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La ville contemporaine multipolaire accroît les distances entre les lieux d'emploi et de résidence et entre les salariés protégés et les travailleurs précaires. Au-delà de leurs différences idéologiques, la France et les États-Unis font de la proximité un thème fort des politiques d'accès à l'emploi. Plus que les dynamiques de quartier fondées sur le rapprochement des habitants, l'avènement d'un gouvernement métropolitain capable de réguler les effets locaux des processus globaux constitue une alternative réaliste aux dynamiques territoriales porteuses d'éloignement.

La ville contemporaine multipolaire accroît les distances entre les lieux d'emploi et de résidence et entre les salariés protégés et les travailleurs précaires. Au-delà de leurs différences idéologiques, la France et les États-Unis font de la proximité un thème fort des politiques d'accès à l'emploi. Plus que les dynamiques de quartier fondées sur le rapprochement des habitants, l'avènement d'un gouvernement métropolitain capable de réguler les effets locaux des processus globaux constitue une alternative réaliste aux dynamiques territoriales porteuses d'éloignement.

La ville contemporaine multipolaire accroît les distances entre les lieux d'emploi et de résidence et entre les salariés protégés et les travailleurs précaires. Au-delà de leurs différences idéologiques, la France et les États-Unis font de la proximité un thème fort des politiques d'accès à l'emploi. Plus que les dynamiques de quartier fondées sur le rapprochement des habitants, l'avènement d'un gouvernement métropolitain capable de réguler les effets locaux des processus globaux constitue une alternative réaliste aux dynamiques territoriales porteuses d'éloignement.

La recherche conduite dans les agglomérations de Nantes, Angers, Arras et Melun portait sur la capacité politique des EPCI, c'est-à-dire leur « capacité à prendre des décisions et à mobiliser les ressources pour permettre leur mise en œuvre » . Dit autrement, il s'agissait d'interroger la capacité des institutions communautaires à fixer des orientations et des objectifs d'action publique d'une part, à obtenir des communes et des autres acteurs du territoire qu'ils agissent dans le sens désiré d'autre part. Dans cette perspective, nos enquêtes n'étaient pas centrées sur les seuls règlements, financements et instruments mis en place par les EPCI. Car si la capacité politique des communautés urbaines ou d'agglomération renvoie d'abord à des dynamiques endogènes, elle ne peut s'analyser sans tenir compte des facteurs exogènes qui pèsent sur la construction et la mise en œuvre de leurs politiques. Telle était du moins l'hypothèse fondatrice de notre recherche, qui s'inscrivait dans une approche inter-scalaire en articulant des interrogations sur l'intégration interne des EPCI et sur leur autonomie vis-à-vis de l'extérieur, en particulier vis-à-vis d'un Etat en réforme dont l'organisation administrative et les modes d'interventions dans les territoires connaissent de profondes transformations.

La recherche conduite dans les agglomérations de Nantes, Angers, Arras et Melun portait sur la capacité politique des EPCI, c'est-à-dire leur « capacité à prendre des décisions et à mobiliser les ressources pour permettre leur mise en œuvre » . Dit autrement, il s'agissait d'interroger la capacité des institutions communautaires à fixer des orientations et des objectifs d'action publique d'une part, à obtenir des communes et des autres acteurs du territoire qu'ils agissent dans le sens désiré d'autre part. Dans cette perspective, nos enquêtes n'étaient pas centrées sur les seuls règlements, financements et instruments mis en place par les EPCI. Car si la capacité politique des communautés urbaines ou d'agglomération renvoie d'abord à des dynamiques endogènes, elle ne peut s'analyser sans tenir compte des facteurs exogènes qui pèsent sur la construction et la mise en œuvre de leurs politiques. Telle était du moins l'hypothèse fondatrice de notre recherche, qui s'inscrivait dans une approche inter-scalaire en articulant des interrogations sur l'intégration interne des EPCI et sur leur autonomie vis-à-vis de l'extérieur, en particulier vis-à-vis d'un Etat en réforme dont l'organisation administrative et les modes d'interventions dans les territoires connaissent de profondes transformations.

La recherche conduite dans les agglomérations de Nantes, Angers, Arras et Melun portait sur la capacité politique des EPCI, c'est-à-dire leur « capacité à prendre des décisions et à mobiliser les ressources pour permettre leur mise en œuvre » . Dit autrement, il s'agissait d'interroger la capacité des institutions communautaires à fixer des orientations et des objectifs d'action publique d'une part, à obtenir des communes et des autres acteurs du territoire qu'ils agissent dans le sens désiré d'autre part. Dans cette perspective, nos enquêtes n'étaient pas centrées sur les seuls règlements, financements et instruments mis en place par les EPCI. Car si la capacité politique des communautés urbaines ou d'agglomération renvoie d'abord à des dynamiques endogènes, elle ne peut s'analyser sans tenir compte des facteurs exogènes qui pèsent sur la construction et la mise en œuvre de leurs politiques. Telle était du moins l'hypothèse fondatrice de notre recherche, qui s'inscrivait dans une approche inter-scalaire en articulant des interrogations sur l'intégration interne des EPCI et sur leur autonomie vis-à-vis de l'extérieur, en particulier vis-à-vis d'un Etat en réforme dont l'organisation administrative et les modes d'interventions dans les territoires connaissent de profondes transformations.

Avec cette enquête menée dans le bassin minier du Pas-de-Calais, il s'agit de mesurer, à rebours des politiques locaux, l'importance des discriminations ethniques aujourd'hui à l'œuvre. Adossées pour certaines d'entre elles à une mémoire ouvrière largement reconstruite et à une tradition républicaine universaliste, elles révèlent un refus d'affronter la réalité des inégalités.

Avec cette enquête menée dans le bassin minier du Pas-de-Calais, il s'agit de mesurer, à rebours des politiques locaux, l'importance des discriminations ethniques aujourd'hui à l'œuvre. Adossées pour certaines d'entre elles à une mémoire ouvrière largement reconstruite et à une tradition républicaine universaliste, elles révèlent un refus d'affronter la réalité des inégalités.

Avec cette enquête menée dans le bassin minier du Pas-de-Calais, il s'agit de mesurer, à rebours des politiques locaux, l'importance des discriminations ethniques aujourd'hui à l'œuvre. Adossées pour certaines d'entre elles à une mémoire ouvrière largement reconstruite et à une tradition républicaine universaliste, elles révèlent un refus d'affronter la réalité des inégalités.

Sociologue, enseignant à l'université d'Evry-Val-d'Essonne (GEPECS, Paris V ), Thomas Kirzsbaum mène des recherches sur la politique de la ville dans une perspective comparative avec la politique de développement communautaire conduite aux États-Unis.
Il analyse les relations entre l'objectif de mixité sociale qu'affichent les politiques publiques et la situation des minorités ethniques vis-à-vis du logement.