Résumé De manière générale les stations de ski communiquent peu ou pas, ou du moins pas directement. Elles se font connaître essentiellement par le biais des retombées presse et du buzz, qui sont aujourd'hui leurs premiers moyens de communication. Cette communication est toutefois « subie » et n'est pas maîtrisée. Nous avons donc recherché du côté des sites Internet et des brochures. Internet est, en effet, un enjeu majeur dans l'industrie du luxe. Les sites Internet des stations, en tant que vitrine des valeurs véhiculées, ont donc été analysés ; un site Internet ne reflète, en effet, que ce que la station voudrait être. Cette analyse a été amorcée au mois d'octobre 2008 et a été achevée en janvier 2009. Les sites des stations suivantes ont été analysés par zone géographique : l'Amérique du Nord (Aspen, Vail et Whistler), la France (Megève, Courchevel, Chamonix et Val D'Isère), la Suisse (Gstaad et Saint Moritz), l'Autriche (Lech-Zürs) et enfin l'Italie (Les Dolomites : Alta Badia, Cortina d'Ampezzo), des stations haut de gamme qui se concurrencent dans le monde entier. L'objectif de cet article est de comparer la communication volontariste de ces stations, le positionnement qui s'y reflète et quel impact sur leur situation concurrentielle peut avoir leur stratégie de différenciation. Après avoir indiqué les éléments méthodologiques, nous décrivons de quelle façon chacune des stations étudiées utilise l'Internet afin de les comparer dans la discussion des résultats puis d'indiquer les limites d'une telle étude, les recherches futures qu'elle peut engendrer et en tirer les conclusions. À chaque station correspond un univers Internet. De manière générale, les sites se ressemblent peu : les stations évitent la concurrence frontale, du moins au niveau national ; car au niveau international, les stations s'autorisent un peu plus de ressemblance. On constate que les stations aux positionnements multiples ne développent, la plupart du temps, qu'un angle de leur personnalité, probablement celui qu'elles jugent le plus important et le plus attractif pour leur cœur de cible. Il y a les stations pour skier et il y a les autres. De manière générale, les stations nord-américaines valorisent leur enneigement, leurs infrastructures, leurs pistes quasi vierges. Néanmoins elles se distinguent entre elles par des attributs spécifiques. Cette stratégie de communication se retrouve aussi en Europe et notamment en France où l'on pourrait presque jumeler les stations françaises avec leur homologue américaine. En Europe, comme aux Etats-Unis, les stations ont décidé de ne pas se concurrencer de manière directe. Elles partagent néanmoins des intérêts et des cibles communes avec lesquelles elles doivent composer.
National audience ; Société amérindienne de chasseurs-cueilleurs et horticulteurs pratiquant la culture itinérante sur brûlis, les Yanomami occupent un territoire d'environ 192 000 km² situé entre le Brésil et le Venezuela, de part et d'autre de la chaîne de la Serra Parima. Des années 1910 aux années 1960 les Yanomami du Brésil n'ont connu que des contacts sporadiques avec le monde « blanc ». Ils connaîtront pour la première fois, entre 1973 et 1976, une forme de contact plus intense, durant la construction d'un tronçon de la route Perimetral Norte dans le sud-est de leur territoire. Après une décennie de répit relatif, le projet Calha Norte (1985-86) et, surtout, la ruée vers l'or du Roraima (1987-89), intensifieront brutalement l'avancée de la société régionale sur le territoire des ces Indiens, déclenchant de très vives réactions de protestation tant au Brésil que dans le monde et aboutissant, en 1992, à l'homologation de leurs terres sous forme d'une aire protégée de 96 650 km², la Terra Indígena Yanomami. Dans les années suivantes, une structure d'assistance sanitaire, d'abord précaire puis de plus en plus efficace, a rendu possible une reprise de l'essor démographique de cette ethnie. Malgré ces succès, dans les régions où l'impact des activités minières clandestines a été le plus intense, les groupes locaux yanomami ont connu, depuis la fin des années 1980, des changements sociaux et économiques importants. Durement affectés sur le plan démographique et environnemental, ils ont opéré une série de réaménagements de leur mode traditionnel d'occupation de l'espace forestier en fonction de la présence des chercheurs d'or puis de la structure d'assistance installée durant le processus de leur expulsion. Cet article propose l'analyse d'un exemple de cette géométrie variable des stratégies spatiales yanomami face au contact, ceci à partir d'une étude détaillée de la région du haut rio Mucajaí dite « Homoxi ». A cette fin, nous décrivons dans un premier temps le contexte économique et géopolitique régional, en ...
National audience ; Société amérindienne de chasseurs-cueilleurs et horticulteurs pratiquant la culture itinérante sur brûlis, les Yanomami occupent un territoire d'environ 192 000 km² situé entre le Brésil et le Venezuela, de part et d'autre de la chaîne de la Serra Parima. Des années 1910 aux années 1960 les Yanomami du Brésil n'ont connu que des contacts sporadiques avec le monde « blanc ». Ils connaîtront pour la première fois, entre 1973 et 1976, une forme de contact plus intense, durant la construction d'un tronçon de la route Perimetral Norte dans le sud-est de leur territoire. Après une décennie de répit relatif, le projet Calha Norte (1985-86) et, surtout, la ruée vers l'or du Roraima (1987-89), intensifieront brutalement l'avancée de la société régionale sur le territoire des ces Indiens, déclenchant de très vives réactions de protestation tant au Brésil que dans le monde et aboutissant, en 1992, à l'homologation de leurs terres sous forme d'une aire protégée de 96 650 km², la Terra Indígena Yanomami. Dans les années suivantes, une structure d'assistance sanitaire, d'abord précaire puis de plus en plus efficace, a rendu possible une reprise de l'essor démographique de cette ethnie. Malgré ces succès, dans les régions où l'impact des activités minières clandestines a été le plus intense, les groupes locaux yanomami ont connu, depuis la fin des années 1980, des changements sociaux et économiques importants. Durement affectés sur le plan démographique et environnemental, ils ont opéré une série de réaménagements de leur mode traditionnel d'occupation de l'espace forestier en fonction de la présence des chercheurs d'or puis de la structure d'assistance installée durant le processus de leur expulsion. Cet article propose l'analyse d'un exemple de cette géométrie variable des stratégies spatiales yanomami face au contact, ceci à partir d'une étude détaillée de la région du haut rio Mucajaí dite « Homoxi ». A cette fin, nous décrivons dans un premier temps le contexte économique et géopolitique régional, en ...
National audience ; Société amérindienne de chasseurs-cueilleurs et horticulteurs pratiquant la culture itinérante sur brûlis, les Yanomami occupent un territoire d'environ 192 000 km² situé entre le Brésil et le Venezuela, de part et d'autre de la chaîne de la Serra Parima. Des années 1910 aux années 1960 les Yanomami du Brésil n'ont connu que des contacts sporadiques avec le monde « blanc ». Ils connaîtront pour la première fois, entre 1973 et 1976, une forme de contact plus intense, durant la construction d'un tronçon de la route Perimetral Norte dans le sud-est de leur territoire. Après une décennie de répit relatif, le projet Calha Norte (1985-86) et, surtout, la ruée vers l'or du Roraima (1987-89), intensifieront brutalement l'avancée de la société régionale sur le territoire des ces Indiens, déclenchant de très vives réactions de protestation tant au Brésil que dans le monde et aboutissant, en 1992, à l'homologation de leurs terres sous forme d'une aire protégée de 96 650 km², la Terra Indígena Yanomami. Dans les années suivantes, une structure d'assistance sanitaire, d'abord précaire puis de plus en plus efficace, a rendu possible une reprise de l'essor démographique de cette ethnie. Malgré ces succès, dans les régions où l'impact des activités minières clandestines a été le plus intense, les groupes locaux yanomami ont connu, depuis la fin des années 1980, des changements sociaux et économiques importants. Durement affectés sur le plan démographique et environnemental, ils ont opéré une série de réaménagements de leur mode traditionnel d'occupation de l'espace forestier en fonction de la présence des chercheurs d'or puis de la structure d'assistance installée durant le processus de leur expulsion. Cet article propose l'analyse d'un exemple de cette géométrie variable des stratégies spatiales yanomami face au contact, ceci à partir d'une étude détaillée de la région du haut rio Mucajaí dite « Homoxi ». A cette fin, nous décrivons dans un premier temps le contexte économique et géopolitique régional, en ...
National audience ; Société amérindienne de chasseurs-cueilleurs et horticulteurs pratiquant la culture itinérante sur brûlis, les Yanomami occupent un territoire d'environ 192 000 km² situé entre le Brésil et le Venezuela, de part et d'autre de la chaîne de la Serra Parima. Des années 1910 aux années 1960 les Yanomami du Brésil n'ont connu que des contacts sporadiques avec le monde « blanc ». Ils connaîtront pour la première fois, entre 1973 et 1976, une forme de contact plus intense, durant la construction d'un tronçon de la route Perimetral Norte dans le sud-est de leur territoire. Après une décennie de répit relatif, le projet Calha Norte (1985-86) et, surtout, la ruée vers l'or du Roraima (1987-89), intensifieront brutalement l'avancée de la société régionale sur le territoire des ces Indiens, déclenchant de très vives réactions de protestation tant au Brésil que dans le monde et aboutissant, en 1992, à l'homologation de leurs terres sous forme d'une aire protégée de 96 650 km², la Terra Indígena Yanomami. Dans les années suivantes, une structure d'assistance sanitaire, d'abord précaire puis de plus en plus efficace, a rendu possible une reprise de l'essor démographique de cette ethnie. Malgré ces succès, dans les régions où l'impact des activités minières clandestines a été le plus intense, les groupes locaux yanomami ont connu, depuis la fin des années 1980, des changements sociaux et économiques importants. Durement affectés sur le plan démographique et environnemental, ils ont opéré une série de réaménagements de leur mode traditionnel d'occupation de l'espace forestier en fonction de la présence des chercheurs d'or puis de la structure d'assistance installée durant le processus de leur expulsion. Cet article propose l'analyse d'un exemple de cette géométrie variable des stratégies spatiales yanomami face au contact, ceci à partir d'une étude détaillée de la région du haut rio Mucajaí dite « Homoxi ». A cette fin, nous décrivons dans un premier temps le contexte économique et géopolitique régional, en ...
RésuméLes auteurs explorent les liens entre montée en gamme économique et avancées sociales en Éthiopie, pays en développement doté d'une politique industrielle volontariste et d'une législation du travail stricte. Ils analysent pour ce faire les stratégies de cinq entreprises impliquées dans les réseaux de production mondiaux de l'habillement, observées en 2015. L'analyse montre que les réglementations influant sur la sécurité de l'emploi et le bien‐être physique des travailleurs sont négociées par les employeurs locaux, les travailleurs et les syndicats plutôt que par les acheteurs mondiaux. Elle prouve également que la montée en gamme économique peut s'accompagner d'une dégradation sociale au sein d'une même entreprise.
Les travaux sur les hommes d'affaires et sur les hauts fonctionnaires se sont multipliés au cours des dix dernières années. Ils ont permis d'enrichir et de nuancer les images monolithiques ou impressionnistes que l'on pouvait avoir sur les milieux dirigeants de la société française. Tous les auteurs ont rencontré au cours de leurs recherches un phénomène original, caractéristique des cent dernières années, donnée structurelle de la circulation des élites en France : le pantouflage. Le cadre monographique des études et leur inégal avancement selon les époques ou les groupes ont toutefois empêché d'en prendre une vue d'ensemble ou d'en proposer une interprétation qui ne caricature pas la réalité pour retomber dans les thèmes polémiques ou journalistiques habituels sur la « classe dirigeante ».
publié dans le texte pour la 1ère fois d'après 6 mss. de la Bibliothèque Nationale par Emmanuel Auvray ; Komm. zu: Philippus : Les pleurs de Philippe ; Volltext // Exemplar mit der Signatur: München, Bayerische Staatsbibliothek -- Var. 178 y-22
La Ville de Grenoble s'essaie à l'indicateur du Donut dans le cadre de son plan « Grenoble 2040 ». L'objectif : mettre en place des politiques socio-environnementales soutenables. Entretien avec Antoine Back, adjoint au maire.