Inepuisables civilisations!
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 332, S. 139-146
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
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In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Heft 332, S. 139-146
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
In: Neue politische Literatur: Berichte aus Geschichts- und Politikwissenschaft ; (NPL), Band 48, Heft 3, S. 374
ISSN: 0028-3320
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 27, Heft 2, S. 336-337
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: The economic journal: the journal of the Royal Economic Society, Band 48, Heft Supplement_1, S. 131-134
ISSN: 1468-0297
World Affairs Online
In: Man: the journal of the Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, Band 6, Heft 3, S. 508
In: Journal of the Royal Institute of International Affairs, Band 9, Heft 6, S. 830
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 17, Heft 2, S. 332-342
ISSN: 1953-8146
L'ambition des protohistoriens est d'enrichir l'Histoire écrite par la reconstitution des grands courants humains qui ont précédé l'usage de l'écriture. On sait que les premiers systèmes de signes graphiques sont apparus en Proche-Orient au cours du IVe millénaire avant l'ère. Mais il a fallu encore plusieurs millénaires pour que des élites de lettrés se constituent dans les sociétés méditerranéennes. Quant à l'Europe continentale, malgré le faible emploi de caractères grecs, étrusques ou latins par les Celtes S on peut dire que seul l'empire romain y implanta une civilisation scripturale. Encore cette implantation fut-elle longuement interrompue par les invasions du ve siècle : à bien des égards le Haut Moyen Age est un reflux de la Protohistoire en pleine période historique.
In: Eurostudia, Band 4, Heft 2, S. 0
ISSN: 1718-8946
Si on prend l'idée de Braudel d'une grammaire des civilisations plus au sérieux que le fait le livre du même titre, il faut définir plus clairement les composants qu'ont les formes culturelles en commun. L'hypothèse de travail de M. Hodgson selon laquelle la différence entre les cultures dépend moins de leurs éléments constitutifs que du poids relatif des derniers et de leur interrelation peut nous servir de fil conducteur. Cet article met en perspective plusieurs tentatives de traiter de cette problématique. On peut analyser des civilisations, en se référant à Durkheim et Mauss, comme différentes manières de mettre en relation le culturel, le politique et l'économique. On peut aussi les analyser, sous le point de vue des dynamiques de longue durée, en mettant l'accent sur les structures élémentaires des traditions. À cet égard les idées de Hodgson s'avèrent particulièrement utiles. Enfin on peut, tel que le fait S. N. Eisenstadt, regarder des civilisations comme des cadres dans lesquels ont lieu des transformations de longue durée des rapports entre les niveaux culturel, institutionnel et organisationnel d'une société.
International audience ; Short presentation of the Pre-Islamic South Arabian civilization. ; Du VIIIe siècle avant J.-C. au VIe siècle de l'ère chrétienne, dans le Sud de la péninsule Arabique, nous voyons émerger, croître puis disparaître des royaumes qui partagent une culture commune : une même écriture, des techniques d'irrigation similaires, des pratiques architecturales et religieuses identiques ; un système politique et social commun. Cet ensemble constitue la civilisation sudarabique ; son étude a été baptisée « sabéologie », du nom du plus célèbre de ses royaumes : Saba'.Par la monumentalité de son architecture, le raffinement de ses arts et la fascination qu'exercent ses inscriptions, cette période a reçu une attention particulière de la part des archéologues et historiens qui œuvrent au Yémen depuis la fin du XIXe siècle.Cette civilisation doit son essor à une maîtrise rare de l'agriculture irriguée et au développement du commerce caravanier de résines aromatiques. Elle illustre à quel point l'Arabie préislamique ne fut pas seulement le vaste désert parcouru de nomades que l'on imagine aisément.
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International audience ; Short presentation of the Pre-Islamic South Arabian civilization. ; Du VIIIe siècle avant J.-C. au VIe siècle de l'ère chrétienne, dans le Sud de la péninsule Arabique, nous voyons émerger, croître puis disparaître des royaumes qui partagent une culture commune : une même écriture, des techniques d'irrigation similaires, des pratiques architecturales et religieuses identiques ; un système politique et social commun. Cet ensemble constitue la civilisation sudarabique ; son étude a été baptisée « sabéologie », du nom du plus célèbre de ses royaumes : Saba'.Par la monumentalité de son architecture, le raffinement de ses arts et la fascination qu'exercent ses inscriptions, cette période a reçu une attention particulière de la part des archéologues et historiens qui œuvrent au Yémen depuis la fin du XIXe siècle.Cette civilisation doit son essor à une maîtrise rare de l'agriculture irriguée et au développement du commerce caravanier de résines aromatiques. Elle illustre à quel point l'Arabie préislamique ne fut pas seulement le vaste désert parcouru de nomades que l'on imagine aisément.
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