Sens et usages de « l'ethnicisation »: Le regard majoritaire sur les rapports sociaux ethniques
In: Revue européenne des migrations internationales: REMI, Band 23, Heft 2, S. 7-28
ISSN: 1777-5418
26 Ergebnisse
Sortierung:
In: Revue européenne des migrations internationales: REMI, Band 23, Heft 2, S. 7-28
ISSN: 1777-5418
Il s'agit dans cet article d'explorer l'articulation de deux domaines de la sociologie que sont la sociologie urbaine et la sociologie des relations interethniques à la lumière des travaux qui, dans les années 1990, portèrent principalement sur les bien mal nommées "banlieues" devenues peu après les fameux "quartiers". Il s'agit, à travers cette relecture, de cerner les obstacles idéologiques qui, aujourd'hui, nous empêchent d'envisager sociologiquement le devenir des migrants établis en France depuis quelques décennies, de comprendre les constructions sociales auxquelles ces familles et leurs enfants participent ou qu'elles transforment. Nous envisagerons une première hypothèse selon laquelle, malgré la nouveauté annoncée de la question urbaine, les problématiques qui inspirent aujourd'hui certaines études mais surtout les politiques de la ville et l'intervention sociale restent imprégnées d'une ancienne idéologie urbaine, à peine renouvelée, puisqu'on y retrouve des croyances et des impasses déjà repérées au début des années 1970. D'autre part, il semble que cette idéologie urbaine s'articule avec une approche figée et une perspective socio-politique (plus que sociologique) de l'intégration des individus et des groupes que l'on désigne en France comme "immigrés" et "issus de l'immigration".
BASE
Il s'agit dans cet article d'explorer l'articulation de deux domaines de la sociologie que sont la sociologie urbaine et la sociologie des relations interethniques à la lumière des travaux qui, dans les années 1990, portèrent principalement sur les bien mal nommées "banlieues" devenues peu après les fameux "quartiers". Il s'agit, à travers cette relecture, de cerner les obstacles idéologiques qui, aujourd'hui, nous empêchent d'envisager sociologiquement le devenir des migrants établis en France depuis quelques décennies, de comprendre les constructions sociales auxquelles ces familles et leurs enfants participent ou qu'elles transforment. Nous envisagerons une première hypothèse selon laquelle, malgré la nouveauté annoncée de la question urbaine, les problématiques qui inspirent aujourd'hui certaines études mais surtout les politiques de la ville et l'intervention sociale restent imprégnées d'une ancienne idéologie urbaine, à peine renouvelée, puisqu'on y retrouve des croyances et des impasses déjà repérées au début des années 1970. D'autre part, il semble que cette idéologie urbaine s'articule avec une approche figée et une perspective socio-politique (plus que sociologique) de l'intégration des individus et des groupes que l'on désigne en France comme "immigrés" et "issus de l'immigration".
BASE
In: Revue européenne des migrations internationales: REMI, Band 16, Heft 2, S. 153-170
ISSN: 1777-5418
In: L Homme et la société, Band 125, Heft 3, S. 27-38
In: Revue européenne des migrations internationales: REMI, Band 13, Heft 2, S. 117-139
ISSN: 1777-5418
El estudio de las relaciones inter-étnicas y del racismo en Francia
Hélène BERTHELEU
Los investigadores franceses que estudian las migraciones y las relaciones inter-étnicas pueden verificar la escasa articulación de sus trabajos con los realizados en torno al tema del racismo. He ahí dos objetos, dos tradiciones disciplinarias que, con sus referencias teóricas y sus problemáticas diferentes, se han desarrollado por separado. Esos dos campos de investigación no han adquirido la misma madurez : mientras que los trabajos sobre el racismo dan pie a numerosos ensayos teóricos, la sociología de las relaciones inter-étnicas sigue, demasiado a menudo, prisionera de una definición espontánea e ideológica. Por fin, es importante recordar lo que constituye la perspectiva y el objeto propio de este tema. Se observa entonces que la sociología del racismo y la de las relaciones inter-étnicas tienen un importante parentezco teórico (las dos aluden al mismo proceso de categorización y, por otra parte, se defienden contra el mismo esencialismo) aunque sea conveniente mantener una distinción entre relaciones inter-étnicas y relaciones raciales. Los procesos que obran en la construcción social de la raza y en la de la etnicidad no son los mismos y deben distinguirse so pena de una imprudente "trivialización" del racismo y de un desconocimiento de los resortes complejos de la etnicidad.
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 69, S. 47-75
ISSN: 1923-5771
Cet article propose d'explorer la manière dont les travaux de Colette Guillaumin ont été reçus et lus en France par ses collègues sociologues, entre les années 1970 et aujourd'hui. Leur réception semble d'abord faible, entravée par un puissant nationalisme méthodologique qui imprègne alors les sciences sociales françaises. Ses apports théoriques sont néanmoins partagés dans quelques cercles dont nous éclairerons les acteurs et leurs débats. Cette réception apparaît à la fois lente, fragmentée, et divisée entre des chercheur.e.s en relations interethniques pour qui le racisme n'en constitue qu'une dimension, d'une part, et d'autre part des chercheur.e.s investi.e.s dans la création du champ des études féministes. Ce n'est qu'au cours des années 2000 que ses outils conceptuels ont commencé à circuler plus largement, sous diverses formes, visant souvent l'articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de race.
In: Espaces et sociétés, Band n o 123, Heft 4, S. 37-51
ISSN: 0014-0481
Résumé À Tours, ville largement dénuée de mouvement social, quelles conceptions « ordinaires » de la politique peut-on repérer dans des instances dites « de démocratie participative ? » Comment sont-elles, ou non, transformées à l'épreuve d'une pratique totalement institutionnalisée du débat public ? Cet article a pour fil conducteur la construction et l'usage de l'articulation entre individu(s) et collectif(s), parmi les habitants et les élus membres des Conseils de la vie locale. Si la légitimité de l'élu passe par la réduction des individus à une position d'habitants simplement présents, les citoyens-habitants semblent trouver dans un « collectif » pluriel et non univoque, progressivement constitué, davantage de légitimité à prendre la parole, s'exprimant soit au nom du collectif, soit en leur propre nom, mais comme des citoyens manifestement engagés dans l'espace public.
In: Revue française de sociologie, Band 39, Heft 3, S. 622
In: Espaces politiques
World Affairs Online