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World Affairs Online
La voie incertaine de la démocratie française: essai de philosophie politique appliquée
In: Recherches et innovations sur et pour des enseignants et des formateurs
L'épuisement matérialiste de la philosophie des passions dans le gouvernement des positions : la philosophie d'Helvétius
International audience ; On dit assez qu'Helvétius est l'auteur d'une philosophie affirmant que « l'homme est le produit de son éducation ». Cependant le sens ici du terme « éducation » n'est pas toujours clair et surtout, les enjeux philosophiques d'un tel système n'apparaissent pas nettement. L'objet d'Helvétius n'est en effet pas de lier cette doctrine à la revendication d'une éducation populaire, par exemple ; ce seront les Idéologues qui s'appuieront en partie sur la philosophie helvétienne pour étayer une philosophie politique progressiste de cet ordre. En homme des Lumières françaises, Helvétius se préoccupe plutôt d'enjeux anthropologiques. Il s'agit pour lui d'interroger la spécificité de l'humanité, la consistance de l'individu et la possibilité de son émancipation vers plus de bonheur. En outre, il représente au sein des Lumières une des voies « matérialistes » dans cette réflexion. Or précisément, le système construit par Helvétius pour répondre par « l'éducation » à ces questions anthropologiques consiste en une vaste théorie des passions qui devient ainsi le coeur de la science de l'homme. Nous nous proposons donc ici d'examiner dans un premier temps comment Helvétius propose de répondre à la question de la spécificité de l'humanité par un traité des passions, qu'on peut appeler « matérialiste » car il défend l'idée que toutes les passions humaines sont « physiques ». Toutes les passions sont concernées, y compris celles qui sont désirs d'objets échappant apparemment à la sensibilité physique (la gloire, la recherche de la vérité scientifique) et celles qui semblent différer indéfiniment la jouissance physique (l'avarice, l'aspiration à la postérité), grâce aux distinctions que fait Helvétius entre passions naturelles et passions factices d'une part et entre plaisir de jouissance et plaisir de prévoyance d'autre part. Nous verrons ensuite comment le traité des passions helvétien est aussi la réponse à la question de la spécificité des individus, de l'identité personnelle. L'éducation, c'est-à-dire le processus donnant naissance aux passions, génère dans le même temps les identités personnelles. Or les passions sont elles-mêmes analysées comme des effets nécessaires d'un ensemble complexe de circonstances qu'Helvétius nomme une « position ». L'intérêt de ce système tient ainsi à son résultat paradoxal, sur lequel nous terminerons: la théorie des passions d'Helvétius est le cœur de l'anthropologie et de la philosophie de l'individu, alors que dans le même temps elle dissout explicitement aussi bien la consistance de l'individu distingué par ses passions (son identité personnelle) que la nature des passions elle-même dans l'analyse des circonstances qui leur donnent naissance.
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Les politiques sociales: Trajectoires et defis actuels
In: Problèmes d'Amérique Latine, Heft 11, S. 79-102
ISSN: 0765-1333
World Affairs Online
Les politiques sociales, entre inertie et ré-institutionnalisation
Le thème du changement est au cœur de l'analyse des politiques publiques. Ses causes, ses mécanismes, ses conséquences, mais aussi les résistances à la réforme, suscitent l'intérêt des politistes et des sociologues de l'action publique. Les politiques sociales constituent dans ce cadre un objet particulier en raison de leur enracinement culturel et historique dans les états sociaux. Résultant souvent de luttes sociales, attachées à des valeurs et des traditions, elles sont souvent associées à des « modèles nationaux » (d'éducation, de santé, de protection sociale…). Les politiques sociales se caractérisent également par le rôle influent et déterminant des acteursassociés à leur mise en œuvre. Ces diverses caractéristiques expliquent en partie les résistances et ce qui apparaît parfois comme une inertie des politiques sociales.
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Paul May, Philosophies du multiculturalisme
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
Les entreprises multinationales et la politique sociale
In: Etudes et documents 79
World Affairs Online
Philosophies of exclusion: liberal political theory and immigration
Winner of the North American Society for Social Philosophy's major prize - The Most Important Social Philosophy Title to be Published in 2000The mass movement of people across the globe constitutes a major feature of world politics today. Whatever the cause of the movement - often war, famine, economic hardship, political repression or climate change - the governments of western capitalist states see this 'torrent of people in flight' as a serious threat to their stability and the scale of this migration indicates a need for a radical re-thinking of both political theory and practice, for the sake of political, social and economic justice. This book argues that there is at present a serious gap between the legal and social practices of immigration and naturalisation in liberal democratic states and any theoretical justification for such practices that can be made within the tradition of liberal political philosophy. How can liberal states develop institutions of democratic citizenship and at the same time justifiably exclude 'outsiders' from participating in those institutions? The book examines various responses to this contradiction within the liberal tradition, and finds none of them satisfactory - there are no consistently liberal justifications for immigration control and this has serious implications both for liberal practice and theory. Key FeaturesAn original contribution to political philosophy - fills a significant gap in the marketA comprehensive review and critique of theoretical arguments within political philosophy which attempt to justify practices of exclusionAn outline of a radical position on that questionA review of immigration and naturalisation practices of liberal democratic states including the USA, Canada, Europe, Australia and New ZealandApplies theoretical perspectives to the practices of immigration and naturalisation.
Gender Inequalities in the Labour Market Reexamined : Political Philosophies to Empirical Analysis. ; Réexamen des inégalités entre hommes et femmes sur le marché du travail : des philosophies politiques aux évaluations empiriques
The aim of this thesis is to revisit the "conventional" economic conception of gender discrimination. The existence of "discriminatory barriers" between men and women in the labour market calls for a reconsideration of the measure of the so-called "pure" wage discrimination. We argue that it is not possible to give an unambiguous definition of discrimination in the market place without getting involved in philosophical issues related to theories of justice. The political philosophies of justice develop different definitions of discrimination that require to use different methodological choices in the measure of gender inequalities. The assumption of a pluralist conception of the discrimination questions the consensual conception of equal opportunity, the marginal theory of the fair income distribution, and the "best" practice of measure of gender discrimination. We first introduce a pluralist conception of gender discrimination linking political philosophies of gender justice, economic theories of discrimination and statistical methodologies of measure of unequal treatment in the labour market. We then propose econometrical measures of discriminatory barriers to the access to employment stability, full-time jobs, and hierarchical responsibilities. This focus on discriminatory barriers suggests alternative empirical analysis of vertical segregation, wage discrimination and affirmative action in employment policies. ; L'objet de cette thèse est de construire une analyse critique de l'approche économique « conventionnelle » des inégalités entre les sexes. L'existence de « barrières discriminatoires » entre hommes et femmes sur le marché du travail conduit à critiquer la mesure de la discrimination salariale « pure ». Nous soutenons qu'il n'est pas possible de donner une définition non ambiguë de la discrimination sur le marché du travail sans rentrer dans des questions de philosophie politique de la justice. Chaque philosophie politique implique une conception différente de la discrimination et impose des ...
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Gender Inequalities in the Labour Market Reexamined : Political Philosophies to Empirical Analysis. ; Réexamen des inégalités entre hommes et femmes sur le marché du travail : des philosophies politiques aux évaluations empiriques
The aim of this thesis is to revisit the "conventional" economic conception of gender discrimination. The existence of "discriminatory barriers" between men and women in the labour market calls for a reconsideration of the measure of the so-called "pure" wage discrimination. We argue that it is not possible to give an unambiguous definition of discrimination in the market place without getting involved in philosophical issues related to theories of justice. The political philosophies of justice develop different definitions of discrimination that require to use different methodological choices in the measure of gender inequalities. The assumption of a pluralist conception of the discrimination questions the consensual conception of equal opportunity, the marginal theory of the fair income distribution, and the "best" practice of measure of gender discrimination. We first introduce a pluralist conception of gender discrimination linking political philosophies of gender justice, economic theories of discrimination and statistical methodologies of measure of unequal treatment in the labour market. We then propose econometrical measures of discriminatory barriers to the access to employment stability, full-time jobs, and hierarchical responsibilities. This focus on discriminatory barriers suggests alternative empirical analysis of vertical segregation, wage discrimination and affirmative action in employment policies. ; L'objet de cette thèse est de construire une analyse critique de l'approche économique « conventionnelle » des inégalités entre les sexes. L'existence de « barrières discriminatoires » entre hommes et femmes sur le marché du travail conduit à critiquer la mesure de la discrimination salariale « pure ». Nous soutenons qu'il n'est pas possible de donner une définition non ambiguë de la discrimination sur le marché du travail sans rentrer dans des questions de philosophie politique de la justice. Chaque philosophie politique implique une conception différente de la discrimination et impose des ...
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Gender Inequalities in the Labour Market Reexamined : Political Philosophies to Empirical Analysis. ; Réexamen des inégalités entre hommes et femmes sur le marché du travail : des philosophies politiques aux évaluations empiriques
The aim of this thesis is to revisit the "conventional" economic conception of gender discrimination. The existence of "discriminatory barriers" between men and women in the labour market calls for a reconsideration of the measure of the so-called "pure" wage discrimination. We argue that it is not possible to give an unambiguous definition of discrimination in the market place without getting involved in philosophical issues related to theories of justice. The political philosophies of justice develop different definitions of discrimination that require to use different methodological choices in the measure of gender inequalities. The assumption of a pluralist conception of the discrimination questions the consensual conception of equal opportunity, the marginal theory of the fair income distribution, and the "best" practice of measure of gender discrimination. We first introduce a pluralist conception of gender discrimination linking political philosophies of gender justice, economic theories of discrimination and statistical methodologies of measure of unequal treatment in the labour market. We then propose econometrical measures of discriminatory barriers to the access to employment stability, full-time jobs, and hierarchical responsibilities. This focus on discriminatory barriers suggests alternative empirical analysis of vertical segregation, wage discrimination and affirmative action in employment policies. ; L'objet de cette thèse est de construire une analyse critique de l'approche économique « conventionnelle » des inégalités entre les sexes. L'existence de « barrières discriminatoires » entre hommes et femmes sur le marché du travail conduit à critiquer la mesure de la discrimination salariale « pure ». Nous soutenons qu'il n'est pas possible de donner une définition non ambiguë de la discrimination sur le marché du travail sans rentrer dans des questions de philosophie politique de la justice. Chaque philosophie politique implique une conception différente de la discrimination et impose des ...
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L'Autriche et la naissance de la philosophie scientifique
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 109, Heft 4, S. 61-71
ISSN: 1955-2564
La politique sociale du jeune Hegel
In: La Pensée, Band 378, Heft 2, S. 29-40
Dans Le système de la vie éthique , le jeune Hegel fonde sa politique sur le concept de peuple , contrairement à ce qu'il fera dans les Principes de la philosophie du droit . On tâche de dégager la signification de cette décision qui situe le penseur de Iéna dans la filiation de Rousseau. L'analyse qui en rend raison commence par l'élaboration du concept de travail compris comme relation de l'homme à la nature. Il l'engage dans une voie qui conduit au matérialisme dans la mesure où le travail n'est pas défini comme effort, mais comme activité productive déterminée par la ruse, la loi du moindre effort. C'est ce qui lui permet d'accorder une place privilégiée aux instruments de travail, et de penser le devenir mécanique du travail industriel. Socialement, la conséquence c'est la division entre deux pôles, celui de la richesse accumulée d'un côté, et celui de la grande pauvreté de l'autre. Cette tendance met en danger l'existence même du peuple comme sujet politique. C'est ainsi que la politique doit être sociale, en deux sens : en ce qu'il s'agit d'intervenir sur la redistribution des richesses ; mais surtout en ce que la politique trouve son fondement dans la division sociale.