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Cette recherche prétend explorer l'organisation du travail dans les transports publics de Santiago du Chili. On prend comme analyseur le suicide d'un chauffeur, lequel est interprété comme une dénonciation de la souffrance des travailleurs. Une équipe cherche à explorer cette interprétation en se disposant à l'écoute des chauffeurs. La méthodologie constitue une tentative exploratoire pour appliquer la clinique du travail française. Les résultats montrent les effets subjectifs qu'a eut l'intégration de ces travailleurs à un modèle de gestion exemplaire du néolibéralisme, qui sous couvert d'un savoir scientifique et dans la faille de la régulation de l'Etat, perpétue une organisation du travail pathogène. On observe une idéologie défensive à fort coût psychique qui donne comme résultat la dégradation et la détérioration subjective des travailleurs.

Dans la salle de classe, des « learning games » sont utilisés pour transmettre de manière plaisante le savoir aux apprenants. Mais, en travaillant sur le cas d'un jeu sérieux utilisé pour l'apprentissage du génie mécanique, cette étude vise à interroger les individus qui, dans leur activité de travail, doivent prescrire le jeu aux élèves : les enseignants eux-mêmes. En élargissant l'étude des rapports du jeu au travail depuis le joueur vers une analyse de l'activité de l'enseignant, des contextes sociopolitiques et des impératifs organisationnels de l'apprentissage, la notion de déludicisation servira à analyser le travail d'organisation des travailleurs au prisme des arbitrages réalisés entre activité de jeu et activité de travail.

Dans cet article, nous nous proposons d'examiner les rapports entre jeu et travail à partir d'une clinique du jeu de comédien appréhendé comme un travail, avec les outils théoriques et cliniques de la psychodynamique du travail. Dans un premier temps, l'article précise ce qu'est le jeu de comédien, à partir de quelques-unes de ses définitions théâtrales. Puis il présente une analyse du travail de jeu à partir d'une enquête clinique de psychodynamique du travail et d'une série d'entretiens individuels. Le travail de jeu y est analysé à travers l'écart entre travail prescrit et travail réel, inscrit dans les organisations spécifiques du travail théâtral, la dynamique de la coopération et de la reconnaissance, les souffrances spécifiques et, enfin, les stratégies collectives ou individuelles de défense. Il conclut sur l'intérêt de prendre en compte la centralité du travail dans l'analyse du jeu, comme sur la nécessité de poursuivre la discussion, en introduisant la question de l'art dans la réflexion sur le jeu de comédien comme travail.

Nous analysons dans cet article la manière dont le jouer et le travailler ( working et labouring ) sont noués dans deux émissions de téléréalité diffusées en 2017 : un jeu de survie, Koh Lanta (TF1), un concours de talent, Top Chef (M6). Elles constituent un divertissement dans lequel les participants se soumettent à des expériences et à une compétition. Nous montrons à partir d'une analyse de contenu comment les activités de jeu et de travail s'y imbriquent et combien la mise en abyme du jouer et du travailler est efficace pour mettre en scène les modalités du travail néolibéral.

À partir de l'expérience d'une soumission d'article à une revue dont l'éditeur vante le ranking , la description de la procédure montre le fonctionnement de ces revues prédatrices, encouragées à se développer dans la mesure où les universitaires s'asservissent aux indicateurs bibliométriques, que les éditeurs tentent de faire passer comme normes de qualité, à des fins commerciales. Cette logique va à l'encontre du travail de la pensée, pourtant nécessaire au développement d'une discipline comme la psychologie. Les conséquences sont lourdes pour les générations d'universitaires, elles commencent à poindre dans le fonctionnement des instances nationales de l'université.

Cet article vise à interroger le sens et la portée de l'opposition entre le travail et le jeu chez Georges Bataille. En partant de ses deux sources, hégélienne et nietzschéenne, nous montrons que le sens de cette opposition est éminemment axiologique (souveraineté/servilité, sacré/profane) et qu'elle suppose, pour cette raison, une « mise en jeu » de soi-même à la limite de la vie et de la mort. Puis, nous cherchons à réévaluer cette axiologie bataillienne, séparant la part du travail de celle du jeu, en l'interrogeant à partir de la psychodynamique du jeu dans le travail contemporain.

Cette recherche prétend explorer l'organisation du travail dans les transports publics de Santiago du Chili. L'analyse se déploie à partir du suicide d'un chauffeur, lequel est interprété comme une dénonciation de la souffrance des travailleurs. Une équipe de cliniciens cherche à explorer cette interprétation en se mettant à l'écoute des chauffeurs. La méthodologie constitue une tentative exploratoire pour mettre à l'épreuve la clinique française du travail. Les résultats montrent les effets subjectifs qu'a eus l'intégration de ces travailleurs dans un modèle de gestion caractéristique du néolibéralisme qui, sous couvert d'un savoir scientifique et dans la faille de la régulation de l'État, perpétue une organisation du travail pathogène. Est en particulier observée une idéologie défensive à fort coût psychique qui conduit à la dégradation et à la détérioration subjective des travailleurs.

Abstract:In his essay against Eberhard, Kant denies that there are innate concepts. Several scholars take Kant's statement at face value. They claim that Kant did not endorse concept innatism, that the categories are not innate concepts and that Kant's views on innateness are significantly different from Leibniz's. This paper takes issue with those claims. It argues that Kant's views on the origin of intellectual concepts are remarkably similar to Leibniz's. Given two widespread notions of innateness, the dispositional notion and the input/output notion, intellectual concepts are innate for Kant no less than for Leibniz.

Traditional culture in post-colonial Solomon Islands is experiencing neoliberal impositions of market forces and individualistic social work programmes based upon global welfare rights. Previous research has emphasised culturally derived national resilience and the economic benefits of 'Kastom'. Emergent research questions are (a) whether Indigenous social work could avoid absolute (colonial) impositions or negligent cultural relativism by using relationship-based ethical approaches that emphasise cultural strengths, and (b) whether this development might benefit Pacific social welfare models. Qualitative interviews with local child protection workers indicate that traditional values assist legislative intervention and that significant potential exists in better integration of Indigenous approaches into practice.

AbstractThe ISO 26000 guidance standard for social responsibility represents an important instrument in managing social responsibility in organizations. However, studies of the adoption of ISO 26000 have been conceptual so far, and little is known about future adoption patterns. In this study, we provide insights into the type of adopting organization, geographical adoption and adoption challenges at the firm level, as well as discussing the importance of ISO 26000 in the context of other voluntary standards for social responsibility. We gathered the data from experts who developed ISO 26000. We have also identified differences, especially related to adoption of ISO 26000 in the developing world and to specific challenges of firm level adoption. By drawing parallels with existing literature on voluntary standards, managers and policy makers will understand the areas of overlap with existing standards as well as challenges specific to ISO 26000.