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Although numerous analyses of political opinions have been published, a very few focused on critics expressed by party members. This article intends to analyze how political socialization influences the relation and perception of the French Socialist Party members with/on their organization. Social backgrounds, interactions, experiences, positions in the organization, etc., play an important role in the structuration of critic types. Finally, political socialization leads to various critical relations to the party, which have considerably impacted the ways members participate. Thereby, this article underlines the connection between political socialization and the forms of political participation. Adapted from the source document.

International audience ; Cet article étudie l'inscription différenciée des femmes et des hommes dans le processus de socialisation politique à l'œuvre au sein de groupes de jeunes militant-e-s, afin d'éclairer l'exclusion des femmes des postes à responsabilités et des positions éligibles dans les partis politiques. La recherche présentée montre d'une part que les normes de genre et la division sexuelle du travail militant façonnent les activités des organisations et l'acquisition de compétences politiques par les militant-e-s .D'autre part, elle met en évidence les conditions dans lesquelles les femmes accèdent aux responsabilités, dans des contextes où les enjeux politiques sont faibles ou lorsque le collectif militant subit des renégociations structurelles.

International audience ; Cet article étudie l'inscription différenciée des femmes et des hommes dans le processus de socialisation politique à l'œuvre au sein de groupes de jeunes militant-e-s, afin d'éclairer l'exclusion des femmes des postes à responsabilités et des positions éligibles dans les partis politiques. La recherche présentée montre d'une part que les normes de genre et la division sexuelle du travail militant façonnent les activités des organisations et l'acquisition de compétences politiques par les militant-e-s .D'autre part, elle met en évidence les conditions dans lesquelles les femmes accèdent aux responsabilités, dans des contextes où les enjeux politiques sont faibles ou lorsque le collectif militant subit des renégociations structurelles.

International audience ; Notre contribution se propose d'éclairer les modes de politisation par le syndicalisme des groupes subalternes qui travaillent dans les territoires précaires de l'action collective (commerce, grande distribution, restauration rapide etc) secteurs marginaux en termes d'activité syndicale alors même qu'ils emploient désormais la majorité des travailleurs précaires et non-qualifiés. La CGT est aujourd'hui traversé par une ligne de fracture entre d'un côté, les groupes centraux de son corps militant historiquement ancrés dans les services publics et le monde usinier de l'industrie et de l'autre, des bases syndicales qui émergent difficilement dans ces nouveaux territoires du syndicalisme où travaille une main d'œuvre plus jeune, féminine, immigrée (ou « d'origine immigrée »). Il s'agit dès lors de saisir de quelle manière les clivages au sein du monde du travail se reproduisent dans le champ militant et viennent questionner la capacité du mouvement syndical a pouvoir représenter et mobiliser des groupes sociaux traditionnellement invisibilisés, voire stigmatisés sur le terrain des luttes sociales (femmes, immigrés, enfants d'immigrés etc)

International audience ; Notre contribution se propose d'éclairer les modes de politisation par le syndicalisme des groupes subalternes qui travaillent dans les territoires précaires de l'action collective (commerce, grande distribution, restauration rapide etc) secteurs marginaux en termes d'activité syndicale alors même qu'ils emploient désormais la majorité des travailleurs précaires et non-qualifiés. La CGT est aujourd'hui traversé par une ligne de fracture entre d'un côté, les groupes centraux de son corps militant historiquement ancrés dans les services publics et le monde usinier de l'industrie et de l'autre, des bases syndicales qui émergent difficilement dans ces nouveaux territoires du syndicalisme où travaille une main d'œuvre plus jeune, féminine, immigrée (ou « d'origine immigrée »). Il s'agit dès lors de saisir de quelle manière les clivages au sein du monde du travail se reproduisent dans le champ militant et viennent questionner la capacité du mouvement syndical a pouvoir représenter et mobiliser des groupes sociaux traditionnellement invisibilisés, voire stigmatisés sur le terrain des luttes sociales (femmes, immigrés, enfants d'immigrés etc)

À la critique de la rationalité des décisions dans les organisations s'est adjointe, plus récemment, une critique de leur centralité. Cependant, si l'analyse de l'action dans les organisations peut se dispenser du recours au concept de décision, les pratiques ordinaires en restent profondément imprégnées. En particulier, c'est à travers les notions de décision et de décideur que les membres des organisations interprètent ce qui se passe et ce à quoi ils participent. L'article propose une conception de la décision comme représentation sociale et en distingue trois dimensions : un moment (ponctuation), un contenu (discours), et un processus (modalités de production). Cette conception permet de rendre compte de la place que tient la décision dans les pratiques et de l'analyser comme productrice d'ordre organisationnel, dans le sens où elle constitue un support important de la construction permanente d'interactions entre les membres de l'organisation.

L'article interroge le rôle de la consultation gynécologique dans la socialisation des jeunes femmes à la sexualité en partant d'un apparent paradoxe : alors que la sexualité fait partie des compétences de la gynécologie médicale, il n'en est apparemment que peu question en consultation. Nous verrons que la sexualité est moins effacée que reconfigurée dans ce cadre. Ainsi, la consultation gynécologique socialise principalement à une vision médicale de la sexualité, qui doit être contraceptée et dont les conséquences potentielles (grossesses non prévues, infections sexuellement transmissibles [IST]) doivent être constamment prévenues et ponctuellement dépistées. Quand la sexualité est abordée plus directement par le biais de la sexologie, même si cela demeure minoritaire, le discours adopté par les professionnelles de santé obéit alors à des représentations profanes. Dans un cas comme dans l'autre, ce qui est marquant est que la sexualité est abordée par le biais de normes, mais qui ne sont pas de même nature – normes médicales et professionnelles dans le cas de la contraception et du dépistage, et normes profanes dans le cas de la sexologie. Mais quelle que soit leur nature, elles viennent en définitive renforcer les normes de genre et de sexualité dominantes dans la société.

Résumé Le secteur public serait, d'après le sens commun, caractérisé par une forte résistance au changement. Est-ce justifié ? Dans cette recherche, nous adoptons la distinction northienne entre institutions et organisations en nous focalisant sur ces dernières et leur capacité de changement. Nous tentons d'identifier tout au long de cette étude le levier stratégique le plus efficace pour opérer un changement organisationnel dans le secteur public. Pour ce faire, nous procédons à une revue de la littérature sur les stratégies de changement et leur mise en contexte dans les organisations publiques en considérant la résilience organisationnelle comme véritable vecteur stratégique du changement dans l'organisation. Pour éclairer ces propos, nous procédons à une analyse empirique de quatre cas autour de la question suivante : peut-on bâtir des organisations publiques capables de co-évolution avec leur environnement ? Nous conclurons sur l'intérêt de la crise comme vecteur de changement organisationnel dans les organisations publiques. Résumé à l'intention des praticiens Le secteur public est généralement considéré comme étant résistant au changement. Dans cet article nous montrons, au travers d'études de cas, que les organisations publiques présentent des aptitudes au changement égales au secteur privé. Nous mettons l'accent sur les crises qui fournissent dans le secteur public des occasions particulièrement propices au changement venant palier l'absence d'évaluation et de feedback court du marché et dégageons les stratégies possibles.

En s'appuyant sur des récits de vie réalisés avec des militants « révolutionnaires » qui ont fréquenté dans leur jeunesse, et à des degrés variables, le « milieu autonome », cet article entend contribuer à l'analyse de la fabrique sociale de l'engagement radical. Revenant dans un premier temps sur le déclenchement de leur engagement politique, il rend compte, dans un second temps, des processus de « re-socialisation » générés par leur implication au sein du « milieu autonome » ; ce microcosme politique gagnant alors à être appréhendé comme une « institution totale » ambivalente.

Ce texte fait l'hypothèse qu'en milieu populaire rural, l'appartenance à un groupe d'amis vient pallier l'obsolescence d'anciennes instances de socialisation de genre et de classe. Pour les jeunes hommes de classes populaires enquêtés, les « bandes de potes » opèrent désormais comme des cadres de production d'une masculinité légitime. Dans un contexte d'homogénéité sociale, la masculinité ne s'exprime pas tant dans des discours que dans le fait « d'en être », de montrer son amitié avec d'autres hommes ayant eux-mêmes bonne réputation et appartenant à un groupe à la fois sélectif et solidaire. L'article montre que l'appartenance amicale est ainsi un élément essentiel du statut social de ces hommes, en préservant leur réputation et en leur inculquant des façons d'être valorisées dans ce milieu.

LES MILITANTS COMMUNISTES A PARIS : PRATIQUES MILITANTES, par FRANÇOIS PLATONE et FRANÇOISE SUBILEAU
Deux types de pratiques militantes ont pu faire l'objet d'une description quantitative chez les militants communistes de Paris réunis en conférences de section en octobre 1974 : la fréquentation des écoles du parti et le militantisme dans des organisations — syndicales ou autres — extérieures au PCF. Le double rôle d'éducation des militants et de formation des cadres dévolu aux écoles du parti se traduit par l'intensification de la « scolarisation » des nouveaux militants et par la forte relation qui existe entre la fréquentation des écoles — surtout fédérales et centrales — et l'exercice de responsabilités dans le parti. Le taux de syndicalisation des militants communistes est très élevé, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle considérée. Les inégalités constatées — et notamment la moindre syndicalisation des jeunes ouvriers — sont essentiellement dues au milieu de travail. Enfin, il apparaît que le militantisme au sein du parti et au sein des syndicats et des organisations de masse ne s'excluent pas mutuellement, ce qui conduit à écarter, au moins pour la population étudiée, l'idée d'une spécialisation des militants.
[Revue française de science politique XXVI (2), avril 1976, pp. 260-285.] rate of union membership among young workers are mainly due to the working environment Lastly it would seem that militancy inside the Party and inside the unions and rank and iile organisations is not mutually exclusive so that the idea of militant specialization can be dismissed at least as regards the popu lation considered Revue fran aise de science politique XXVI 2) avril 1976 pp 260-285.

Cet article analyse les modes d'engagement et les identités sexuées des dix femmes exerçant le métier de guide de haute montagne en France. Deux modes de découverte des activités de montagne ainsi qu'une socialisation sexuée enfantine au sein du groupe des pairs masculins favorisent l'investissement des femmes dans les pratiques sportives de haute montagne. Par ailleurs, si les femmes guides partagent une vision globalement négative des femmes au foyer comme des militantes féministes, elles se réfèrent néanmoins à des formes identitaires différentes pour se définir.