Du naturel religieux dans la philosophie hobbesienne à l'exclusif religieux en islam.: La place du religieux en philosophie et sociologie
In: Terrains, théories, Heft 11
ISSN: 2427-9188
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In: Terrains, théories, Heft 11
ISSN: 2427-9188
In: Politique et sociétés, Band 19, S. 243-266
ISSN: 1203-9438
Charles Taylor argues that political philosophers should discuss ontological propositions. To explain how constitutive goods guide our choices, we must focus debate on the foundations of political advocacies. In fact, Taylor's "inescapable framework" conception leads to this proposition. However, this conception is unable to account for the moral constraint that exists within political communities without supposing a moral instinct. The latter seems to get an a posteriori justification, ie, stands in the explanation as an unfounded necessity. Adapted from the source document.
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 13, NF, Heft 1, S. 21-23
Les migrations internationales sont l'un des grands enjeux du XXI e siècle. En quarante ans, le chiffre des migrants a triplé dans le monde, des pays de départ sont devenus des pays d'accueil et de transit, la plupart des Etats du monde sont aujourd'hui concernés soit par le départ, soit par le transit, soit par l'accueil. Dans cette nouvelle donne, de nombreux thèmes sont émergents. Ils ont tous une dimension internationale, bouleversant l'ordre étatique par l'ampleur mondiale ou régionale de leurs enjeux, l'incapacité des Etats à y répondre seuls, le rôle des migrants et de leurs réseaux transnationaux comme acteurs individuels et collectifs.
In: Défense nationale et sécurité collective. [Französische Ausgabe], Band 64, Heft 5, S. 150-154
ISSN: 1950-3253, 0336-1489
In: Bibliothèque d'histoire de la philosophie
In: Ratio Juris, Band 1, Heft 1, S. 119-130
las pretensiones del autor son: (1) Clarificar los conceptos, objetivos y criteriología de la teoría política. (2) Señalar las diferencias fundamentales de dos concepciones opuestas de la historia: modernidad e historicismo. (3) Subrayar la unidad que tales diferencias ocultan y mostrar sus deficiencias y oscuridades. ( 4) Proponer una nueva unidad de medida de las actuaciones públicas, que concuerde con la estructura de la acción y con la práctica ordinaria. Para ello se emplea un método crítico y constructivo: el análisis de la contraposición actitud ética-actitud política permitirá constatar los endebles cimientos de esta dicotomía, obligando a la fijación de coordenadas que no la incluyan, coordenadas según las cuales la evaluación política no será el juicio de las motivaciones de la acción, sino de sus resultados previsibles.
In: http://hdl.handle.net/20.500.11794/25038
Le propos de la thèse est de montrer qu'au cœur des problèmes que pose l'éducation aujourd'hui se trouve la question du connaître et de la mort du penser dans des structures mentales intellectuelles abstraites. Le triomphe du nominalisme a entraîné l'oubli de l'expérience de la vérité; la vérité est devenue dépourvue d'intérêt. Évacuée des préoccupations de la science, celle-ci lui préfère l'idée d'efficacité, de système fécond et saturé. Mais tout cela, dira Steiner, n'est qu'un rêve plaqué sur le réel car « l'intellect est pensée automatique et routinière » (La Rencontre des Générations, p. 40) et l'on ne saurait éduquer l'enfant avec cette « pensée automatique et routinière ». Avec les forces mortifères de l'intellect on tue la vie, la passion pour la vie. Alors comment donner place dans l'éducation à l'intellect, à la science, sans en nier les grandes conquêtes; comment concilier cette intelligence abstraite avec la joie qui naît de la liberté créatrice, la joie de l'enfant qui joue et fait de l'être humain pleinement un être humain selon Schiller? Voilà le défi éducatif d'aujourd'hui, un défi que nous n'avons pas su encore relever à l'échelle de nos sociétés modernes et celles-ci se meurent dans l'ennui, le vide, la misère de l'âme avec son cortège de pathologies physiques et psychiques, d'asservissement et de dépendances. Il y a urgence à changer de perspective, à ancrer le " travail " de l'école – l'école de la famille, l'école de l'école, l'école de la vie – dans une expérience cognitive holistique de l'être humain et du monde et c'est ce qui sera à montrer. Notre hypothèse de départ, c'est que Steiner a une contribution décisive à faire sur la question de l'éducation, de ses fondements épistémologique et éthique. Du constat des pathologies actuelles de l'éducation devenue elle-même pathogène (Chap. I Mozart assassiné), découle l'idée qu'un secret a été perdu pour la conscience moderne : le chemin qui va de l'apparaître à l'être; et la vie s'est éteinte dans l'abstraction des constructions mentales (Chap. II Le secret perdu). Héritiers de la philosophie kantienne, nous sommes restés paralysés sur l'échelle de la célèbre métaphore de Wittgenstein (Tractatus logico-philosophicus, Proposition 6.54) sans le courage de la rejeter au loin après y être monté – die Leiter wegwerfen –; on est resté avec cette fracture du réel entre l'être et l'apparaître. Pour une éducation holistique de l'être humain il faut une nouvelle gnoséologie, une nouvelle éthique; Steiner propose l'épistémologie goethéenne fondée sur le développement de l'appréhension intuitive de l'archétype et, de son côté, ce qu'il appellera "l'individualisme éthique", fondé sur le développement de l'intuition morale, un véritable dépassement du kantisme dont les conditions de possibilité seront montrées. (Chap. III Fondements gnoséologiques pour de nouvelles perspectives en éducation). Sur ces fondements l'éducation devient processus de guérison selon les trois grandes étapes de l'enfance et de la jeunesse que sont le développement d'une "volonté connaissante" chez le petit enfant puis du "sentiment connaissant" chez l'enfant de la deuxième enfance et du pouvoir de l'imagination créatrice, (Chap. IV Le pouvoir de l'imagination); enfin du "connaître voulant" de la jeunesse mise en mouvement par la transformation des idées en idéaux (Chap. V Le courage de la vérité). Sciences et techniques de l'éducation sont devenues art de l'éducation, un art qui intègre rigueur de la science et efficacité de la technique, qui repose sur un sens aigu de la responsabilité morale de l'éducateur et de l'enseignant, une responsabilité morale qui exige liberté et collégialité au sein d'une école indépendante de l'état et de la politique, pour être au seul service des enfants et de leur développement. (Chap.VI Sens et responsabilité morale). L'école redevient skolê, lieu d' "oisiveté" où le devoir de savoir se transforme en joie de connaître et d'agir pour le monde. Là est la raison essentielle pour laquelle les écoles dites Steiner-Waldorf progressent en nombre partout dans le monde de façon exponentielle. La méthode suivie sera davantage "monstrative" que démonstrative car c'est regarder qui fait voir et écouter qui fait entendre. Pour cela il faut abandonner le plus possible le schéma linéaire de la pensée discursive, amener couche par couche, des perspectives qui peu à peu se creusent et s'approfondissent pour conduire à un moment d'attention extrême et d'intuition de l'idée, c'est-à-dire d'un "être-avec-l'idée". On a alors quitté l'échelle de Wittgenstein. En conclusion, nous sommes partis du constat d'échec de l'éducation aujourd'hui; nous y mettons en évidence la part de l'héritage kantien d'un côté, behavioriste de l'autre et proposons un dépassement gnoséologique et éthique à partir de l'approche goethéenne et steinerienne de la réalité humaine dans son rapport au monde, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités pour une véritable éducation holistique qui confère à nouveau sens et propos à la vie, grandeur et dignité à l'être humain et fait de l'école un véritable lieu d'épanouissement et de croissance. ; Le propos de la thèse est de montrer qu'au coeur des problèmes que pose l'éducation aujourd'hui se trouve la question du connaître et de la mort du penser dans des structures mentales intellectuelles abstraites. Le triomphe du nominalisme a entraîné l'oubli de l'expérience de la vérité; la vérité est devenue dépourvue d'intérêt. Évacuée des préoccupations de la science, celle-ci lui préfère l'idée d'efficacité, de système fécond et saturé. Mais tout cela, dira Steiner, n'est qu'un rêve plaqué sur le réel car "l'intellect est pensée automatique et routinière" (La Rencontre des Générations, p. 40) et l'on ne saurait éduquer l'enfant avec cette "pensée automatique et routinière". Avec les forces mortifères de l'intellect on tue la vie, la passion pour la vie. Alors comment donner place dans l'éducation à l'intellect, à la science, sans en nier les grandes conquêtes; comment concilier cette intelligence abstraite avec la joie qui naît de la liberté créatrice, la joie de l'enfant qui joue et fait de l'être humain pleinement un être humain selon Schiller? Voilà le défi éducatif d'aujourdřhui, un défi que nous n'avons pas su encore relever à l'échelle de nos sociétés modernes et celles-ci se meurent dans l'ennui, le vide, la misère de l'âme avec son cortège de pathologies physiques et psychiques, d'asservissement et de dépendances. Il y a urgence à changer de perspective, à ancrer le "travail" de l'école - l'école de la famille, l'école de l'école, l'école de la vie - dans une expérience cognitive holistique de l'être humain et du monde et c'est ce qui sera à montrer. Notre hypothèse de départ, c'est que Steiner a une contribution décisive à faire sur la question de l'éducation, de ses fondements épistémologique et éthique. Du constat des pathologies actuelles de l'éducation devenue elle-même pathogène (Chap. I Mozart assassiné), découle l'idée qu'un secret a été perdu pour la conscience moderne : le chemin qui va de l'apparaître à l'être; et la vie s'est éteinte dans l'abstraction des constructions mentales (Chap. II Le secret perdu). Héritiers de la philosophie kantienne, nous sommes restés paralysés sur l'échelle de la célèbre métaphore de Wittgenstein (Tractatus logico-philosophicus, Proposition 6.54) sans le courage de la rejeter au loin après y être monté - die Leiter wegwerfen-; on est resté avec cette fracture du réel entre l'être et l'apparaître. Pour une éducation holistique de l'être humain il faut une nouvelle gnoséologie, une nouvelle éthique; Steiner propose l'épistémologie goethéenne fondée sur le développement de l'appréhension intuitive de l'archétype et, de son côté, ce qu'il appellera "l'individualisme éthique", fondé sur le développement de l'intuition morale, un véritable dépassement du kantisme dont les conditions de possibilité seront montrées. (Chap. III Fondements gnoséologiques pour de nouvelles perspectives en éducation). Sur ces fondements l'éducation devient processus de guérison selon les trois grandes étapes de l'enfance et de la jeunesse que sont le développement d'une "volonté connaissante" chez le petit enfant puis du "sentiment connaissant" chez l'enfant de la deuxième enfance et du pouvoir de l'imagination créatrice, (Chap. IV Le pouvoir de l'imagination); enfin du "connaître voulant" de la jeunesse mise en mouvement par la transformation des idées en idéaux (Chap. V Le courage de la vérité). Sciences et techniques de l'éducation sont devenues art de l'éducation, un art qui intègre rigueur de la science et efficacité de la technique, qui repose sur un sens aigu de la responsabilité morale de l'éducateur et de l'enseignant, une responsabilité morale qui exige liberté et collégialité au sein d'une école indépendante de l'état et de la politique, pour être au seul service des enfants et de leur développement. (Chap.VI Sens et responsabilité morale). L'école redevient skolê, lieu d'"oisiveté" où le devoir de savoir se transforme en joie de connaître et d'agir pour le monde. Là est la raison essentielle pour laquelle les écoles dites Steiner-Waldorf progressent en nombre partout dans le monde de façon exponentielle. La méthode suivie sera davantage "monstrative" que démonstrative car c'est regarder qui fait voir et écouter qui fait entendre. Pour cela il faut abandonner le plus possible le schéma linéaire de la pensée discursive, amener couche par couche, des perspectives qui peu à peu se creusent et s'approfondissent pour conduire à un moment d'attention extrême et d'intuition de l'idée, c'est-à-dire d'un "être-avec-l'idée". On a alors quitté l'échelle de Wittgenstein. En conclusion, nous sommes partis du constat d'échec de l'éducation aujourd'hui; nous y mettons en évidence la part de l'héritage kantien d'un côté, behavioriste de l'autre et proposons un dépassement gnoséologique et éthique à partir de l'approche goethéenne et steinerienne de la réalité humaine dans son rapport au monde, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités pour une véritable éducation holistique qui confère à nouveau sens et propos à la vie, grandeur et dignité à l'être humain et fait de l'école un véritable lieu d'épanouissement et de croissance.
BASE
In: Recherches sociographiques, Band 35, Heft 3, S. 421-432
ISSN: 1705-6225
Le vocabulaire traitant du fait autochtone est sous-développé et n'utilise pas suffisamment les notions non officielles. Autochtone fait référence à «ne pas venir d'ailleurs», à l'expression d'une descendance, aux liens avec la terre et à la diversité ethnique. Certains traits se sont transformés, en particulier, les «genres de vie» ainsi que les cultures d'origine. Ces évolutions du traditionalisme vers le modernisme, d'un type de différentialité vers un autre, d'un mode de canadianité vers un autre rendent difficile la définition de l'autochtonie d'aujourd'hui. Mais sans une compréhension suffisante de cette dynamique, des modèles de cohabitation ne pourraient être imaginés, définis et appliqués.
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 75, S. 162
ISSN: 1703-9665
In: Études africaines. Philosophie
Tekst razmatra Tezu o kraju filozofije, vrlo popularnu u kontinentalnoj tradiciji. Teza kaže da bi filozofi trebali napustiti tradicionalno filozofske razmišljanje i zamijeniti ga aktivnim sudjelovanjem u teoretsko-kulturalnim djelatnostima, uglavnom obilježenima oštrim političkim angažmanom. Najneočekivanji događaj u povijesti Teze bilo je stapanje dviju struja: politizirana zamisao o ukidanju filozofije povezala se s pjesničkom alternativom, a taj je novi par zadobio ogromno poštovanje u kontinentalnoj tradiciji, i tijekom se vremena više puta promijenio i preobrazio. Današnja verzija Teze naglašava sudjelovanje u politički relevantnim kulturalnoumjetničkim praksama kao konačno usmjerenje filozofije. Čini se da je taj zanimljiv put danas završio s prilično katastrofalnim posljedicama, s pozivom da se filozofiju »ukine« u nizu slabo povezanih političko-kulturalnih djelatnosti, od kojih su neke prilično efemerne. Povijesni dio teksta objašnjava kako je do tih posljedica došlo, i smješta problem u širi okvir. ; The paper explores the Continental End-of-philosophy Thesis according to which philosophers should abandon the traditional philosophical reflection in favor of participating in more concrete theoretical-cultural practices, possibly marked by strong political engagement. It offers a historical-interpretative genealogy of the Thesis. The most unpredictable development in its history came with the fusion of the two streams: the politicized idea of abolishment of philosophy became coupled with the poetic thinking line, and the newly formed couple achieved a spectacularly high status, undergoing several transformations as a sequel. The final form of the Thesis stresses the participation in politically relevant cultural-artistic practices as the ultimate destination of philosophy. The paper suggests that this interesting route has ended in a quite disastrous result, an appeal to abolish philosophy in a dispersed array of politico-cultural practices, many of which quite ephemeral. The historical part explains the result and places it in wider context. ; Le texte traite de la thèse de la fin de la philosophie, sujet très populaire dans la tradition continentale. Selon celle-ci, les philosophes devraient abandonner la pensée philosophique traditionnelle pour la remplacer par une participation active dans les activités théoriques et culturelles, notamment marquée par un engagement politique fort. Un événement qui n'a pas été prévu par l'histoire est liée au fait que cette Thèse représenterait une fusion de deux courants : l'idée politisée de l'abolition de la philosophie connectée avec une alternative poétique. Cette nouvelle création a gagné un énorme respect/écho au sein de la tradition continentale. Elle fut d'ailleurs plusieurs fois changée et transformée au cours du temps. La version actuelle de la thèse insiste sur la participation dans la pratique culturelle et artistique, de l'importance politiquement pertinente de l'orientation finale de la philosophie. Il semble que ce voyage intéressant en ait terminé aujourd'hui avec les conséquences catastrophiques, en référence à la philosophie de « l'abolir » dans une série d'activités politico-culturelles mal connectées, dont certaines sont tout à fait éphémères. La partie historique du texte explique comment ces conséquences ont été produites, et situe ainsi le problème dans un cadre plus large. ; Der Text behandelt die in der kontinentalen Tradition sehr populäre These vom Ende der Philosophie, nach der die Philosophen die traditionelle philosophische Auffassung aufgeben sollten, um sie mit der aktiven Einbindung in theoretisch-kulturelle Aktivitäten, die hauptsächlich politischer Natur sind, zu ersetzen. Das am wenigsten erwartete Ereignis in der Geschichte der These war die Vermischung zweier Strömungen: Die politisierte Idee von der Abschaffung der Philosophie verband sich mit der dichterischen Alternative. Dieses neue Paar stieß in der kontinentalen Tradition auf großen Respekt und durchlief im Laufe der Zeit stetige Veränderungen und Abwandlungen. Heutige These betont die Teilnahme an der politisch relevanten kulturgeschichtlichen Praxis als endgültige Richtung in der Philosophie. Es scheint, dass dieser interessante Weg heute relativ katastrophale Folgen nach sich zieht, mit dem Aufruf, die Philosophie in einer Reihe von politisch-kulturell schwach verbundenen Aktivitäten, von denen einige ziemlich kurzlebig sind, abzuschaffen. Der geschichtliche Teil des Textes erklärt, wie es zu diesen Folgen gekommen ist, und bettet das Problem in einen breiteren Kontext ein.
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