society: Revue canadienne de droit et société, Band 8, Heft 2, S. 1-31
ISSN: 1911-0227
RésuméLe but de cet article est de faire une présentation succincte mais systématique de la vie et de l'oeuvre de H. L. A. Hart. L'auteur reprend essentiellement les thèmes importants de sa philosophie du droit et tente de mettre en perspective les aspects les plus originaux et les plus novateurs de cette pensée qui fut à l'origine du renouveau d'intérêt pour la philosophie du droit dans les pays anglo-saxons, il y a de cela maintenant plus de 40 ans.