Société, espace et justice: inégalités régionales et justice socio-spatiale
In: Espace et liberté
3127011 Ergebnisse
Sortierung:
In: Espace et liberté
International audience ; Angle privilégié d'observation d'une relation euro-turque aussi « ambigüe » que « tumultueuse » , l'examen du statut juridique des travailleurs turcs dans l'Union européenne révèle les tribulations d'une négociation d'adhésion parcourue de soubresauts profonds. Surtout, le statut communautaire des travailleurs turcs rend compte des paradoxes de la position de l'Union vis-à-vis des travailleurs turcs qu'elle accueille sur son territoire. Le qualificatif hybride de « ressortissant d'État tiers privilégié » est fréquemment employé pour décrire ces travailleurs turcs. Pour reprendre la formule de l'avocat général Darmon dans ses conclusions rendues à l'occasion de l'arrêt Kus, les « travailleurs turcs ne sont pas assimilables à des ressortissants communautaires (…) mais les travailleurs turcs ne sont plus dans la situation des ressortissants des autres États tiers ». Presque vingt ans plus tard et alors que les négociations d'adhésion avec la Turquie sont enfin ouvertes, la formule reste d'actualité5. Les travailleurs turcs jouissent d'un statut incontestablement privilégié si on compare leurs droits en matière de séjour, d'accès à l'emploi ou de regroupement familial, à celui des autres ressortissants d'États tiers. Toutefois, les ressortissants turcs sont systématiquement renvoyés à leur nationalité tierce à l'Union quand est en jeu la question de leur entrée ou de leur premier séjour dans l'Union. L'exemple le plus frappant – qui est d'ailleurs un point très sensible des relations politiques entre l'UE et la Turquie – est l'exigence de possession d'un visa pour l'entrée sur le territoire de l'Union. De même, les affaires abondent dans lesquelles la Cour rappelle que les Turcs ne bénéficient que de « certains droits » dans l'État d'accueil. Le statut communautaire des travailleurs turcs est donc un entre-deux qui se prête mal à une interprétation simple.
BASE
International audience ; Angle privilégié d'observation d'une relation euro-turque aussi « ambigüe » que « tumultueuse » , l'examen du statut juridique des travailleurs turcs dans l'Union européenne révèle les tribulations d'une négociation d'adhésion parcourue de soubresauts profonds. Surtout, le statut communautaire des travailleurs turcs rend compte des paradoxes de la position de l'Union vis-à-vis des travailleurs turcs qu'elle accueille sur son territoire. Le qualificatif hybride de « ressortissant d'État tiers privilégié » est fréquemment employé pour décrire ces travailleurs turcs. Pour reprendre la formule de l'avocat général Darmon dans ses conclusions rendues à l'occasion de l'arrêt Kus, les « travailleurs turcs ne sont pas assimilables à des ressortissants communautaires (…) mais les travailleurs turcs ne sont plus dans la situation des ressortissants des autres États tiers ». Presque vingt ans plus tard et alors que les négociations d'adhésion avec la Turquie sont enfin ouvertes, la formule reste d'actualité5. Les travailleurs turcs jouissent d'un statut incontestablement privilégié si on compare leurs droits en matière de séjour, d'accès à l'emploi ou de regroupement familial, à celui des autres ressortissants d'États tiers. Toutefois, les ressortissants turcs sont systématiquement renvoyés à leur nationalité tierce à l'Union quand est en jeu la question de leur entrée ou de leur premier séjour dans l'Union. L'exemple le plus frappant – qui est d'ailleurs un point très sensible des relations politiques entre l'UE et la Turquie – est l'exigence de possession d'un visa pour l'entrée sur le territoire de l'Union. De même, les affaires abondent dans lesquelles la Cour rappelle que les Turcs ne bénéficient que de « certains droits » dans l'État d'accueil. Le statut communautaire des travailleurs turcs est donc un entre-deux qui se prête mal à une interprétation simple.
BASE
In: Déviance et société, Band 16, Heft 3, S. 271-278
In: Le monde diplomatique, Band 43, Heft 512, S. 10
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 33, Heft 1, S. 9-43
ISSN: 1950-6708
Résumé Dans cet article, publié en 1982, John Rawls (1921-2002) élaborait la notion de biens premiers en lien avec une certaine conception de la personne. Sa thèse était que le problème des comparaisons interpersonnelles touche aux fondements d'une conception de la justice et dépend à la fois d'une conception de la personne et de la façon dont l'unité sociale doit être comprise. Comparant la façon dont l'utilitarisme et sa propre théorie de la justice procèdent respectivement à des comparaisons interpersonnelles, Rawls soutenait que les membres de la société devaient être conçus comme des personnes morales capables de coopérer ensemble pour leur avantage mutuel et non simplement comme des individus rationnels ayant des objectifs et des désirs qu'ils cherchent à satisfaire.
In: L Homme et la société, Band 31, Heft 1, S. 73-89
The aim of this paper is to show that Hume gives the passion of resentment a crucial role in explaining the origin of justice and society, and that this can be regarded as an important argument in favour of the recent attempts to include Hume in the canon of political realism. In the first part of the article, I shall mention some general realist theses that are supported by Humean philosophy. As Andrew Sabl has recently reminded us, these include the idea that the human passions and their capacity to be civilized are a central factor in explaining the transition from tribal communities to political society. Following Sabl's general approach, I shall show that Hume thought that resentment played a fundamental role in the passions involved in this process.
BASE
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 53, Heft 1, S. 71-79
ISSN: 1776-2995
Résumé Ce texte décrit sous un angle historique et sociologique les efforts pour atteindre la vérité et la justice après l'époque du terrorisme d'État et la dernière dictature militaire en Argentine (1976-1983), avec les avancées, les reculs, les nouvelles avancées entre justice et amnésie. Il témoigne de l'importance des luttes politiques internes et du poids de la justice internationale. Ce processus de reconnaissance du passé offre des pistes majeures pour analyser le chemin qu'il reste à parcourir vers la démocratie, au niveau institutionnel mais aussi d'un point de vue subjectif.
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 2, S. IV-IV
ISSN: 1950-6686
In: The review of politics, Band 7, S. 297
ISSN: 0034-6705
In: Canadian journal of Latin American and Caribbean studies: Revue canadienne des études latino-américaines et carai͏̈bes, Band 40, Heft 2, S. 222-243
ISSN: 2333-1461