Résumé Cet article présente un exemple local qui pourrait relancer le débat autour de l'émergence du nationalisme religieux. Cette étude de cas se veut une contribution au débat autour du renouveau que connaît le nationalisme religieux. Plus précisément, on présente ici les efforts norvégiens pour diffuser les normes et les valeurs majoritaires à travers l'enseignement religieux dans le système éducatif public. Les croyants ont confiance en Dieu et les politiques redoutent les croyants : ils s'unissent ainsi dans une configuration qui constitue une bizarrerie ethnographique dans l'Europe contemporaine. Cependant, si l'on étudie ce processus à la lumière de l'état actuel du débat sur la laïcité, il se pourrait que cette configuration se trouve à la pointe de la nouvelle tendance internationale qui consiste à faire de la religion l'essence de la nation.
"Les divers chapitres qui composent ce volume ne sont autre chose que des travaux déjà publiés, à divers intervalles, par la Revue des deux mondes." ; Mode of access: Internet.
Introduction: Vaccination adherence is a public health issue. Because of insufficient vaccine coverage, the French government added 8 compulsory vaccines to the calendar, which already contained three. We decided to evaluate pregnant women's representations about vaccination for their future child in the frame of the compulsory vaccination, in order to show the reasons for vaccine hesitation or refusal. The main objective of this study is to highlight the obstacles to vaccination, and secondarily to assess the women's intention to respect the new immunization schedule and to identify the profile of patients who are unfavourable to vaccination. Method: Pregnant women aged 18 to 45 attending pregnancy consultation in the obstetrics and gynaecology department of the North Hospital and conception in Marseilles and in general medical consultation are included in February 2018. They are asked to answer a questionnaire in order to know their profile, their knowledge and their opinions on vaccination. Results: 115 women were included, 43 were hesitant or against vaccination (37%). Within the limits of our study, one of the first fears that emerges is the fear of the side effects of vaccines. The other barriers identified were often misleading media sources (p = 0.02), lack of confidence in the general practitioner of hesitant patients or against vaccination (p = 0.0001), loss of confidence in conventional medicine of women who prefer alternative medicine (p = 0.00005), nulliparity (p = 0.04) and ignorance of the solidarity of vaccination (p = 0.04). Women hesitating or against vaccination mostly associated vaccination with a negative theme such as side effects, sting, adjuvants or pharmaceutical companies (p = 0.03). We did not find any significant difference between the group of women hesitating or against vaccination and the group of women favouring vaccination with regard to age, employment, level of education, place of residence, intention to breastfeed, the mother's current or non-current vaccination schedule, and consulting a homeopath. Among the 115 women only 9 were aware of the 11 mandatory vaccines. 15% of the women surveyed will not comply with the new vaccination schedule, most of them because they are afraid of the side effects of vaccines (53%). They are mainly nulliparous (p = 0.006), women hesitant or against vaccination, (p <0.001) and women who have already had fears about vaccination for their other children (p = 0.01).Conclusion: Therefore, it seems essential to improve information for pregnant women and more widely for future parents in order to promote vaccination and counteract hesitation or refusal of vaccination. The general practitioner and the paediatrician play an important role in this process. So we created an informative brochure using the results of the study and the literature facts to accompany and help future parents in their vaccination decision. ; Introduction : l'adhésion à la vaccination est un enjeu de santé publique. Devant des couvertures vaccinales insuffisantes le gouvernement français a ajouté 8 vaccins obligatoires au calendrier qui en contenait déjà trois. Nous avons décidé d'évaluer les représentations sur la vaccination des femmes enceintes pour leur futur enfant dans le cadre de l'obligation vaccinale, afin de montrer les motivations de l'hésitation vaccinale ou de refus. L'objectif principal de cette étude est de mettre en évidence les freins à la vaccination, et secondairement d'évaluer l'intention des femmes de respecter le nouveau calendrier vaccinal et d'identifier le profil des patientes défavorables à la vaccination.Méthode : les femmes enceintes de 18 à 45ans se présentant en consultation de suivi de grossesse dans le service de gynécologie obstétrique de l'hôpital nord et de la conception à Marseille ainsi qu'en consultation de médecine générale sont incluses au mois de Février 2018. Il leur est demandé de répondre à un questionnaire, afin de connaitre leur profil, leurs connaissances et leurs opinions sur la vaccination. Résultats : 115 femmes ont été incluses, 43 étaient hésitantes ou contre la vaccination (soit 37%). Dans les limites de notre étude, une des premières craintes qui se dégage est la peur des effets secondaires des vaccins. Les autres freins identifiés sont les sources d'information médiatiques souvent erronées (p=0,02), le manque de confiance envers le médecin généraliste des patientes hésitantes ou contre la vaccination (p=0,0001), la perte de confiance en la médecine conventionnelle des femmes qui préfèrent se tourner vers une médecine alternative (p=0,00005), la nulliparité (p=0,04) et l'ignorance du caractère solidaire de la vaccination (p=0,04). Les femmes hésitantes ou contre la vaccination associaient majoritairement la vaccination à un thème négatif tels que les effets secondaires, la piqûre, les adjuvants ou encore les laboratoires pharmaceutiques (p=0,03). Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative entre le groupe de femmes hésitantes ou contre la vaccination et le groupe de femmes favorables à la vaccination concernant l'âge, l'emploi, le niveau d'étude, le lieu de vie, l'intention d'allaiter, le calendrier vaccinal à jour ou non de la mère, et le fait de consulter un homéopathe. Sur les 115 femmes seulement 9 connaissaient les 11 vaccins obligatoires. 15% des femmes interrogées ne vont pas respecter le nouveau calendrier vaccinal, la plupart car elles ont peur des effets secondaires des vaccins (53%). Ce sont principalement des nullipares (p=0,006), des femmes hésitantes ou contre la vaccination, (p<0,001) et des femmes qui ont déjà eu des appréhensions pour la vaccination de leurs autres enfants (p=0,01). Conclusion : il apparait donc primordial d'améliorer l'information destinée aux femmes enceintes et plus largement aux futurs parents dans le but de promouvoir la vaccination et de contrer l'hésitation ou le refus vaccinal. Le médecin généraliste et le pédiatre jouent un rôle important dans cette démarche. Nous avons donc créé une brochure d'information à l'aide des résultats de l'étude et de la littérature afin d'accompagner et d'aider les futurs parents dans leur décision vaccinale.
Introduction: Vaccination adherence is a public health issue. Because of insufficient vaccine coverage, the French government added 8 compulsory vaccines to the calendar, which already contained three. We decided to evaluate pregnant women's representations about vaccination for their future child in the frame of the compulsory vaccination, in order to show the reasons for vaccine hesitation or refusal. The main objective of this study is to highlight the obstacles to vaccination, and secondarily to assess the women's intention to respect the new immunization schedule and to identify the profile of patients who are unfavourable to vaccination. Method: Pregnant women aged 18 to 45 attending pregnancy consultation in the obstetrics and gynaecology department of the North Hospital and conception in Marseilles and in general medical consultation are included in February 2018. They are asked to answer a questionnaire in order to know their profile, their knowledge and their opinions on vaccination. Results: 115 women were included, 43 were hesitant or against vaccination (37%). Within the limits of our study, one of the first fears that emerges is the fear of the side effects of vaccines. The other barriers identified were often misleading media sources (p = 0.02), lack of confidence in the general practitioner of hesitant patients or against vaccination (p = 0.0001), loss of confidence in conventional medicine of women who prefer alternative medicine (p = 0.00005), nulliparity (p = 0.04) and ignorance of the solidarity of vaccination (p = 0.04). Women hesitating or against vaccination mostly associated vaccination with a negative theme such as side effects, sting, adjuvants or pharmaceutical companies (p = 0.03). We did not find any significant difference between the group of women hesitating or against vaccination and the group of women favouring vaccination with regard to age, employment, level of education, place of residence, intention to breastfeed, the mother's current or non-current vaccination schedule, and consulting a homeopath. Among the 115 women only 9 were aware of the 11 mandatory vaccines. 15% of the women surveyed will not comply with the new vaccination schedule, most of them because they are afraid of the side effects of vaccines (53%). They are mainly nulliparous (p = 0.006), women hesitant or against vaccination, (p <0.001) and women who have already had fears about vaccination for their other children (p = 0.01).Conclusion: Therefore, it seems essential to improve information for pregnant women and more widely for future parents in order to promote vaccination and counteract hesitation or refusal of vaccination. The general practitioner and the paediatrician play an important role in this process. So we created an informative brochure using the results of the study and the literature facts to accompany and help future parents in their vaccination decision. ; Introduction : l'adhésion à la vaccination est un enjeu de santé publique. Devant des couvertures vaccinales insuffisantes le gouvernement français a ajouté 8 vaccins obligatoires au calendrier qui en contenait déjà trois. Nous avons décidé d'évaluer les représentations sur la vaccination des femmes enceintes pour leur futur enfant dans le cadre de l'obligation vaccinale, afin de montrer les motivations de l'hésitation vaccinale ou de refus. L'objectif principal de cette étude est de mettre en évidence les freins à la vaccination, et secondairement d'évaluer l'intention des femmes de respecter le nouveau calendrier vaccinal et d'identifier le profil des patientes défavorables à la vaccination.Méthode : les femmes enceintes de 18 à 45ans se présentant en consultation de suivi de grossesse dans le service de gynécologie obstétrique de l'hôpital nord et de la conception à Marseille ainsi qu'en consultation de médecine générale sont incluses au mois de Février 2018. Il leur est demandé de répondre à un questionnaire, afin de connaitre leur profil, leurs connaissances et leurs opinions sur la vaccination. Résultats : 115 femmes ont été incluses, 43 étaient hésitantes ou contre la vaccination (soit 37%). Dans les limites de notre étude, une des premières craintes qui se dégage est la peur des effets secondaires des vaccins. Les autres freins identifiés sont les sources d'information médiatiques souvent erronées (p=0,02), le manque de confiance envers le médecin généraliste des patientes hésitantes ou contre la vaccination (p=0,0001), la perte de confiance en la médecine conventionnelle des femmes qui préfèrent se tourner vers une médecine alternative (p=0,00005), la nulliparité (p=0,04) et l'ignorance du caractère solidaire de la vaccination (p=0,04). Les femmes hésitantes ou contre la vaccination associaient majoritairement la vaccination à un thème négatif tels que les effets secondaires, la piqûre, les adjuvants ou encore les laboratoires pharmaceutiques (p=0,03). Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative entre le groupe de femmes hésitantes ou contre la vaccination et le groupe de femmes favorables à la vaccination concernant l'âge, l'emploi, le niveau d'étude, le lieu de vie, l'intention d'allaiter, le calendrier vaccinal à jour ou non de la mère, et le fait de consulter un homéopathe. Sur les 115 femmes seulement 9 connaissaient les 11 vaccins obligatoires. 15% des femmes interrogées ne vont pas respecter le nouveau calendrier vaccinal, la plupart car elles ont peur des effets secondaires des vaccins (53%). Ce sont principalement des nullipares (p=0,006), des femmes hésitantes ou contre la vaccination, (p<0,001) et des femmes qui ont déjà eu des appréhensions pour la vaccination de leurs autres enfants (p=0,01). Conclusion : il apparait donc primordial d'améliorer l'information destinée aux femmes enceintes et plus largement aux futurs parents dans le but de promouvoir la vaccination et de contrer l'hésitation ou le refus vaccinal. Le médecin généraliste et le pédiatre jouent un rôle important dans cette démarche. Nous avons donc créé une brochure d'information à l'aide des résultats de l'étude et de la littérature afin d'accompagner et d'aider les futurs parents dans leur décision vaccinale.
La liberacion de la mujer no es el resultado automatico de las revoluciones socialistas o nacionalistas, sino que mas bien constituye uno de los elementos facilmente olvidados por los revolucionarios, despues del triunfo de su revolucion. La experiencia sandinista demuestra como el proceso revolucionario tiende a combinar la retorica socialista con un progreso efectivo en la participacion de la mujer en asuntos publicos, perpetuando, sin embargo, su marginacion y opresion social
La cuestión de los derechos individuales es el núcleo de la teoría liberal y el verdadero meollo de la democracia en la actualidad (Eroles, 2009). Es un campo que configura su ratio en una relación defensiva de los ciudadanos ante los posibles abusos del Estado. En un contexto al que suele aludirse con la palabra "globalización", no obstante, la mera existencia de estas instituciones no genera las condiciones requeridas para garantizar la libertad individual frente al estado en el ejercicio de estos derechos. Con el objetivo de contribuir al conocimiento del funcionamiento de las instituciones transnacionales, este estudio examina los testimonios orales de hombres y mujeres argentinos quienes, con el apoyo de movimientos sociales, como el Centro de Estudios Legales y Sociales (CELS), y la Comisión Interamericana de Derechos Humanos deciden entablar una demanda contra el Estado Nacional ante la Corte Interamericana. Estos hombres y mujeres son miembros de familias golpeadas por crisis económicas prolongadas, situaciones de opresión, asesinatos, desapariciones y torturas, o por circunstancias críticas que ponen en peligro la supervivencia del grupo familiar por los que son movidos a organizarse como movimientos de resistencia, de reclamo de justicia, de lucha contra la impunidad y de demandas de cambio social. Este trabajo se orienta a salvar la brecha en los estudios del discurso forense que usualmente no se han enfocado en las víctimas y aspira a ofrecer una mirada crítica de la comunicación en un contexto transnacional al evaluar el grado en el que una institución da lugar y respeta la experiencia vivida por los sujetos afectados tal como ellos la cuentan. ; http://www.aaretorica.org/pdf/congreso2.pdf ; Fil: Gallina, Natalia. Universidad Nacional de Córdoba. Facultad de Lenguas, Argentina. ; Lingüística
In: Revista internacional de la Cruz Roja, Band 7, Heft 50, S. 137-137
La total erradicación de la viruela es un acontecimiento sin par en la historia de la medicina y de la salud pública.Desde los tiempos más remotos, la viruela ha sido uno de los peores azotes de la humanidad y, todavía a comienzos del sieglo XX, causó víctimas en casi todos los países del mundo. Sin embargo, los progresos fueron rápidos tras la recomendación, formulada en 1966 por la Asamblea Mundial de la Salud, de intensificar la correspondiente campaña de erradicación. En 1977, la erradicación mundial parecía inminente y, el 8 de mayo de 1980, la Asamblea Mundial de la Salud ratificó, por unanimidad, las conclusiones de la Comisión Mundial para la Certificación de la Erradicación de la Viruela, es decir, que se había conseguido la erradicación de la viruela en todo el mundo y que ya no había elemento alguno que permitiera pensar que podría reaparecer como enfermedad endémica.