Les revues L'Alternative et La Nouvelle Alternative se sont donné pour objectif de publier des textes samizdat en France. De 1979 à 1989, elles sont ainsi devenues des espaces de rencontre entre dissidences est-européennes et milieux français de gauche. Cet article cherche à analyser les raisons de cet intérêt soutenu de la part d'une gauche en plein questionnement envers un Est dissident à la fois réprimé et innovant, puis radicalement transformé dans les années 1990 et 2000.
Le mythe de l'androgyne, dans le roman de la première moitié du XX e siècle, vient consacrer les genres dans leur forme la plus conventionnelle même lorsque des tabous tenaces comme la suprématie du « masculin » sur le « féminin » ou la hiérarchie entre les genres y sont réellement brisés. Ainsi, en dépit d'un Jean Giraudoux qui – dans ce mythe – instaure la suprématie du « féminin », d'un Marcel Proust qui fustige la notion de « virilité » et des surréalistes qui refusent de hiérarchiser les genres, le « masculin » et le « féminin » gardent-ils leurs acceptions traditionnelles et figées.
Dans The Portuguese Empire, 1415-1808: A World on the Move, A. J. R. Russell-Wood note que l'expansion et le fonctionnement de l'empire Portugais au début de la période moderne étaient le produit de la migration et de l'établissement des hommes portugais en Asie, en Afrique et dans les Amériques. Il ajoute que cette histoire était aussi le résultat des circulations, à la fois volontaires et forcées, d'un continent à l'autre ou internes à la colonie, que le Portugal avait organisées. La population d'origine mixte – européenne et indigène ou africaine – qui en a résulté, et qui a été encouragée ou forcée à adopter les lois et les pratiques portugaises dans la conduite de ses affaires, a été à l'origine de la cohérence politique et culturelle qui portait les revendications et les aspirations impériales du Portugal. Cet article reprend la vision de Russell-Wood sur les fondements humains et intimes de l'empire à travers une histoire locale de la ville de Sabará. Il explore la trajectoire de divers ménages mixtes – africains et portugais – pour examiner l'impact de leurs activités économiques, de leurs dynamiques interpersonnelles et de leurs expériences de l'esclavage et de la liberté sur le développement de ce lointain territoire du monde portugais. De plus, au-delà des hommes blancs, il centre son récit sur les femmes africaines ou d'ascendance africaine dont le travail, l'exploitation et la recherche de la liberté ont soutenu les divers processus historiques qui ont fait avancer les intérêts impériaux du Portugal.
Après un rappel de la théorie de social origins, l'article dans un premier temps fait un état des lieux des relations entre secteur public et secteur associatif en France avant 2008, et décrit ensuite l'évolution depuis cette date, marquée par une réduction lente du financement public, les stratégies d'adaptation des associations et leur ancrage plus fort dans un ensemble plus vaste, l'économie sociale et solidaire, désormais définie par la loi du 31 juillet 2014. Dans un second temps, on montre le partage actuel entre service public et organisations non lucratives dans les domaines caractéristiques de l'Etat-providence : l'éducation, la santé et les services sociaux, au cœur des relations partenariales, puis on évoque les conditions historiques et politiques diverses qui ont conduit à ce partage toujours en évolution
Après un rappel de la théorie de social origins, l'article dans un premier temps fait un état des lieux des relations entre secteur public et secteur associatif en France avant 2008, et décrit ensuite l'évolution depuis cette date, marquée par une réduction lente du financement public, les stratégies d'adaptation des associations et leur ancrage plus fort dans un ensemble plus vaste, l'économie sociale et solidaire, désormais définie par la loi du 31 juillet 2014. Dans un second temps, on montre le partage actuel entre service public et organisations non lucratives dans les domaines caractéristiques de l'Etat-providence : l'éducation, la santé et les services sociaux, au cœur des relations partenariales, puis on évoque les conditions historiques et politiques diverses qui ont conduit à ce partage toujours en évolution
National audience ; Cet article analyse les modes de confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs pourvoyeurs de biens publics (BP) d'origine agricole et les politiques publiques conçues pour soutenir la production de ces biens. L'introduction resitue dans une perspective de plus long terme les caractéristiques de la récente entrée en scène de la notion de biens publics dans les négociations de la Politique Agricole Commune. Elle présente également les éléments méthodologiques sur lesquels reposent les résultats, soient des enquêtes de terrain menées en 2012 et 2013 dans quatre zones agricoles d'Europe (Pieniny enPologne, Haut Var et Marne en France, Parc national d'Exmoor en Grande-Bretagne). Puis l'article se compose de quatre sections. La première section montre que la confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs et des politiques publiques donne naissance à deux types de BP : les premiers, de nature spontanée et principalement observés dans les Pieniny et dans le Haut Var, sont produits par la logique systémique de production des agriculteurs indépendamment de l'existence d'un soutien public. Les seconds, observés principalement dans la Marne et dans le parc national d'Exmoor, sont le fruit d'une injonction coercitive ou très fortement incitative de la politique publique, et correspondent à l'expression d'une demande sociale qui ne rencontre pas nécessairement la logique des agriculteurs. Les BP spontanés se présentent en«bouquet»cohérent du fait de la logique productive systémique qui les génère. La seconde section montre qu'aucune situation n'est figée, certains BP passant d'une catégorie à l'autre selon l'évolution des identités professionnelles des agriculteurs ou des dynamiques de destruction/protection de ces biens portées par l'action publique au fil des périodes historiques. La troisième et dernière section systématise ces observations dans un schéma de synthèse et propose quelques enseignements tirés de ces études de cas quant aux politiques publiques les plus à même ...
National audience ; Cet article analyse les modes de confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs pourvoyeurs de biens publics (BP) d'origine agricole et les politiques publiques conçues pour soutenir la production de ces biens. L'introduction resitue dans une perspective de plus long terme les caractéristiques de la récente entrée en scène de la notion de biens publics dans les négociations de la Politique Agricole Commune. Elle présente également les éléments méthodologiques sur lesquels reposent les résultats, soient des enquêtes de terrain menées en 2012 et 2013 dans quatre zones agricoles d'Europe (Pieniny enPologne, Haut Var et Marne en France, Parc national d'Exmoor en Grande-Bretagne). Puis l'article se compose de quatre sections. La première section montre que la confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs et des politiques publiques donne naissance à deux types de BP : les premiers, de nature spontanée et principalement observés dans les Pieniny et dans le Haut Var, sont produits par la logique systémique de production des agriculteurs indépendamment de l'existence d'un soutien public. Les seconds, observés principalement dans la Marne et dans le parc national d'Exmoor, sont le fruit d'une injonction coercitive ou très fortement incitative de la politique publique, et correspondent à l'expression d'une demande sociale qui ne rencontre pas nécessairement la logique des agriculteurs. Les BP spontanés se présentent en«bouquet»cohérent du fait de la logique productive systémique qui les génère. La seconde section montre qu'aucune situation n'est figée, certains BP passant d'une catégorie à l'autre selon l'évolution des identités professionnelles des agriculteurs ou des dynamiques de destruction/protection de ces biens portées par l'action publique au fil des périodes historiques. La troisième et dernière section systématise ces observations dans un schéma de synthèse et propose quelques enseignements tirés de ces études de cas quant aux politiques publiques les plus à même ...
National audience ; Cet article analyse les modes de confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs pourvoyeurs de biens publics (BP) d'origine agricole et les politiques publiques conçues pour soutenir la production de ces biens. L'introduction resitue dans une perspective de plus long terme les caractéristiques de la récente entrée en scène de la notion de biens publics dans les négociations de la Politique Agricole Commune. Elle présente également les éléments méthodologiques sur lesquels reposent les résultats, soient des enquêtes de terrain menées en 2012 et 2013 dans quatre zones agricoles d'Europe (Pieniny enPologne, Haut Var et Marne en France, Parc national d'Exmoor en Grande-Bretagne). Puis l'article se compose de quatre sections. La première section montre que la confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs et des politiques publiques donne naissance à deux types de BP : les premiers, de nature spontanée et principalement observés dans les Pieniny et dans le Haut Var, sont produits par la logique systémique de production des agriculteurs indépendamment de l'existence d'un soutien public. Les seconds, observés principalement dans la Marne et dans le parc national d'Exmoor, sont le fruit d'une injonction coercitive ou très fortement incitative de la politique publique, et correspondent à l'expression d'une demande sociale qui ne rencontre pas nécessairement la logique des agriculteurs. Les BP spontanés se présentent en«bouquet»cohérent du fait de la logique productive systémique qui les génère. La seconde section montre qu'aucune situation n'est figée, certains BP passant d'une catégorie à l'autre selon l'évolution des identités professionnelles des agriculteurs ou des dynamiques de destruction/protection de ces biens portées par l'action publique au fil des périodes historiques. La troisième et dernière section systématise ces observations dans un schéma de synthèse et propose quelques enseignements tirés de ces études de cas quant aux politiques publiques les plus à même ...
National audience ; Cet article analyse les modes de confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs pourvoyeurs de biens publics (BP) d'origine agricole et les politiques publiques conçues pour soutenir la production de ces biens. L'introduction resitue dans une perspective de plus long terme les caractéristiques de la récente entrée en scène de la notion de biens publics dans les négociations de la Politique Agricole Commune. Elle présente également les éléments méthodologiques sur lesquels reposent les résultats, soient des enquêtes de terrain menées en 2012 et 2013 dans quatre zones agricoles d'Europe (Pieniny enPologne, Haut Var et Marne en France, Parc national d'Exmoor en Grande-Bretagne). Puis l'article se compose de quatre sections. La première section montre que la confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs et des politiques publiques donne naissance à deux types de BP : les premiers, de nature spontanée et principalement observés dans les Pieniny et dans le Haut Var, sont produits par la logique systémique de production des agriculteurs indépendamment de l'existence d'un soutien public. Les seconds, observés principalement dans la Marne et dans le parc national d'Exmoor, sont le fruit d'une injonction coercitive ou très fortement incitative de la politique publique, et correspondent à l'expression d'une demande sociale qui ne rencontre pas nécessairement la logique des agriculteurs. Les BP spontanés se présentent en«bouquet»cohérent du fait de la logique productive systémique qui les génère. La seconde section montre qu'aucune situation n'est figée, certains BP passant d'une catégorie à l'autre selon l'évolution des identités professionnelles des agriculteurs ou des dynamiques de destruction/protection de ces biens portées par l'action publique au fil des périodes historiques. La troisième et dernière section systématise ces observations dans un schéma de synthèse et propose quelques enseignements tirés de ces études de cas quant aux politiques publiques les plus à même ...
National audience ; Cet article analyse les modes de confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs pourvoyeurs de biens publics (BP) d'origine agricole et les politiques publiques conçues pour soutenir la production de ces biens. L'introduction resitue dans une perspective de plus long terme les caractéristiques de la récente entrée en scène de la notion de biens publics dans les négociations de la Politique Agricole Commune. Elle présente également les éléments méthodologiques sur lesquels reposent les résultats, soient des enquêtes de terrain menées en 2012 et 2013 dans quatre zones agricoles d'Europe (Pieniny enPologne, Haut Var et Marne en France, Parc national d'Exmoor en Grande-Bretagne). Puis l'article se compose de quatre sections. La première section montre que la confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs et des politiques publiques donne naissance à deux types de BP : les premiers, de nature spontanée et principalement observés dans les Pieniny et dans le Haut Var, sont produits par la logique systémique de production des agriculteurs indépendamment de l'existence d'un soutien public. Les seconds, observés principalement dans la Marne et dans le parc national d'Exmoor, sont le fruit d'une injonction coercitive ou très fortement incitative de la politique publique, et correspondent à l'expression d'une demande sociale qui ne rencontre pas nécessairement la logique des agriculteurs. Les BP spontanés se présentent en«bouquet»cohérent du fait de la logique productive systémique qui les génère. La seconde section montre qu'aucune situation n'est figée, certains BP passant d'une catégorie à l'autre selon l'évolution des identités professionnelles des agriculteurs ou des dynamiques de destruction/protection de ces biens portées par l'action publique au fil des périodes historiques. La troisième et dernière section systématise ces observations dans un schéma de synthèse et propose quelques enseignements tirés de ces études de cas quant aux politiques publiques les plus à même ...
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National audience ; Cet article analyse les modes de confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs pourvoyeurs de biens publics (BP) d'origine agricole et les politiques publiques conçues pour soutenir la production de ces biens. L'introduction resitue dans une perspective de plus long terme les caractéristiques de la récente entrée en scène de la notion de biens publics dans les négociations de la Politique Agricole Commune. Elle présente également les éléments méthodologiques sur lesquels reposent les résultats, soient des enquêtes de terrain menées en 2012 et 2013 dans quatre zones agricoles d'Europe (Pieniny enPologne, Haut Var et Marne en France, Parc national d'Exmoor en Grande-Bretagne). Puis l'article se compose de quatre sections. La première section montre que la confrontation des logiques professionnelles des agriculteurs et des politiques publiques donne naissance à deux types de BP : les premiers, de nature spontanée et principalement observés dans les Pieniny et dans le Haut Var, sont produits par la logique systémique de production des agriculteurs indépendamment de l'existence d'un soutien public. Les seconds, observés principalement dans la Marne et dans le parc national d'Exmoor, sont le fruit d'une injonction coercitive ou très fortement incitative de la politique publique, et correspondent à l'expression d'une demande sociale qui ne rencontre pas nécessairement la logique des agriculteurs. Les BP spontanés se présentent en«bouquet»cohérent du fait de la logique productive systémique qui les génère. La seconde section montre qu'aucune situation n'est figée, certains BP passant d'une catégorie à l'autre selon l'évolution des identités professionnelles des agriculteurs ou des dynamiques de destruction/protection de ces biens portées par l'action publique au fil des périodes historiques. La troisième et dernière section systématise ces observations dans un schéma de synthèse et propose quelques enseignements tirés de ces études de cas quant aux politiques publiques les plus à même ...