Administrations et société - J-C Sur l'explication sociale
In: La revue administrative: histoire, droit, société, Band 59, Heft 354, S. 618-619
ISSN: 0035-0672
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In: La revue administrative: histoire, droit, société, Band 59, Heft 354, S. 618-619
ISSN: 0035-0672
In: La revue administrative: histoire, droit, société, Band 59, Heft 350, S. 174
ISSN: 0035-0672
In: La revue administrative: histoire, droit, société, Band 58, Heft 343, S. 63-64
ISSN: 0035-0672
In: La revue administrative: histoire, droit, société, Band 52, Heft 308, S. 174
ISSN: 0035-0672
In: Nouvelles perspectives en sciences sociales: revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, Band 5, Heft 1, S. 79-85
ISSN: 1918-7475
La sociologie, comme l'économie dont elle est issue, et comme la plupart des sciences sociales, oscille entre deux approches : l'une qui veut que les phénomènes sociaux soient interprétables en fonction d'un acteur rationnel, l'autre d'après laquelle l'explication des phénomènes sociaux résulte de la possibilité d'en saisir les relations. Ces deux perspectives cohabitent souvent, même au sein d'une même théorie; mais elles sont contradictoires : le social ne peut être le strict produit d'actions individuelles en même temps que celui des interactions humaines ou des relations entre les phénomènes sociaux. C'est pourquoi l'interactionnisme s'impose aux théories individualistes et pourquoi aussi l'idéologie d'un acteur rationnel, libre, intéressé, intentionnel et stratégique n'annule pas toutes les démarches relationnelles. Les approches relationnelles sont essentielles aux sciences sociales bien simplement parce qu'il n'y a pas d'individu en dehors d'interactions humaines et qu'il n'y a pas non plus de phénomène social qui ne soit pas ou bien un composé de relations ou bien lui-même en relation avec d'autres phénomènes.
In: Terminal; Travail et TIC - Les libertés à l'épreuve de l'informatique, Band 110, S. 105-113
ISSN: 2429-4578
Le champ des nanotechnologies représente une des zones frontières où se rencontrent les nouvelles technologies et les nouvelles connaissances scientifiques. Il émerge au cours du XXe siècle, lorsqu'il devient possible de faire des observations à l'échelle moléculaire. Une étape importante est franchie au début des années 1990 avec la possibilité de manipuler des cel-lules et des matériaux à cette échelle.La littérature sur les nanotechnologies croît constamment depuis la fin des années 1990. Elle déborde le seul champ des sciences de l'ingénieur, des sciences naturelles et de la physique. Elle se caractérise par une ambivalence. La nouvelle révolution industrielle que promettraient ces technologies côtoie les nombreuses inquiétudes au sujet des risques potentiels que les nanotechnologies pourraient faire courir à l'homme, à la société et à l'environnement. Ces préoccupations n'ont jamais reçu de réponse satisfaisante.Aussi comprend-on que la question du risque intervienne au cœur des débats sur les nanotechnologies. Elle structure le discours des experts et leur positionnement les uns vis-à-vis des autres sur la base d'une perspective commune : organiser la gouvernance des nanotechnologies. Pour comprendre ce qui la conditionne, nous avons mené l'enquête dans deux villes où la recherche et le développement des nanotechnologies sont particulièrement soutenus, Grenoble (France) et Hambourg (Allemagne).Cette contribution s'appuie sur les résultats d'une enquête publiée sous le titre Gouverner l'infiniment petit. Les nanotechnologies à Grenoble et Hamburg, parue en 2010, aux éditions L'Harmattan.
In: Cahiers d'histoire et de philosophie des sciences 50
World Affairs Online
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 12, Heft 48, S. 95-128
ISSN: 0295-2319
Intelligence gouvernementale et sciences sociales.
Vincent Spenlehauer [95-128].
Après 1945 en France, les rapports entre sciences sociales et action publique ont été fortement conditionnés par la constitution et les évolutions d'un appareil d'expertise socio-économique interne à l'État central et dont les expressions les plus fameuses sont «planification», «rationalisation des choix budgétaires», «évaluation des politiques publiques». L'auteur rend compte de la vie de cet appareil d'expertise, décrit les contradictions qui en minent la pertinence gouvernementale, et suggère que les sciences sociales auraient aujourd'hui tout à gagner à édulcorer leur positionnement autonomiste vis-à-vis de l'action publique.
ISSN: 1778-3747
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 56, Heft 2, S. 7-13
ISSN: 2104-404X
In: Revue politique et parlementaire, Band 103, Heft 1012, S. 67-72
ISSN: 0035-385X
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 50, Heft 2, S. 88-94
ISSN: 1776-2995
Résumé Avec la réduction du temps de travail, le revenu social garanti est l'une de ces rares propositions de transformation sociale avancées en réponse à la modernisation néo-libérale et aux transformations du salariat. Son sens, ses conséquences et sa faisabilité restent l'objet d'un débat essentiel à poursuivre. Le revenu social garanti, c'est-à-dire inconditionnel, n'est pas la garantie de revenu. Même s'il peut jouer un rôle important dans la lutte contre la précarité ou la sécurisation des parcours salariaux, il ne s'agit pas d'un RMI amélioré par l'unification et l'augmentation des minima sociaux. Ce qui fait du revenu social garanti une utopie raisonnable, portée par une partie des mouvements sociaux, est d'offrir si ce n'est une alternative du moins un pas en dehors de la « société du travail ».
Le développement de valeurs "post-matérialistes" dans le monde développé depuis les années 1970 présente une double face : d'une part, l'émergence de valeurs politiques plus sensibles aux finalités ultimes de l'action; d'autre part, le développement d'un individualisme compétitif. La tension entre ces deux faces opposées d'une même évolution est pour beaucoup dans le "malaise " des sociétés actuelles, que mettent en évidence la majorité des sociologues
BASE
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 75, Heft 2, S. 315-335
ISSN: 0769-3362
Résumé La recherche sociologique a traditionnellement cherché à expliquer le droit soit en termes de rapports de force, de pouvoir et de domination, soit dans ceux de la modernité et de la rationalisation, soit encore comme traduction symbolique d'une culture intériorisée. Toutes ces perspectives ont en commun de porter sur le droit, ses manifestations, les phénomènes qui s'y rattachent et ses pratiques, un regard extérieur qui ne prend pas le droit au sérieux dans sa dimension praxéologique. A l'inverse, l'analyse ethnométhodologique s'intéresse au droit en tant qu'il est, de part en part, une activité pratique. Pour montrer ce que cela recouvre, l'article procède en quatre temps. Tout d'abord, il identifie le « fossé descriptif » qui caractérise l'appréhension traditionnelle du droit par les sciences sociales. Il pointe ensuite, à partir de l'exemple des théories du pluralisme juridique, quelques-uns des problèmes suscités par la sociologie du droit. Il cherche, en troisième lieu, à définir les points majeurs de la respécification qu'il suggère. Enfin, il brosse la carte des études praxéologiques ayant pris le droit pour objet.
International audience ; Based on the French translation of a book by Peter Winch, this article reassesses the tendency in political science – and, more broadly, in the social sciences – to adopt the naturalistic view that the phenomena those sciences explore exist independently of the viewpoints of members of society involved in their production. In this sense, the contrasting positions taken by Bruno Latour and Pierre Favre, published in issues 58 (4) and (5) of the RFSP, turn out to be similar : both posit that what is and is not political can be determined without reference to specific practices. ; À partir de la publication de la traduction française d'un ouvrage de Peter Winch, l'article revient sur la tendance de la science politique et, plus largement, des sciences sociales à adopter le point de vue naturaliste selon lequel les phénomènes dont elles traitent existeraient indépendamment du point de vue des membres de la société engagés dans leur production. En ce sens, les positions opposées de Bruno Latour et de Pierre Favre, publiées dans les numéros 58 (4) et (5) de la RFSP, s'avèrent semblables : elles postulent que l'on peut déterminer ce qui est et n'est pas politique de manière externe à des pratiques précises.
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