Les Perspectives demographiques francaises
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Band 67, S. 7-28
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
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In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, Band 67, S. 7-28
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 34, Heft 6, S. 979-984
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 34, Heft 1, S. 1217-1219
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 34, Heft 1, S. 1291-1347
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Calot Gérard. — Données comparées sur l'évolution de la fécondité selon le rang de naissance en Allemagne fédérale et en France (1950-1977). L'étude des taux de fécondité par âge, qualité juridique (naissances hors mariage, naissances légitimes) et rang de naissance (décompté parmi les naissances vivantes issues du mariage en cours), en France et en Allemagne fédérale depuis trente ans, permet de décrire les modalités selon lesquelles s'est opérée la baisse de la fécondité dans ces deux pays. Si les indicateurs transversaux fournissent dans l'ensemble des informations assez correctes, notamment sur la baisse très marquée qui affecte les rangs élevés (3 ou plus), l'analyse longitudinale conduit à des conclusions incontestables : en France, la baisse de la fécondité résulte, pour plus des quatre cinquièmes, de la chute aux rangs 3 ou plus; en revanche en Allemagne fédérale, la baisse est notable dès le rang 2 et la proportion des couples sans enfant a nettement augmenté. Les indicateurs conjoncturels ont exagéré l'ampleur de la baisse de la fécondité qui s'est produite depuis quinze ans; ils sous-estiment actuellement le niveau réel de la fécondité après l'avoir surestimé pendant les années soixante. L'écart entre les fécondités française et allemande est demeuré remarquablement stable des générations nées vers 1935 (qui ont eu 2,6 enfants en moyenne par femme en France et 2,2 en RFA) à celles nées vers 1950 (respectivement 2,0 et 1,6), la baisse de la descendance finale étant dans les deux pays de 0,6 enfant par femme en l'espace de quinze générations — au lieu de 1,0 à 1,1 sur la base des indicateurs conjoncturels en l'espace de quinze années. En France, le retour de la fécondité au seuil qui assure le remplacement des générations nécessite une légère augmentation au rang 2 et une reprise plus importante au rang 3. En Allemagne, une augmentation importante au rang 2 et considérable au rang 3 permettrait seule d'assurer le remplacement des générations.
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 33, Heft 3, S. 523-524
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 33, Heft 3, S. 705-716
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 32, Heft 1, S. 5-6
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 29, Heft 2, S. 7-9
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
World Affairs Online
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 56, Heft 3, S. 397-420
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Frejka Tomas, Calot Gérard.- L'évolution du calendrier des naissances par génération dans les pays à basse fécondité à la fin du XXe siècle L'évolution de la fécondité après la seconde guerre mondiale a été caractérisée par des changements importants dans la répartition par âge des naissances (le calendrier de la fécondité). Cet article propose une vue d'ensemble et une analyse de ces changements dans les générations des pays à basse fécondité au cours de seconde moitié du XXe siècle. Dans les pays occidentaux, les générations nées autour de 1940 ont eu un calendrier de la fécondité plus précoce que la génération 1930. Tout a changé avec les générations nées dans les années 1950. Ces femmes ont accumulé des déficits de naissances considérables en début de vie reproductive qu'elles ont compensés, au moms en partie sinon totalement, à l'approche de leurs 30 ans ou plus tard. La baisse de la fécondité aux jeunes âges se poursuit dans les générations nées dans les années 1960 et 1970. Dans les anciens pays socialistes, le déclin de la fécondité chez les jeunes femmes a commencé dans les générations nées à la fin des années 1950 et continue avec les suivantes. Dans presque tous les pays à faible fécondité, chacune des cohortes nées dans les années 1960 et 1970 a moins d'enfants que les cohortes précédentes. Il ne semble pas réaliste d'espérer que ces générations atteindront finalement le niveau de remplacement, au vu des déficits considérables accumulés aux plus jeunes âges. Un report des naissances, considéré comme temporaire par les couples concernés mais qui restera en partie non compensé, combiné à un choix conscient d'avoir moins d'enfants que les générations antérieures, semblent caractériser les tendances actuelles dans la plupart des pays.
In: Population and development review, Band 27, Heft 1, S. 103-132
ISSN: 1728-4457
This account reports on a project in progress that aims to obtain a comprehensive picture of contemporary fertility levels and trends in 27 low‐fertility countries. Cohort analysis is applied to review the fertility experience of women born from the 1930s through the 1970s. This choice of dates ensures that not only completed fertility but also the fertility patterns of women in the midst of or near the onset of their reproductive period are examined. In most of the 27 countries, completed fertility of successive cohorts has been declining. It appears plausible that the trends discerned in the analysis will continue in the foreseeable future. For these trends to be reversed, women who are about to enter or who are in the midst of their reproductive periods would have to adopt fertility patterns markedly different from those of women born in the 1960s and 1970s.
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 46, Heft 6, S. 1441-1490
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Calot Gérard, Caselli Graziella. - Détermination d'une table de mortalité: la conversion des taux en quotients L'article est consacré à la détermination des formules permettant de déduire le quotient de mortalité à un âge i donné lorsqu'on connaît l'un ou l'autre des taux Tp ou Tc calculés respectivement dans le parallélogramme et dans le carré du schéma de Lexis. Si on néglige les migrations et si on suppose que les dates de ie anniversaire sont uniformément réparties, la formule simplifiée de conversion d'un taux en quotient : Q # l-e-r s'applique en première approximation. On peut cherchera améliorer cette formule pour tenir compte : — du fait qu'elle ne vaut qu'au premier ordre : il faut alors pousser les développements au deuxième ou au troisième ordre, ce qui fournit la formule de Reed et Merrel, applicable en l'absence de migrations et sous l'hypothèse d'uniformité des distributions des dates de ie anniversaire; — de la non-uniformité de la distribution des dates de ie anniversaire au sein de la génération concernée (taux Tp) ou du couple de deux générations consécutives concernées (taux Tc); — des migrations. En pratique, il s'avère que l'on peut s'en tenir à la formule simplifiée si on travaille dans un découpage annuel de l'âge et du temps, car les corrections à apporter sont généralement négligeables, sauf, dans le cas du taux Tc, lorsque l'une des deux générations concernées a une date moyenne d'anniversaire qui s'écarte notablement du milieu de l'année (générations nées au début ou à la fin d'une guerre). La formule de Reed et Merrel conduit à une correction négligeable lorsqu'on considère des taux par simple année d'âge, mais qui est 25 fois plus importante en valeur relative lorsqu'on considère des taux par groupes quinquennaux d'âge.
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 44, Heft 4, S. 841-872
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé CALOT Gérard et CASELLI Graziella. - La mortalité en Chine d'après le recensement de 1982. Analyse selon le sexe et l'âge au niveau national et provincial. Le recensement chinois du 1er juillet 1982, qui comportait une question sur le nombre des décès de l'année 1981, permet de construire des tables de mortalité de qualité satisfaisante, au niveau national et provincial. L'espérance de vie à la naissance atteint 68,0 ans (66,5 et 69,4 ans respectivement pour les hommes et les femmes) pour l'ensemble du pays, les régions urbaines - où, par ailleurs la surmortalité masculine est la plus forte - bénéficiant d'une longévité supérieure à celle des régions rurales. Les différences entre provinces sont essentiellement dues aux différences en matière de mortalité infantile et juvénile. La très forte mortalité des années 1958-61 est mise en évidence au niveau de l'ensemble du pays.
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 40, Heft 1, S. 103-130
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Calot Gérard. — Une notion intéressante : l'effectif moyen des générations soumises au risque. II. Quelques exemples d'application. Ce deuxième article illustre, au moyen d'exemples, les résultats établis dans le premier, paru dans le précédent numéro de Population. Le cas de l'Espagne en 1982 est d'abord examiné : on connaît le nombre absolu des naissances mais on ne dispose pas encore des données par année d'âge qui permettraient de calculer l'indicateur conjoncturel de la fécondité. L'extrapolation graphique de l'effectif moyen des générations féminines d'âge fécond conduit à une estimation du résultat recherché. L'évolution de la fécondité en Alsace est étudiée de 1946 à 1983, sur la base des données statistiques suivantes : population féminine par âge au moment des recensements, naissances par âge de la mère pour les années de recensement et nombres annuels de naissances pour les autres années. Deux variantes sont examinées, l'une qui fournit directement l'effectif moyen alsacien des générations féminines d'âge fécond, l'autre qui met à profit la similarité des pyramides des âges entre l'Alsace et l'ensemble de la France et indexe en quelque sorte l'effectif moyen des générations féminines alsaciennes sur l'effectif moyen national dont l'évolution est connue par ailleurs. L'exemple de la population étrangère vivant en France montre que, même dans le cas d'une population soumise à un fort taux de renouvellement par migration externe et naturalisation, on peut utiliser la méthode appliquée à l'Alsace pour estimer l'indicateur conjoncturel annuel de la fécondité. La fécondité chinoise est étudiée au moyen du concept d'effectif moyen soumis au risque. D'une part les recensements permettent d'estimer l'effectif moyen qui, associé aux valeurs de l'indicateur conjoncturel annuel fournies par une enquête sur la fécondité, conduit à une estimation du nombre annuel des naissances et, par rapprochement avec la série annuelle des effectifs de population totale, au taux brut de natalité. D'autre part, on dispose des taux bruts de natalité déduits de l'enregistrement par l'état civil chinois. La confrontation des deux estimations conduit à une évaluation du taux d'omission des naissances par l'état civil. Le taux d'omission des décès peut se déduire de ces calculs, du fait de l'absence de migrations internationales, du moins si on tient pour fiable la série annuelle des effectifs de la population totale, mais les résultats obtenus conduisent à mettre en doute certaines valeurs de cette série. Enfin le concept est appliqué au cas de la primo-nuptialité masculine et féminine en France depuis 1946.
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 39, Heft 6, S. 947-976
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Calot Gérard. — Une notion intéressante : l'effectif moyen des générations soumises au risque. I. Présentation méthodologique. L'effectif moyen soumis au risque est la moyenne pondérée des effectifs des diverses cohortes (définies par exemple par l'âge ou la durée écoulée depuis le mariage), les coefficients de pondération étant les taux de survenance correspondants. En divisant le nombre absolu total d'événements par l'effectif moyen soumis au risque, on obtient l'indicateur conjoncturel (somme des taux). L'effectif moyen soumis au risque est voisin d'une moyenne mobile, du moins dans la mesure où mortalité et mobilité demeurent modérées. Ses variations chronologiques sont lisses et il se prête bien à l'interpolation, à l'extrapolation et à la rétropolation. Dans ce premier article, on étudie d'abord l'effet résultant de regroupements (groupes quinquennaux d'âge) et les propriétés d'agrégation territoriale. Ensuite on envisage l'estimation à l'avance de l'effectif moyen, de façon à déduire immédiatement une estimation de l'indicateur conjoncturel dès qu'on disposera d'une estimation du nombre absolu total d'événements. La connaissance des structures de la population à certaines dates seulement (recensements) associée à celle des événements pour les seules années des recensements et à celle du nombre absolu annuel d'événements permet d'établir une série annuelle très précise de l'indicateur conjoncturel (méthode dite d'extrapolation-rétropolation).