Le projet Observatoire des Agricultures du Monde (OAM) vise a construire un observatoire international permettant de donner des informations sur les agricultures des differents pays ainsi que sur leurs evolutions. A l.heure actuelle, cinq pays ont ete choisis comme pays pilotes, Madagascar en fait partie. La zone d.etude qui a ete retenue est le lac Alaotra. L.etude des notions de vulnerabilite, resilience, durabilite et viabilite a guide le choix, le calcul et l.analyse des indicateurs necessaires a la construction de l.observatoire. Trois bases de donnees differentes ont ete retenues dans le cadre general de l.etude : i) les bases de donnees du Reseau des Observatoires Ruraux (ROR), ii) Les bases de donnees du Reseau de Ferme de Reference (RFR) et iii) Les bases de donnees du diagnostic agraire BV-Lac (Durand, Nave & Penot). Cette communication presente les resultats pour les 2 bases de donnees du projet de developpement BV-lac a l.echelle du systeme d.activite.
15 p. ; State governance as well as market governance limits paved the way to emerging form of hybrid governance, based on participation and debates. We analyze the experience of the Concertation Platform for Rice and the Rice Information and Monitoring System in Madagascar. Despite several domestic and international crises, domestic market stability has improved and production growth has accelerated. These positive results cannot be directly related to these new devices. But a regular market monitoring all over the country and a more transparent and rational decision process led to set the beginning of public-private partnership on regulation issues, that contributed to stabilize markets. Main limits are the temptation of populist measures in case of crisis, strong asymmetric among actors and the challenge of defining the common interest. ; Les remises en cause de la gouvernance par l'Etat comme de la gouvernance par le marché ont été le terreau de l'émergence de formes hybrides, basées sur la participation et la concertation. Cette communication analyse l'expérience de la Plateforme de concertation de la filière riz et de l'Observatoire du Riz à Madagascar. Malgré un contexte marqué par plusieurs crises, la stabilité du marché intérieur s'est améliorée et la production est en croissance. Ces résultats positifs ne peuvent être imputables en premier lieu à ces nouveaux dispositifs de régulation. Toutefois, un suivi régulier du marché sur tout le territoire et une gestion plus transparente et raisonnée des interventions au travers d'une amorce de partenariat public-privé autour de la régulation de l'offre, semblent y avoir contribué. Les limites principales relèvent des tentations populistes en cas de crises, de l'asymétrie entre acteurs qui demeure forte et des difficultés inerrantes à la définition de l'intérêt commun.
15 p. ; State governance as well as market governance limits paved the way to emerging form of hybrid governance, based on participation and debates. We analyze the experience of the Concertation Platform for Rice and the Rice Information and Monitoring System in Madagascar. Despite several domestic and international crises, domestic market stability has improved and production growth has accelerated. These positive results cannot be directly related to these new devices. But a regular market monitoring all over the country and a more transparent and rational decision process led to set the beginning of public-private partnership on regulation issues, that contributed to stabilize markets. Main limits are the temptation of populist measures in case of crisis, strong asymmetric among actors and the challenge of defining the common interest. ; Les remises en cause de la gouvernance par l'Etat comme de la gouvernance par le marché ont été le terreau de l'émergence de formes hybrides, basées sur la participation et la concertation. Cette communication analyse l'expérience de la Plateforme de concertation de la filière riz et de l'Observatoire du Riz à Madagascar. Malgré un contexte marqué par plusieurs crises, la stabilité du marché intérieur s'est améliorée et la production est en croissance. Ces résultats positifs ne peuvent être imputables en premier lieu à ces nouveaux dispositifs de régulation. Toutefois, un suivi régulier du marché sur tout le territoire et une gestion plus transparente et raisonnée des interventions au travers d'une amorce de partenariat public-privé autour de la régulation de l'offre, semblent y avoir contribué. Les limites principales relèvent des tentations populistes en cas de crises, de l'asymétrie entre acteurs qui demeure forte et des difficultés inerrantes à la définition de l'intérêt commun.
Contenu des politiques : Qu'est-ce qui a été fait ? De l'indépendance (1960) au début des années 70, l'Etat est intervenu de façon croissance dans la commercialisation et dans les grands bassins de production. De 1973 à 1977, le contrôle des sociétés publiques sur l'aval devient total. De 1980 à 1990, l'Etat se désengage progressivement ; le PAS s'accompagne de la réhabilitation des périmètres irrigués dont la gestion est transférée aux associations d'usagers de l'eau. Au cours des années 2000, les politiques visent à augmenter l'offre nationale par des appuis à la production et à réguler l'approvisionnement urbain par les importations. Processus : Comment cela a-t-il été fait ? L'extension de l'emprise de l'Etat jusqu'à la fin des années 70 est passée par le développement de sociétés d'aménagement dans les deux plus principaux " greniers à riz " et par des structures étatiques et paraétatiques qui détenaient le monopole de la collecte et de la distribution et contrôlaient les prix (au producteur et au consommateur). Après la libéralisation, les interventions de l'Etat sur le marché se sont centrées sur la fixation des prélèvements à l'importation (avec des taux qui ont varié de 30 à 0%) et sur des interventions ponctuelles comme facilitateur dans les importations aux périodes de crises. Les appuis à la production sont passés par des investissements dans les infrastructures hydro agricoles (réhabilitations), de l'incitation à l'intensification par des facilités d'accès aux intrants (avec récemment un accent sur le riz de contre-saison) et une incitation à l'extension des surfaces pluviales par l'accès à la mécanisation. Le microcrédit a également connu un essor important pour le financement de la production et du stockage. A partir de 2005, deux outils novateurs ont été mis en place pour améliorer le pilotage de la filière : un observatoire et une plateforme de concertation entre l'Etat et les acteurs de la filière. Pour quels résultats? La politique centralisatrice des années 70 a conduit à une destruction complète des réseaux de commercialisation et à une totale désaffection des producteurs pour le marché. La disponibilité par tête s'est effondrée (de 200 à 125 kg/per capita entre 1970 et 2000) et les importations se sont développées. Depuis 2002 la production affiche une nette progression et depuis 2005 les fluctuations des prix aux consommateurs se sont maintenues dans une amplitude " normale ", malgré un contexte national et international troublé. Quelles leçons pouvons-nous en tirer ? La période de mainmise totale de l'Etat a été catastrophique et le redressement long. Les signes positifs récents de l'évolution de la filière riz sont d'une part à mettre sur le compte des appuis à la production et du développement des infrastructures (irrigation et transport), d'autre part à une forme de gouvernance qui s'appuie sur des décideurs mieux informés et sur une certaine coordination entre les acteurs privés et l'Etat. Toutefois la concertation multi-acteurs ne réduit en rien les fortes asymétries : la convergence d'intérêt s'établi davantage sur la satisfaction des besoins des consommateurs urbains (dont la stabilisation des prix) que sur la défense des producteurs.
Le développement peut être appréhendé comme un processus de gestion de portefeuille de capitaux, que ce soit au niveau des pays ou au niveau des ménages. A Madagascar existe un réseau d'observatoires ruraux qui suit depuis plusieurs années de nombreux ménages dans diverses régions. Pour mieux asseoir ses analyses, le cadre conceptuel des livelihoods est mobilisé dans un essai de quantification des stratégies de ces ménages en matière d'accumulation de capital comme en matière de diversification des revenus. Une région particulièrement dynamique a été retenue (Lac Alaotra). Pour 252 ménages et 7 années, les niveaux de dotation en capital sont mis en relation avec 6 types de trajectoires de diversification des revenus dans une analyse diachronique. Les résultats y soulignent l'importance des opportunités liées à l'exploitation des ressources naturelles et différentes formes de diversification dans la progression de certains groupes de ménages.
La diversification des systèmes agricoles et des systèmes d'activité a été souvent proposée comme une option de sortie de la pauvreté rurale. Le caractère parfois équivoque de cette recommandation et le contraste des situations peuvent limiter ou détourner leur traduction en mesures de développement. La mobilisation de données pluriannuelles et récentes permet une compréhension plus fine des processus de diversification s'opérant au niveau des ménages ruraux pour une meilleure adaptation des interventions de développement rural. Le présent papier explore l'enchaînement entre les états ponctuels de diversité des sources de revenus - les profils de diversité - et l'évolution séquentielle de ces états, reconstituant ainsi des chemins de diversification. L'analyse utilise les données d'enquêtes annuelles d'un panel de 395 ménages de l'observatoire rural de Fénérive Est à Madagascar sur la période 2005-2008. Cinq profils types de diversité ont été identifiés, du ménage à forte orientation agricole au ménage non principalement agricole. Ces profils correspondent à une gradation dans les revenus des ménages et ont pour facteur commun la constance d'une base de productions alimentaires, pesant pour 8 à 35% du revenu total et l'importance des revenus hors exploitation variant de 25 à 70%. L'analyse des séquences dans les changements de profil d'activités au fil des ans met en évidence cinq chemins de diversification typiques. Selon les chemins suivis on observe une progression, une stagnation voire une régression des revenus des ménages. La nature des chemins peut également être mise en relation avec certaines caractéristiques structurelles des ménages.
La présente évaluation a été commanditée par l'UPDR extérieur sur le Réseau de Observatoires Ruraux. L'o examen critique du dispositif du d'améliorer la qualité et l'efficaci té du dispositif, ainssystèmes d'information existant au niveau national. d'an Le travail de recueil d'information et Antananarivo et dans 4 régions disposant d'un observatoire (Itasy : com Mania et Anosy). Une limite de cet exercice doit être soulignéeositionnem du contexte politique, les recommandations en terme de p particulièrement délicates à établir.
National audience ; Market information systems (MIS) developed in two steps in developing countries. A first generation of MIS emerged in the 1980s when most developing countries liberalized their agriculture, and a second generation followed in the 2000s driven by various factors such as the difficulties faced by the MIS of the first generation to reach their objectives, the new opportunities offered by the development of ICT – Internet and cell phones – and the increasing organization of market players (farmer organizations, interprofessional organizations). Contrary to first generation MIS (1GMIS), which were almost all built on the same model, 2GMIS developed many technical and organizational innovations, giving birth to a great diversity of models. What are the main innovations developed by 2GMIS? What are currently the main MIS models? To what extent can these new models allow MIS to overcome the limitations of 1GMIS to reach their objectives (improve markets and/or inform policies through market information)? What do we know on MIS impacts? This article and the special issue it introduces address these questions. ; Dans les pays en développement (PED), les systèmes d'information sur les marchés (SIM) agricoles se sont développés en deux phases. Une première génération de SIM est apparue dans les années 1980 au moment de la libéralisation des agricultures des PED et une seconde génération l'a suivie dans les années 2000 sous l'impulsion de différents facteurs, notamment les difficultés rencontrées par les SIM de la première génération pour atteindre leurs objectifs, les nouvelles possibilités offertes par le développement des TIC – Internet et téléphonie mobile – et l'organisation croissante des opérateurs privés (organisations de producteurs, interprofessions). Alors que les SIM de la première génération (SIM1G) étaient pour la plupart construits sur le même modèle, les SIM2G (qui ont développé de nombreuses innovations techniques et organisationnelles) présentent une grande diversité de modèles. Quelles sont ...
National audience ; Market information systems (MIS) developed in two steps in developing countries. A first generation of MIS emerged in the 1980s when most developing countries liberalized their agriculture, and a second generation followed in the 2000s driven by various factors such as the difficulties faced by the MIS of the first generation to reach their objectives, the new opportunities offered by the development of ICT – Internet and cell phones – and the increasing organization of market players (farmer organizations, interprofessional organizations). Contrary to first generation MIS (1GMIS), which were almost all built on the same model, 2GMIS developed many technical and organizational innovations, giving birth to a great diversity of models. What are the main innovations developed by 2GMIS? What are currently the main MIS models? To what extent can these new models allow MIS to overcome the limitations of 1GMIS to reach their objectives (improve markets and/or inform policies through market information)? What do we know on MIS impacts? This article and the special issue it introduces address these questions. ; Dans les pays en développement (PED), les systèmes d'information sur les marchés (SIM) agricoles se sont développés en deux phases. Une première génération de SIM est apparue dans les années 1980 au moment de la libéralisation des agricultures des PED et une seconde génération l'a suivie dans les années 2000 sous l'impulsion de différents facteurs, notamment les difficultés rencontrées par les SIM de la première génération pour atteindre leurs objectifs, les nouvelles possibilités offertes par le développement des TIC – Internet et téléphonie mobile – et l'organisation croissante des opérateurs privés (organisations de producteurs, interprofessions). Alors que les SIM de la première génération (SIM1G) étaient pour la plupart construits sur le même modèle, les SIM2G (qui ont développé de nombreuses innovations techniques et organisationnelles) présentent une grande diversité de modèles. Quelles sont les principales innovations développées par les SIM de seconde génération ? Quels sont les principaux modèles de SIM existant actuellement ? Dans quelle mesure ces nouveaux modèles permettent-ils de répondre plus efficacement que leur prédécesseur aux objectifs qui leur ont été assignés (améliorer le fonctionnement des marchés et/ou nourrir les politiques publiques en information de marché) ? Que sait-on des impacts de ces dispositifs ? Le présent article et le numéro thématique dont il constitue l'introduction tentent de répondre à ces questions.
International audience ; Market information systems (MIS) developed in two steps in developing countries. A first generation of MIS emerged in the 1980s when most developing countries liberalized their agriculture, and a second generation followed in the 2000s driven by various factors such as the difficulties faced by the MIS of the first generation to reach their objectives, the new opportunities offered by the development of ICT - Internet and cell phones - and the increasing organization of market players (farmer organizations, interprofessional organizations). Contrary to first generation MIS (1GMIS), which were almost all built on the same model, 2GMIS developed many technical and organizational innovations, giving birth to a great diversity of models. What are the main innovations developed by 2GMIS? What are currently the main MIS models? To what extent can these new models allow MIS to overcome the limitations of 1GMIS to reach their objectives (improve markets and/or inform policies through market information)? What do we know on MIS impacts? This article and the special issue it introduces address these questions. ; Dans les pays en développement (PED), les systèmes d'information sur les marchés (SIM) agricoles se sont développés en deux phases. Une première génération de SIM est apparue dans les années 1980 au moment de la libéralisation des agricultures des PED et une seconde génération l'a suivie dans les années 2000 sous l'impulsion de différents facteurs, notamment les difficultés rencontrées par les SIM de la première génération pour atteindre leurs objectifs, les nouvelles possibilités offertes par le développement des TIC – Internet et téléphonie mobile – et l'organisation croissante des opérateurs privés (organisations de producteurs, interprofessions). Alors que les SIM de la première génération (SIM1G) étaient pour la plupart construits sur le même modèle, les SIM2G (qui ont développé de nombreuses innovations techniques et organisationnelles) présentent une grande diversité de modèles. Quelles sont les principales innovations développées par les SIM de seconde génération ? Quels sont les principaux modèles de SIM existant actuellement ? Dans quelle mesure ces nouveaux modèles permettent-ils de répondre plus efficacement que leur prédécesseur aux objectifs qui leur ont été assignés (améliorer le fonctionnement des marchés et/ou nourrir les politiques publiques en information de marché) ? Que sait-on des impacts de ces dispositifs ? Le présent article et le numéro thématique dont il constitue l'introduction tentent de répondre à ces questions.
Dans les pays en développement (PED), les systèmes d'information sur les marchés (SIM) agricoles se sont développés en deux phases. Une première génération de SIM est apparue dans les années 1980 au moment de la libéralisation des agricultures des PED et une seconde génération l'a suivie dans les années 2000 sous l'impulsion de différents facteurs, notamment les difficultés rencontrées par les SIM de la première génération pour atteindre leurs objectifs, les nouvelles possibilités offertes par le développement des TIC – Internet et téléphonie mobile – et l'organisation croissante des opérateurs privés (organisations de producteurs, interprofessions). Alors que les SIM de la première génération (SIM1G) étaient pour la plupart construits sur le même modèle, les SIM2G (qui ont développé de nombreuses innovations techniques et organisationnelles) présentent une grande diversité de modèles. Quelles sont les principales innovations développées par les SIM de seconde génération ? Quels sont les principaux modèles de SIM existant actuellement ? Dans quelle mesure ces nouveaux modèles permettent-ils de répondre plus efficacement que leur prédécesseur aux objectifs qui leur ont été assignés (améliorer le fonctionnement des marchés et/ou nourrir les politiques publiques en information de marché) ? Que sait-on des impacts de ces dispositifs ? Le présent article et le numéro thématique dont il constitue l'introduction tentent de répondre à ces questions. ; Market information systems (MIS) developed in two steps in developing countries. A first generation of MIS emerged in the 1980s when most developing countries liberalized their agriculture, and a second generation followed in the 2000s driven by various factors such as the difficulties faced by the MIS of the first generation to reach their objectives, the new opportunities offered by the development of ICT – Internet and cell phones – and the increasing organization of market players (farmer organizations, interprofessional organizations). Contrary to first generation MIS (1GMIS), which were almost all built on the same model, 2GMIS developed many technical and organizational innovations, giving birth to a great diversity of models. What are the main innovations developed by 2GMIS? What are currently the main MIS models? To what extent can these new models allow MIS to overcome the limitations of 1GMIS to reach their objectives (improve markets and/or inform policies through market information)? What do we know on MIS impacts? This article and the special issue it introduces address these questions.
Market information systems (MIS) developed in two steps in developing countries. A first generation of MIS emerged in the 1980s when most developing countries liberalized their agriculture, and a second generation followed in the 2000s driven by various factors such as the difficulties faced by the MIS of the first generation to reach their objectives, the new opportunities offered by the development of ICT - Internet and cell phones - and the increasing organization of market players (farmer organizations, interprofessional organizations). Contrary to first generation MIS (1GMIS), which were almost all built on the same model, 2GMIS developed many technical and organizational innovations, giving birth to a great diversity of models. What are the main innovations developed by 2GMIS? What are currently the main MIS models? To what extent can these new models allow MIS to overcome the limitations of 1GMIS to reach their objectives (improve markets and/or inform policies through market information)? What do we know on MIS impacts? This article and the special issue it introduces address these questions. ; Dans les pays en développement (PED), les systèmes d'information sur les marchés (SIM) agricoles se sont développés en deux phases. Une première génération de SIM est apparue dans les années 1980 au moment de la libéralisation des agricultures des PED et une seconde génération l'a suivie dans les années 2000 sous l'impulsion de différents facteurs, notamment les difficultés rencontrées par les SIM de la première génération pour atteindre leurs objectifs, les nouvelles possibilités offertes par le développement des TIC – Internet et téléphonie mobile – et l'organisation croissante des opérateurs privés (organisations de producteurs, interprofessions). Alors que les SIM de la première génération (SIM1G) étaient pour la plupart construits sur le même modèle, les SIM2G (qui ont développé de nombreuses innovations techniques et organisationnelles) présentent une grande diversité de modèles. Quelles sont les principales innovations développées par les SIM de seconde génération ? Quels sont les principaux modèles de SIM existant actuellement ? Dans quelle mesure ces nouveaux modèles permettent-ils de répondre plus efficacement que leur prédécesseur aux objectifs qui leur ont été assignés (améliorer le fonctionnement des marchés et/ou nourrir les politiques publiques en information de marché) ? Que sait-on des impacts de ces dispositifs ? Le présent article et le numéro thématique dont il constitue l'introduction tentent de répondre à ces questions.
Market information systems (MIS) developed in two steps in developing countries. A first generation of MIS emerged in the 1980s when most developing countries liberalized their agriculture, and a second generation followed in the 2000s driven by various factors such as the difficulties faced by the MIS of the first generation to reach their objectives, the new opportunities offered by the development of ICT – Internet and cell phones – and the increasing organization of market players (farmer organizations, interprofessional organizations). Contrary to first generation MIS (1GMIS), which were almost all built on the same model, 2GMIS developed many technical and organizational innovations, giving birth to a great diversity of models. What are the main innovations developed by 2GMIS? What are currently the main MIS models? To what extent can these new models allow MIS to overcome the limitations of 1GMIS to reach their objectives (improve markets and/or inform policies through market information)? What do we know on MIS impacts? This article and the special issue it introduces address these questions.
Dans les pays en développement (PED), les systèmes d'information sur les marchés (SIM) agricoles se sont développés en deux phases. Une première génération de SIM est apparue dans les années 1980 au moment de la libéralisation des agricultures des PED et une seconde génération l'a suivie dans les années 2000 sous l'impulsion de différents facteurs, notamment les difficultés rencontrées par les SIM de la première génération pour atteindre leurs objectifs, les nouvelles possibilités offertes par le développement des TIC - Internet et téléphonie mobile - et l'organisation croissante des opérateurs privés (organisations de producteurs, interprofessions). Alors que les SIM de la première génération (SIM1G) étaient pour la plupart construits sur le même modèle, les SIM2G (qui ont développé de nombreuses innovations techniques et organisationnelles) présentent une grande diversité de modèles. Quelles sont les principales innovations développées par les SIM de seconde génération ? Quels sont les principaux modèles de SIM existant actuellement ? Dans quelle mesure ces nouveaux modèles permettent-ils de répondre plus efficacement que leur prédécesseur aux objectifs qui leur ont été assignés (améliorer le fonctionnement des marchés et/ou nourrir les politiques publiques en information de marché) ? Que sait-on des impacts de ces dispositifs ? Le présent article et le numéro thématique dont il constitue l'introduction tentent de répondre à ces questions.