Les multiples évolutions auxquels est soumise toute organisation contraignent celle-ci à se transformer sans cesse. Ces changements, de fréquence et d'amplitude variées, peuvent entraîner une modification de divers aspects de l'organisation : ses modes d'organisation, sa politique de GRH, ses stratégies, sa manière de concevoir et de remplir ses missions, ses structures, ses valeurs, ses systèmes et réseaux, ses référents, etc. En situation de crise ou de bouleversement profond, la question de l'identité organisationnelle apparaît au-devant de la scène (Albert et Whetten, 1985, Alvesson et Empson, 2008, Dutton et al, 1994). Celle-ci ne peut être considérée comme une dimension monolithique : chaque stade de l'évolution d'une organisation est en effet marqué par différentes interactions (différentes logiques identitaires dont certaines prédominent d'autres à certains moments). Ainsi, même si au sein d'une identité organisationnelle, une logique identitaire particulière semble prévaloir, d'autres logiques identitaires sont néanmoins présentes, ou apparaissent, en mode officieux. L'identité organisationnelle se conçoit donc comme hybride, composée de deux dimensions étroitement reliées et inscrites dans le contexte spécifique de chaque organisation : d'une part la logique identitaire dominante, qui est institutionnalisée et enactée (au sens de réalisée, mise en œuvre), notamment décelable dans le discours managérial et la vision stratégique affichée par l'organisation ; d'autre part, d'autres logiques identitaires présentes dans l'organisation, perceptions des acteurs constituées de points de vue alternatifs (sur ce qui est stable, central et distinctif dans l'organisation), de différentes visions de l'organisation (ses valeurs, ses principes de fonctionnement), d'autres manières de comprendre et de définir ce « qui sommes-nous, en tant qu'organisation ? ». Ainsi, la logique identitaire dominante s'apparente à une série d'affirmations institutionnelles (Ravasi et Schultz, 2006 : 435) qui représente le cadre identitaire collectif dans lequel les membres de l'organisation développent leurs propres perceptions de l'identité organisationnelle. Les managers, en raison de leur autorité formelle et de leur accès aux ressources, jouent en effet un rôle particulièrement important dans le façonnage des processus d'identification organisationnelle (Brickson, 2000 ; Scott et Lane, 2000). Les tentatives d'induction de l'identification des membres de l'organisation à celle-ci prennent souvent la forme de stratégies basées sur la communication de la part du management (Cheney, 1983). Si le désir des membres de l'organisation est fondé sur la recherche de signification, la communication de l'organisation peut en effet constituer un excellent moyen de fournir cette signification (Chreim, 2001). Ainsi, la communication peut contribuer au développement d'un ensemble commun de compréhensions relatives à l'organisation et à la relation des membres à celle-ci. Larson et Pepper (2003) mettent cependant un bémol à la portée de l'action managériale : les employés ne sont pas des récepteurs passifs des efforts de l'entreprise pour façonner leur identification mais ils participent activement à la (re)construction de leurs identités dans la mesure où ils évaluent la compatibilité et la compétition entre les cibles et sources identitaires pertinentes (Scott, 1997). La littérature en stratégie des organisations (Dunford et Jones, 2000; Gioia et Thomas, 1996; Hill et Levenhagen, 1995) se concentre sur la manière dont les managers créent du sens autour d'un changement délibéré et le négocient avec les membres de l'organisation, opération que ces travaux désignent sous le terme de sensegiving . Alors qu'une telle approche mettra l'accent sur le rôle des leaders organisationnels (porteurs de la logique identitaire dominante) dans un processus cognitif où il s'agit pour ces derniers de prodiguer aux membres de l'organisation un récit cohérent et légitime visant à construire un sens du soi collectif (Albert et Whetten, 1985; Whetten, 2006), l'approche orientée vers le sensemaking (au sens de Weick, 1995 ) adopte pour sa part un autre point de vue : les compréhensions partagées des membres à propos de ce qu'est l'organisation sont le résultat de processus cognitifs menés par les membres de l'organisation lorsque ceux-ci s'interrogent sur les caractéristiques centrales et distinctives de leur organisation ; compréhensions partagées qui sont périodiquement renégociées entre les membres de l'organisation, à la lumière des environnements changeants (Gioia, Schultz et Corley, 2000). Nous proposons ainsi, dans le cadre de cet article, de nous inspirer de cette deuxième perspective. Au travers d'une étude de cas menée en 2010 au sein d'une grande entreprise de télécommunications en mutation, nous proposons d'illustrer empiriquement la signification donnée par les membres de l'organisation à différentes dimensions constitutives de l'identité organisationnelle, multiple et complexe: valeurs, buts de l'organisation, sens de la mission, principes fondamentaux, attentes de rôles, légitimité de l'action managériale etc. La confrontation de la logique identitaire dans laquelle s'inscrivent les membres de cette organisation et de leur perception du contexte conduit soit à une situation de congruence (par analogie avec les travaux de Rogers, 1951), dans laquelle la perception du contexte apparaît en continuité avec la logique identitaire dont on se réclame, soit à une situation de dissonance (Festinger, 1965), référant à une rupture entre la logique identitaire que les individus adoptent et leur perception du contexte. Ces positionnements adoptés par les membres de l'organisation sont désignés sous les termes de « profil identitaire » , produit du croisement des logiques identitaires en présence et de la perception du contexte (congruente ou dissonante) des membres de l'organisation. Nous montrerons au travers de nos données comment s'expriment ces différents positionnements dans l'entreprise étudiée, qui présente une particularité intéressante : une identité organisationnelle dominante à la fois éclatée en différentes versions, et marquée par une prédominance de positionnements en dissonance. Outre les effets dommageables qu'entraîne la dissonance tant sur le plan individuel qu'organisationnel (en termes de turnover, de satisfaction, d'implication au travail, de coopération, ou encore d'acceptation du changement, voir notamment Foreman et Whetten, 2002 ; Ashforth et Mael, 1989 ; Dutton et al., 1994 ; Reger et al., 1994), la présence de celle-ci au plus haut niveau de l'organisation se révèle d'autant plus problématique que, en vertu de leur position, les acteurs en position stratégique jouent un rôle de sensegivers, sens qu'ils semblent eux-mêmes peiner à trouver. On peut dès lors présumer que cette pénombre de sens se propage dans l'ensemble de l'organisation, en l'absence de signaux clairs relatifs à l'orientation de l'entreprise. La littérature tant académique (Brown et Starkey, 2000 ; Gronstedt et Thorson ; 1996 ; Scott et Lane, 2000) que managériale (Ackerman, 2000 ; Collins et Porras ; 1996) s'accorde à dire que l'un des principaux fondements du leadership est de proposer une identité organisationnelle unifiée que les membres de l'organisation peuvent comprendre et suivre. En conséquence, il va sans dire qu'une identité organisationnelle dominante se présentant à la fois comme éclatée et marquée par la dissonance, peut entraîner d'importantes difficultés au sein de l'organisation (problèmes de communication, d'implication organisationnelle, difficultés dans la prise de décision, désidentification) (Albert et Whetten, 1985; Jehn et al., 1997, 1999 ; Foreman et Whetten, 2002). Les travaux de Jehn et al. (1999), en particulier, établissent que les désaccords identitaires entre leaders sont susceptibles d'entraîner des conséquences organisationnelles négatives. L'étude de cas que nous proposons vient confirmer cette tendance, et illustre en particulier le déboussolement des managers d'équipe, tiraillés entre des injonctions paradoxales et une identité organisationnelle dominante éclatée en provenance du sommet de l'organisation, et la confrontation permanente à un contexte organisationnel en profonde mutation, en perte de sens, sens qu'ils ont du mal à construire avec et pour les équipes dont ils ont la charge. Il en résulte pour leur part des positionnements identitaires marqués par l'hybridité et la transition. Lorsqu'une situation de cette nature est constatée, quelles actions managériales peuvent être entreprises? Notre visée, dans cet article, est de mettre en évidence l'intérêt d'une approche polyphonique de la gestion du changement (Pichault, 2009), et de proposer quelques pistes de réflexion sur le développement d'un sensemaking articulé sur la diversité identitaire au sein de l'organisation et sur l'intégration de ce souci de la diversité identitaire dans les pratiques de GRH de l'entreprise. La diversité des profils identitaires amène aussi à réfléchir à des actions managériales différenciées, suivant l'idée qu'il n'existe pas un seul modèle de réduction de la dissonance, et que les leviers à mobiliser pour favoriser la congruence sur le plan identitaire et la création de sens dans un contexte de changement varieront d'un profil à l'autre. Nous conclurons ainsi sur une réflexion sur les outils de communication généralement mobilisés avec plus ou moins de pertinence dans le cadre de processus de changements, et sur le rôle du manager d'équipe comme sensemaker. Il s'agira ainsi de parvenir à concilier, dans la mesure du possible, les différentes logiques identitaires en présence, notamment en s'appuyant sur les convergences qu'il y a entre elles afin de donner un sens à ce contexte en évolution, et de refléter celui-ci dans les pratiques effectives de l'entreprise. ; Peer reviewed
La littérature académique comme institutionnelle en matière de risques urbains a connu de substantiels développements au cours des dernières décennies, avec un changement progressif du regard porté sur la question des catastrophes « naturelles », notamment à la lumière du changement climatique. Ce phénomène simultanément planétaire, irréversible, et anthropogénique, qui multipliera et accentuera très vraisemblablement les événements catastrophiques d'origine météorologique tout autour de la planète, bouleverse profondément « l'archipel du danger » : après un stade de prise de conscience au tournant des 1990, marqué par le lancement de la Décennie Internationale de prévention des catastrophes naturelles (DIPCN) et du Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (GIEC), un autre seuil a été franchi au tournant de ce siècle, caractérisé par le développement de risques systémiques d'une ampleur inégalée accompagnant la mondialisation des problèmes écologiques, sociaux, et économiques qui menacent gravement les posssibilités de développement durable. Du fait de ce bouleversement de perspectives, les travaux sur la question des risques naturels et climatiques, longtemps aléa-centrés, et par conséquent focalisés sur la question de l'atténuation des phénomènes eux-mêmes, se concentrentaujourd'hui davantage sur la question de l'atténuation des impacts et des vulnérabilités qu'ils révèlent. Beaucoup de travaux mettent alors l'accent sur les conditions biophysiques et socioéconomiques pouvant conduire à des situations de catastrophes et proposent donc le développement d'outils de diagnostic des vulnérabilités. Très peu, cependant, adoptent une approche territorialisée, centrée sur la ville, tentant de lier le fonctionnement et le développement urbain avec les vulnérabilités au changement climatique et les moyens de les réduire grâce à des stratégies d'adaptation adéquates.Face aux formes accentuées de risques que les sociétés urbaines contribuent à renforcer voire à créer en lien avec le changement climatique et ses impacts, c'est précisément ce manque d'attention accordé au couple vulnérabilité/adaptation que cette recherche s'est attachée à combler avec un triple objectif. En premier lieu, cette recherche revêt une dimension de théorisation et de conceptualisation visant à mieux définir et caractériser des notions fortement interdisciplinaires et transversales sur lesquelles les points d'achoppement scientifiques et les débats sont nombreux (vulnérabilité, résilience, adaptation, développement urbain durable…). En deuxième lieu, cette recherche vise à progresser dans la compréhension des impacts du changement climatique sur les systèmes anthropisés (vulnérabilité) et dans l'identification des facteurs qui déterminent la capacité de réponse des sociétés urbaines(résilience) face à ce méta-risque local qui redéfinit et redessine les autres risques et aléas. Enfin, en lien avec les objectifs écologiques, économiques et sociaux d'un développement urbain durable, cette recherche tente de formuler des pistes et propositions en vue de contribuer à l'émergence de stratégies d'adaptation et d'atténuation renouvelées, destinées à accroître la résilience urbaine face au changement climatique, en particulier des sociétés etdes territoires les plus vulnérables. L'enjeu est de participer à la construction des éléments qui composeront la ville durable de demain en proposant des éléments de réponse aux questions suivantes : A quelles conditions l'apparition ou l'exacerbation de vulnérabilités territoriales par le changement climatique peut-elle opérer comme un levier pour la prise en compte d'enjeux globaux dans l'action locale ? Comment penser les indispensables articulations, miseen cohérence, et coordination entre les actions d'atténuation et les actions d'adaptation dans une stratégie cohérente et intégrée aux préoccupations de développement urbain durable ? Comment adapter les dynamiques urbaines (formes, mobilité, planification, etc.) pour rendre les villes moins vulnérables aux évolutions climatiques et moins génératrices d'émissions de gaz à effet de serre (GES) ?Pour répondre à ces questions de recherche, les principales hypothèses formulées sont les suivantes :1) La question de l'articulation des différentes échelles spatio-temporelles (local/global, court terme/long terme) est une question particulièrement saillante dans l'étude des effets du changement climatique pour les territoires urbains et leur vulnérabilité (ou leur résilience) à ces impacts ;2) La perception des risques, leur acceptabilité sociale, la part des responsabilités globales (pressions anthropiques indirectes) et des responsabilités locales (pressions anthropiques directes) à des problèmes rencontrés sur les territoires, le gradient et la pertinence des réponses sont très variables suivant les interlocuteurs, les intérêts représentés, l'échelon territorial où l'on se situe ;3) L'amélioration de la résilience urbaine face aux évolutions climatiques passe par une meilleure compréhension de phénomènes complexes et interdépendants fondée sur une nouvelle approche, systémique et interdisciplinaire, de la ville et de la dialectique vulnérabilité/adaptation qui permette l'identification non seulement de l'ensemble des facteurs de vulnérabilité intrinsèques des systèmes urbains mais aussi de leurs interrelations en tenant compte notamment des effets de dominos, de seuils, et de rétroactions.Compte tenu des objectifs visés, la démarche adoptée dans cette recherche nous a conduits, en lien avec les enjeux de développement urbain durable, à envisager les concepts d'impacts du changement climatique et d'adaptation dans le cadre d'une analyse globale des vulnérabilités urbaines plus apte à comprendre la complexité des processus en question. Dans ce dessein, nous proposons une nouvelle vision des interactions entre les facteurs climatiqueset l'évolution des sociétés urbaines, fondée sur une approche interdisciplinaire en termes de vulnérabilité et de résilience/adaptation (capacités dynamiques de récupérer et de s'adapter face à un changement défavorable) et une représentation systémique afin d'éclairer les interdépendances complexes des systèmes sociaux, économiques et environnementaux et de mieux comprendre les différentes dynamiques qui participent à la fragilisation croissante dessociétés humaines. Cette recherche a ainsi été l'occasion d'explorer la façon dont les effets localisés du changement climatique se combinent sur les territoires aux autres dysfonctionnements, tensions et dégradations… et aux processus sociopolitiques pour donner aux politiques urbaines un caractère plus ou moins effectif, et en faire ou non un facteur d'accentuation de la vulnérabilité urbaine face aux risques climatiques. Car il ne suffit pas dedéfinir ou de constater la vulnérabilité urbaine pour en comprendre les ressorts. La vulnérabilité urbaine, qui est simultanément multidimensionnelle, multidisciplinaire et dynamique, n'est pas un concept simple à appréhender, surtout dans un contexte de changement climatique : d'une part, les impacts attendus des évolutions climatiques (et donc l'exposition future) sont marqués par une forte incertitude, surtout à l'échelle locale (évolution du climat moyen et/ou modification de la fréquence et de l'ampleur des événements extrêmes) ; d'autre part, il n'y a actuellement pas de consensus sur les déterminants de la résilience ou plus précisément de la capacité d'adaptation qui en est une des composantes, sachant que résilience et capacité d'adaptation sont largement contextuelles, ce qui freine les velléités de comparaison à grande échelle ; enfin, il n'y a pas davantage consensus sur la vulnérabilité elle-même et son lien à l'adaptation. Des limites des approches disciplinaires traditionnelles de représentation du couple vulnérabilité/adaptation fondées sur des relations de causalité linéaire, il nous est apparu indispensable de développer une approche interdisciplinaire et systémique pour réinterroger ce couple vulnérabilité/adaptation. On analyse ainsi comment le passage de la vulnérabilité urbaine au changement climatique aux réponses locales induit une chaîne de causalité complexe et non linéaire. Après avoir élaboré un schéma systémique du couple vulnérabilité/adaptation mettant en évidence des causalités circulaires et des boucles de rétroactions, nous montrons en quoi ce couple se situe d'emblée entre coévolution et incertitude. Ces questions théoriques ont des conséquences pratiques ou opérationnelles puisque les responsables locaux doivent composer avec les vulnérabilités de leur territoire au risque climatique, qui est devenu un nouvel enjeu pour la sécurité des biens et des personnes comme pour le devenir même des villes, et en tenir compte dans leurs politiques d'aménagement. La représentation du couple vulnérabilité/adaptation qu'ont en tête les responsables locaux n'esten effet pas sans incidence sur leur manière d'envisager leurs politiques locales de réponse au changement climatique. Il en est ressorti qu'une approche systémique était plus à même de contribuer à améliorer la résilience urbaine au travers de la formulation de stratégies d'adaptation et d'atténuation locales plus étroitement reliées et, qui plus est, intégrées à des politiques structurantes de développement urbain durable. Il apparaît toutefois, au vu des faits,que si le mot d'ordre de l'adaptation au changement climatique est de plus en plus intégré dans les discours des collectivités, il n'est encore que peu mobilisé dans les référentiels et stratégies d'actions. Bien que certaines incidences du changement climatique se manifestent déjà, la prise de conscience de la nécessité d'agir par les acteurs locaux commence à peine à s'opérer et les politiques en la matière n'en sont qu'à leurs balbutiements. C'est pourquoicette recherche, bien que volontairement focalisée sur la dimension d'« adaptation » au changement climatique, impliquait cependant de resituer les pratiques et stratégies d'adaptation dans le cadre d'une – éventuelle – « politique climat locale » et plus largement de développement urbain durable.
Las principales tendencias asociadas con la crisis económica, la reestructuración neoliberal y el aumento de las tasas de pobreza rural en Latinoamérica incluyen una diversificación constante de las estrategias de generación de ingresos de los hogares rurales, un incremento en el número de miembros de esos hogares que buscan empleo fuera de la finca, y la creciente participación de las mujeres de las áreas rurales como trabajadoras tanto por cuenta propia como asalariadas en el sector agrícola y en otros sectores. Si bien persisten problemas metodológicos al analizar los cambios en el trabajo de las mujeres de las áreas rurales con el transcurso del tiempo, la tendencia dominante en la región en los últimos decenios ha sido la feminización de la agricultura. El crecimiento del empleo remunerado de las mujeres en el sector agrícola se ha concentrado en el sector de exportación agrícola no-tradicional—sector favorecido por el neoliberalismo—, concretamente en la producción y el envasado de verduras, frutas y flores frescas para los mercados del Norte, lo que actualmente constituye la rama principal de exportación agrícola de Latinoamérica. En muchos países, las mujeres y los niños representan al menos la mitad de la mano de obra para estos cultivos, mientras que las mujeres constituyen la gran mayoría de los trabajadores en las envasadoras orientadas a la exportación. Sin embargo, las características de este empleo, principalmente su naturaleza temporal, estacional y precaria, han dificultado su captación cuantitativa en los censos nacionales y en las encuestas por hogares. En este ensayo se analiza el papel que desempeñan los mercados de trabajo segmentados por género en el incremento de la demanda de mano de obra femenina, y la importancia que reviste para el empoderamiento de las mujeres su creciente participación en el empleo remunerado. También se ha comprobado, en algunos países más que en otros, que la producción parcelaria ha experimentado una feminización, ya que cada vez más mujeres rurales se convierten en las agricultoras principales—es decir, en trabajadoras por cuenta propia del sector agrícola. Este fenómeno se asocia con el aumento del número de familias encabezadas por mujeres; con la ausencia de mano de obra masculina en el sector agrícola, a su vez relacionada con la creciente migración y/o empleo de los hombres en actividades no agrícolas; y con la viabilidad cada vez menor de la agricultura familiar en el marco del neoliberalismo. Es evidente que el principal factor que impulsa estas tendencias es la necesidad que tienen los hogares rurales de diversificar sus fuentes de subsistencia. La escasez creciente de tierras, las crisis económicas y las políticas desfavorables para la agricultura familiar constituyen una combinación de factores que han conducido a que los hogares campesinos ya no puedan sustentarse únicamente a través de la producción agrícola. La respuesta a la crisis de la agricultura familiar ha sido el aumento del número de miembros de los hogares que buscan un empleo fuera de la finca. Que éstos sean hombres, mujeres, o ambos, depende de muchos factores; entre los más importantes destacan la composición del hogar y la fase del ciclo familiar, así como el dinamismo y las características de genero de los mercados de trabajo locales, regionales e internacionales. / ; The main trends associated with the economic crisis, neoliberal restructuring, and the growth of rural poverty rates in Latin America include a continued diversification of rural household income-generating strategies, an increase in the number of household members seeking off-farm employment, and the increased participation of rural women as both own-account and wage workers in the agricultural as well as non-agricultural sectors. While methodological problems persist in analysing changes in rural women's work over time, the dominant trend in the region over the past several decades has been towards the feminization of agriculture. The growth in women's agricultural wage employment has been concentrated in the non-traditional agro-export sector favoured under neoliberalism: specifically, in the production and packing of fresh vegetables, fruits and flowers for Northern markets, what now constitutes Latin America's leading agricultural export rubric. In many countries women and children make up half or more of the field labour for these crops, while women constitute the vast majority of the workers in the packing houses geared to the export market. Nonetheless, the characteristics of this employment, principally its temporary, seasonal and precarious nature, have made it difficult to capture quantitatively in national censuses and household surveys. The essay analyses the role of gender-segmented labour markets in increasing the demand for female labour, as well as the significance of women's increased participation in wage labour for female empowerment. There is also evidence, stronger for some countries than others, of a feminization of smallholder production, as growing numbers of rural women become the principal farmers—that is, own-account workers in agriculture. This phenomenon is associated with an increase in the proportion of rural female household heads; male absence from the farm, in turn related to growing male migration and/or employment in off-farm pursuits; and the decreased viability of peasant farming under neoliberalism. There is little question that the principal factor driving these trends is the need for rural households to diversify their livelihoods. The combination of growing land shortage, economic crises and unfavourable policies for domestic agriculture has meant that peasant households can no longer sustain themselves on the basis of agricultural production alone. The response to the crisis of peasant agriculture has been an increase in the number of rural household members pursuing off-farm activities. Whether these are male, female, or include both genders, depends on a myriad of factors, with household composition and the stage of the domestic cycle, and the dynamism and gendered nature of local, regional and international labour markets, being among the most important. / ; Les ménages ruraux ne cessent de diversifier leurs stratégies de création de revenus. Cette diversification, l'augmentation du nombre des membres du ménage cherchant un emploi hors de l'exploitation familiale et des femmes rurales travaillant à leur compte ou comme salariées dans l'agriculture et d'autres secteurs sont parmi les principales tendances associées à la crise économique, à la restructuration néolibérale et à la montée des taux de pauvreté dans les zones rurales d'Amérique latine. Bien qu'il soit toujours difficile, du fait de problèmes méthodologiques, d'analyser l'évolution du travail des femmes rurales sur une certaine durée, la tendance qui domine dans la région depuis plusieurs décennies est celle de la féminisation de l'agriculture. Les emplois salariés féminins dans l'agriculture se sont surtout développés dans le secteur des exportations agricoles non traditionnelles que privilégie le néolibéralisme: en particulier dans la production et le conditionnement des produits frais—légumes, fruits et fleurs—pour les marchés du Nord, qui sont actuellement les principales exportations agricoles de l'Amérique latine. Dans bien des pays, les femmes et les enfants représentent la moitié, sinon plus, de la main-d'oeuvre employée aux champs pour ces cultures, et la grande majorité des employés affectés au conditionnement pour les marchés d'exportation sont des femmes. Cependant, du fait de la nature de ces emplois, surtout de leur caractère temporaire et saisonnier et de leur précarité, il est difficile d'en évaluer le nombre à partir des recensements nationaux et des enquêtes auprès des ménages. Dans cet essai, l'auteur analyse dans quelle mesure les marchés du travail segmentés par sexe contribuent à faire augmenter la demande de main-d'oeuvre féminine, et se demande quelle importance revêt l'activité salariée, en augmentation chez les femmes, pour leur autonomisation. Des éléments portent également à croire, plus nombreux d'ailleurs pour certains pays que pour d'autres, à une féminisation des petits producteurs car les femmes rurales sont de plus en plus nombreuses à diriger l'exploitation familiale, c'est-à-dire à travailler à leur propre compte dans l'agriculture. Ce phénomène est associé à une augmentation de la proportion des femmes rurales chefs de famille, à l'absence des hommes des exploitations agricoles, elle-même liée à une migration croissante des hommes et/ou à leur emploi dans des secteurs autres que l'agriculture et à la moindre viabilité des exploitations agricoles paysannes en régime néolibéral. Il n'est guère contestable que le moteur principal de ces tendances n'est autre que le besoin pour les ménages ruraux de diversifier leurs moyens d'existence. Avec la pénurie croissante de terres, conjuguée aux crises économiques et à des politiques défavorables à l'agriculture nationale, les ménages paysans ne peuvent plus vivre de leur seule production agricole. L'augmentation du nombre des membres du ménage cherchant un emploi hors de la ferme a été une façon de répondre à la crise. Ces emplois peuvent être féminins, masculins ou ouverts aux deux sexes; cela dépend d'une multitude de facteurs, dont les plus importants sont sans doute la composition du ménage et le stade du cycle familial, le dynamisme du marché du travail local, régional et international et son attitude envers chacun des deux sexes.
OÖ. LANDWIRTSCHAFTLICHER KALENDER 1896 Oö. landwirtschaftlicher Kalender (-) Oö. landwirtschaftlicher Kalender 1896 (1896) ([1]) Einband ([1]) [Abb.]: ([1]) Werbung ([2]) Titelseite ([3]) [Kalender]: Jänner, Eismonat, hat 31 Tage. Februar, Thaumonat, hat 29 Tage. März, Lenzmonat, hat 31 Tage. April, Keimmonat, hat 30 Tage.Mai, Blütenmonat, hat 31 Tage. Juni, Brachmonat, hat 30 Tage.Juli, Heumonat, hat 31 Tage. August, Erntemonat, hat 31 Tage. September, Herbstmonat, hat 30 Tage. October, Weinmonat, hat 31 Tage. November, Nebelmonat, hat 30 Tage. December, Christmonat, hat 31 Tage. (4) Das Jahr 1896. Bewegliche Feste. Die vier Quatember. Mondesviertel. Die 12 Zeichen des Thierkreises. Vom Jahresregenten. Die vier astronomischen Jahreszeiten. (16) [12 Tabellen]: Bare Einnahmen und Ausgaben. ( - ) [2 Tabellen]: Zusammenstellung der Bar-Einnahmen und -Ausgaben des Jahres. ( - ) [Tabelle]: Ernteregister. ( - ) [Tabelle]: Ausdruschregister. ( - ) Von den Finsternissen. (17) 1. Ringförmige Sonnenfinsternis am 13. Februar. 2. Partielle Mondesfinsternis am 28. Februar. 3. Totale Sonnenfinsternis am 9. August. 4. Partielle Mondesfinsternis am 23. August. (17) Landespatrone. Gerichtsferien in Oesterreich. (17) Böhmen: Dalmatien: Galizien: Kärnten: Krain: Kroatien: Küstenland: Mähren: Oesterreich: Salzburg: Schlesien: Siebenbürgen: Slavonien: Steiermark: Tirol: (Nord=) Ungarn: (17) Genealogie des Allerhöchsten Kaiserhauses. (18) Kinder Sr. Majestät des Kaiser. Geschwister Sr. Majestät des Kaisers. Bruder des Vaters Sr. Majestät des Kaisers. Grosseltern Sr. Majestät des Kaiser. Sr. Majestät des kaisers Onkel, Tanten und deren Nachkommen. (18) Stempel und Gebüren (19) [2 Tabellen]: (1)I. Für Wechsel (2)II. Für Urkunden (19) [Tabelle]: III. Für Urkunden (20) Stempel und Gebürentarif von Schriften und Urkunden, welche einer festen scalamässigen oder Percentual=Gebür unterliegen. (20) Das Postwesen. (22) A. Briefpost. (22) Portogebühren. (23) Briefe. (23) Postanweisungen im Inlande. (24) [Tabelle]: Die Gebür für Postanweisungen beträgt für Oesterreich=Ungarn ohne Unterschied der Entfernung: (25) B. Fahrpost. (25) C. Postsparcassen. (25) Der k. k. Staatstelegraph. (26) Kleiner Wegweiser in Linz und Urfahr. (27) Uebersicht der Pferde- und Hornviehmärkte. (30) Oberösterreich. (30) Pferde. (30) Rindvieh. (30) Schweine. (32) Niederösterreich. (33) Salzburg. (33) Jänner. (33) Februar. März. April. Mai. Juni. Juli. August. September. (34) October. (34) November. December. (35) Obersteiermark. (35) Pferdemärkte: (35) [Tabelle]: Bewährsmängel und Bewährszeiten der Hausthiere in verschiedenen Staaten. (36) Politische Behörden. (37) K. K. Statthalterei. (37) Departements-Eintheilung bei der k. k. oberösterreichischen Statthalterei. (38) Departement I Departement II Departement III Departement IV Departement V Departement VI Departement VII (38) K. K. Bezirkshauptmannschaften. (38) 1. Braunau. 2. Freistadt. 3. Gmunden. 4. Kirchdorf. 5. Linz. 6. Perg. (38) 7. Ried. (38) 8. Rohrbach. 9. Schärding. 10. Steyr. 11. Vöcklabruck. 12. Wels. (39) K. K. Baubezirke. K. K. Strombauleitungen. (39) Braunau. Steyr. Wels. Aschach (Sitz in Linz). Grein. (39) Delegierte des hohen k. k. Ackerbau-Ministeriums für die Landes-Pferdezucht-Angelegenheiten Oberösterreichs. (40) Wählerliste des oberösterreichischen großen Grundbesitzes vom 14. Mai 1895. (40) Reichsvertretung. In das Abgeordnetenhaus des Reichsrathes aus Oberösterreich entsendete Abgeordnete. (42) a) Grossgrundbesitz (3): b) Städte (6): c) Handelskammer (1): d) Landgemeinden (7): (42) Landesvertretung. (43) Landeshauptmann: Landeshauptmann=Stellvertreter: Landtags=Abgeordneter mit Virilstimme: Abgeordnete des Grossgrundbesitzes: Abgeordnete der Städe und Industrialorte. Abgeordnete der Handels= und Gewerbekammer: Abgeordnete der Landgemeinden: (43) Landesausschuss. (44) Vorsitzender: Vorsitzender=Stellvertreter: Mitglieder des Landesausschusses: (44) Referatsvertheilung (44) A. Referat des Herrn Landeshauptmannes Abt Achleuthner: B. Referat des Herrn Landes=Ausschusses Karl von Billau: C. Referat des Herrn Landes=Ausschusses Michael Freiherrn von Kast: D. Referat des Herrn Landes=Ausschusses Dr. Alois Bahr: E. Referat des Herrn Landes=Ausschusses Johann Zehetmayr: F. Referat des Herrn Landes=Ausschusses Julius Strnadt: (44) G. Referat des Herrn Landes=Ausschusses Ignaz Huber: (44) Oberösterreichische Landes-Hypothekenanstalt. (45) Mitglieder des Curatoriums: Ersatzmänner der Curatoren. Beamte. Directionskanzlei: Buchhaltung: (45) Landes-Ackerbau- und Obstbauschule Ritzlhof. (48) Stand des Lehrkörpers und Vertheilung der Unterrichtsfächer. (48) (1)Hilfspersonal. (2)Lehrmittel. (3)Schüleraufnahme. (49) Landesculturrath im Erzherzogthume Oesterreich ob der Enns. (50) Präsident: Mitglieder: (50) Von Seite der k. k. Statthalterei: Von Seite des Ackerbau=Ministeriums: Von Seite des oberösterreichischen Landesausschusses: Die jeweiligen Obmänner der Bezirksgenossenschaften der Landwirte. Von Seite der k. k. Landwirtschafts=Gesellschaft in Oesterreich ob der Enns: Von Seite des oberösterreichischen Fischereivereines: Von Seite des oberösterreichischen Forstvereines: Von Seite des oberösterreichischen Schutzvereines für Jagd und Fischerei: Bureau: (50) Die k. k. Landwirtschafts-Gesellschaft in Oesterreich ob der Enns. (51) Gliederung der Gesellschaft. (52) Präsiden: Vicepräsident: Mitglieder des Centralausschusses: (52) Vorstände der landwirtschaftlichen Bezirksvereine: (52) Gesellschaftskanzlei: (54) Obstbausection der k. k. oberösterreichischen Landwirtschafts=Gesellschaft (54) Errichtung von Zuchtstationen reinrassiger Rinder: (54) Eberstationen. (55) Verzeichnis der mit der Ehrenmedaille der k. k. Landwirtschafts=Gesellschaft in Oesterreich ob der Enns betheilten Mitglieder und Corporationen. (56) Verzeichnis der mit der Ehrenmedaille der k. k. Landwirtschafts-Gesellschaft in Oesterreich ob der Enns betheilten Mitglieder und Corporationen. (56) Landwirtschaftliches (57) Selbsthilfe des Landwirtes. (57) Ueber die Wichtigkeit und den grossen Wert der Ordnung. (69) [Gedicht]: "Halte Ordnung, liebe sie, Ordnung spart dir Zeit und Müh`," (69) Pünktlichkeit ! (70) Die Bedeutung der Landwirtschaft für die Länder und Staaten. (71) Geflügelzucht. (74) Hauptsächlich zu beachten ist: 1. Die Eier dürfen nicht bereits angebrütet und höchstens drei Wochen alt sein. Je jünger sie sind, desto leichter entwickeln sich die Jungen in ihnen. 2. Die in einem Neste zu vereinigenden Eier müssen gleichgross sein. 3. Kein Ei darf Sprünge in der Schale haben, sonst tritt Faulwerden des Ei=Inhaltes ein. 4. Beschmutzte Eier müssen vorsichtig mit lauwarmen Wasser gereinigt werden. 5. Um recht kräftige und grosse Junge zu erhalten, wähle man stets die grössten Eier aus. 6. Man nehme nur Eier von den am besten und die grössten Eier legenden Thieren zum Bebrüten. (75) Die Sparsamkeit in der Landwirtschaft. (75) Der Gemüsebau eine Einnahmequelle für den kleineren Landwirt. (77) Einiges über die Auswahl des Saatgutes. (79) [Tabelle]: .nach der Zahl der ausgekeimten Körner läßt sich dann die Keimfähigkeit in Procenten feststellen. Diese soll betragen bei: (80) Wann soll man Heu machen ? (81) Was hat der sorgsame Obstbaumbesitzer während des Sommers an seinen Pfleglingen hauptsächlich zu thun ? (83) A. Bei jüngeren Bäumen. (83) 1. 2. (83) 3. (83) 4. 5. 6. (84) B. Bei älteren Bäumen. (84) 1. (84) 2. (85) C. Die Bekämpfung der schädlichen Insecten (85) 1. (85) a) Die Blutlaus, (85) b) Die Blattlaus, (85) 2. (86) D. Auch gegen verschiedene Krankheiten, (86) Unsere Vögel im Winter. (87) [Gedicht]: (87) "Wer konnte das vorher wissen!" (89) Erhaltung der Tragfähigkeit der Obstbäume. (90) Grobe Fehler in der Schweinezucht. (91) 1. Mangelhafte Auswahl der Zuchtiere. 2. Die schlechte Gemeinde=Eberhaltung. 3. Die zu frühzeitige Verwendung von Ebern und Sauen. 4. Mangelnde Bewegung der Schweine. (91) a) b) c) (91) 5. Schlechte Ernährung der säugenden Mutterschweine. (91) 6. Das zu frühzeitige Abgewöhnen der Ferkel. 7. Die schlechte Ernährung der Läuferschweine. 8. Die schlechte Haltung der alten Zuchtschweine. 9. Die unzweckmässige Bau=Art der Stallungen. 10. Die Züchtung, Haltung und Mast der Schweine wird als Nebengeschäft von den Frauen besorgt, (92) Die Haltung von Zuchtstieren. (93) Pflege des Kettenhundes. (96) Die gewinnbringende Behandlung der Stoppelfelder. (97) 1. 2. 3. 4. (98) [Gedicht]: Goldene Regeln für den Landwirt. (99) Programm der von der hohen k. k. niederösterreichischen Statthalterei autorisierten Koch= und Haushaltungsschule der Familie Baumgartner zu Wien, XIII., Penzing, Einwanggasse Nr. 14. (Gegründet im Jahre 1891 zu Hochwall bei Haag in Niederösterreich.) (99) 1. Die Besorgung der Hausarbeiten: (99) 2. Das Kochen und die Besorgung der Nahrung für den Haushalt des bürgerlichen und feineren Tisches, und zwar: (99) a) b) (99) c) (100) 3. Den Handarbeitsunterricht zur Erlernung der selbstständigen Ausführung aller unentbehrlichen Handarbeiten im Haushalte, wie: (100) 4. Die Behandlung und Reinigung der benützten Wäsche, Vorhänge und Putzwäsche. (100) Der theoretisch=wissenschaftliche Unterricht umfasst: a) b) c) (100) Nützliches Allerlei. (102) Brandsalbe. Gegen Zahnschmerzen. Nutzen der Fledermäuse. Ein einfacher Dörrapparat. (102) Giessen bei trübem Wetter (102) Zur Vertilgung der Zwiebelmade. Die Fütterung der Bienen vom Herbst bis zum Frühjahr. Kärntner Sauerkraut. (103) Winterfütterung der Hühner. Küsst die Kinder nicht auf den Mund! Mästung von Puten - Indiane. (104) Zur Luftreinigung dumpfer Räume. Die Kunst des Einheizens. Fussböden zu scheuern, dass sie sehr weiss werden. Strohmatten zu reinigen. Kerbelkraut gegen Ameisen. (105) Wie schützt man sich gegen Vergiftung durch Schwämme ? Hartgekochte Eier als Futter für junges Geflügel. Bedeutung der Bohnen als Nahrungsmittel. (106) Fleischbrühe mehrere Tage aufzubewahren. Fleckwasser. Schlachten der Gänse. (107) Was ist 1 Liter Jauche wert? (107) Limburger Käse. (108) Ueber das Pökeln des Fleisches. (108) Petroleumregeln. (109) Behandlung der Obstbäume während der Winterzeit. (109) Landwirtschaftliches. (110) Lustige Zeitung. (111) Zur Belohnung. Kein Vortheil. Guter Regenschirm. Aus der Kaserne. Was gehört zur Taufe? Umsonst. Boshaft. Egoistisch. Gewissenhaft. (111) In der Sprechstunde. Sicheres Zeichen. Vergissmeinnicht. Des Technikers Prüfung. Doppelte Gratulation. Schwer zu erfüllen. Ballgespräch. In der Sommerfrische. Verschiedener Vorzug. (112) Wirtschaftstabellen und Wirtschaftsnotizen. (113) Des Landmanns monatliche Verrichtungen. (113) Jänner. Februar. März. April. Mai. (113) Juni. (113) Juli. August. September. October. (114) November. (114) Dezember. (115) [Tabelle]: Paarungsverhältnis der Zuchthiere. Bei der Zucht weist man zu einem (115) Trächtigkeits=und Brüte=Kalender der nützlichsten Hausthiere. (115) [Tabellen]: (116) [4 Tabellen]: (1)Brünftigkeit. (2)Zutheilung weiblicher Zuchtthiere. (3)Durchschnittliche Zuchtfähigkeitsdauer. (4)Altersbeurtheilung des Pferdes. (118) [Tabelle]: Zähneausbruch und =Wechsel bei Pferd, Rind, Schaf. (1)1. Pferd (2)2. Rind und Schaf (118) Verhältniszahlen für die Bienenwirtschaft. (119) Stärke und Gewicht der Schwärme. Eierlegen der Königin. (119) [2 Tabellen]: (1)Entwicklungszeit, Lebensdauer, Grösse und Gewicht der Biene. (2)Jahrestracht und Honigbedarf zur Winterfütterung. (119) [2 Tabellen]: (1)Stärke der Stöcke zur Schwarmzeit. Blüten= und Honigbedarf zum Wachsbau. (2)Zellenmenge. Temperatureinfluss auf Wachs und Bienen. (120) [Tabelle]: Schonzeiten des Wildes und der Fische. (120) [Tabelle]: Aussaat und Ernteverhältnisse. (121) Die neue Mass= und Gewichtsordnung. (121) [Tabelle]: Vergleichende Tabelle der Geldwerte aller Länder. (122) [Tabelle]: Tabelle zur Berechnung des an Dienstboten für landwirtschaftliche Arbeiten vierteljährig zu entrichtenden Lohnes nach § 18 des Dienstbotengesetzes, wenn der Jahreslohn 20 fl. bis 100 fl. beträgt. (123) Zur Lohnberechnung. (129) [4 Tabellen]: (1)und zwar bei Abgang eines anderweitigen Uebereinkommens mit Schluss eines jeden Monats, und an landwirtschaftliche Dienstboten vierteljährig in nachstehender Weise: (2)Z. B. Der Jahreslohn wurde mit 72 fl. vereinbart, und erfolgt der Dienstantritt am 2. Februar (Lichtmess). Es ist demnach an Lohn auszubezahlen: (3)z. B. der Dienstantritt erfolgt am 15. Mai, und wird für die Zeit bis Lichtmess ein Lohn von 50 fl. bestimmt. Nach der Tabelle würde sich die Lohnauszahlung berechnen: (4)Anders jedoch verhält es sich, wenn der Dienstbote vor Ablauf der bedungenen Zeit den Dienst verlässt, z. B. mit Ende Juli, und sonach an Lohn für die Zeit vom 15. Mai bis Ende Juni (129) [3 Tabellen]: (1)Es lässt sich jedoch auf ganz einfache Weise auch ohne Benützung der vorstehenden Tabellen der Lohn für jede beliebige Dienstzeit selbst berechnen, wenn man die von Herrn Alfred Böck, Lehrer in Gallneukirchen, hiezu gegebene Anleitung benützt. (2)Nimmt man nun im Durchschnitt einen Monat mit 30 Tagen und somit ein Vierteljahr mit 90 Tagen als Grundlage für die Lohnberechnung, so ergibt sich, dass der Dienstbote im (3)Für die Lohnberechnung dient nun folgende Tabelle: (130) [3 Tabellen]: (1)1. Beispiel. (2)2. Beispiel. (3)somit für die geleistete Dienstzeit vom 17. Juni bis 30. September: (131) Inhalt. ( - ) [Werbung]: ( - ) Einband ( - ) Einband ( - )
Dans la perspective d'une éventuelle Septième réforme de l'État belge, le Parlement de la Communauté germanophone a souhaité qu'une étude soit menée sur une réforme du système de financement de ladite Communauté, en concentrant l'attention sur les deux volets suivants : le premier, dans une perspective juridique, est consacré à l'analyse des possibilités existantes ou à créer, en droit, pour que la Communauté germanophone exerce les compétences fiscales de la Région wallonne et de la Province de Liège ; le second, d'ordre budgétaire, doit permettre d'identifier et de décrire les aspects méthodologiques dont il faut tenir compte pour réaliser et alimenter un simulateur qui partirait de l'hypothèse d'une intégration de la Communauté germanophone, dotée de toutes les compétences régionales et provinciales, dans les mécanismes de financement des Communautés et des Régions prévus dans la loi spéciale du 16 janvier 1989 (ci-après « LSF »). L'étude part de l'hypothèse selon laquelle la Communauté germanophone assumerait «toutes les compétences qui ont été transférées aux entités fédérées belges dans le passé ou leur seront transférées à l'avenir dans le cadre de la réforme de l'État». Pour cette raison, sont exclues du champ de notre étude les pistes tracées par les articles 139 de la Constitution et 10 de la loi spéciale du 8 août 1980 de réformes institutionnelles («LSRI»). D'emblée, précisons que le présent rapport retient un unique scénario, qui repose sur la création d'une quatrième Région (une « Région germanophone »), qui s'ajouterait –sans la remplacer –à la Communauté germanophone. Pour l'heure, la Communauté germanophone est pourvue d'une seule compétence fiscale –qu'elle n'a encore jamais mise en œuvre –, à savoir celle d'établir des taxes propres consacrée à l'article 170, § 2, alinéa 1er, de la Constitution. Pour sa part, la Région wallonne dispose non seulement du pouvoir de lever des taxes propres sur la base de la même disposition constitutionnelle, mais est aussi compétente pour les impôts régionaux repris à l'article 3 de la LSF ainsi que pour les centimes additionnels «élargis» à l'IPP visés aux articles 5/1 à 5/8 de la même loi. Quant à la Province de Liège, outre l'habilitation d'instaurer à son tour des prélèvements fiscaux propres en vertu de l'article 170, §3, alinéa 1er, de la Constitution, elle jouit encore de la prérogative de fixer des centimes additionnels «classiques» au précompte immobilier, conformément à l'article 464/1,1°, du CIR/92. Dans la mesure où la Constitution belge règle la répartition des compétences entre les différentes autorités de Belgique, sa révision serait nécessaire pour que la Communauté germanophone soit autorisée à exercer l'ensemble des compétences fiscales régionales et provinciales ainsi rappelées. Pour ce faire, plutôt que de proposer l'instauration d'une entité fédérée unique pour la région de langue allemande – ce qui pourrait faire l'objet d'une nouvelle étude à l'avenir –, notre rapport retient un scénario reposant d'abord sur la création d'une Région germanophone dont l'assise territoriale serait identique à celle de la Communauté homonyme, dont l'existence serait par ailleurs maintenue. De cette manière, toute compétence de la Région wallonne et de la Province de Liège serait exclue en région de langue allemande. Un autre avantage de ce scénario est qu'il limiterait considérablement une potentielle révision de la Constitution – le lecteur peut trouver en annexe au présent rapport plusieurs tableaux reprenant les dispositions constitutionnelles dont la révision paraît indispensable, seulement recommandable ou éventuellement accessoire à la mise en œuvre du modèle « Communauté et Région germanophones » que nous avons retenu. Encore, une telle situation serait propice, selon nous, à l'intégration de la Communauté germanophone dans des lois spéciales telles que la LSRI et la LSF. Afin que la Communauté germanophone puisse exercer les compétences régionales, nous suggérons une modification de l'article 137 de la Constitution afin d'étendre le mécanisme de transfert applicable à la Communauté et à la Région flamandes à la relation entre la Communauté et la Région germanophones. Ainsi, l'article 139 de la Constitution serait abrogé et les organes de la Communauté germanophone pourraient exercer exclusivement, en principe, l'intégralité des compétences régionales, en plus des compétences communautaires, sur le territoire de la région de langue allemande. En outre, il en résulterait une union du budget de ladite Communauté avec celui de la nouvelle Région germanophone. De la sorte, il serait possible au Parlement germanophone d'autoriser le financement de l'exercice des compétences communautaires au moyen de recettes régionales et inversement. Si cela était jugé nécessaire, un mécanisme inédit de transfert, par la Région germanophone, de l'exercice de certaines compétences régionales à la Région wallonne pourrait être inséré dans la Constitution, à condition d'accompagner ce mécanisme de garanties démocratiques. En tous les cas, les autorités fédérées germanophones pourraient coopérer avec la Région wallonne dans le canevas d'accords de coopération ou de décrets conjoints dans l'optique d'un exercice conjoint de certaines compétences régionales. Pour ce qui concerne les compétences provinciales, nous pensons que l'article 163 de la Constitution pourrait être révisé pour que, de même qu'en région bilingue de Bruxelles-Capitale, toute forme d'organisation provinciale soit supprimée en région de langue allemande. Une telle situation offrirait à la Communauté germanophone l'occasion de reprendre les compétences en question, à l'exception de la réglementation des questions d'intérêt provincial qui, pour sa part, ne se justifierait plus dans ladite région linguistique. Il en résulterait, notamment, la transformation de la nature des anciennes normes provinciales –les prélèvements fiscaux inclus –en normes fédérées, avec toutes les conséquences que cela implique. Dans l'hypothèse où la Communauté germanophone ne saurait reprendre les compétences provinciales faute de réaliser le modèle « Communauté et Régions germanophones », la suppression des institutions de la Province de Liège et leur remplacement, notamment, par deux collectivités supracommunales, dont l'une serait propre à la région de langue allemande, pourraient servir de pis-aller. En effet, en s'inspirant de l'article 166 de la Constitution qui autorise la Région de Bruxelles-Capitale à exercer l'intégralité des compétences de l'Agglomération bruxelloise, l'on pourrait adéquatement réviser la Constitution – par exemple, en adoptant un article 166bis – afin que la Communauté germanophone exerce les compétences d'une hypothétique collectivité supracommunale germanophone. Toutefois, l'inconvénient majeur d'un tel scénario serait qu'il présume le maintien de la compétence de la Région wallonne en région de langue allemande et s'opposerait, en conséquence, à l'exercice, par la Communauté germanophone, des compétences régionales en dehors de la mise en œuvre de l'article 139 de la Constitution. Considérant l'alignement du financement de la Communauté germanophone sur celui des autres autorités communautaires, le présent rapport révèle des similitudes et des divergences. D'une part, il apparaît que les montants de base des dotations fédérales octroyées à la Communauté germanophone ainsi que les clés de répartition appliquées à celles-ci ont été calculés de manière équivalente aux deux autres Communautés. D'autre part, la méthode d'estimation des montants de base des parts attribuées des recettes de TVA et d'IPP est différente pour la Communauté germanophone en comparaison avec celle des autres Communautés. Une autre étude s'avère donc nécessaire pour résoudre les questions techniques liées aux clés de répartition ainsi qu'aux montants de base des parts attribuées des recettes d'IPP et de TVA. Au sujet de l'alignement du financement de la Région germanophone sur celui des autres Régions, nous avons identifié les compétences dont l'exercice a déjà été transféré par la Région wallonne et celles qui demeurent (encore) dans son giron. Dans le cadre d'un éventuel transfert de ces dernières, nous avons tenté de déterminer la part que le budget wallon leur octroie. En ce qui concerne spécifiquement les mécanismes de financement des Régions, nous avons soulevé les aspects méthodologiques qui permettraient aux autorités fédérées germanophones d'exercer effectivement une autonomie fiscale propre. Ces aspects méthodologiques consisteraient: -à établir, sur la base des compétences à transférer, les besoins de la Région germanophone; -à intégrer la Région germanophone dans les mécanismes de financement des autres Régions; -et à comparer les moyens et les besoins, de manière à déterminer si la différence constatée devrait être corrigée par un mécanisme fondé sur une quelconque dotation spécifique. Néanmoins, une analyse plus approfondie devrait être réalisée sur la détermination précise des montants des compétences dont la Région wallonne pourrait encore se départir à l'égard de la nouvelle Région germanophone. Pour ce faire, il importerait d'identifier d'abord les moyens financiers exactement alloués à chaque compétence à partir du budget wallon. L'étape suivante consisterait alors à identifier les ressources financières revenant à la Région germanophone (taxes propres, impôts régionaux, IPP régional, parts attribuées des recettes d'IPP, etc.). À partir de ces informations, nous serions en mesure de déterminer les moyens financiers dont les autorités fédérées germanophones auraient besoin afin de prendre en charge les anciennes compétences de la Région wallonne sur leur territoire. Pour le reste, bien que le présent rapport postule et recommande de tendre à la neutralité budgétaire à l'issue de l'éventuelle réalisation du scénario «Région germanophone» exposé plus haut, nous ne sommes pas en mesure de confirmer, à ce stade, que les autorités fédérées germanophones recevraient les moyens correspondants à leurs besoins. Il en irait particulièrement ainsi sous l'angle des incidences, sur le rendement de l'IPP, des flux de navetteurs observables aujourd'hui en région de langue allemande, toutes autres choses restant égales. À supposer que ces flux engendreraient effectivement un déséquilibre budgétaire, les mécanismes de compensation qui nous semblent les plus efficaces reposeraient sur le recours à des dotations. Enfin, nous n'apercevons rien dans la LSF qui s'opposerait à une éventuelle extension du mécanisme vertical de solidarité nationale, applicable aux trois Régions existantes, à une hypothétique Région germanophone.
Over the past few decades there have emerged greater possibilities for users and consumers of media to create or engage in the creation of digital media technologies. This PhD dissertation explores the ways in which the broadening of possibilities for making technologies, specifically software, has been taken advantage of by new producers of digital culture – freelancers, aspiring digital media creators and small studios – in the production of digital visual media. It is based on two empirical case studies that concern the making of free software for computer graphics animation production in two contexts: by a loose collective of anime fans in Siberia, Russia, and by a small animation studio in Amsterdam, Netherlands. The case studies are presented and analysed in the scope of four journal articles and one book chapter which form the core of the dissertation. The dissertation draws on a media practice perspective and an understanding of software as an artefact that concentrates and mediates specific infrastructural arrangements that entangle politics of technological production, economic interests and practice-related concerns. The analytical focus of the research problematises in particular practices of software decommodification and its further repair and development by non-programmers; the anchoring of software development and repair in actual production practices of computer graphics animations; and a commitment to sharing software, animations and other artefacts online as commons. The thesis combines several concepts from anthropology and science and technology studies to theorise these practices: – politics and regimes of value (Appadurai, 1986); repair and artful integrations (Jackson, 2014; Suchman, 2000); gifting (Baudrillard, 1981; Mauss, 1925/2002) and autonomy (cf Bourdieu, 1993). Bringing together these concepts, the dissertation regards them as constitutive and indicative of what I refer to as 'media-related infrastructuring practices', or practices in which non-programmers generate infrastructures through creating and mediating arrangements around technical artefacts like software. The results of the dissertation indicate how making free software for computer graphics media is entangled in diverse conditions of technological unevenness that may enable, but also limit, the possibilities of aspiring media creators to improve their status or work positions in the broader field of digital media. ; Under det senaste decenniet har nya medieteknologier för kommunikationoch digitalt skapande möjliggjort för såväl professionella medieproducentersom amatörer att skapa och sprida olika typer av medieinnehåll. Samtidigt finns fler möjligheter än tidigare att bidra till utvecklingen av digitala medieteknologer, såsom programvaruverktyg och infrastrukturer för att producera och cirkulera medieinnehåll (t.ex. Coleman, 2013; Kannengießer,2016; Kubitschko, 2017; Löwgren and Reimer, 2013; Ratto, 2011; Rosneroch Fox, 2016; Toombs et al., 2014). Denna avhandling undersöker hur dessa ökade möjligheter för skapandet av teknologier och infrastrukturer för digital medieproduktion, i synnerhet programvara, har tagits tillvara av mediekreatörer som arbetar, eller strävar efter att arbeta, med datorgrafik. Avhandlingen fokuserar på kulturella, teknologiska och ekonomiska praktiker genom vilka frilansare, oetablerade mediekreatörer och mindre produktionsbolag skapar användardrivna programvaror. Med användardriven avser jag programvara som utvecklas av dess användare: digitalkonstnärer, amatörer och professionellaskapare av digitalt visuell media, snarare än de industriella producenter som traditionellt satt de tekniska ramarna för medieproduktion. Avhandlingen baseras på två empiriska fallstudier som rör skapandet av fri programvara för datoranimation. Med fri programvara avses program där användarna har frihet att använda, kopiera, distribuera, studera, ändra och förbättra programvaran (GNUProject, 2017). De huvudsakliga forskningsfrågorna är: a) hur skapare av datorgrafik utvecklar, formar och guidarde fria programvaror som utgör ett alternativ till industriella programvarorför digital animation, och b) vilken mening dessa alternativ tillskrivs när de används i medieproduktion. Den första fallstudien fokuserar på arbetet av Blender Institute, en oberoende animationsstudio i Amsterdam, Nederländerna. Sedan 2006 har studion arbetat med att utveckla och förbättra en populär programvara för 3D-animation, Blender. Detta har skett genom skapandet av så kallade 'open-source animation films', korta animerade filmer med höga produktionsvärden genom vilka programvara, filmelement och utbildning i programvaranhar delats online. Genom den här fallstudien har jag diskuterat programvaruutveckling i en kontext av delningsekonomi. Jag har visat hur strategiskt delande kan vara ett sätt att erövra en maktposition inom digitalmedieproduktion. Jag har också belyst de olika spänningar som uppstår när kulturproducenter söker förena olika perspektiv på programvaror, individuella ambitioner och existerande marknadsstrukturer. Den andra fallstudien fokuserar på praktikerna av Morevna project, ett kollektiv av animé-fans, geografiskt situerade i staden Gorno-Altaysk, i ryska Sibirien. Kollektivet har skapat korta datoranimerade filmer genom vilka man utforskat, lagat och distribuerat den fria programvara de använt i sina produktioner: Synfig för 2D animering. I denna fallstudie har jag argumenterat för värdet av att undersöka spänningar, misslyckanden och lagning snarare än innovationer för att förstå hur alternativa infrastrukturerför digital medieproduktion kan uppstå i kontexter starkt präglade av piratverksamhet. Fallstudierna presenteras och analyseras i fyra olika tidskriftsartiklar och ett bokkapitel, som alla ingår i denna avhandling. De tre första artiklarna svarar mot den första forskningsfrågan och de två sista artiklarna mot den andra. Metodologiskt utgår avhandlingen ifrån kvalitativa ansatser, såsom grounded theory och etnografi. Det empiriska materialet har samlats inmellan 2012 och 2016. Som en del av fältarbetet har jag genomfört kvalitativaintervjuer med 37 informanter. Bland dessa ingår skapare av datorgrafikoch animationer, programmerare och projektledare på Blender Institute och i Morevna. Teoretiskt utgår avhandlingen från ett perspektiv på medier som praktik (Couldry, 2004, 2012). Specifika praktiker som analyseras och teoretiseras i artiklarna är dekommodifiering av programvara; förankrandet av lagningav programvara i medieproduktion; samt delning online av programvara, filmer och filmmaterial; produktionsarbete; samt utbildningsmaterial. Praktikerna analyseras genom begreppen politics and regimes of value (Appadurai, 1986); repair och artful integrations (Jackson, 2014; Suchman,2000); och gifting (Baudrillard, 1981; Mauss, 1925/2002). Jag har också utgått från begreppet autonomi (jfr. Bourdieu, 1993) för att utforska frågan om meningsproduktion vid utveckling av användardriven fri programvaraför medieproduktion. Begreppen beskriver hur olika relationer upprätthålls mellan digitala artefakter, ekonomi och personer. Jag förenar dem i ett gemensamt teoretiskt ramverk genom begreppet infrastructuring (Karasti och Syrjänen, 2004) från science and technology studies. Genom detta begrepp vidgar jag perspektivet på medier som praktik med fokus på praktiker där icke-programmerare och amatörer skapar digitala infrastrukturer genom att integrera nya verktyg och teknik med socialt praktik. Resultaten av denna studie visar hur skapandet av fri programvara av frilansare, oetablerade mediekreatörer och mindre produktionsbolag är ett sätt att skapa infrastrukturell trygghet på en osäker arbetsmarknad. Olika former av autonomi förhandlas i relation till olika konfigurationer av infrastrukturer för teknikproduktion och distribution, till exempel infrastrukturerför piratkopiering eller för att komma runt industriellt skapade begränsningar i förändringen av programvara. I linje med Jackson (2014) betonar jag vikten av att väga upp diskursen kring 'användarinnovation' (von Hippel, 2005) genom att betrakta misslyckanden, förfall och haverier som en del av processen av att utveckla nya medier och ny medieteknik, och på så sätt omförhandla uppdelningen och hierarkin mellan olika medieproducenter. Programvaruförfall, dekommodifiering och åldrande kan göra programvaror till 'residual media' (Acland, 2007), som i sig kan fungera som en plats där mening, värde och maktförhållanden omförhandlas och skapas på nytt. Dessa omförhandlingar är inte sprungna ur snabba och spontana förändringsprocesser möjliggjorda genom nätverk av kommunikationsteknologier. Snarare karakteriseras de av långsamhet (Paper 3), strategi, dolt kapital (Paper 2), samt konstant förhandling mellan olika intressen (Paper 1, 4 och 5). Litteratur som behandlar organisationen av öppen medieproduktion baserad på allmänningar såsom fri programvara och digitala artefakter som delas online har ofta beskrivits som något som utvecklas organiskt när de frikopplats från etablerade upphovsrättsformer (t.ex. Benkler, 2006; Shirky, 2009). Denna avhandling visar dock att det krävs strategiskt och långsiktigt engagemang för att skapa och etablera en programvara, engagera grupper av användare och integrera programvaran i aktuell medieproduktion. Dessutom antas det ofta att det är hackare, programmerare eller ingenjörer som har makten att tänka ut och realisera faktiska infrastrukturer för digital medieproduktion. Denna studie visardock att mikroanställningar och retorik gör det möjligt även för användare att initiera och påverka medieteknikutvecklingen (Paper 5). Genom att anlägga ett perspektiv på medier som praktik och utveckla det perspektivet med begreppet infrastructuring till det jag kallar för 'mediarelated infrastructuring practices' har jag visat hur användardriven programvara och infrastrukturer för datografik skapas och stabiliseras genom att skapa nya och integrera existerande resurser i det digitala medielandskapet. Detta perspektiv öppnar upp möjligheter för att etablera kopplingar mellan olika delfält inom medievetenskapen som fokuserar på medieproduktion, såsom studier av industriell medieproduktion; amatördriven öppenteknikproduktion; samt studier av medieinfrastruktur. Genom infrastructuring kan man se hur medieproducenter skapar nya, förändrar och kritiserar existerande arbetsrelationer, ekonomiska relationer samt kunskapsrelationer. Dessutom kan det växande fältet av infrastrukturstudierutvecklas genom att byta fokus från studier av stora etablerade medieinfrastrukturertill processer av pågående infrastrukturformering av mindre och nya aktörer i det digitala medielandskapet. Sammanfattningsvis bidrar denna avhandling med empiriskt material vilket skapar en större förståelse för formeringen av delar av de digitalamedieproduktionsinfrastrkturer genom en analys av skapandet av användardrivenfri programvara för digital animation. Den bidrar också teoretiskt till en utveckling av perspektivet på medier som praktik (Couldry, 2012). Metodologiskt bidrar den genom att betona värdet av platsbaserad deltagande observation och etnografi även i sammanhang av decentraliserad medieproduktionspraktik. Den bidrar även till att skapa en större förståelse för produktionen av tekniken som underbygger och möjliggör de visuella uttrycken som präglar det mesta av vårt digitala medieinnehållsutbud idag.
To enjoy good health is a fundamental part of human life, as evident by the large number of people who state "my health" when asked what is most important for them. In a similar vein, to take active part in the labor force is essential for individuals, both because it provides income and self-worth, and because it enhances social integration and participation. In fact, having good health and holding a job are two of the most important elements in a person's life. Hence, the interrelationship between health and employment status is of major importance, and this is the overarching topic of the present thesis. Our point of departure is the empirical observation that the unemployed tend to be in significantly worse health than the employed. This is probably the final product of three processes: (i) a lower likelihood of gaining employment if health status is poor, (ii) a higher unemployment probability when health status deteriorates, and (iii) negative health effects due to unemployment. Correspondingly, the current dissertation investigates health selection in hiring and employment (paper 1), health selection to unemployment (papers 2 and 4) and health effects of unemployment (papers 3 and 5). The data material consists of EU-SILC, and both OLS and GLS regressions, individual level fixed effects, and propensity score matching are utilized in the empirical papers. In order to get a deeper understanding of the health—employment status relationship, we need to examine how the association varies over time and/ or geographical space. Accordingly, this dissertation will investigate cross-national differences in hiring, firing, and health. Institutional settings are the main focus in papers 1, 2 and 3, where research context is set to Scandinavia. Denmark, Norway and Sweden are similar on many domains, but differ on the strength of employment protection legislation and on generosity of unemployment benefits, both of which potentially important for the association between health and employment status. Economic conditions, i.e. the level of and trend in the overall unemployment rate, is the focal point in papers 4 and 5. All available European countries are included (N=28, 25), so that we get as much variation in the economic conditions as possible. Paper 1 indicates that people with ill health are more likely to be hired in Denmark, where employment protection is weak, than in Norway and Sweden. This pattern is, however, only evident among higher educated people, which is surprising because it is primarily among 'low skill' employees that employment protection is weak in the Danish 'flexicurity' model. Furthermore, people with ill health are twice as likely (compared to people with good health) to hold temporary work contracts in Denmark. The 'health component' in temporary work are less evident in Sweden, and especially Norway. Paper 2 shows that ill health is associated strongly with unemployment likelihood in Denmark, and there are even signs of this being a causal relationship. Health selection to unemployment is not apparent as a general phenomenon in neither Norway nor Sweden, but there is some evidence that younger individuals (<30 years) with poor health have a high unemployment probability in both countries. Paper 3 examines short-term health effects of unemployment. Sweden have less generous unemployment benefits than Denmark and particularly Norway, perhaps implying larger health effects in Sweden (due to more financial hardship). However, it is apparently only among the unemployed in Denmark that health status tends to deteriorate somewhat. Nonetheless, the findings are quite positive overall for the three Scandinavian countries. Paper 4 investigates possible compositional changes in the unemployment population in 28 European countries experiencing differing economic conditions. The results indicate that people with good health status constitute a larger part of the unemployed population, but only in countries experiencing a severe economic crisis. In the remaining countries, people with bad health are – if anything – overrepresented among the recently unemployed. Paper 5 shows that the unemployment event seems to be harmful for self-rated health regardless of how common the experience is, according to analyses of 25 European countries. Low-unemployment countries stand somewhat out empirically (i.e. more pronounced health effects of unemployment), again suggesting that the composition of the unemployed population is crucial for how 'strong' the unemployment—health relationship is. There are four 'take-home-messages' in this thesis. First, labor market deregulation (weak employment protection and more temporary work contracts) is not beneficial for people with ill health. Second, although people with health problems tend to be among the first to lose their jobs during an economic crisis, stronger employment protection legislation could improve the situation. Third, the Scandinavian welfare states have apparently kept the unemployed in good health, showing the importance of (reasonably) generous unemployment benefits. Fourth, the composition of the unemployed population is of vital importance for why the unemployment—health relationship varies over time and geographical space. ; Det er langt frå tilfeldig at veldig mange personar svarar «helsa mi» på spørsmål om kva som er viktigast for dei. God helsetilstand er ein grunnleggande del av eit lukkeleg liv. Å delta aktivt på arbeidsmarknaden er også essensielt for folk, sidan yrkesdeltaking sikrar både inntekt, sjølvrespekt, og integrering i lokalsamfunnet. Å ha god helse samt eit arbeid å gå til er kanskje to av dei viktigaste elementa i ein person sitt liv. Det å undersøke korleis helse, på den eine sida, og arbeidsmarknadsutfall, på den andre sida, heng saman er derfor både viktig og interessant, og det er nettopp det denne avhandlinga skal sjå nærare på. Utgangspunktet vårt er den empiriske observasjonen at dei arbeidsledige har signifikant dårlegare helsetilstand enn folk som har jobb. Dette er sannsynlegvis eit resultat av minst tre prosessar: (i) lågare sannsyn for å bli tilsett dersom helsa er dårleg, (ii) større sannsyn for å bli arbeidsledig dersom helsa er (eller blir) dårleg, og (iii) negative helseeffektar av arbeidsløyse. Denne avhandlinga skal undersøke desse tre prosessane: tydinga av helsetilstand for tilsetjingar og sysselsetting (artikkel 1), helseseleksjon til arbeidsløyse (artikkel 2 og 4), samt negative helseeffektar av arbeidsløyse (artikkel 3 og 5). Datamaterialet består av EU-SILC, og både OLS/GLS regresjon, individnivå fast effekt, og propensity score matching blir nytta som analyseteknikkar. For at me skal få ei djupare forståing av forholdet mellom helse og sysselsettingsstatus, treng me å undersøka korleis samanhengen varier over tid og geografisk stad. Denne avhandlinga vil derfor analysere skilnadar mellom land i sysselsetting, arbeidsløyse, og helsetilstand. Institusjonelle forhold er hovudfokus i artikkel 1, 2 og 3, der Skandinavia er forskingskonteksten. Danmark, Noreg og Sverige er like på mange områder, men det er viktige skilnadar både med omsyn til styrken på stillingsvernet, samt på kor generøse arbeidsløysetrygdene er. Begge desse institusjonelle faktorane kan ha ei innverknad på samanhengen mellom helse og sysselsettingsstatus. Økonomiske forhold, det vil seie nivå og trend i nasjonal arbeidsløyserate, er fokus i artikkel 4 og 5. Alle tilgjengelege europeiske land vert inkludert (N=28, 25), slik at me får mest mogleg makroøkonomisk variasjon. Artikkel 1 viser at folk med dårleg helse har større sannsyn for å bli tilsett i Danmark, der stillingsvernet er svakt, enn i Noreg og Sverige. Men dette empiriske mønsteret er berre synleg blant folk med høgare utdanning, noko som er merkeleg sidan det primært er blant 'lav-status' yrker at stillingsvernet er svakt i den danske 'flexicurity' modellen. I tillegg er midlertidig stillingskontrakt dobbelt så vanleg blant folk med dårleg helse i Danmark (samanlikna med folk med god helse). Det er mindre skilnadar etter helsetilstand i bruk av midlertidig stilling i Sverige, og spesielt Noreg. Artikkel 2 viser at folk med dårleg helse har stort sannsyn for å vere arbeidsledig i Danmark, og det er ting som tyder på at dette er eit kausalforhold. Helseseleksjon til arbeidsløyse er mykje mindre utstrakt i Noreg og Sverige, men unge personar (<30 år) med dårleg helse er arbeidsledige i nokså stor grad i både land. Artikkel 3 undersøker (korttids-)helseeffektar av arbeidsløyse. Sverige har mindre generøs arbeidsløysetrygd enn nabolanda, noko som kanskje inneberer større negative helseeffektar her (på grunn av meir økonomiske vanskar). Analysane, derimot, visar at det berre er i Danmark at arbeidsløyse vert etterfølgt av forverra helsetilstand. Samla sett så er resultata temmeleg positive for dei tre Skandinavsike landa, med lite teikn på helsesvikt. Artikkel 4 undersøker potensielle endringar i komposisjonen av arbeidsløysebefolkninga i 28 europeiske land med ulik makroøkonomisk utvikling. Resultata tyder på at personar med god helse utgjer ein større del av dei arbeidsledige, men berre i land som opplev ei alvorleg økonomisk krise. I dei resterande landa tenderer folk med dårleg helse mot å vere overrepresentert blant dei 'nye' arbeidsledige i krisetider. Artikkel 5 indikerer at arbeidsløyse er skadeleg for sjølvrapportert helse uavhengig av kor vanleg arbeidsløyseerfaringa er, i følgje analysar av 25 europeiske land. Land med svært låg arbeidsløyserate skil seg, til ei viss grad, ut empirisk (med større negative helseeffektar), noko som igjen tyder på at komposisjonen av dei arbeidsledige er viktig for kor 'sterkt' forholdet er mellom helse og arbeidsløyse. Det er fire hovudbodskap i denne avhandlinga. (1) De-regulering av arbeidsmarknaden (svakare stillingsvern og meir midlertidige stillingar) er ikkje gunstig for folk med dårleg helse. (2) Personar med dårleg helse er blant dei første som mistar jobben under ei økonomisk nedgangstid, men sterkare stillingsvern ser ut til å forbetre situasjonen. (3) Dei Skandinaviske velferdsstatane har tilsynelatande lukkast ganske bra i å bevare helsetilstanden til dei arbeidsledige, noko som indikerer viktigheita av (nokså) generøs arbeidsløysetrygd. (4) Komposisjonen av arbeidsløysebefolkninga ser ut til å vera av avgjerande tyding når me skal forklara kvifor samanhengen mellom arbeidsløyse og helse varier over tid, og mellom land. ; publishedVersion
Le sujet traité tout au long de ce travail de recherche est le microcrédit professionnel. Il s'agit d'un crédit de moins de 25.000 euros octroyé par des institutions de microfinance (IMF) afin de favoriser le lancement et le développement d'activités par des indépendants ou microentrepreneurs exclus du système bancaire traditionnel. Cet instrument d'insertion professionnelle d'entrepreneurs précaires est encore assez récent en Europe puisqu'il fit sa timide apparition dans les années 80 dans nos contrées européennes. De plus, les IMF offrant ce genre de produit se sont développées sous une multitude de modèles et formes juridiques. L'intérêt d'étudier un tel produit nait de l'existence de nombreuses personnes en situation d'exclusion sociale et financière en Europe. Ces potentiels entrepreneurs présentent rarement les garanties nécessaires pour obtenir un crédit auprès des banques et possèdent souvent une situation financière fragile, ce qui augmente le risque pour les banques. Dès lors, bien que certains partenariats existent entre les IMF et les banques pour des raisons de réputation et de RSE, les banques sont encore fort désintéressées par le secteur de la microfinance à l'heure actuelle. Même s'il apparaît que la dynamique entrepreneuriale européenne soit faible actuellement, nous avons constaté l'existence d'un entrepreneuriat de nécessité important, n'ayant pas d'autre de choix que de se créer son propre emploi afin de subvenir à ses besoins. C'est par l'ensemble de ces constats que le sujet étudié prend tout son sens. Nous nous sommes ensuite intéressés de plus près aux modèles des IMF en vue de comprendre si ces dernières constituent un outil optimal d'aide aux microentrepreneurs et indépendants exclus financièrement. D'abord, nous avons compris que leurs modèles sont pratiquement exclusivement dépendants de sources de financements externes en tous genres (bénévolat, lignes de crédit de grandes banques, dons, mécénat d'entreprises privées, subsides publics, etc.). De plus, leur mission de soutien aux microentrepreneurs implique un équilibre fondamental à tenir entre deux pôles extrêmes. D'une part, il s'agira d'assurer une certaine rentabilité financière et opérationnelle au travers de leur activité de prêt. D'autre part, les IMF devront maintenir une mission sociale de soutien aux personnes précarisées afin de favoriser leur accès au financement et le lancement de leurs activités entrepreneuriales. Dans la pratique, nous nous sommes aperçus que cet équilibre était très difficile à tenir en raison des coûts opérationnels et d'accompagnements très élevés qui incombent aux IMF. De plus, ces institutions, qui dépendent de financements externes, doivent venir en aide à des entrepreneurs ayant un profil risqué, présentant peu de garanties, et désirant souvent lancer leur activité dans des secteurs à risque. De récentes études prouvent que les bénéfices générés par ce genre d'institutions tendent à dépasser les coûts qui leurs incombent. Si l'action des IMF permet la concrétisation de projets par des entrepreneurs dans des situations très fragiles, elle entraîne également des économies considérables pour l'Etat. D'une part, par la réduction des allocations de chômages à payer. D'autre part, par l'augmentation des recettes de l'Etat due au paiement d'impôts par toutes les nouvelles activités génératrices de revenus créées. Plusieurs programmes européens, alimentés par les fonds structurels européens et le Groupe BEI, ont d'ailleurs vus le jour depuis 2007 dans le but d'apporter un soutien technique et financier à ce secteur. Afin de mieux saisir toutes les spécificités de ce secteur ainsi que sa capacité à constituer un facteur de développement pour des microentrepreneurs dans la nécessité, nous nous sommes intéressés de plus près aux paysages belge et français de la microfinance. Dans ce cadre, nous avons confronté nos présomptions théoriques aux avis de dix experts du milieu de la microfinance de part et d'autre de la frontière franco-belge. Ces divers entretiens nous ont permis de confirmer plusieurs hypothèses préalables. Tout d'abord, nous avons cerné les principaux freins à la création de micro-entreprises. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer la lourdeur des procédures administratives, la perte des allocations de chômage au lancement ou encore le paiement de cotisations sociales trimestrielles élevées. De plus, il est apparu que les modèles empruntés par les IMF belges et françaises soient encore loin d'être viables sur le long terme. En effet, ceux-ci demeurent fort dépendants de sources de financements externes, ce qui implique une trop faible part des frais opérationnels couverts par leur activité de prêt. Ensuite, il s'avère que le public-cible soit principalement un public précarisé, soit bénéficiaire de minima sociaux ou au chômage, soit exclus du système bancaire traditionnel. En vue de toucher un tel public, nos intervenants nous confient que la visibilité de leur IMF constitue un facteur clé. Les IMF auront donc recours à des stratégies de pénétration de marché diverses afin d'augmenter cette visibilité. Le bouche-à-oreille ainsi que le maintien de partenariats avec les structures externes d'appui aux entrepreneurs représentent le moyen privilégié par les IMF pour véhiculer leur existence. Nos entretiens ont également révélés le désintérêt bancaire pour le secteur de la microfinance. Bien que certains partenariats existent dans les deux pays, ceux-ci représentent une volonté des banques de manifester un engagement sociétal. Leurs engagements et investissements dans la microfinance ne sont donc pas forcément liés à une perspective de rentabilité puisque le modèle économique emprunté par les IMF ne les rend pas rentables à ce stade. Pour que la mission d'aide aux microentrepreneurs soit un succès, l'IMF va devoir se montrer maître dans l'art de l'accompagnement. Celui-ci consiste en un suivi de proximité du client en lui fournissant un ensemble de services et conseils en tous genres (administratifs, juridiques, marketing, comptables, financiers, etc.). Cependant, nous comprenons que cet accompagnement individuel nécessite énormément de temps. De plus, il est souvent réalisé par un personnel limité et n'aboutit pas toujours sur un crédit à son terme. Il y a donc un frein à la productivité des IMF dû à la nature précaire et risquée de son public-cible. Dès lors, nous pouvons relever les grands challenges auxquelles font face les IMF actuellement, tant en France qu'en Belgique. Le premier enjeu est celui de la viabilité et durabilité de l'IMF sur le long terme. Ensuite, il sera crucial pour l'IMF de pouvoir assurer un accompagnement de qualité en repérant rapidement les projets à haut potentiel de croissance. Les partenariats avec le secteur bancaire peuvent, quant à eux, constituer une source de financement conséquente pour les IMF, ce qui leur permettrait de maintenir un certain volume de prêt. Enfin, les IMF doivent pouvoir innover au quotidien dans leur approche du marché, en tentant systématiquement d'adapter leur offre à la demande. Au vu des nombreuses limites qu'implique une telle activité, nous souhaitions formuler une série de recommandations pratiques s'adressant à la fois aux IMF, aux pouvoirs publics, et aux entrepreneurs eux-mêmes. Toutes visent à faire en sorte que le microcrédit professionnel permette davantage de favoriser le lancement et le développement d'activités indépendantes. Etant donné la baisse des subsides publics en raison des nombreux déficits budgétaires nationaux en Europe, les IMF devraient transformer ces subsides en dons et mécénat privé de la part d'entreprises et investisseurs socialement responsables. En vue de réduire leur dépendance aux sources de financement externes, les IMF devraient également opter pour une stratégie de réduction des coûts et d'augmentation de leur efficacité opérationnelle. De plus, l'établissement d'un système de scoring, évaluant les risques des clients sur base de probabilités, est également envisageable puisqu'il permettrait de détecter plus facilement et avec un gain conséquent en temps les bonnes demandes introduites par les entrepreneurs. Une façon d'augmenter l'efficacité opérationnelle des IMF serait d'inciter les personnes retraitées et socialement investies à s'engager de manière bénévole dans les IMF afin de soutenir leur volet d'accompagnement. Nous devons également considérer l'établissement d'un système de parrainage (déjà présent dans une IMF française) qui permettrait aux cadres d'entreprises (retraités ou non) de faire du coaching dans les IMF dans l'espoir d'améliorer la qualité de l'accompagnement, et ainsi augmenter les chances de succès des IMF dans leur mission de soutien aux microentrepreneurs. Ensuite, nous pensons à la mise en place d'un contrat de crédit obligeant les entrepreneurs réussissant à monter une activité florissante grâce au soutien des IMF à reverser un certain pourcentage de leurs bénéfices aux IMF ou à s'engager dans l'accompagnement des nouveaux clients de ces institutions. En ce qui concerne le pouvoir d'action des autorités publiques, nous sommes convaincus qu'il devrait s'orienter vers la mise en place d'un cadre législatif facilitant la création de micro-entreprises. Cela passerait par des mesures telles que la conservation des allocations de chômage durant une période limitée au lancement de micro-activités, la mise en place d'un statut fiscalement et socialement avantageux pour les microentrepreneurs comme c'est déjà le cas en France avec le statut de l'auto-entrepreneur, ou encore une diminution des cotisations trimestrielles à payer. Les pouvoirs publics auraient également tout intérêt à rendre l'examen donnant accès à la « gestion », et donc au microcrédit, plus adapté au public-cible et plus strict afin d'éviter la survenance de mauvaises demandes par la suite. Enfin, nous les encourageons à instaurer des politiques visant à stimuler l'entrepreneuriat dès le plus jeune âge. Cela permettrait de mieux préparer les futurs entrepreneurs au métier d'indépendant et de réduire les coûts d'accompagnement des IMF lorsque les clients arrivent avec un projet. En vue de palier à cette dépendance aux financements externes, nous suggérons également l'établissement d'un système de fondations privées semblables à des compagnies d'assurances fournissant des garanties aux IMF. Ces garanties proviendraient d'investisseurs socialement responsables qui pourraient détaxer une majeure partie de l'argent investi au travers des fondations. Leur return serait tout simplement le bénéfice social dégagé par leurs investissements. Enfin, nous ne pouvons qu'encourager les microentrepreneurs à correctement s'entourer lors du lancement de leurs projets, et à penser à chaque facette de celui-ci en le rendant compréhensible et réaliste. Chaque individu n'ayant pas l'âme d'un entrepreneur, les IMF devront parfois refuser le microcrédit à des clients qu'il faudra protéger d'eux-mêmes afin d'éviter qu'ils n'aggravent leur situation initiale. ; Master [120] en sciences de gestion, Université catholique de Louvain, 2015
Le sujet traité tout au long de ce travail de recherche est le microcrédit professionnel. Il s'agit d'un crédit de moins de 25.000 euros octroyé par des institutions de microfinance (IMF) afin de favoriser le lancement et le développement d'activités par des indépendants ou microentrepreneurs exclus du système bancaire traditionnel. Cet instrument d'insertion professionnelle d'entrepreneurs précaires est encore assez récent en Europe puisqu'il fit sa timide apparition dans les années 80 dans nos contrées européennes. De plus, les IMF offrant ce genre de produit se sont développées sous une multitude de modèles et formes juridiques. L'intérêt d'étudier un tel produit nait de l'existence de nombreuses personnes en situation d'exclusion sociale et financière en Europe. Ces potentiels entrepreneurs présentent rarement les garanties nécessaires pour obtenir un crédit auprès des banques et possèdent souvent une situation financière fragile, ce qui augmente le risque pour les banques. Dès lors, bien que certains partenariats existent entre les IMF et les banques pour des raisons de réputation et de RSE, les banques sont encore fort désintéressées par le secteur de la microfinance à l'heure actuelle. Même s'il apparaît que la dynamique entrepreneuriale européenne soit faible actuellement, nous avons constaté l'existence d'un entrepreneuriat de nécessité important, n'ayant pas d'autre de choix que de se créer son propre emploi afin de subvenir à ses besoins. C'est par l'ensemble de ces constats que le sujet étudié prend tout son sens. Nous nous sommes ensuite intéressés de plus près aux modèles des IMF en vue de comprendre si ces dernières constituent un outil optimal d'aide aux microentrepreneurs et indépendants exclus financièrement. D'abord, nous avons compris que leurs modèles sont pratiquement exclusivement dépendants de sources de financements externes en tous genres (bénévolat, lignes de crédit de grandes banques, dons, mécénat d'entreprises privées, subsides publics, etc.). De plus, leur mission de soutien aux microentrepreneurs implique un équilibre fondamental à tenir entre deux pôles extrêmes. D'une part, il s'agira d'assurer une certaine rentabilité financière et opérationnelle au travers de leur activité de prêt. D'autre part, les IMF devront maintenir une mission sociale de soutien aux personnes précarisées afin de favoriser leur accès au financement et le lancement de leurs activités entrepreneuriales. Dans la pratique, nous nous sommes aperçus que cet équilibre était très difficile à tenir en raison des coûts opérationnels et d'accompagnements très élevés qui incombent aux IMF. De plus, ces institutions, qui dépendent de financements externes, doivent venir en aide à des entrepreneurs ayant un profil risqué, présentant peu de garanties, et désirant souvent lancer leur activité dans des secteurs à risque. De récentes études prouvent que les bénéfices générés par ce genre d'institutions tendent à dépasser les coûts qui leurs incombent. Si l'action des IMF permet la concrétisation de projets par des entrepreneurs dans des situations très fragiles, elle entraîne également des économies considérables pour l'Etat. D'une part, par la réduction des allocations de chômages à payer. D'autre part, par l'augmentation des recettes de l'Etat due au paiement d'impôts par toutes les nouvelles activités génératrices de revenus créées. Plusieurs programmes européens, alimentés par les fonds structurels européens et le Groupe BEI, ont d'ailleurs vus le jour depuis 2007 dans le but d'apporter un soutien technique et financier à ce secteur. Afin de mieux saisir toutes les spécificités de ce secteur ainsi que sa capacité à constituer un facteur de développement pour des microentrepreneurs dans la nécessité, nous nous sommes intéressés de plus près aux paysages belge et français de la microfinance. Dans ce cadre, nous avons confronté nos présomptions théoriques aux avis de dix experts du milieu de la microfinance de part et d'autre de la frontière franco-belge. Ces divers entretiens nous ont permis de confirmer plusieurs hypothèses préalables. Tout d'abord, nous avons cerné les principaux freins à la création de micro-entreprises. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer la lourdeur des procédures administratives, la perte des allocations de chômage au lancement ou encore le paiement de cotisations sociales trimestrielles élevées. De plus, il est apparu que les modèles empruntés par les IMF belges et françaises soient encore loin d'être viables sur le long terme. En effet, ceux-ci demeurent fort dépendants de sources de financements externes, ce qui implique une trop faible part des frais opérationnels couverts par leur activité de prêt. Ensuite, il s'avère que le public-cible soit principalement un public précarisé, soit bénéficiaire de minima sociaux ou au chômage, soit exclus du système bancaire traditionnel. En vue de toucher un tel public, nos intervenants nous confient que la visibilité de leur IMF constitue un facteur clé. Les IMF auront donc recours à des stratégies de pénétration de marché diverses afin d'augmenter cette visibilité. Le bouche-à-oreille ainsi que le maintien de partenariats avec les structures externes d'appui aux entrepreneurs représentent le moyen privilégié par les IMF pour véhiculer leur existence. Nos entretiens ont également révélés le désintérêt bancaire pour le secteur de la microfinance. Bien que certains partenariats existent dans les deux pays, ceux-ci représentent une volonté des banques de manifester un engagement sociétal. Leurs engagements et investissements dans la microfinance ne sont donc pas forcément liés à une perspective de rentabilité puisque le modèle économique emprunté par les IMF ne les rend pas rentables à ce stade. Pour que la mission d'aide aux microentrepreneurs soit un succès, l'IMF va devoir se montrer maître dans l'art de l'accompagnement. Celui-ci consiste en un suivi de proximité du client en lui fournissant un ensemble de services et conseils en tous genres (administratifs, juridiques, marketing, comptables, financiers, etc.). Cependant, nous comprenons que cet accompagnement individuel nécessite énormément de temps. De plus, il est souvent réalisé par un personnel limité et n'aboutit pas toujours sur un crédit à son terme. Il y a donc un frein à la productivité des IMF dû à la nature précaire et risquée de son public-cible. Dès lors, nous pouvons relever les grands challenges auxquelles font face les IMF actuellement, tant en France qu'en Belgique. Le premier enjeu est celui de la viabilité et durabilité de l'IMF sur le long terme. Ensuite, il sera crucial pour l'IMF de pouvoir assurer un accompagnement de qualité en repérant rapidement les projets à haut potentiel de croissance. Les partenariats avec le secteur bancaire peuvent, quant à eux, constituer une source de financement conséquente pour les IMF, ce qui leur permettrait de maintenir un certain volume de prêt. Enfin, les IMF doivent pouvoir innover au quotidien dans leur approche du marché, en tentant systématiquement d'adapter leur offre à la demande. Au vu des nombreuses limites qu'implique une telle activité, nous souhaitions formuler une série de recommandations pratiques s'adressant à la fois aux IMF, aux pouvoirs publics, et aux entrepreneurs eux-mêmes. Toutes visent à faire en sorte que le microcrédit professionnel permette davantage de favoriser le lancement et le développement d'activités indépendantes. Etant donné la baisse des subsides publics en raison des nombreux déficits budgétaires nationaux en Europe, les IMF devraient transformer ces subsides en dons et mécénat privé de la part d'entreprises et investisseurs socialement responsables. En vue de réduire leur dépendance aux sources de financement externes, les IMF devraient également opter pour une stratégie de réduction des coûts et d'augmentation de leur efficacité opérationnelle. De plus, l'établissement d'un système de scoring, évaluant les risques des clients sur base de probabilités, est également envisageable puisqu'il permettrait de détecter plus facilement et avec un gain conséquent en temps les bonnes demandes introduites par les entrepreneurs. Une façon d'augmenter l'efficacité opérationnelle des IMF serait d'inciter les personnes retraitées et socialement investies à s'engager de manière bénévole dans les IMF afin de soutenir leur volet d'accompagnement. Nous devons également considérer l'établissement d'un système de parrainage (déjà présent dans une IMF française) qui permettrait aux cadres d'entreprises (retraités ou non) de faire du coaching dans les IMF dans l'espoir d'améliorer la qualité de l'accompagnement, et ainsi augmenter les chances de succès des IMF dans leur mission de soutien aux microentrepreneurs. Ensuite, nous pensons à la mise en place d'un contrat de crédit obligeant les entrepreneurs réussissant à monter une activité florissante grâce au soutien des IMF à reverser un certain pourcentage de leurs bénéfices aux IMF ou à s'engager dans l'accompagnement des nouveaux clients de ces institutions. En ce qui concerne le pouvoir d'action des autorités publiques, nous sommes convaincus qu'il devrait s'orienter vers la mise en place d'un cadre législatif facilitant la création de micro-entreprises. Cela passerait par des mesures telles que la conservation des allocations de chômage durant une période limitée au lancement de micro-activités, la mise en place d'un statut fiscalement et socialement avantageux pour les microentrepreneurs comme c'est déjà le cas en France avec le statut de l'auto-entrepreneur, ou encore une diminution des cotisations trimestrielles à payer. Les pouvoirs publics auraient également tout intérêt à rendre l'examen donnant accès à la « gestion », et donc au microcrédit, plus adapté au public-cible et plus strict afin d'éviter la survenance de mauvaises demandes par la suite. Enfin, nous les encourageons à instaurer des politiques visant à stimuler l'entrepreneuriat dès le plus jeune âge. Cela permettrait de mieux préparer les futurs entrepreneurs au métier d'indépendant et de réduire les coûts d'accompagnement des IMF lorsque les clients arrivent avec un projet. En vue de palier à cette dépendance aux financements externes, nous suggérons également l'établissement d'un système de fondations privées semblables à des compagnies d'assurances fournissant des garanties aux IMF. Ces garanties proviendraient d'investisseurs socialement responsables qui pourraient détaxer une majeure partie de l'argent investi au travers des fondations. Leur return serait tout simplement le bénéfice social dégagé par leurs investissements. Enfin, nous ne pouvons qu'encourager les microentrepreneurs à correctement s'entourer lors du lancement de leurs projets, et à penser à chaque facette de celui-ci en le rendant compréhensible et réaliste. Chaque individu n'ayant pas l'âme d'un entrepreneur, les IMF devront parfois refuser le microcrédit à des clients qu'il faudra protéger d'eux-mêmes afin d'éviter qu'ils n'aggravent leur situation initiale. ; Master [120] en sciences de gestion, Université catholique de Louvain, 2015
Einführung Tropische asiatische Entwicklungs- und Schwellenländer zeigten rasches städtisches Wachstum dadurch, dass Bauern einwanderten, um ein besseres Leben in der Stadt zu suchen. Dadurch ergab sich in vielen Städten ein Mangel an geeigneter Infrastruktur und an sozialen Diensten. Die städtische Müllversorgung bildet keine Ausnahme; sie wird sogar oft an das Ende der Prio-ritätenliste für städtische Aufgabenpläne gestellt, da dabei zuerst die Gesetze und Verordnun-gen formuliert und umgesetzt werden müssen. Das Problem des nicht entsorgten städtischen Mülls führt (mit Sicherheit) zu Luftverschmutzung, Krankheit und zur Verseuchung des Bo-dens und des Wassers. Diese Probleme stehen in tropischen Klimaten im Zusammenhang mit hoher Temperatur und Feuchtigkeit, mit heftigem Regen und mit häufigen Überschwemmun-gen. Stehendes Wasser und Ausschwemmung aus dem Abfall werden sehr schnell zu Brutstät-ten von Insekten, Nagern und Bakterien, und damit zu einer Gesundheitsgefahr für Arbeiter und die allgemeine Bevölkerung. Darüber hinaus kann Wasser- und Grundwasserverschmut-zung/Kontamination zu einer ernsten Umweltzerstörung führen, mit direkten Auswirkungen auf die Wasserressourcen, und auf raschen Qualitätsverlust der pflanzlichen Erzeugnisse, des Rückgrates der meisten tropischen asiatischen Länder. Müllentsorgung und die Verantwortlichkeiten Lokale Regierungen müssen die öffentliche Gesundheit ihrer lokalen Bevölkerung sicherstellen und sind deshalb für die Müllentsorgung verantwortlich. Asiatische tropische Klimate sich rasch ändernde Müllzusammensetzung machen die Müllbehandlung und –entsorgung zu einer dauernden Herausforderung der Entscheidungsträger. Vor einer Entscheidung über das ver-wendete Entsorgungssystem muss eine geeignete Abfall-Charakterisierung treten. Diese Cha-rakterisierung liefert Kenntnisse über die Abfallmenge, die Feuchte, den Heizwert und die Menge der verschiedenen Komponenten im Abfallstrom, wie z. B.: organisches Material, Plas-tik, Papier, Karton, Holz, Textilien, Gummi, Leder, Glas, Metalle, Nichtmetalle, Steine und Keramiken. Darüber hinaus ist die Herausforderung, der sich asiatische Länder gegenüber se-hen, ein Mangel an Raum und damit wird die Platzierung eine Deponie zunehmend schwierig. Die Abfallwirtschaft ist eine kostenintensive, aber trotzdem notwendige Maßnahme, um das Wohlergehen sowohl der Bevölkerung als auch für die Umwelt sicher zu stellen. Es wird ge-schätzt, dass Asien im Jahr 2025 etwa 47 Milliarden US$ aufwenden muss, um 0,5 bis 1 Kg städtischen Müll je Person und Tag abzufahren und zu behandeln, oder 5 US$ je Kopf und Jahr. In Entwicklungsländern sind unzählige Leute nicht in der Lage, diese hohen Preise für die Ab-fallentsorgung zu zahlen. Deshalb liegt es in der Verantwortung der Regierung, die Abfallent-sorgung zu betreiben und zu finanzieren, um die Bevölkerung, die Gemeinde und die Umwelt zu schützen. Tropische asiatische Städte müssen jetzt bezahlbare und nachhaltige Verfahren für die Entsorgung ihrer zunehmenden Menge täglichen Abfalls benennen, wobei gleichzeitig auf minimale Umweltbelastung, auf soziale Akzeptanz und auf minimale Landverbrauch zu achten ist. Eine leicht anwendbare Entscheidungshilfe zur Wahl des geeignetesten Abfallbehandlungs-system der Gemeinde wäre deshalb sehr nützlich. Proposition Der Zweck dieser Dissertation war die Entwicklung eines nutzerfreundlichen Instrumentariums für das Verwaltungs- und Regierungspersonal in tropischen Entwicklungs- und Schwellenlän-der. 1. Diese Vorgehensweise basiert auf einem Netzwerk, das eine Liste ausgewählter entschei-dungsrelevanter Tatsachen in Betracht zieht, die nötig sind, um eine informierte Entschei-dung machen zu können. Das entscheidungshelfende Verfahren muss von Entscheidungs-trägern bei einer vorläufigen Feststellung des Abfallentsorgungs- und -behandlungssystems für ihre Gemeinde benutzt werden. 2. Tropische asiatische Städte müssen eine Reihe von Faktoren berücksichtigen, wenn sie über ihren Abfallwirtschaftsplan entscheiden. Dazu gehören die immerwechselnde Menge und Zusammensetzung des Abfalls infolge der zunehmenden Bevölkerungszahl und des Ein-kommens je Kopf, der hohe Feuchtigkeitsgrad, Verbrennungswärme-Werte und die oft be-grenzten finanziellen Möglichkeiten. 3. Ferner sind gesetzliche, politische, verwaltungstechnische, soziale, finanzielle, ökonomi-sche und technische Faktoren bestimmend. 4. Die Verwaltung muss dabei die Wichtigkeit jedes Teilschrittes der Abfallwirtschaft im Au-ge behalten, also Abfallerzeugung, Sammlung, Transport, Abfallcharakterisierung, Entsor-gung und Behandlung. 5. Die Rolle der lokalen Gemeinden in der Entscheidungsfindung ist nicht hoch genug einzu-schätzen; deshalb müssen Mitglieder der Gemeinde aktiv am Schutz der Umwelt und an der Verhinderung ihrer Zerstörung mitwirken. Mehrere Entscheidungshilfsverfahren für ver-schiedene Anwendungen wurden entwickelt. Jedoch zieht die Mehrzahl von ihnen nicht notwendigerweise eine öffentliche Teilnahme in Betracht, und sie sind auch nicht benutzer-freundlich. 6. Um die Komplexität der Probleme besser zu verstehen, die bei tropischen asiatischen Städ-ten auftreten, wurde die Innenstadt von Bangkok, Thailands größte Stadt und Hauptstadt, als repräsentativer Fall ausgewählt, für die Entsorgung der 9000 t Müll der täglich produ-ziert wird. Thailands Klima ist, besonders während der jährlichen Monsunzeit, heiß und feucht mit einer mittleren Temperatur von 28,4°C und einer Feuchtigkeit zwischen 70 und 100%. Die Gesetze und Verordnungen zeigen sehr deutlich an, wie wichtig die Behandlung des städtischen Abfalls genommen wird. Zahlreiche Interviews, verbunden mit der Durch-sicht von Dokumenten, Berichten und Ortsbesichtigungen ergaben Kenntnisse der zahlrei-chen Entscheidungsmaßnahmen, denen sich die städtischen Entscheidungsträger einer tro-pischen Stadt gegenüber sehen. Die Durchsicht und die Analyse der Entscheidungsmaß-nahmen in Bangkoks Abfallentsorgungsstrategien zeigten, wie das Entscheiden als Werk-zeug in verschiedenen asiatischen tropischen Städten benutzt werden kann. 7. Ein Entscheidungsrahmen wurde erstellt auf der Grundlage von Literatur-Recherchen und persönliche Erfahrungen, und anhand der in der Stadt Bangkok gesammelte Daten über-prüft. Die Entscheidungspunkte im Netzwerk umfassen eine allgemeine Beschreibung der Stadt, ihre klimatischen und hydrogeologischen Bedingungen, die Menge und Art des er-zeugten Mülls, einen Überblick über die bestehenden Anlagen und die existierenden Pro-gramme, öffentliche Aufmerksamkeit zu gewinnen, den sozioökonomischen Aspekt eines Abfallbehandlungssystems und die öffentliche Teilnahme. Es berücksichtigt ferner Ge-sundheits- und Sicherheitsüberlegungen im Zusammenhang mit Abfallentsorgungsmög-lichkeiten und ihrer Kosten. 8. Das Entscheidungsinstrumentarium hat als Ziel, ein geeignetes Abfallbehandlungssystem zu ermöglichen, das als Grundlage soziale, klimatische und technische Informationen be-nutzt. Ihre Einfachheit erlaubt einem Verwaltungspersonal, das wenig Erfahrung mit Ab-fallwirtschaft und Computerwissen besitzt, verschiedene Optionen zu analysieren und Sze-narien auszutesten. Des weiteren werden verschiedene Möglichkeiten überprüft, und es wird versucht, die Optionen in die Abfallwirtschaft zu integrieren. 9. Das Instrumentarium beinhaltet über ein Hundert geschlossene Fragen, die auf das Analy-sieren der Bedürfnisse und der gegenwärtigen Situation der Abfallwirtschaft einer be-stimmten Gesellschaft ausgerichtet sind und die es ermöglichen, ein geeignetes Abfallwirt-schaftssystem für die entsprechende Gesellschaft zu wählen. Diese Fragen hatten als Grundlage die Rahmen und Eckpunkte des Entscheidungsinstrumentariums. Dieses Instru-mentarium ist selbsterklärend, und gleichzeitig bietet es Flexibilität bei der Entscheidung, um wie viel Prozent des Abfalls wieder verwertet wird, kompostiert oder behandelt durch irgend eine von den sechs Behandlungsoptionen; Kompostierung, Vergärung, nicht-Verbrennungssysteme, Verbrennung, Deponierung und Energiegewinnung. 10. Die Ziele eines integrierten Abfallwirtschaftssystems können vom Benutzer geändert und modifiziert werden. Dies ermöglicht die Überprüfung verschiedener Szenarien und die Auswahl des geeignetesten Abfallbehandlungssystems. Das System kann sehr einfach sein und nur ein Behandlungssystem beinhalten oder mit einer Auswahl mehrere Behandlungs-systeme sehr kompliziert sein. In einigen Ländern ist es Vorschrift mehrere Systeme anzu-wenden. Integrierte Abfallwirtschaftssysteme, die mindestens zwei oder drei Abfallbe-handlungssysteme beinhalten, sind deshalb gefragt. 11. Die Ziele der Gesellschaft sind ausschlaggebend und sind die Schlüsselfaktoren für den Entscheidungsprozess. Die Menge der wiederverwertbaren Materialien, die Brauchbarkeit des Komposts, die Interesse an Vergärung, die Möglichkeit einer Verbrennungsanlage, das Verstehen eines nicht-Verbrennungssystems und die Verfügbarkeit von Land für Deponien, die Notwendigkeit für Elektrizität sind einige Schlüsselfaktoren die überlegt werden müs-sen. Integrierte Abfallwirtschaft ist wahrscheinlich die vernünftigste Vorgehensweise. Dies ermöglicht Flexibilität bei Abfallwirtschaftstechniken und ergänzt sie gegenseitig. 12. Öffentliche Verwaltungen können DMT als eine erste Bewertung der geeignetesten Tech-nologie benutzen. Des weiteren gibt DMT dem Verwaltungspersonal Flexibilität in ihrer Wahl bezüglich der Menge an wiederverwertbarem Abfall unter der Anwendung verschie-denen Technologien, welches eine gut konstruiertes und gut integriertes Abfallbehand-lungssystem für die Gesellschaft darstellt. Fazit Das Fazit ist: die Abfallwirtschaft in einem tropischen Schwellenland ist mit bestimmten Her-ausforderungen verbunden, die behandelt werden müssen. Ökonomische, technische und sozi-ale Kriterien müssen in Betracht gezogen werden bei der Wahl geeigneter städtischer Abfall-wirtschaftsysteme. Begrenzte finanzielle Möglichkeiten, Mangel an öffentlichem Bewusstsein und ein schwaches Wirtschaftssystem sind manchmal verantwortlich für die Wahl eines schlechtes Abfallbehandlungssystems, mit kurzsichtigen und über die Jahren teuren Entschei-dungen statt langfristigen und vernünftigeren Entscheidungen. Wetterbedingungen und die Knappheit an Land in Stadtnähe sind besondere Herausforderungen. Das Entscheidungsinstru-mentarium DMT macht die Identifizierung von Schlüsselfragen nötig für die Formulierung eines nachhaltigen Abfallwirtschaftskonzepts und für die Wahl eines technisch-, ökonomisch- und sozial-akzeptierbaren Abfallwirtschaftssystems, das besonders geeignet ist für tropische Klimate. Die Ergebnisse der DMT-Daten-Analyse bietet eine faire Auswertung für ein adäquates integ-riertes Abfallbehandlungssystems. Wenn einmal ein System identifiziert wurde, werden weitere Studien bezüglich Umsetzbarkeit und Anwendbarkeit nötig sein. Jedoch wird die Notwendig-keit, ausführliche Studien am multiplen Szenarien durchzuführen, minimiert, was erhebliche Ersparnisse für die Stadtverwaltung bedeutet. Eine Feasibility-Study und ein Masterplan haben zu folgen, um die standortspezifischen und Finanzierungsfragen zu klären sowie die Auswahl der spezifischen Anlagentechnik zu definieren. ; Abstract Developing and emerging tropical Asian countries have encountered fast urban development due to the migration of farmers seeking a better life in the city. This resulted in a lack of appro-priate infrastructure and inappropriate social services in many cities. Municipal solid waste management is no exception and is in fact often placed at the bottom of the list of priorities for the cities' appropriate urban management plans since laws and regulations must first be for-mulated and implemented. The problem of unmanaged municipal solid waste certainly leads to air pollution, disease, and to soil and water contamination. These problems in tropical climates are compounded with high temperature, high-level humidity, heavy rainfall and frequent flooding. Stagnant water and leachate from waste quickly become the breeding grounds of in-sects, rodents and bacteria, thus creating a health hazard for workers and local populations. Moreover, water and groundwater contamination may lead to serious environmental degrada-tion with direct impacts on water supplies, and in the fast degradation of agricultural products, the backbone of most tropical Asian countries. Many cities still allow or tolerate dumping of waste in uncontrolled sites, and open burning that disperses particulates that most likely contain dioxins and furans. Even with increasingly scarce land availability within or in proximity of the cities, sanitary landfill is still the most often cho-sen disposal method around Asia because of its lower cost when compared to modern treatment systems. Yet, most of these landfill sites do not have proper lining, daily covering, methane recovery devices, leachate control systems, nor do they have long-term closure and monitoring plans, which implies short and long-term hazards. Some municipalities opted for incineration, which usually entails high operation and maintenance costs because of the need for supple-mental fuel and often-inappropriate running conditions. Although tropical conditions appear to favor certain disposal systems such as composting, appropriate technology needs to be identi-fied in order to reduce operation and maintenance costs while ensuring good quality outputs; compost plants have often been closed because of poor quality products due to the high content of plastic and glass particulates in the finished product. Tropical Asian cities are now required to identify affordable and sustainable solutions for the management of their increasing amount of waste generated daily, while ensuring minimal environmental impact, social acceptance and minimal land use. The purpose of this dissertation was to develop a user-friendly decision-making tool for public administrators and government officials in tropical Asian developing and emerging cities. This tool was developed based on a list of selected decision-making issues necessary in making an informed decision. The decision-making tool is to be used by decision-makers in making a pre-liminary assessment of a most appropriate waste management and treatment system for their municipality. Tropical Asian cities must consider a number of issues when deciding on their waste management plan such as the continuously changing quantum and composition of waste associated with the increasing population and income per capita, the high humidity levels, and the often-limited financial resources. Other determinant factors include legal, political, institu-tional, social and technical issues. Furthermore, administrators must realize the importance of each stage involved in waste management, which includes waste generation, collection, trans-port, waste characteristics, disposal and treatment. To better understand the complexity of the issues involved in tropical Asian municipalities, the city of Bangkok, Thailand's largest city and capital, was selected as a case study for the management of its 9,000 tonnes of waste gen-erated daily. Numerous interviews, meetings along with the review of documents, reports and site visits offered an inside view of the tropical city's various decision-making issues towards its waste management plan, and examine specific problems encountered by the city's decision-makers. The review and analysis of the decision-making issues involved in Bangkok's waste management plan showed how the decision-making tool can be used in various Asian tropical cities. In conclusion, waste management in an emerging tropical country involves specific challenges that need to be addressed. Economical, technical and social criteria need to be fully understood as to capacitate government officials in the selection of the most appropriate urban waste man-agement system. Limited budgets, lack of public awareness and poor systems' management often cloud decision-makers in choosing what appears to be the best solution in the short term, but more costly over the years. Weather conditions and scarcity of land in proximity of the city make waste management especially challenging. The decision-making framework offers a tool to decision-makers, as to facilitate the understanding and identification of key issues necessary in the formulation of a sustainable urban waste management plan and in the selection of a tech-nically, economically and socially acceptable integrated MSW management system. A detailed feasibility study and master plan will follow the preliminary study as to define the plant´s specifications, its location and its financing.
Einführung Tropische asiatische Entwicklungs- und Schwellenländer zeigten rasches städtisches Wachstum dadurch, dass Bauern einwanderten, um ein besseres Leben in der Stadt zu suchen. Dadurch ergab sich in vielen Städten ein Mangel an geeigneter Infrastruktur und an sozialen Diensten. Die städtische Müllversorgung bildet keine Ausnahme; sie wird sogar oft an das Ende der Prio-ritätenliste für städtische Aufgabenpläne gestellt, da dabei zuerst die Gesetze und Verordnun-gen formuliert und umgesetzt werden müssen. Das Problem des nicht entsorgten städtischen Mülls führt (mit Sicherheit) zu Luftverschmutzung, Krankheit und zur Verseuchung des Bo-dens und des Wassers. Diese Probleme stehen in tropischen Klimaten im Zusammenhang mit hoher Temperatur und Feuchtigkeit, mit heftigem Regen und mit häufigen Überschwemmun-gen. Stehendes Wasser und Ausschwemmung aus dem Abfall werden sehr schnell zu Brutstät-ten von Insekten, Nagern und Bakterien, und damit zu einer Gesundheitsgefahr für Arbeiter und die allgemeine Bevölkerung. Darüber hinaus kann Wasser- und Grundwasserverschmut-zung/Kontamination zu einer ernsten Umweltzerstörung führen, mit direkten Auswirkungen auf die Wasserressourcen, und auf raschen Qualitätsverlust der pflanzlichen Erzeugnisse, des Rückgrates der meisten tropischen asiatischen Länder. Müllentsorgung und die Verantwortlichkeiten Lokale Regierungen müssen die öffentliche Gesundheit ihrer lokalen Bevölkerung sicherstellen und sind deshalb für die Müllentsorgung verantwortlich. Asiatische tropische Klimate sich rasch ändernde Müllzusammensetzung machen die Müllbehandlung und –entsorgung zu einer dauernden Herausforderung der Entscheidungsträger. Vor einer Entscheidung über das ver-wendete Entsorgungssystem muss eine geeignete Abfall-Charakterisierung treten. Diese Cha-rakterisierung liefert Kenntnisse über die Abfallmenge, die Feuchte, den Heizwert und die Menge der verschiedenen Komponenten im Abfallstrom, wie z. B.: organisches Material, Plas-tik, Papier, Karton, Holz, Textilien, Gummi, Leder, Glas, Metalle, Nichtmetalle, Steine und Keramiken. Darüber hinaus ist die Herausforderung, der sich asiatische Länder gegenüber se-hen, ein Mangel an Raum und damit wird die Platzierung eine Deponie zunehmend schwierig. Die Abfallwirtschaft ist eine kostenintensive, aber trotzdem notwendige Maßnahme, um das Wohlergehen sowohl der Bevölkerung als auch für die Umwelt sicher zu stellen. Es wird ge-schätzt, dass Asien im Jahr 2025 etwa 47 Milliarden US$ aufwenden muss, um 0,5 bis 1 Kg städtischen Müll je Person und Tag abzufahren und zu behandeln, oder 5 US$ je Kopf und Jahr. In Entwicklungsländern sind unzählige Leute nicht in der Lage, diese hohen Preise für die Ab-fallentsorgung zu zahlen. Deshalb liegt es in der Verantwortung der Regierung, die Abfallent-sorgung zu betreiben und zu finanzieren, um die Bevölkerung, die Gemeinde und die Umwelt zu schützen. Tropische asiatische Städte müssen jetzt bezahlbare und nachhaltige Verfahren für die Entsorgung ihrer zunehmenden Menge täglichen Abfalls benennen, wobei gleichzeitig auf minimale Umweltbelastung, auf soziale Akzeptanz und auf minimale Landverbrauch zu achten ist. Eine leicht anwendbare Entscheidungshilfe zur Wahl des geeignetesten Abfallbehandlungs-system der Gemeinde wäre deshalb sehr nützlich. Proposition Der Zweck dieser Dissertation war die Entwicklung eines nutzerfreundlichen Instrumentariums für das Verwaltungs- und Regierungspersonal in tropischen Entwicklungs- und Schwellenlän-der. 1. Diese Vorgehensweise basiert auf einem Netzwerk, das eine Liste ausgewählter entschei-dungsrelevanter Tatsachen in Betracht zieht, die nötig sind, um eine informierte Entschei-dung machen zu können. Das entscheidungshelfende Verfahren muss von Entscheidungs-trägern bei einer vorläufigen Feststellung des Abfallentsorgungs- und -behandlungssystems für ihre Gemeinde benutzt werden. 2. Tropische asiatische Städte müssen eine Reihe von Faktoren berücksichtigen, wenn sie über ihren Abfallwirtschaftsplan entscheiden. Dazu gehören die immerwechselnde Menge und Zusammensetzung des Abfalls infolge der zunehmenden Bevölkerungszahl und des Ein-kommens je Kopf, der hohe Feuchtigkeitsgrad, Verbrennungswärme-Werte und die oft be-grenzten finanziellen Möglichkeiten. 3. Ferner sind gesetzliche, politische, verwaltungstechnische, soziale, finanzielle, ökonomi-sche und technische Faktoren bestimmend. 4. Die Verwaltung muss dabei die Wichtigkeit jedes Teilschrittes der Abfallwirtschaft im Au-ge behalten, also Abfallerzeugung, Sammlung, Transport, Abfallcharakterisierung, Entsor-gung und Behandlung. 5. Die Rolle der lokalen Gemeinden in der Entscheidungsfindung ist nicht hoch genug einzu-schätzen; deshalb müssen Mitglieder der Gemeinde aktiv am Schutz der Umwelt und an der Verhinderung ihrer Zerstörung mitwirken. Mehrere Entscheidungshilfsverfahren für ver-schiedene Anwendungen wurden entwickelt. Jedoch zieht die Mehrzahl von ihnen nicht notwendigerweise eine öffentliche Teilnahme in Betracht, und sie sind auch nicht benutzer-freundlich. 6. Um die Komplexität der Probleme besser zu verstehen, die bei tropischen asiatischen Städ-ten auftreten, wurde die Innenstadt von Bangkok, Thailands größte Stadt und Hauptstadt, als repräsentativer Fall ausgewählt, für die Entsorgung der 9000 t Müll der täglich produ-ziert wird. Thailands Klima ist, besonders während der jährlichen Monsunzeit, heiß und feucht mit einer mittleren Temperatur von 28,4°C und einer Feuchtigkeit zwischen 70 und 100%. Die Gesetze und Verordnungen zeigen sehr deutlich an, wie wichtig die Behandlung des städtischen Abfalls genommen wird. Zahlreiche Interviews, verbunden mit der Durch-sicht von Dokumenten, Berichten und Ortsbesichtigungen ergaben Kenntnisse der zahlrei-chen Entscheidungsmaßnahmen, denen sich die städtischen Entscheidungsträger einer tro-pischen Stadt gegenüber sehen. Die Durchsicht und die Analyse der Entscheidungsmaß-nahmen in Bangkoks Abfallentsorgungsstrategien zeigten, wie das Entscheiden als Werk-zeug in verschiedenen asiatischen tropischen Städten benutzt werden kann. 7. Ein Entscheidungsrahmen wurde erstellt auf der Grundlage von Literatur-Recherchen und persönliche Erfahrungen, und anhand der in der Stadt Bangkok gesammelte Daten über-prüft. Die Entscheidungspunkte im Netzwerk umfassen eine allgemeine Beschreibung der Stadt, ihre klimatischen und hydrogeologischen Bedingungen, die Menge und Art des er-zeugten Mülls, einen Überblick über die bestehenden Anlagen und die existierenden Pro-gramme, öffentliche Aufmerksamkeit zu gewinnen, den sozioökonomischen Aspekt eines Abfallbehandlungssystems und die öffentliche Teilnahme. Es berücksichtigt ferner Ge-sundheits- und Sicherheitsüberlegungen im Zusammenhang mit Abfallentsorgungsmög-lichkeiten und ihrer Kosten. 8. Das Entscheidungsinstrumentarium hat als Ziel, ein geeignetes Abfallbehandlungssystem zu ermöglichen, das als Grundlage soziale, klimatische und technische Informationen be-nutzt. Ihre Einfachheit erlaubt einem Verwaltungspersonal, das wenig Erfahrung mit Ab-fallwirtschaft und Computerwissen besitzt, verschiedene Optionen zu analysieren und Sze-narien auszutesten. Des weiteren werden verschiedene Möglichkeiten überprüft, und es wird versucht, die Optionen in die Abfallwirtschaft zu integrieren. 9. Das Instrumentarium beinhaltet über ein Hundert geschlossene Fragen, die auf das Analy-sieren der Bedürfnisse und der gegenwärtigen Situation der Abfallwirtschaft einer be-stimmten Gesellschaft ausgerichtet sind und die es ermöglichen, ein geeignetes Abfallwirt-schaftssystem für die entsprechende Gesellschaft zu wählen. Diese Fragen hatten als Grundlage die Rahmen und Eckpunkte des Entscheidungsinstrumentariums. Dieses Instru-mentarium ist selbsterklärend, und gleichzeitig bietet es Flexibilität bei der Entscheidung, um wie viel Prozent des Abfalls wieder verwertet wird, kompostiert oder behandelt durch irgend eine von den sechs Behandlungsoptionen; Kompostierung, Vergärung, nicht-Verbrennungssysteme, Verbrennung, Deponierung und Energiegewinnung. 10. Die Ziele eines integrierten Abfallwirtschaftssystems können vom Benutzer geändert und modifiziert werden. Dies ermöglicht die Überprüfung verschiedener Szenarien und die Auswahl des geeignetesten Abfallbehandlungssystems. Das System kann sehr einfach sein und nur ein Behandlungssystem beinhalten oder mit einer Auswahl mehrere Behandlungs-systeme sehr kompliziert sein. In einigen Ländern ist es Vorschrift mehrere Systeme anzu-wenden. Integrierte Abfallwirtschaftssysteme, die mindestens zwei oder drei Abfallbe-handlungssysteme beinhalten, sind deshalb gefragt. 11. Die Ziele der Gesellschaft sind ausschlaggebend und sind die Schlüsselfaktoren für den Entscheidungsprozess. Die Menge der wiederverwertbaren Materialien, die Brauchbarkeit des Komposts, die Interesse an Vergärung, die Möglichkeit einer Verbrennungsanlage, das Verstehen eines nicht-Verbrennungssystems und die Verfügbarkeit von Land für Deponien, die Notwendigkeit für Elektrizität sind einige Schlüsselfaktoren die überlegt werden müs-sen. Integrierte Abfallwirtschaft ist wahrscheinlich die vernünftigste Vorgehensweise. Dies ermöglicht Flexibilität bei Abfallwirtschaftstechniken und ergänzt sie gegenseitig. 12. Öffentliche Verwaltungen können DMT als eine erste Bewertung der geeignetesten Tech-nologie benutzen. Des weiteren gibt DMT dem Verwaltungspersonal Flexibilität in ihrer Wahl bezüglich der Menge an wiederverwertbarem Abfall unter der Anwendung verschie-denen Technologien, welches eine gut konstruiertes und gut integriertes Abfallbehand-lungssystem für die Gesellschaft darstellt. Fazit Das Fazit ist: die Abfallwirtschaft in einem tropischen Schwellenland ist mit bestimmten Her-ausforderungen verbunden, die behandelt werden müssen. Ökonomische, technische und sozi-ale Kriterien müssen in Betracht gezogen werden bei der Wahl geeigneter städtischer Abfall-wirtschaftsysteme. Begrenzte finanzielle Möglichkeiten, Mangel an öffentlichem Bewusstsein und ein schwaches Wirtschaftssystem sind manchmal verantwortlich für die Wahl eines schlechtes Abfallbehandlungssystems, mit kurzsichtigen und über die Jahren teuren Entschei-dungen statt langfristigen und vernünftigeren Entscheidungen. Wetterbedingungen und die Knappheit an Land in Stadtnähe sind besondere Herausforderungen. Das Entscheidungsinstru-mentarium DMT macht die Identifizierung von Schlüsselfragen nötig für die Formulierung eines nachhaltigen Abfallwirtschaftskonzepts und für die Wahl eines technisch-, ökonomisch- und sozial-akzeptierbaren Abfallwirtschaftssystems, das besonders geeignet ist für tropische Klimate. Die Ergebnisse der DMT-Daten-Analyse bietet eine faire Auswertung für ein adäquates integ-riertes Abfallbehandlungssystems. Wenn einmal ein System identifiziert wurde, werden weitere Studien bezüglich Umsetzbarkeit und Anwendbarkeit nötig sein. Jedoch wird die Notwendig-keit, ausführliche Studien am multiplen Szenarien durchzuführen, minimiert, was erhebliche Ersparnisse für die Stadtverwaltung bedeutet. Eine Feasibility-Study und ein Masterplan haben zu folgen, um die standortspezifischen und Finanzierungsfragen zu klären sowie die Auswahl der spezifischen Anlagentechnik zu definieren. ; Abstract Developing and emerging tropical Asian countries have encountered fast urban development due to the migration of farmers seeking a better life in the city. This resulted in a lack of appro-priate infrastructure and inappropriate social services in many cities. Municipal solid waste management is no exception and is in fact often placed at the bottom of the list of priorities for the cities' appropriate urban management plans since laws and regulations must first be for-mulated and implemented. The problem of unmanaged municipal solid waste certainly leads to air pollution, disease, and to soil and water contamination. These problems in tropical climates are compounded with high temperature, high-level humidity, heavy rainfall and frequent flooding. Stagnant water and leachate from waste quickly become the breeding grounds of in-sects, rodents and bacteria, thus creating a health hazard for workers and local populations. Moreover, water and groundwater contamination may lead to serious environmental degrada-tion with direct impacts on water supplies, and in the fast degradation of agricultural products, the backbone of most tropical Asian countries. Many cities still allow or tolerate dumping of waste in uncontrolled sites, and open burning that disperses particulates that most likely contain dioxins and furans. Even with increasingly scarce land availability within or in proximity of the cities, sanitary landfill is still the most often cho-sen disposal method around Asia because of its lower cost when compared to modern treatment systems. Yet, most of these landfill sites do not have proper lining, daily covering, methane recovery devices, leachate control systems, nor do they have long-term closure and monitoring plans, which implies short and long-term hazards. Some municipalities opted for incineration, which usually entails high operation and maintenance costs because of the need for supple-mental fuel and often-inappropriate running conditions. Although tropical conditions appear to favor certain disposal systems such as composting, appropriate technology needs to be identi-fied in order to reduce operation and maintenance costs while ensuring good quality outputs; compost plants have often been closed because of poor quality products due to the high content of plastic and glass particulates in the finished product. Tropical Asian cities are now required to identify affordable and sustainable solutions for the management of their increasing amount of waste generated daily, while ensuring minimal environmental impact, social acceptance and minimal land use. The purpose of this dissertation was to develop a user-friendly decision-making tool for public administrators and government officials in tropical Asian developing and emerging cities. This tool was developed based on a list of selected decision-making issues necessary in making an informed decision. The decision-making tool is to be used by decision-makers in making a pre-liminary assessment of a most appropriate waste management and treatment system for their municipality. Tropical Asian cities must consider a number of issues when deciding on their waste management plan such as the continuously changing quantum and composition of waste associated with the increasing population and income per capita, the high humidity levels, and the often-limited financial resources. Other determinant factors include legal, political, institu-tional, social and technical issues. Furthermore, administrators must realize the importance of each stage involved in waste management, which includes waste generation, collection, trans-port, waste characteristics, disposal and treatment. To better understand the complexity of the issues involved in tropical Asian municipalities, the city of Bangkok, Thailand's largest city and capital, was selected as a case study for the management of its 9,000 tonnes of waste gen-erated daily. Numerous interviews, meetings along with the review of documents, reports and site visits offered an inside view of the tropical city's various decision-making issues towards its waste management plan, and examine specific problems encountered by the city's decision-makers. The review and analysis of the decision-making issues involved in Bangkok's waste management plan showed how the decision-making tool can be used in various Asian tropical cities. In conclusion, waste management in an emerging tropical country involves specific challenges that need to be addressed. Economical, technical and social criteria need to be fully understood as to capacitate government officials in the selection of the most appropriate urban waste man-agement system. Limited budgets, lack of public awareness and poor systems' management often cloud decision-makers in choosing what appears to be the best solution in the short term, but more costly over the years. Weather conditions and scarcity of land in proximity of the city make waste management especially challenging. The decision-making framework offers a tool to decision-makers, as to facilitate the understanding and identification of key issues necessary in the formulation of a sustainable urban waste management plan and in the selection of a tech-nically, economically and socially acceptable integrated MSW management system. A detailed feasibility study and master plan will follow the preliminary study as to define the plant´s specifications, its location and its financing.
The purpose of an entrepreneurship is to build and scale a sustainable business model through an enterprise. The lack of tangible and intangible resources is often at this very early stage. According to previous studies, new ventures could overcome the lack of resources -key to their success- forming relationships with partners (networking) through open innovation (OI) processes. However, the structure of each network affects their own processes and outcomes; the innovation processes and the network structure mutually shape each other. Opening up the innovation process implies the involvement of startups in relationships with different typologies of actors: Incubators, Large corporations, Higher education institutions, among others. Understanding the role, relation, position and power of each actor in the ecosystem allow us identify its network position which is critical for resource access. In order to determine the level of ecosystem maturity and its interactions is necessarily to analyze the entrepreneurship context. According to the Ecuadorian Entrepreneurship Profile (GEM, 2019) Ecuador has a strong position related to physical infrastructure, cultural and social norms and entrepreneurial education at post-school stage comparing with the media of the World. However, indicators like entrepreneurial finances, taxes and bureaucracy, government support, R&D transfer and entrepreneurship programs are quite far from the global average. Utilizing the newly publish Ecuadorian Organic Law for Entrepreneurship and Innovation (Official Registry No. 151, 2020) which aims to provide a normative framework that encourages the entrepreneurship, innovation and technological development this article analyzes startup's network centrality elements focusing on: Main actors and the nature of these relations; Institutions which hold the central position in the network; Partnerships and networks to support innovation processes and outcomes;Financial mechanisms to support entrepreneurship and innovation; and, Education to carry out partnerships.As a consecuence, the main actor determined by law is CONEIN as a ruling body and the Entrepreneurship Advisory Council. The presence of individual entrepreneurs is scarce. Although, CONEIN holds the central position in the network, in that aspect is a vast opportunity for Entrepreneurship Advisory Council to boost participation among private sector members and be a higher influence in the public policy making. By law, partnerships and networks to support innovation processes and outcomes are not clear, but entrepreneurs acquire greater centrality in the ecosystem than before, which could privilege their access to resources and knowledge especially from Higher education institutions. Financial mechanisms to support entrepreneurship and innovation are established, but will be necessary to allocate budget for this instrument, as well as for the entrepreneurship national strategy. The private investment is mentioned, nevertheless deep legal reforms are demanded in order to incentive its presence. Education regulation is incorporated in the law to carry out entrepreneurship and innovation. In the hereafter, will be necessary to incorporate partnership and financial education programs.The conception of adequate articulated programs for entrepreneurship, management, research and development, transfer, R&D funding, networking and human capital strengthen could favor open innovation. However, other instruments are necessary in terms of information release, taxability, bureaucracy, labor and direct investment that allows open innovation appear. The purpose of the Government is key to ensure governance, rule of law, and accountability of itself and entrepreneurship actors to ensure stability and economic prosperity. KEY WORDS: Entrepreneurship, open innovation, networking, networking structures, performance, rule of law. JEL CODE: K, L25, L 26 ; ABSTRACTThe purpose of an entrepreneurship is to build and scale a sustainable business model through an enterprise. The lack of tangible and intangible resources is often at this very early stage. According to previous studies, new ventures could overcome the lack of resources -key to their success- forming relationships with partners (networking) through open innovation (OI) processes. However, the structure of each network affects their own processes and outcomes; the innovation processes and the network structure mutually shape each other. Opening up the innovation process implies the involvement of startups in relationships with different typologies of actors: Incubators, Large corporations, Higher education institutions, among others. Understanding the role, relation, position and power of each actor in the ecosystem allow us identify its network position which is critical for resource access. In order to determine the level of ecosystem maturity and its interactions is necessarily to analyze the entrepreneurship context. According to the Ecuadorian Entrepreneurship Profile (GEM, 2019) Ecuador has a strong position related to physical infrastructure, cultural and social norms and entrepreneurial education at post-school stage comparing with the media of the World. However, indicators like entrepreneurial finances, taxes and bureaucracy, government support, R&D transfer and entrepreneurship programs are quite far from the global average. Utilizing the newly publish Ecuadorian Organic Law for Entrepreneurship and Innovation (Official Registry No. 151, 2020) which aims to provide a normative framework that encourages the entrepreneurship, innovation and technological development this article analyzes startup's network centrality elements focusing on: Main actors and the nature of these relations; Institutions which hold the central position in the network; Partnerships and networks to support innovation processes and outcomes;Financial mechanisms to support entrepreneurship and innovation; and, Education to carry out partnerships.As a consecuence, the main actor determined by law is CONEIN as a ruling body and the Entrepreneurship Advisory Council. The presence of individual entrepreneurs is scarce. Although, CONEIN holds the central position in the network, in that aspect is a vast opportunity for Entrepreneurship Advisory Council to boost participation among private sector members and be a higher influence in the public policy making. By law, partnerships and networks to support innovation processes and outcomes are not clear, but entrepreneurs acquire greater centrality in the ecosystem than before, which could privilege their access to resources and knowledge especially from Higher education institutions. Financial mechanisms to support entrepreneurship and innovation are established, but will be necessary to allocate budget for this instrument, as well as for the entrepreneurship national strategy. The private investment is mentioned, nevertheless deep legal reforms are demanded in order to incentive its presence. Education regulation is incorporated in the law to carry out entrepreneurship and innovation. In the hereafter, will be necessary to incorporate partnership and financial education programs.The conception of adequate articulated programs for entrepreneurship, management, research and development, transfer, R&D funding, networking and human capital strengthen could favor open innovation. However, other instruments are necessary in terms of information release, taxability, bureaucracy, labor and direct investment that allows open innovation appear. The purpose of the Government is key to ensure governance, rule of law, and accountability of itself and entrepreneurship actors to ensure stability and economic prosperity. KEY WORDS: Entrepreneurship, open innovation, networking, networking structures, performance, rule of law. RESUMEN:El propósito de un espíritu empresarial es construir y escalar un modelo de negocio sostenible a través de una empresa. La falta de recursos tangibles e intangibles se encuentran a menudo en esta etapa muy temprana. Según estudios previos, los nuevos emprendimientos podrían superar la falta de recursos, clave para su éxito, formando relaciones con socios (networking) a través de procesos de innovación abierta (OI). Sin embargo, la estructura de cada red afecta sus propios procesos y resultados; los procesos de innovación y la estructura de la red se moldean mutuamente. Abrir el proceso de innovación implica involucrar a las startups en relaciones con diferentes tipologías de actores: Incubadoras, Grandes corporaciones, Instituciones de educación superior, entre otros. Comprender el papel, la relación, la posición y el poder de cada actor en el ecosistema nos permite identificar la posición de su red que es fundamental para el acceso a los recursos.Para determinar el nivel de madurez del ecosistema y sus interacciones es necesario analizar el contexto del emprendimiento. Según el Perfil de Emprendimiento Ecuatoriano (GEM, 2019) Ecuador tiene una posición fuerte relacionada con la infraestructura física, las normas culturales y sociales y la educación emprendedora en la etapa post-escolar en comparación con los medios del mundo. Sin embargo, indicadores como las finanzas empresariales, los impuestos y la burocracia, el apoyo gubernamental, la transferencia de I + D y los programas de iniciativa empresarial están bastante lejos del promedio mundial.Utilizando la recién publicada Ley Orgánica de Emprendimiento e Innovación (Registro Oficial No. 151, 2020) que tiene como objetivo proporcionar un marco normativo que fomente el emprendimiento, la innovación y el desarrollo tecnológico, este artículo analiza los elementos de centralidad de la red de startups enfocándose en:Principales actores y naturaleza de estas relaciones;Instituciones que ocupan una posición central en la red;Alianzas y redes para apoyar los procesos y resultados de innovación;Mecanismos financieros para apoyar el espíritu empresarial y la innovación; y, educación para realizar alianzasEn consecuencia, el actor principal que determina la ley es el CONEIN como órgano rector y el Consejo Asesor de Emprendimiento. La presencia de empresarios individuales es escasa. Si bien el CONEIN ocupa la posición central en la red, se presenta una gran oportunidad para que el Consejo Asesor de Emprendimiento impulse la participación de los miembros del sector privado y tenga una mayor influencia en la formulación de políticas públicas. Por ley, las alianzas y redes para apoyar procesos y resultados de innovación no son claras, pero los emprendedores adquieren una mayor centralidad en el ecosistema que antes, lo que podría privilegiar su acceso a recursos y conocimientos, especialmente de las instituciones de educación superior.Se establecen mecanismos financieros de apoyo al emprendimiento y la innovación, pero será necesario asignar presupuesto para este instrumento, así como para la estrategia nacional de emprendimiento. Se menciona la inversión privada; sin embargo, se demandan profundas reformas legales para incentivar su presencia. La regulación educativa está incorporada en la ley para llevar a cabo el emprendimiento y la innovación. En lo sucesivo, será necesario incorporar programas de asociación y educación financiera.La concepción de programas articulados adecuados de emprendimiento, gestión, investigación y desarrollo, transferencia, financiamiento de I+D, networking y fortalecimiento del capital humano podría favorecer la innovación abierta. Sin embargo, son necesarias otros instrumentos en términos de divulgación de información, tributación, burocracia, mano de obra e inversión directa que permitan que surja la innovación abierta. El propósito del Gobierno es clave para garantizar la gobernanza, el estado de derecho y la rendición de cuentas de sí mismo y de los actores empresariales para garantizar la estabilidad y la prosperidad económica. CÓDIGO JEL: K, L25, L26 ; Le but d'un entrepreneuriat est de construire et de faire évoluer un modèle commercial durable à travers une entreprise. Le manque de ressources matérielles et immatérielles est souvent à ce stade très précoce. Selon des études antérieures, les nouvelles entreprises pourraient surmonter le manque de ressources, clé de leur succès, en établissant des relations avec des partenaires (mise en réseau) grâce à des processus d'innovation ouverte (IO). Cependant, la structure de chaque réseau affecte leurs propres processus et résultats ; les processus d'innovation et la structure du réseau se forment mutuellement. L'ouverture du processus d'innovation implique l'implication des startups dans des relations avec différentes typologies d'acteurs : Incubateurs, Grandes entreprises, Établissements d'enseignement supérieur, entre autres. Comprendre le rôle, la relation, la position et le pouvoir de chaque acteur dans l'écosystème nous permet d'identifier sa position dans le réseau qui est critique pour l'accès aux ressources.Déterminer le niveau de maturité de l'écosystème et ses interactions passe nécessairement par l'analyse du contexte entrepreneurial. Selon le Profil de l'entrepreneuriat équatorien (GEM, 2019), l'Équateur a une position forte en ce qui concerne les infrastructures physiques, les normes culturelles et sociales et l'éducation entrepreneuriale au stade post-scolaire par rapport aux médias du monde. Cependant, des indicateurs tels que les finances entrepreneuriales, les impôts et la bureaucratie, le soutien gouvernemental, les transferts de R&D et les programmes d'entrepreneuriat sont assez éloignés de la moyenne mondiale.En utilisant la nouvelle loi organique équatorienne pour l'entrepreneuriat et l'innovation (registre officiel n° 151, 2020) qui vise à fournir un cadre normatif qui encourage l'entrepreneuriat, l'innovation et le développement technologique, cet article analyse les éléments de centralité du réseau de startups en se concentrant sur:Acteurs principaux et nature de ces relations ;Les institutions qui occupent la position centrale dans le réseau;Partenariats et réseaux pour soutenir les processus et les résultats d'innovation;Mécanismes financiers pour soutenir l'entrepreneuriat et l'innovation; et,L'éducation pour réaliser des partenariats.En conséquence, le principal acteur déterminé par la loi est le CONEIN en tant qu'organe dirigeant et le Conseil consultatif de l'entrepreneuriat. La présence d'entrepreneurs individuels est rare. Bien que CONEIN occupe la position centrale dans le réseau, dans cet aspect, il s'agit d'une vaste opportunité pour le Conseil consultatif sur l'entrepreneuriat de stimuler la participation des membres du secteur privé et d'avoir une plus grande influence dans l'élaboration des politiques publiques. Selon la loi, les partenariats et les réseaux pour soutenir les processus et les résultats de l'innovation ne sont pas clairs, mais les entrepreneurs acquièrent une plus grande centralité dans l'écosystème qu'auparavant, ce qui pourrait privilégier leur accès aux ressources et aux connaissances, en particulier des établissements d'enseignement supérieur.Des mécanismes financiers pour soutenir l'esprit d'entreprise et l'innovation sont mis en place, mais seront nécessaires pour allouer un budget à cet instrument, ainsi qu'à la stratégie nationale pour l'esprit d'entreprise. L'investissement privé est évoqué, néanmoins de profondes réformes juridiques sont demandées afin d'encourager sa présence. La réglementation de l'éducation est incorporée dans la loi pour mener à bien l'entrepreneuriat et l'innovation. Dans l'au-delà, il faudra intégrer des programmes de partenariat et d'éducation financière.La conception de programmes articulés adéquats pour l'entrepreneuriat, la gestion, la recherche et le développement, le transfert, le financement de la R&D, la mise en réseau et le renforcement du capital humain pourrait favoriser l'innovation ouverte. Cependant, d'autres instruments sont nécessaires en termes de diffusion d'informations, de fiscalité, de bureaucratie, de main-d'œuvre et d'investissements directs qui permettent l'innovation ouverte. L'objectif du gouvernement est essentiel pour assurer la gouvernance, l'état de droit et la responsabilité de lui-même et des acteurs de l'entrepreneuriat afin d'assurer la stabilité et la prospérité économique. MOTS CLÉS: Entrepreneuriat, innovation ouverte, mise en réseau, structures de mise en réseau, performance, État de droit. CODE JEL: K, L25, L26 ; Lo scopo di un'imprenditorialità è costruire e scalare un modello di business sostenibile attraverso un'impresa. La mancanza di risorse materiali e immateriali è spesso in questa fase molto precoce. Secondo studi precedenti, nuove iniziative potrebbero superare la mancanza di risorse -chiave per il loro successo- formando relazioni con i partner (networking) attraverso processi di innovazione aperta (OI). Tuttavia, la struttura di ciascuna rete influisce sui propri processi e risultati; i processi di innovazione e la struttura di rete si plasmano reciprocamente. L'apertura del processo di innovazione implica il coinvolgimento delle startup nelle relazioni con diverse tipologie di attori: incubatori, grandi imprese, istituti di istruzione superiore, tra gli altri. Comprendere il ruolo, la relazione, la posizione e il potere di ciascun attore nell'ecosistema ci consente di identificare la sua posizione di rete che è fondamentale per l'accesso alle risorse.Per determinare il livello di maturità dell'ecosistema e le sue interazioni è necessario analizzare il contesto imprenditoriale. Secondo l'Ecuadorian Entrepreneurship Profile (GEM, 2019) l'Ecuador ha una posizione forte in relazione alle infrastrutture fisiche, alle norme culturali e sociali e all'educazione imprenditoriale nella fase post-scolastica rispetto ai media del mondo. Tuttavia, indicatori come le finanze imprenditoriali, le tasse e la burocrazia, il sostegno del governo, il trasferimento di ricerca e sviluppo e i programmi di imprenditorialità sono piuttosto lontani dalla media globale.Utilizzando la Legge organica ecuadoriana per l'imprenditorialità e l'innovazione di recente pubblicazione (Registro ufficiale n. 151, 2020) che mira a fornire un quadro normativo che incoraggi l'imprenditorialità, l'innovazione e lo sviluppo tecnologico, questo articolo analizza gli elementi di centralità della rete di startup concentrandosi su:Attori principali e natura di queste relazioni;Istituzioni che detengono la posizione centrale nella rete;Partnership e reti a supporto dei processi e dei risultati dell'innovazione;Meccanismi finanziari per sostenere l'imprenditorialità e l'innovazione; e,Educazione alla realizzazione di partenariati.Di conseguenza, l'attore principale determinato dalla legge è il CONEIN come organo di governo e il Consiglio consultivo per l'imprenditoria. Scarsa la presenza di imprenditori individuali. Sebbene CONEIN ricopra la posizione centrale nella rete, in questo aspetto rappresenta una vasta opportunità per il Consiglio consultivo per l'imprenditorialità per aumentare la partecipazione tra i membri del settore privato e avere una maggiore influenza nell'elaborazione delle politiche pubbliche. Per legge non sono chiari partenariati e reti a supporto dei processi e degli esiti dell'innovazione, ma gli imprenditori acquisiscono maggiore centralità nell'ecosistema rispetto a prima, che potrebbe privilegiare il loro accesso a risorse e conoscenze soprattutto da parte degli Istituti di istruzione superiore.Sono stati istituiti meccanismi finanziari per sostenere l'imprenditorialità e l'innovazione, ma sarà necessario stanziare budget per questo strumento, nonché per la strategia nazionale per l'imprenditorialità. Si parla dell'investimento privato, tuttavia si richiedono profonde riforme giuridiche per incentivarne la presenza. La regolamentazione dell'istruzione è incorporata nella legge per esercitare l'imprenditorialità e l'innovazione. In seguito, sarà necessario incorporare programmi di partenariato e di educazione finanziaria.La concezione di adeguati programmi articolati per l'imprenditorialità, la gestione, la ricerca e sviluppo, il trasferimento, il finanziamento di R&S, il networking e il rafforzamento del capitale umano potrebbe favorire l'innovazione aperta. Tuttavia, sono necessari altri strumenti in termini di rilascio di informazioni, tassazione, burocrazia, lavoro e investimenti diretti che consentono l'innovazione aperta. Lo scopo del governo è fondamentale per garantire la governance, lo stato di diritto e la responsabilità di se stesso e degli attori imprenditoriali per garantire stabilità e prosperità economica. PAROLE CHIAVE: Imprenditorialità, innovazione aperta, networking, strutture di rete, performance, stato di diritto. CODICE JEL: K, L25, L26 ; O objetivo de um empreendedorismo é construir e dimensionar um modelo de negócios sustentável por meio de uma empresa. A falta de recursos tangíveis e intangíveis costuma ocorrer nesse estágio inicial. De acordo com estudos anteriores, novos empreendimentos poderiam superar a falta de recursos-chave para seu sucesso- formando relacionamentos com parceiros (networking) por meio de processos de inovação aberta (OI). No entanto, a estrutura de cada rede afeta seus próprios processos e resultados; os processos de inovação e a estrutura da rede se moldam mutuamente. A abertura do processo de inovação implica o envolvimento das startups nas relações com diferentes tipologias de atores: Incubadoras, Grandes empresas, Instituições de Ensino Superior, entre outros. Compreender o papel, a relação, a posição e o poder de cada ator no ecossistema nos permite identificar sua posição na rede que é crítica para o acesso aos recursos.Para determinar o nível de maturidade do ecossistema e suas interações é necessário analisar o contexto do empreendedorismo. De acordo com o Perfil de Empreendedorismo Equatoriano (GEM, 2019), o Equador tem uma posição forte em relação à infraestrutura física, normas culturais e sociais e educação empreendedora na fase pós-escolar em comparação com a mídia do mundo. No entanto, indicadores como finanças empresariais, impostos e burocracia, apoio governamental, transferência de P&D e programas de empreendedorismo estão muito longe da média global.Utilizando a recém-publicada Lei Orgânica de Empreendedorismo e Inovação do Equador (Registro Oficial No. 151, 2020), que visa fornecer uma estrutura normativa que incentiva o empreendedorismo, a inovação e o desenvolvimento tecnológico, este artigo analisa os elementos de centralidade da rede de startups com foco em:Principais atores e a natureza dessas relações;Instituições que ocupam a posição central na rede;Parcerias e redes para apoiar processos e resultados de inovação;Mecanismos financeiros de apoio ao empreendedorismo e à inovação; e,Educação para realizar parcerias.Como conseqüência, o principal ator determinado por lei é o CONEIN como órgão regulador e o Conselho Consultivo de Empreendedorismo. A presença de empreendedores individuais é escassa. Embora o CONEIN detenha posição central na rede, nesse aspecto é uma grande oportunidade para o Conselho Consultivo de Empreendedorismo aumentar a participação dos membros do setor privado e ter maior influência na formulação de políticas públicas. Por lei, as parcerias e redes de apoio a processos e resultados de inovação não são claras, mas os empreendedores adquirem maior centralidade no ecossistema do que antes, o que poderia privilegiar seu acesso a recursos e conhecimentos, especialmente de instituições de ensino superior.Estão estabelecidos mecanismos financeiros de apoio ao empreendedorismo e inovação, mas serão necessários para alocar orçamento para este instrumento, bem como para a estratégia nacional de empreendedorismo. O investimento privado é mencionado, mas profundas reformas legais são exigidas de forma a incentivar a sua presença. A regulamentação da educação está incorporada na lei para realizar o empreendedorismo e a inovação. No futuro, será necessário incorporar programas de parceria e educação financeira.A concepção de programas articulados adequados para o empreendedorismo, gestão, pesquisa e desenvolvimento, transferência, financiamento de P&D, networking e fortalecimento do capital humano poderia favorecer a inovação aberta. No entanto, outros instrumentos são necessários em termos de divulgação de informações, tributação, burocracia, mão de obra e investimento direto que possibilitem a inovação aberta. O objetivo do Governo é fundamental para garantir a governança, o Estado de Direito e a responsabilidade de si mesmo e dos atores do empreendedorismo para garantir estabilidade e prosperidade econômica. PALAVRAS-CHAVE: Empreendedorismo, inovação aberta, networking, estruturas de networking, desempenho, Estado de Direito. CÓDIGO JEL: K, L25, L26
DIE FELDZÜGE VON 1757 UND 1758 Geschichte des Krieges in Hannover, Hessen und Westfalen von 1757 bis 1763 (-) Die Feldzüge von 1757 und 1758 (1) ( - ) Bezeichnung ( - ) Bezeichnung ( - ) Subscribenten-Verzeichniß. ( - ) Der Feldzug von 1757. ( - ) Erster Abschnitt. ( - ) Einleitung. ( - ) Nächster Anlaß zum Ausbruche des siebenjährigen Krieges; Bündnisse, sowie specielle Verhältnisse bezüglich der Stellung deutscher Fürsten . (25) Die Expedition der Hessen resp. Hannoveraner nach England in den Jahren 1756 und 1757. (40) Recrutirung, Formation und Stärke der Observations- resp. alliirten Armee; Organisation und Bewaffnung der hessischen Truppen ec. (49) Allgemeines über die Feldzüge 1756 und 1757; sowie politische Verhältnisse der damaligen Zeit. (58) Zweck der Observations-Armee in Hannover und Westfalen ec. (88) Sendung des preußischen Generals Grafen Schmettau nach Hannover; Plan des hannover'schen Ministeriums. (89) Feldzugsplan Friedrich's II. für die alliirte Armee (Observations-Armee). (91) Geist der alliierten Armee; ihre Verpflegung ec. (94) Befehligung der alliirten Armee. (96) Organisation und Bewaffnung der Franzosen; Verpflegungs-verhältnisse ihrer Armee. (100) Feldzugsplan für die französische Armee. (104) Befehligung der französischen Armee; Geist derselben. (109) Der Kriegsschauplatz. (113) Zweiter Abschnitt. (134) Die ersten Operationen der französischen Armee in Westfalen, bei dem Beginnen des Feldzuges von 1757, vom 27. März bis zum 27. April. (134) Die ersten Operationen der alliirten Armeebis zur Concentrirung derselben bei Bielefeld, vom 16. Mai bis zum 4. Juni. (145) Die Fortsetzung der Operationen der französischen Armee bis zum Uebergange über die Ems, vom 9. Mai bis zum 12. Juni. (165) Die Läger bei Bielefeld und Brackwede. (169) Das Gefecht bei Marienfeld am 7. Juni. (171) Das Vorrücken der französischen Armee gegen Bielefeld; Rückzug der Alliirten und deren Uebergang über die Weser, vom 12. Juni bis zum 4. Juli. (173) Aufstellungen der Alliirten hinter der Weser. (179) Bewegungen der französischen Armee bis zu deren Uebergang über die Weser, sowie der Marsch gegen Hastenbeck bzw. in die Stellung bei Börrie und Ladferde, vom 7. bis zum 24. Juli. (190) Die Bewegungen der alliirten Armee und ihrer Vortruppen aus dem Lager ohnweit Hameln in der Richtung gegen Südosten bis zum Gefechte bei Ladferde, vom 13. bis zum 24. Juli. (196) Das Gefecht bei Ladferde am 24. Juli. (201) Die Schlacht bei Hastenbeck am 26. Juli. (203) Betrachtungen über die Operationen der französischen und der alliirten Armee vom Beginnen des Feldzuges bis zur Schlacht bei Hastenbeck, sowie über diese Schlacht selbst. (226) Die Franzosen in Hessen. (248) Marschall Richelieu tritt am 3. August den Oberbefehl über die französische Armee in Hannover an. (256) Verhaltungsbefehle für Richelieu. (257) Besorgnisse Frankreichs; Unterhandlungen. (258) Stärke der französischen Armee unter Richelieu. (261) Rückzug der alliirten Armee nach Bremervörde resp. Stade; Einnahme von Hannover und Braunschweig durch die Franzosen, sowie deren Operationen gegen die Aller ec., . (262) Motive Richelieu's für sein Verhalten. (272) Betrachtungen über die Operationen nach der Schlacht bei Hastenbeck bis zur Convention bei Kloster-Zeven am 8. September. (275) Danksagungen König Georg's II. an die alliirte Armee, sowie des Landgrafen von Hessen an sein Truppenkorps. (279) Die Convention von Kloster-Zeven, am 8. September. (280) Bedrückungen Richelieu's in Hessen; Unterhandlungen des Landgrafen mit Frankreich. (287) Rückmarsch des hessischen Truppencorps. (291) Weitere Verhandlungen des Landgrafen von Hessen mit dem französischen Cabinet, namentlich auch solche bezüglich der zugestandenen Entwaffnung der braunschweigischen Truppen. (293) Veränderungen in der Stellung der alliirten Armee; Cumberland legt am 15. Oktober den Oberbefehl nieder. (298) Die Operationen Richelieu's unmittelbar nach dem Abschlusse der Convention von Kloster-Zeven, sowie die Detachirung des Herzogs Ferdinand von Braunschweig . (301) Waffenstillstands-Vertrag am 17. October zwischen dem Herzog Ferdinand und dem Marschall Richelieu. (307) Verhandlungen betreffs der Winterquartiere für die französische Armee. (310) Zuchtlosigkeit der französischen Armee. (311) Einiges über die Haltung Richelieu's und die Beziehungen desselben zu dem Prinzen Soubise. (313) Herzog Ferdinand von Braunschweig erhält am 28. Oktober den Oberbefehl über die alliirte Armee. (315) Bruch der Convention von Kloster-Zeven am 28. Novbr. (319) Bedrängnisse in Hessen und Hannover. (322) Herzog Carl von Braunschweig unterwirft sich den Forderungen Frankreichs; kritische Lage des braunschweigischen Truppenkorps. (323) Charakter ec. und Umgebung des Herzogs Ferdinand. (329) Die letzten Vorgänge bei der alliirten Armee unter dem interimistischen Commando des Generals Zastrow, sowie die ersten Schritte des Herzogs Ferdinand bei dem Antritte . (334) Zustand der französischen Armee. (337) Vorbereitungen Richelieu's zur Eröffnung der Feindseligkeiten; seine Ansichten betreffs der von ihm zu beobachtenden Thätigkeit. (338) Die ersten Bewegungen Ferdinand's in der Richtung gegen Harburg und Winsen, vom 23. bis zum 30. November. (341) Gründe des Rückzuges Richelieu's nach Celle. (347) Die Fortsetzung der Bewegungen der alliirten und der französischen Armee, vom 1. resp. 2. bis zum 13. resp. 16. Dezember. (348) Offensiv-Absichten Ferdinand's, am 15. und 16. Dezember; Defensiv-Maßregeln des Herzogs, vom 18. bis zum 23. Dezember. (359) Richelieu ergreift am 24. Dezember die Offensive und ist im Begriffe, die Aller zu überschreiten. (363) Rückzug Ferdinand's nach Uelzen, vom 24. bis zum 26. Dezember. (366) Belagerung nach Uebergabe vo Harburg, vom 30. November bis zum 30. Dezember. (369) Die Detuchirung des Generals Oberg in das Bremensche Gebiet, am 29. Dezember. Die Winterquartiere der Alliirten. (373) Die Winterquartiere der Franzosen; Soubise rückt im Dezember in Hessen vor; seine Haltung in Cassel. (376) Gerüchte über ein Vordringen preußischer Truppencorps. (378) Betrachtungen über die Operationen Richelieu's gegen die Altmarck ec. unmittelbach nach der Convention von Kloster-Zeven, sowie über die Ferdinand's . (380) Betrachtung über die Stellung der französischen Armee. (391) Der Feldzug von 1758. ( - ) Dritter Abschnitt. ( - ) Die Sicherstellung der Winterquartiere der Alliirten im Bremenschen. ( - ) Die Einnahme von Bremen durch den Herzog v. Broglis am 16. Januar 1758; Vertheilung der französischen Streitkräfte. (397) Der Ueberfall von Halberstadt am 11. Januar. (399) Allgemeines über die politischen Verhältnisse von 1758 bis 1759 sowie über die Feldzüge des jahres 1758. (402) Feldzugsplan für die alliirte Armee. (434) Verstärkung der alliirten Armee, deren Ausrüstung und moralischer Zustand, sowie die Eigenthümlichkeiten des Charakters der verschiedenen Contingente. (438) Uebernahme des Oberbefehls der französischen Armee durch den Grafen von Clermont am 14. Februar. . (446) Charakter u. s. w. des Grafen von Clermont; moralischer Zustand der französischen Armee. (448) Mangel eines Feldzugsplanes für die französische Armee; verschiedene Ansichten hierüber; Verhaltungsbefehle für den Grafen von Clermont. (450) Anordnungen Herzog Ferdinand's unmittelbar vor Eröffnung der Feindseligkeiten in der zweiten Hälfte Februar's 1758. (451) Gerüchte und Meldungen, welche sich im französischen Hauptquartiere noch vor Eröffenung der Feindseligkeiten verbreiten resp. einlaufen. (457) Ansichten des Versailler-Cabinets über den eventuellen Rückzug Clermont's, sowie einige damit in Verbindung stehende Voraussetzungen. (461) Die Eröffnung der Feindseligkeiten durch den Herzog Ferdinand und der Uebergang der alliirten Armee über die Aller, vom 22. bis zum 26. Februar. (463) Der Marsch des Erbprinzen von Braunschweig nach dem Uebergange über die Aller, sowie die Einnahme von Hoya am 23. Februar. (469) Die Expedition des Generals Diepenbroick gegen Bremen und die Einnahme dieser Stadt am 26. Februar. . (474) Die Expedition des Prinzen Heinrich in das Mansfeldische und Hildesheimisch Gebiet, vom 27. Februar bis zum 16. März. (476) Die Capitulation von Nienburg am 28. Februar. (481) Die Bewegungen der alliirten Armee bis zur Belagerung von Minden, vom 1. bis zum 8. März. (483) Belagerung und Einnahme von Minden vom 8. bis zum 14. März. (488) Der Rückzug des Grafen Clermont aus der Gegend von Hameln am 17. März. (496) Der Rückzug des Grafen St. Germain von Bremen über Osnabrück ec. zur Hauptarmee, vom 25. Februar bis zum 16. März; . (498) Die Ereignisse in Hessen kurze Zeit vor dem Rückzuge der Franzosen; Räumung dieses landes durch die zweite französische Armee, in der zweiten Hälfte des März. (501) Betrachtungen über das Verhältnis der beiden sich zurückziehenden französischen Armeenzu der verfolgenden alliirten Armee; . (508) Die Franzosen am Rhein und in den Cantonirungs-Quartieren. (517) Eindruck des Rückzuges der Franzosen auf die resp. Cabinette; diplomatische Maßregeln ec. dagegen. (518) Betrachtungen über die Operationen der alliirten und der französischen Armee vom 18. Februar bis zum 4. April. (522) Vierter Abschnitt. ( - ) Die Maßregeln des Herzogs Ferdinand betreffs der Ergänzung ec. der alliirten Armee, sowie die dislocation entfernter oder naher Truppentheile, . ( - ) Beziehungen des Herzogs Ferdinand zu dem Landgrafen von Hessen-Cassel, sowie dessen Verhältniß zu dem englischen Ministerium ec. (534) Die Entsendung des Prinzen v. Isenburg nach Hessen am 9. Mai; Vorschlag Ferdinand's an König Georg II.; Stellung und Vorbereitungen der Franzosen zum nächsten Feldzuge; . (537) Die Ansichten des Herzogs Ferdinand über den zu befolgenden Operationsplander alliirten Armee. (542) Die Operationen der alliirten Armee, von Ende Mai bis zum Rheinübergang derselben. (545) Zustand der französischen Armee bei Eröffnung der Feindseligkeiten, sowie die ersten Anordnungen des Grafen Clermont. (552) Der Uebergang der alliirten Armee über den Rhein in der Nacht vom 1. auf den 2. Juni ec.; sowie die resp. Bewegungen der entgegenstehenden französischen Armee . (553) Die Operationen der alliirten und der französischen Armee, vom 7. bis zum 12. Juni; das Gefecht bei Rheinberg am 12. Juni. (562) Ansichten des Grafen Clermont vor dem Gefechte bei Rheinberg. (573) Mahnungen des Kriegsministers Belle-Isle an den Grafen Clermont, sowie Bestimmungen des Versailler Cabinets betreffs des Soubiseschen Corps. (575) Die Operationen der alliirten und der französischen Armee, vom 13. bis zum 23. Juni. (577) Betrachtungen über die Operationen Ferdinand's und Clermont's, von Ende Mai bis zum 23. Juni. (585) Die Schlacht bei Crefeld am 23. Juni. (591) Betrachtungen über die Schlacht bei Crefeld; die nächsten Folgen derselben. (614) Mißliche Lage der alliirten Armee; Hoffnungen Ferdinand's betreffs seines später zu beobachtenden Verhaltens. (620) Bestimmungen Ferdinand's nach der Schlacht bei Crefeld. (621) Die Einnahme von Roermonde am 28. Juni. (623) Bombardement und Einnahme von Düsseldorf am 27. und 28. Juni, resp. 7. Juli. (624) Vormarsch der alliirten Armee gegen die Erft, vom 1. bis zum 10. Juli. (629) Die französische Armee in dem Lager bei Cöln, vom 27. Juni bis zum 13. Juli. (631) Verspätete Weisungen Belle-Isle's vom 27. Juni betreffs des Rückzuges der französischen Armee nach der Schlacht bei Crefeld. (632) Vorwürfe des Versailler Cabinets in Bezug auf die zeitherigen Operationen Clermont's. (633) Einsetzung eines Kriegsrathes als Beihülfe des Grafen Clermont. Clermont's Niederlegung des Oberbefehles der Armee am 8. Juli . (634) Ansichten und Pläne des Herzogs Ferdinand betreffs der Operationen gegen Contades. Belle-Isle's Operationsplan für Contades. (638) Die Begegnung der alliirten und der französischen Armee an der Erft, vom 13. bis zum 24. Juli. (641) Ergänzungen des Operationsplanes Belle-Isle's für Contades; Betrachtungen. (648) Marsch der alliirten Armee gegen die Maas am 24. Juli und Aufstellungen daselbst. (651) Bedenkliche Lage der alliirten Armee in Folge des Marsches der Franzosen in der Richtung von Dülken, sowie anderer Verhältnisse. (656) Betrachtungen über die Operationen der alliirten und der französischen Armee, vom 24. Juni bis zum 1. August. (658) Fünfter Abschnitt. ( - ) Rückzug des Herzogs Ferdinand aus der Stellung bei Roermonde nach Rheinberg, vom 1. bis zum 4. August. ( - ) Gefecht und Einnahme von Wachtendonk am 3. August. (666) Die Situation der alliirten Armee bei der Ankunft in dem lager bei Rheinberg, am Abende des 4. August. (668) Die Einschließung von Düsseldorf durch die Franzosen, vom 28. Juli bis zum 10. August, sowie die Einnahme dieser Festung. (669) Das Gefecht bei Mehr (Meer) am 5. August. (671) Betrachtungen über das Gefecht bei Mehr mit Bezugnahme auf die Situation der alliirten Armee, sowie auf die taktischen Maßnahmen der Generale Imhof und Thevert. (679) Der Rückzug der alliirten Armee über den Rhein, vom 6. bis zum 10. August incl. (686) Marsch der französischen Armee von Erkelenz bis zum Rhein, sowie deren Uebergang über diesen Strom, vom 8. bis zum 19. August incl. (689) Die Operationen Ferdinand's unmittelbar nach dem Rheinübergange, sowie Concentrirung der Alliirten bei Cösfeld, vom 11. bis zum 20. August. (690) Die Operationen der französischen Armee in der Richtung von Recklinghausen und Lippstadt, vom 19. bis zum 27. August. (696) Ernennung Contades' zum Marschall; die Ankunft des sächsischen Corps bei der französischen Armee und dessen zeitherige Schicksale. (696) Die englischen Hülfstruppen und ihre Befehligung ec. (698) Vom Feldzug des Prinzen von Isenburg in Hessen; zunächst der Aufenthalt bei Marburg sowie der Rückzug von da bis Cassel, vom 1. Juni resp. 16. Juli bis 23. Juli. (700) Das Gefecht bei Sandershausen am 23. Juli. (718) Verfahren der Franzosen in Hessen nach dem Gefechte bei Sandershausen; sowie weitere Bewegungen ec. derselben bis gegen Ende August. (731) Betrachtungen über den Feldzug des Prizen von Isenburg in Hessen ec., sowie über das Gefecht bei Sandershausen. (735) Militärische und politische Erwägungen und Bestimmungen betreffs der Wirksamkeit der beiden französischen Armeen unter Contades und Soubise; . (742) Dei Ereignisse bei den Truppen Isenburg's und Soubise's nach dem Gefechte bei Sandershausen, während des Monates August und der ersten Tage des Septembers; . (749) Nachrichten über die Absichten des Marschalls Contades betreffs des zu bewirkenden Rückzuges des Herzogs Ferdinand über die Weser. (752) Soubise's Uebergang über die Weser und Vordringen in Hannover, vom 2. bis zum 14. September. (753) Isenburg's Rückzug von Moringen bei Hameln vom 9. bis zum 12. September; Weitermarsch Oberg's und theilweise Bereinigung mit Isenburg am 20. September. (754) Rückzug Soubise's aus Hannover; Oberg's Vormarsch gegen Cassel; gänzliche Vereinigung des Isenburg'schen Corps vor Cassel mit dem Corps Obergs am 27. Sept. (757) Ankunft Soubise's bei Cassel am 27. September; Oberg bei Cassel, vom 25. September bis zum 5. Oktober. (759) Bewegungen der französischen Armee in Westfalen so wie der Alliirten unter Ferdiand, vom 2. bis zum 9. Oktob. (761) Die Lage Oberg's bei Cassel und dessen Abzug nach den Höhen bei Sandershausen, vom 4. bis zum 5. Oktober. (762) Die Schlacht bei Lutterberg am 10. Oktober. (764) Betrachtungen über die Vorgänge bei den alliirten und den französischen Armeen im August und September, sowie über die Schlacht bei Lutterberg. (782) Bewegungen der Generale Oberg, Isenburg und Soubise nach der Schlacht bei Lutterberg. (789) Streifzüge der Alliirten und der Franzosen in die Werragegend; Besetzung ec. von Witzenhausen durch alliirte Truppen, sowie Besetzung des festen Bergschlosses Spangenberg . (791) Soubise und Isenburg beziehen gegen Ende November die Cantonirungsquartiere. (792) Stellungen der alliirten und der französischen Armee in Westfalen zu Ende August; Stärke dieser Armee. (793) Die Vorgänge bei der alliirten Armee unter Herzog Ferdinand, vom 3. bis zum 28. September incl. (796) Verhältnisse und Beziehungen des Marschalls Contades zu dem Kriegsminister Belle-Isle und dem Herzoge von Choiseul, Gesandten in Wien. (799) Der Ueberfall des Prinzen von Holstein bei Bork am 29. September. (804) Die Operationen der alliirten und der französischen Armee, vom 30. September bis zum 18. Oktober. (807) Versuchter Ueberfall des Herzogs Thevreuse bei Soest durch den Erbprinzen von Baunschweig am 18. Oktober. (813) Die Bewegungen der alliirten und der französischen Armee an der Lippe, vom 19. bis zum 20. Oktober incl. (815) Die Vereinigung des Thevert'schen Corps mit der französischen Armee am 20. Oktober. (817) Abmarsch der alliirten Armee in die Stellung bei Hovestadt am 21. Oktober und Vereinigung daselbst mit dem Corps des Generals Oberga an demselben Tage. s (817) Rückzug des Marschalls Contades nach Hamm und Unternehmung des Marquis d'Armentières gegen Münster, vom 21. bis zum 27. Oktober. (820) Aufbruch und Marsch der alliirten Armee gegen Münster vom 26. bis zum 32. Oktober; Verhalten des Generals Kielmansegge gegen Marquis d'Armentières. (821) Anordnungen und Vorgänge bei der alliirten und der französischen Armee, vom 1. bi szum 15. November. (823) Gründe zur Beziehung der Winterquartiere durch die französische Armee; Ausdehnung der Winterquartiere der Franzosen; . (824) Die Winterquartiere der alliirten Armee unter Herzog Ferdinand. (827) Betrachtungen über die Operationen der alliirten und der französischen Armee vom 29. September bis zur Beziehung der Winterquartiere durch dieselben im November. (828) Die Beziehung der Winterquartiere durch Soubise und Isenburg in den Monaten November und December. (831) Die Ueberrumpelung der Festung Rheinfels am 1. December. (833) Einige Vorgänge bei der Armee in Westfalen und am Niederrhein. (835) Beilagen. ( - ) Bezeichnung ( - ) I. Ordre de Bataille de l'Armée de Mr. le Maréchal d'Estrées. 1757. ( - ) II. Ordre de Bataille. De l'Armée Aux Ordres de Mgrs . Les Maréechaux D'Estrées et De Soubise. ( - ) III. Etat Der alliirten Armee bis in den Juli 1758. ( - ) IV. Etat von Gebliebenen, Verwundeten und Vermißten der hessen-kassel'schen Truppen in den Gefechten am 24. und 25. Juli, sowie in der Schlacht bei Hastenbeck am 26. Juli 1757. ( - ) V. Ordre de Bataille der alliirten Armee im September 1757. Etat . ( - ) VI. Die am 27. December 1757 von der alliirten Armee bezogenen Cantonnements. ( - ) VII. Etat der alliirten Armee im Jahre 1758 und deren Vermehrung. ( - ) VIII. Ordre de Bataille der alliierten Armee im Februar 1758. ( - ) IX. Ordre de Bataille de 21 Bats. et 32 Esquadrs. de l'Armée combinée sous les ordres De S.A.S. le duc Ferdinand de Bronsw. et Lüneburg ce 26. May 1758 . ( - ) X. Ordre de Bataille d'un Corps de l'Armée combinée destiné pour le camp de Coesfeld. 27. Mai 1758. ( - ) XI. Etat der Gebliebenen, Verwundeten und Vermißten der alliirten Truppen in der Schlacht bei Crefeld am 23. Juni1758. ( - )
This study examines the value chains of cassava leaves and chikwangue, in light of the evolution of food consumption patterns, population growth and urbanization in the city of Kinshasa. The analysis of the evolution of culinary and food practices, considering its historical roots, has made it possible to identify current innovations and trends in food consumption patterns. It was based on an in-depth documentary analysis of the various reports on consumption carried out in Kinshasa. Certain documents and works published before the independence of the country have also been of great help in locating certain historical landmarks. The analysis of the value chain was made possible thanks to an empirical study carried out with direct and indirect actors in both urban and peri-urban areas of Kinshasa. Thus, a survey at the level of producers, processors, traders, service providers and state service agents was carried out to identify the functioning of the value chain taking into account its environment. Another household-level survey aimed at identifying the end market and identifying the drivers of demand for cassava leaves and its potential. The analysis of the changing eating habits of the people of Kinshasa reveals a specific culture linked to the history of the formation and evolution of social, economic and cultural identities. Food consumption in the city of Kinshasa highlights the influence of cultural mixing in culinary and food practices. The population of Kinshasa is cosmopolitan; the original heterogeneity now rooted in a native majority and the mixing with foreign cultures have favored the appearance of a particular urban culture in Kinshasa and new eating styles. The telltale signs of the evolution of culinary and food practices in Kinshasa were already perceptible before independence. Kinshasa cuisine has been developed on the basis of cultural, pre-colonial, colonial and more recently global influences. Current trends show that the people of Kinshasa are seeking to adapt by emphasizing a few innovations, both in terms of consumption and distribution (food supply). These innovations are recognized as an unavoidable phenomenon linked to urbanization. They were achieved gradually, and they remain strongly marked by the history of consumers' social positions. This evolution in food demand and consumption has important consequences on the food problem of the country in general and of the city of Kinshasa in particular. As the food styles of city dwellers differ from those of rural people, one of the essential questions for the future is to know under what conditions the agricultural supply of the country or of peri-urban areas can contribute to satisfy the urban demand of Kinshasa (in constant evolution) ? This question is not limited to estimating whether the quantities of food produced will be sufficient in the future to feed the populations of the city of Kinshasa. It also refers to the conditions for adapting this offer to the new requirements of city dwellers in this city, taking into account in particular their income, their way of life, and their socio-cultural models. Indeed, the food of the Kinois of tomorrow, in quantity and in quality, will be partly dependent on the capacity of the Congolese food system in general and Kinshasa in particular to innovate, from the seed to the plate. The household survey showed that cassava leaves and chikwangue have strong symbolic and cultural value. There are several methods of preparing "pondu" according to the provinces, the most common of which are: pondu ya madesu (cassava leaves with beans), limbondo (laid bicarbonates) and saka saka or matamba (cassava leaves) without baking soda or beans). In terms of variety, the majority of consumers (72%) choose the Manihot glazziovi. Projecting demand over 5 to 10 years, places potential demand for cassava leaves at 863,615 tonnes in 2022 and 1,070,221 tonnes in 2027; that of the chikwangue is estimated at 334,307 tonnes in 2022 and 414,285 tonnes in 20227. Survey results show that the cassava leaf and chikwangue value chains are driven by several actors. Certain actors (direct and service providers) contribute to the proper functioning of the value chain while others (State service agents in particular) are illustrated by the phenomenon of racketeering, thus contributing to the increase in product prices at the end of the chain. The value chain and the "contracts" between the actors and the stakeholders respond to economic logics and constraints embedded in social logics of security (being able to still work tomorrow, having good contacts with people we will need) rather than optimization (earning the maximum today). The transformation of the leaves and the chikwangue is still rudimentary. Stakeholders are using less sophisticated techniques. Since research has invested little in these value chains, the experience of industrialization is currently in its infancy. The marketing of these products remains an almost informal activity with a strong presence of women. All actors in the value chain make profits, which attests to economic profitability at the level of each link. The leaf value chain achieves an added value of around USD 8.0 / kg of leaves. However, processing is the activity that creates the most value and, therefore, processors are the ones who take the largest share (at least 90%). For the same quantity, the value added in the chikwangue value chain is evaluated at USD 1.19 / kg, the largest portion of which is captured by the processor of cassava roots into kimpuka (36.13%) and the trader retailer (36.13%). The agrifood market value chains of cassava leaves and chikwangue face many constraints in terms of production, marketing and processing. Despite these various constraints, these two value chains have significant assets, linked in particular to the ecology of cassava, to transport infrastructure (Kinshasa is well connected to its hinterland thanks to national road 1, the path to iron and the Congo river) and to the geographic proximity and accessibility to the urban market. Beyond the advantages, several opportunities arise and can be capitalized on to boost the commercial activities of the cassava leaf and chikwangue value chains. Among other things, we can note: urban demand, international demand for cassava products, the symbolic and cultural value of the product, taking cassava value chains into account in various projects and programs in the eastern part of the country, and the existence of scientific institutions and research and management centers. ; La présente étude traite des chaînes de valeur de feuilles de manioc et de la chikwangue, au regard de l'évolution des modes de consommation alimentaires, de la croissance démographique et de l'urbanisation de la ville de Kinshasa. L'analyse de l'évolution des pratiques culinaires et alimentaires, en considérant ses racines historiques, a permis d'identifier les innovations et tendances actuelles dans les modes de consommation alimentaires. Elle s'est appuyée sur l'analyse documentaire approfondie des diverses études sur la consommation réalisées à Kinshasa. Certains documents et travaux publiés avant l'indépendance du pays ont aussi été d'une grande utilité pour situer certains repères historique. L'analyse de la chaîne de valeur a été rendue possible grâce une étude empirique réalisée auprès des acteurs directs et indirects aussi bien en zone urbaine que périurbaine de Kinshasa. Ainsi, une enquête au niveau des producteurs, transformateurs, des commerçants, des prestataires de services et des agents de services de l'Etat a effectuée pour cerner le fonctionnement de la chaîne de valeur en tenant compte de son environnement. Une autre enquête a été réalisée au niveau des ménages dans le but cerner le marché final et d'identifier les ressorts de la demande pour les feuilles de manioc et son potentiel. L'analyse de changement des habitudes alimentaires des Kinois rend compte d'une culture propre liée à l'histoire de la formation et de l'évolution des identités sociales, économiques et culturelles. La consommation alimentaire dans la ville de Kinshasa met en évidence l'influence du brassage culturel dans les pratiques culinaires et alimentaires. La population de Kinshasa est cosmopolite ; l'hétérogénéité d'origine désormais enracinée dans une majorité native et le brassage avec des cultures étrangères ont favorisé l'apparition d'une culture urbaine particulière à Kinshasa et de nouveaux styles alimentaires. Les signes révélateurs de l'évolution des pratiques culinaires et alimentaires à Kinshasa étaient déjà perceptibles avant l'indépendance. La cuisine kinoise s'est élaborée sur la base d'influences culturelles, précoloniales, coloniales et plus récemment mondiales. Les tendances actuelles montrent que les populations kinoises cherchent à s'adapter en mettant l'accent sur quelques innovations tant au niveau de la consommation qu'au niveau de la distribution (pratique d'approvisionnement) alimentaires. Ces innovations sont reconnues comme phénomène incontournable lié à l'urbanisation. Elles se sont réalisées progressivement, et elles restent fortement marquées par l'histoire des positions sociales des consommateurs. Cette évolution dans la demande et la consommation alimentaires a des conséquences importantes sur la problématique alimentaire du pays en général et de la ville de Kinshasa en particulier. Les styles alimentaires des citadins se différenciant de ceux des ruraux, une des questions essentielles pour l'avenir est de savoir à quelles conditions l'offre agricole du pays ou des zones périurbaines pourront contribuer à satisfaire la demande urbaine de Kinshasa (en constante évolution) ? Cette question ne se limite pas à estimer si les quantités d'aliments produites seront suffisantes à l'avenir pour nourrir les populations de la ville de Kinshasa. Elle renvoie aussi aux conditions d'une adaptation de cette offre aux nouvelles exigences des citadins de cette ville compte tenu en particulier de leurs revenus, de leur mode de vie, et de leurs modèles socioculturels. En effet, l'alimentation des Kinois de demain, en quantité et en qualité, sera en partie tributaire de la capacité du système alimentaire congolais en général et kinois en particulier à innover, de la semence à l'assiette. L'enquête dans les ménages a montré que les feuilles de manioc et la chikwangue ont une valeur symbolique et culturelle forte. Il existe plusieurs modes de préparation de « pondu » selon les provinces, dont les plus répandus sont : le pondu ya madesu (feuilles de manioc avec le haricot), le limbondo (pondu aux bicarbonates) et le saka saka ou matamba (feuilles de manioc sans bicarbonate ni haricot). Pour ce qui est de la variété, la majorité des consommateurs (72%) portent leur choix sur le Manihot glazziovi. La projection de la demande réalisée sur 5 à 10 ans, situe la demande potentielle en feuilles de manioc à 863.615 tonnes en 2022 et 1.070.221 tonnes en 2027 ; celle de la chikwangue est évaluée à 334.307 tonnes en 2022 et à 414.285 tonnes en 20227. Les résultats de l'enquête révèlent que les chaînes de valeur de feuilles de manioc et de la chikwangue sont animées par plusieurs acteurs. Certains acteurs (directs et prestataires de service) contribuent au bon fonctionnement de la chaîne de valeur tandis que d'autres (agents de services de l'Etat notamment) s'illustrent par le phénomène de racket, contribuant ainsi au renchérissement des prix des produits au bout de la chaîne. La chaîne de valeur et les « contrats » entre les acteurs, les parties prenantes répondent à des logiques et contraintes économiques enchâssées dans des logiques sociales de sécurisation (pouvoir encore travailler demain, avoir des bons contacts avec des gens dont on aura besoin) plutôt que d'optimisation (gagner le maximum aujourd'hui). La transformation des feuilles et de la chikwangue reste encore rudimentaire. Les parties prenantes mobilisent des techniques moins sophistiquées. La recherche ayant peu investi dans ces chaînes de valeur, l'expérience d'industrialisation est actuellement au stade embryonnaire. La commercialisation de ces produits reste une activité quasi informelle avec une forte présence des femmes. Tous les acteurs de la chaîne de valeur réalisent des bénéfices, ce qui atteste la rentabilité économique au niveau de chaque maillon. La chaîne de valeur de feuilles permet de réaliser une valeur ajoutée de l'ordre de 8,0 USD/kg de feuilles. Toutefois, la transformation est l'activité qui crée le plus de valeur et, par conséquent, les transformateurs sont ceux qui en prennent la plus grande part (au moins 90%). Pour la même quantité, la valeur ajoutée dans la chaîne de valeur de la chikwangue est évaluée à 1,19 USD/kg dont la plus grande portion est captée par le transformateur des racines de manioc en kimpuka (36,13%) et le commerçant détaillant (36,13%). Les chaînes de valeur agroalimentaire marchande des feuilles de manioc et de la chikwangue font face à de nombreuses contraintes tant au niveau de la production, de la commercialisation que de la transformation. Malgré ces diverses contraintes, ces deux chaînes de valeur disposent d'atouts non négligeables, liés notamment à l'écologie du manioc, aux infrastructures de transport (Kinshasa est bien connecté à son hinterland grâce à la route nationale n°1, le chemin de fer et le fleuve Congo) et à la proximité géographique et l'accessibilité au marché urbain. Au-delà des atouts, plusieurs opportunités se présentent et peuvent être capitalisées pour booster les activités commerciales des chaînes de valeur des feuilles de manioc et de la chikwangue. On peut noter entre autres : la demande urbaine, la demande internationale en produits du manioc, la valeur symbolique et culturelle du produit, la prise en compte des chaînes de valeur du manioc dans divers projets et programmes dans la partie orientale du pays, et l'existence d'institutions scientifiques et de centres de recherche et d'encadrement.
The broader aim of this thesis is to contribute to the understanding of the production and reproduction of spatial inequalities following from the restructuring of the public healthcare system. More specifically, by analyzing the contention around healthcare restructuring related to two cases spanning a longer period in northern Sweden, I aim to investigate the changing conditions for healthcare provision in rural and sparsely populated areas, and I explore the forms of collective action that local people engage in to sustain the access to healthcare, as well as how state authorities' attitudes towards such collective action have shifted. In the context of larger public healthcare restructuring in contemporary Sweden, where the marketization and privatization of healthcare since the 1990s have impacted the provision of healthcare across the country, rural areas are experiencing deteriorating accessibility to both primary healthcare as well as emergency healthcare. This development is increasingly contentious, and is frequently met with resistance from rural populations as well as various strategies to rework these uneven conditions. The first case concerns the preceding protests as well as the occupation and opening of a citizen cooperative primary care center in Sollefteå, Västernorrland, in response to cutbacks at the local hospital. The second case follows the worker-cum-citizen cooperative primary and occupational healthcare centers in Offerdal, Jämtland. Through these two cases I explore people's experiences of public healthcare restructuring, their motivations for engaging in contention around it, their experiences of self-organizing cooperative healthcare, as well as their visions and desires for a future healthcare. As shown throughout this thesis, healthcare restructuring is highly contentious and comes in many forms, ranging from protests, demonstrations, and occupations of healthcare facilities to the self-organization of healthcare services through worker and citizen cooperatives. Healthcare restructuring marked by spatial concentration and withdrawal has thus given rise to a number of drawn-out and spectacular collective actions in contemporary Sweden, but responses can also take the form of low-key efforts to maintain healthcare provision. The healthcare authorities' attitude towards such low-key efforts by not-for-profit healthcare providers has shifted from a favorable approach in the 1990s to emphasizing their role in safeguarding fair market conditions in the healthcare market. This shift has created a more hostile welfare state landscape for not-for-profit healthcare providers in rural areas, which exacerbates the already unfavorable conditions they operate under. Rural populations' efforts to remedy the withdrawal of public healthcare are thus highly precarious. While reworking uneven healthcare provision, they operate in this increasingly hostile welfare state landscape, which is not adapted to either rural areas or not-for-profit healthcare. In practice, public healthcare restructuring and withdrawal amount to a cutback in healthcare provision for rural populations. This transfers the work of sustaining social reproduction to the private sphere, in this case not-for-profits healthcare providers. The public healthcare restructuring and withdrawal outlined in this thesis thus present an example of a form of 'rural neoliberalism', whereby rural populations are dispossessed of welfare services that instead accumulate in urban areas, which both increases and is connected to larger questions around spatial (in)equalities and the restructuring of the public sector in contemporary Sweden. Nevertheless, those engaged in contention around and the self-organization of healthcare nurture visions and desires for a future healthcare system that would take a holistic approach to the patient and make possible a more equitable access to healthcare. ; Offerdal och Sollefteå – lokalt engagemang och motstånd mot sjukvårdens omstrukturering Denna studie tar sin utgångspunkt i två fall av konflikter runt sjukvårdens omvandling på olika platser i norra Sverige för att studera de erfarenheter som finns av denna omvandling och dess effekter. Det första fallet är protesterna kring nedskärningarna på Sollefteå sjukhus som började 2015. Dessa protester har utvecklat sig från demonstrationer under 2015-2016, till en ockupation av sjukhusentrén i januari 2017, till att öppna en medborgarägd kooperativ vårdcentral i december 2017. Medan ockupationen fortfarande pågår när detta skrivs, så gick den medborgarkooperativa vårdcentralen som ägdes av 200 medlemmar i konkurs inom ett år, i november 2018. Det andra fallet är den kooperativa vårdcentralen Hälsorum Offerdal i Änge, Jämtland som har existerat sedan 1992 då arbetarna tog över vårdcentralen efter att regionen beslutat att stänga vårdcentralen. Under 2010-2011 omvandlades vårdcentralen från att vara ett arbetarkooperativ till att bli ett medborgarkooperativ ägt av 600 medlemmar i bygden och 2012 öppnade kooperativet också en företagshälsovård. I dessa två fall finns erfarenheter från nedskärningar och fråndragande av sjukvård i lands- och glesbygd. Dessa erfarenheter skiljer sig dock åt. Medan det i Sollefteås fall handlade om akutsjukvården och BB som lades ner, så var det i Offerdals fall primärvården som skulle stängas. Hur medborgarna har agerat skiljer sig också åt. I Offerdal bestämde sig arbetarna på den landstingsdrivna vårdcentralen att ta över driften när landstinget ville lägga ner den i början av 1990-talet. Både landstinget och kommunen var väldigt intresserade av att utforska möjligheterna med en annan driftsform och att de tog över vårdcentralen som just ett arbetarkooperativ var en av förutsättningarna för att landstinget skulle gå med på omvandlingen. De drev vårdcentralen tillsammans under många år där de förnyade olika aspekter av arbetet, bl.a. genom att tidigt digitalisera journalerna. Under årens lopp har de vid ett flertal tillfällen varit nedläggningshotade, men har varje gång lyckats avvärja hoten genom att visa på vilka bra resultat de gjort i jämförelser mellan landstingets egna vårdcentraler och kooperativet. Under 2000-talet började det dock bli svårare att driva vårdcentralen, dels eftersom flera medlemmar och personal började gå i pension, dels för att dessa var svåra att ersätta, speciellt de pensionerade läkarna. Att rekrytera läkare utanför städerna började bli svårare och det var under den här tiden som stafettläkarna som fenomen började växa. När den nya Lagen om vårdvalssystem (LOV) kom runt 2010 behövde kooperativet tänka om eftersom det skulle innebära mer ansträngande ekonomiska villkor för dem. De kontaktade Offerdals befolkning för att se om de var intresserade av att engagera sig i vårdcentralens överlevnad. På ett stormöte i Kaxås bestämdes det att kooperativet skulle omvandlas till ett medborgarkooperativ och när den omvandlingen var klar några månader senare hade kooperativet gått från att ha tre kvarvarande medlemmar till att ha mellan 600-650 medlemmar, nästan en i varje hushåll i Offerdalsbygden. Trots detta var bekymren inte över, utan de behövde på något sätt hitta en stabilare bas för att klara av de nya ekonomiska villkoren. Samtidigt planerade Krokoms kommun för att förnya sin företagshälsovård och upphandla den genom en kvalitetsupphandling som fokuserade på att förbättra de anställdas hälsa. Där föddes idén att starta en företagshälsovård som skulle kunna fungera som ett andra ben att stå på för kooperativet. Hälsorum Offerdal vann upphandlingen och började 2012 bygga upp en företagshälsovård. Genom denna unika kombination av kooperativ vårdcentral och företagshälsovård har de lyckats behålla primärvård i glesbygd under snart tre årtionden. Sollefteå's historia är en annan. När regionen under 2015 annonserar ett sparförslag som innebär att de ska skära ner på sjukvården och speciellt BB i Sollefteå och Örnsköldsvik, men också akutsjukvården i Sollefteå ska läggas ner börjar både befolkningen i stort men också arbetarna på Sollefteå sjukhus att mobilisera sig. Den första demonstrationen sker ganska spontant i Örnsköldsvik i september 2015 samtidigt som nedläggningen av BB där tas bort från sparförslaget. Några veckor senare följs demonstrationen upp av en andra demonstration i Kramfors som samlar uppåt 14000 deltagare. Efter denna massiva mobilisering ersätts regiondirektören och den styrande majoriteten lovar ett omtag; de ska skicka tillbaka sparförslaget för vidare utredning. När lite verkar hända med omtaget anordnas en tredje demonstration i Härnösand i april 2016 för att pressa politikerna att stoppa nedskärningarna. Trots dessa demonstrationer fortsatte nedskärningarna av de olika delarna att ske stegvis, först akutortopedi innan sommaren, sen BB som beslutades att stängas sista januari 2017, och sist akutkirurgi strax efteråt. Stängningen av BB var det som orsakade mest missnöje eftersom det symboliserade livet och möjligheterna att födas, leva och bo i glesbygd. Några veckor innan stängningen av BB organiserade ABF i Sollefteå en studiecirkel i bilbarnfödslar, hur man ska agera om man behöver föda på vägen till BB. Detta skapade stora rubriker och medias fokus hamnade på nedskärningarna på Sollefteå sjukhus. Dagen innan nedläggningen av BB gick en grupp medborgare in och ockuperade entrén till sjukhuset för att tvinga politikerna att lyssna på protesterna. Ockupanterna var ovana att ockupera och organiserade sig allt eftersom och byttes av i olika pass. Ännu i mars 2020 pågår ockupationen av Sollefteå sjukhus och är på väg att bli Sveriges längsta ockupation och genom åren har den fungerat som en samlingsplats för både politiker och medborgare att samlas och diskutera välfärdsfrågor. Ungefär samtidigt som ockupationen startade, började en annan grupp att planera för att starta en kooperativ vårdcentral. Först fanns planer på att ta över sjukhuset i kooperativ form men dessa omvandlades till att handla om primärvården. Efter mycket arbete öppnade en medborgarkooperativ vårdcentral i Sollefteå i december 2017. Denna vårdcentral fick tidigt många anställda läkare och annan personal och många patienter listade sig där. Trots detta fick vårdcentralen efter en tid ekonomiska bekymmer, då ersättningssystemet inte ersatte dem tillräckligt för de utgifter de hade för de många äldre och multisjuka patienterna. När detta blev känt under hösten 2018 började en insamling av pengar för att möjliggöra för kooperativet att dels kunna hantera en akut ekonomisk kris men också att kunna fortsätta driva vårdcentralen på en stabilare ekonomisk grund. Trots dessa insatser gick den medborgarkooperativa vårdcentralen i konkurs i november 2018, mindre än ett år efter att den öppnade. Vårdens och välfärdens förändrade villkor Sedan 1990-talet har den svenska välfärdsstaten genomgått en omvandling som har inneburit att relationen mellan stat, näringsliv och civilsamhället har förändrats. Detta har betytt att civilsamhällets organisationer har gått från att vara en röst åt folket, till att i allt större utsträckning producera välfärdstjänster själva. Denna förändring är del av en större omvandling som har lett till förändringar i hur och vem som producerar välfärdstjänster, från att dessa tidigare i hög utsträckning producerades inom det offentligas ramar, till att allt fler av dessa välfärdstjänster produceras av privata aktörer på en marknad, eller av det offentliga enligt marknadsliknande principer. Detta är del av en större trend mot marknadisering av välfärdstjänster i Europa, där också tankar om aktivt medborgarskap ingår. Dessa idéer går ut på att ett större ansvar för välfärden läggs på medborgarna som ett sätt att täcka upp för välfärdsstatens fråndragande när staten inte längre anser sig ha råd med välfärd på lika villkor som tidigare. Dessa förändringar har omvandlat också den offentliga sjukvården i Sverige. Medan den svenska sjukvården fortsatt är offentligt finansierad, så har sjukvården i stort genomgått en marknadisering. Samtidigt har främst primärvården genomgått en snabb privatisering, speciellt efter införandet av lagen om vårdvalssystem (LOV) 2010. Denna privatisering har lett till en stor andel vinstdrivande privata aktörer för individen att välja mellan på primärvårdsmarknaden. Samtidigt har resultaten av denna privatisering varit ökande geografiska skillnader mellan stad och landsbygd, men också mellan olika klasser i samma område. Det finns få icke-vinstdrivande företag inom den svenska sjukvården, där de två kooperativ inom primärvården som studeras här utgör hälften av den kooperativa primärvård som finns. Dessa två fall ger insyn i hur regionernas syn på icke-vinstdrivande vårdcentraler har förändrats över tid. Från en vilja att experimentera och stötta alternativa organisationer under början av 1990-talet, har den gått mot 2010-talets fokus på att skapa en sjukvårdsmarknad. Detta blir speciellt tydligt genom Offerdals erfarenheter av att gå in i det nya vårdvalssystemet 2010, då de inte längre kunde räkna med någon support från regionen för att kunna hantera detta, trots att de hade levererat primärvård i Offerdalsområdet i nästan två årtionden. När vi sen några år senare kommer fram till Sollefteå medborgarkooperativs grundande och senare ekonomiska problem så framstår denna attitydförändring ännu tydligare, det nya välfärdslandskapet var oerhört svårt att navigera som icke-vinstdrivande kooperativ vårdcentral och de ogynnsamma villkoren ledde till slut till medborgarkooperativets konkurs. Dessa ogynnsamma villkor för icke-vinstdrivande företag inom vårdsektorn blir extra prekära i situationer när den offentliga sjukvården drar sig tillbaka, vilket till stor del sker i svensk land- och glesbygd. När medborgarna då själva tar över produktionen av sin egen sjukvård faller en tung börda på kooperativa organisationer och dess medlemmar och anställda för att försöka hantera och navigera dessa villkor. Detta innebär i praktiken en privatisering av ansvaret för att bibehålla sjukvård på landsbygden, där staten frånsäger sig ansvaret och lämnar över det på individer, familjer och olika typer av icke-vinstdrivande organisationer. Denna privatisering är ett fråndragande av sjukvård från vissa områden av landet vilket möjliggör en koncentration av dessa sjukvårdsresurser i andra områden och en ackumulation av resurser i privata vinstdrivande företags händer. Framtidens sjukvård? Deltagarna i denna studie har många tankar och idéer om hur de skulle vilja att framtidens sjukvård såg ut. Dessa önskningar och idéer rör hur patienterna ses som en helhet, en hel människa som är mer än sin diagnos eller sjukdom, där olika aspekter av hälsa beaktas och patienter inte skickas mellan olika delar av sjukvården. Dessutom ser de också möjligheter för att organisera sjukvården på olika nivåer som skulle kunna möjliggöra en mer jämlik sjukvård. Dessa idéer och önskningar handlar om var ansvaret för olika typer av vård ska ligga; på statlig, regional eller kommunal nivå. Medan det finns olika idéer om lösningar är fokus på hur jämlikhet kan skapas.