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International audience This article discusses the communication strategies employed by 8 school shooters who used participatory media to frame their acts as well as their identity. By resorting to content analysis of 78 self-produced videos and 101 portraits, the findings show how audiovisual communication can be used to trigger the performative aspects of cultural scripts of contemporary forms of expressive violence and thus institutionalize a social movement (i.e. school shooting subculture). These proceedings produce association to a subversive movement, providing a political connotation to the act and a renewed positive identity. ; Cet article analyse les stratégies de communication développées par huit auteurs de fusillades scolaires qui ont utilisés les médias participatifs pour médiatiser leur projet meurtrier et leur identité. Basés sur 78 vidéos et 101 autoportraits photographiques, les résultats révèlent comment ces participations audiovisuelles peuvent être déployées en exploitant les ressorts performatifs du script culturel de ces formes de violence expressive. Les auteurs de fusillade révèlent l'existence d'un mouvement subversif des fusillades scolaires en y associant leur projet de passage à l'acte pour lui confèrer une portée politique et travailler positivement leur identité.

International audience ; Le présent article décrit la façon dont les auteurs de fusillades dans les écoles ont pu diffuser des vidéos, avant de passer à l'acte, grâce aux ressources des médias participatifs. Ces personnes tentent de « préméditer » leur tuerie en proposant aux entreprises de presse des scénarisations audiovisuelles de leur identité et de leur projet meurtrier. L'analyse détaillée de ces scénarisations révèle comment elles exploitent les ressorts performatifs de slogans ou de référents culturels pour conférer une portée politique à leur passage à l'acte dans la « violence expressive ».

International audience ; Le présent article décrit la façon dont les auteurs de fusillades dans les écoles ont pu diffuser des vidéos, avant de passer à l'acte, grâce aux ressources des médias participatifs. Ces personnes tentent de « préméditer » leur tuerie en proposant aux entreprises de presse des scénarisations audiovisuelles de leur identité et de leur projet meurtrier. L'analyse détaillée de ces scénarisations révèle comment elles exploitent les ressorts performatifs de slogans ou de référents culturels pour conférer une portée politique à leur passage à l'acte dans la « violence expressive ».

This article discusses the communication strategies employed by 8 school shooters who used participatory media to frame their acts as well as their identity. By resorting to content analysis of 78 self-produced videos and 101 portraits, the
findings show how audiovisual communication can be used to trigger the performative aspects of cultural scripts of contemporary forms of expressive violence and thus institutionalize a social movement (i.e. school shooting subculture). These proceedings produce association to a subversive movement, providing a political connotation to the act and a renewed positive identity.

Au fil des années, les partis politiques ont cherché à tirer profit des ressources des réseaux sociaux numériques pour faire campagne. Les recherches scientifiques ont alors cherché à comprendre si ces pratiques connectées s'inscrivent dans un processus de normalisation, en venant reproduire les équilibres hors ligne plutôt favorables aux partis les mieux implantés (du fait de leur antériorité ou de leur ancrage local), ou si au contraire elles favorisent un processus d'égalisation en permettant aux mouvements politiques plus récents d'être plus visibles dans le débat public. En analysant la manière dont les principales communautés partisanes françaises ont animé des pages Facebook (n = 1 477) durant la campagne présidentielle de 2022, cet article relativise la thèse de la normalisation. La manière dont les partis s'approprient les plateformes numériques pour animer leur communication politique varie selon deux éléments majeurs : leur orientation et leur idéologie politiques – les partis d'extrême droite étant les plus présents – ainsi que le modèle organisationnel de leur structure partisane – les partis et mouvements apparus ces dernières années en France étant particulièrement actifs sur la plateforme.

La nécropolitique bolsonarienne et les assauts renouvelés à l'environnement viennent réaffirmer l'emprise de l'agrocapitalisme au Brésil. Le néolibéralisme autoritaire assuré par Jair Bolsonaro s'inscrit dans la lignée d'une histoire de masculinité coloniale et de processus assurés depuis le golpe : démantèlement des protections environnementales, atteinte aux droits et vies des populations indigènes et rurales, explosion des conflits territoriaux, renforcement des forces politiques et économiques « du bœuf, de la Bible et de la balle ». Face à cette emprise, comment peut s'organiser une alternative socio-environnementale ? Sur la base d'entretiens et d'une analyse lexicométrique des messages publiés dans Facebook, entre 2013 et 2017, par des membres de l'« espace féministe agroécologique », cet article dégage les stratégies de résistances et les répertoires d'action pluriels et connectés qui sont mobilisés pour structurer, visibiliser puis coordonner une alternative féministe environnementaliste. Cette recherche révèle comment les militant·es luttent contre les différentes formes de violences agrocapitalistes et construisent une alternative au moyen de techniques de lutte spécifiques déployées au sein des organisations militantes, à l'intersection des différents réseaux d'acteur·rices impliquées et à l'aide des réseaux sociaux numériques, notamment les pages Facebook animées par les collectifs de militant·e·s.

International audience ; Cet article étudie les pratiques de médiation informationnelle sur Facebook durant la campagne présidentielle française de 2017. Il se centre sur l'utilisation de la production de la presse quotidienne régionale (PQR) par les différentes communautés politiques. Il en ressort que les particularités éditoriales de ce type de presse sont exploitées par toutes les communautés mais que les sympathisants du Front national y ont davantage recours. Ils instrumentalisent le manque d'éditorialisation des faits divers produits par la PQR en les mobilisant pour servir leurs discours et leur idéologie politique.

International audience ; Cet article étudie les pratiques de médiation informationnelle sur Facebook durant la campagne présidentielle française de 2017. Il se centre sur l'utilisation de la production de la presse quotidienne régionale (PQR) par les différentes communautés politiques. Il en ressort que les particularités éditoriales de ce type de presse sont exploitées par toutes les communautés mais que les sympathisants du Front national y ont davantage recours. Ils instrumentalisent le manque d'éditorialisation des faits divers produits par la PQR en les mobilisant pour servir leurs discours et leur idéologie politique.

International audience ; Cet article étudie les pratiques de médiation informationnelle sur Facebook durant la campagne présidentielle française de 2017. Il se centre sur l'utilisation de la production de la presse quotidienne régionale (PQR) par les différentes communautés politiques. Il en ressort que les particularités éditoriales de ce type de presse sont exploitées par toutes les communautés mais que les sympathisants du Front national y ont davantage recours. Ils instrumentalisent le manque d'éditorialisation des faits divers produits par la PQR en les mobilisant pour servir leurs discours et leur idéologie politique.

International audience ; Cet article étudie les pratiques de médiation informationnelle sur Facebook durant la campagne présidentielle française de 2017. Il se centre sur l'utilisation de la production de la presse quotidienne régionale (PQR) par les différentes communautés politiques. Il en ressort que les particularités éditoriales de ce type de presse sont exploitées par toutes les communautés mais que les sympathisants du Front national y ont davantage recours. Ils instrumentalisent le manque d'éditorialisation des faits divers produits par la PQR en les mobilisant pour servir leurs discours et leur idéologie politique.

International audience ; Cet article étudie les pratiques de médiation informationnelle sur Facebook durant la campagne présidentielle française de 2017. Il se centre sur l'utilisation de la production de la presse quotidienne régionale (PQR) par les différentes communautés politiques. Il en ressort que les particularités éditoriales de ce type de presse sont exploitées par toutes les communautés mais que les sympathisants du Front national y ont davantage recours. Ils instrumentalisent le manque d'éditorialisation des faits divers produits par la PQR en les mobilisant pour servir leurs discours et leur idéologie politique.

Pour comprendre les incertitudes soulevées par la crise du Covid-19, les personnes ont diversifié leurs pratiques d'information en consultant des nouvelles alternatives diffusées dans les réseaux numériques, par exemple par des « journalistes citoyens ». Cet article cherche alors à comprendre dans quelle mesure ce contexte a pu alimenter le sentiment d'être exposé à une masse d'informations peu fiables et anxiogènes. Sur la base d'une enquête par questionnaire (n = 2 541) et d'entretiens (n = 30), nous présentons les trois principales tactiques mises en place par les participants pour contrer les effets négatifs de cette surinformation. Beaucoup ont décidé de recentrer leurs pratiques autour de certains contenus jugés moins stressants, comme les informations régionales. D'autres se sont détournés de certains médias, notamment des chaînes d'information en continue, pour investir des médias perçus comme moins anxiogènes et plus fiables, comme les stations de Radio ou la presse écrite. D'autres enfin ont pris de la distance avec ceux qui ont pu partager des informations dérangeantes dans les réseaux numériques. Cet article illustre ainsi les dérives de la surexposition à des sources diversifiées et à des idées contraires. Il démontre ce que les personnes perçoivent comme les bienfaits, en temps de crise, de l'alignement sur la ligne éditoriale des médias traditionnels et du repli dans l'entre soi des discussions avec des personnes ayant des positions idéologiques convergentes.

International audience ; This article analyzes the spread of unreliable information on Twitter during the 2017 French presidential campaign, focusing on the use of mobile phones with regard to information-sharing behavior. The corpus is composed of 38,346,765 tweets, posted by 2,163,812 supporters of the five main French political parties, from November 25, 2016 to May 12, 2017. We examine more precisely a sub-corpus of tweets (13,044,619) containing links to external information sources, in order to evaluate the different types of information sources and their reliability. Our research shows that information-sharing behavior within Twitter in France is generally based on reliable information sources, produced by journalists and professional media. However, we highlight that smartphone users tended to share a greater amount of user-generated content, as well as articles from a wider range of alternative political information sources (blogs, activists' websites); such sources were most likely to publish unreliable information. Thus it appears that users of mobile phones tend to share more unreliable news than those who use Twitter from a computer web browser. Further, we show that this "device effect" on the spread of unreliable information is primarily amplified among the practices of one political community—namely, the far-right party and its network of supporters—which is more likely to organize debate around a larger number of unreliable references. We are claiming here that the design-based interoperability of these unreliable political news and social media applications helps to understand why the French far-right community shared more unreliable information from the Twitter application.

International audience ; This article analyzes the spread of unreliable information on Twitter during the 2017 French presidential campaign, focusing on the use of mobile phones with regard to information-sharing behavior. The corpus is composed of 38,346,765 tweets, posted by 2,163,812 supporters of the five main French political parties, from November 25, 2016 to May 12, 2017. We examine more precisely a sub-corpus of tweets (13,044,619) containing links to external information sources, in order to evaluate the different types of information sources and their reliability. Our research shows that information-sharing behavior within Twitter in France is generally based on reliable information sources, produced by journalists and professional media. However, we highlight that smartphone users tended to share a greater amount of user-generated content, as well as articles from a wider range of alternative political information sources (blogs, activists' websites); such sources were most likely to publish unreliable information. Thus it appears that users of mobile phones tend to share more unreliable news than those who use Twitter from a computer web browser. Further, we show that this "device effect" on the spread of unreliable information is primarily amplified among the practices of one political community—namely, the far-right party and its network of supporters—which is more likely to organize debate around a larger number of unreliable references. We are claiming here that the design-based interoperability of these unreliable political news and social media applications helps to understand why the French far-right community shared more unreliable information from the Twitter application.

International audience ; This article analyzes the spread of unreliable information on Twitter during the 2017 French presidential campaign, focusing on the use of mobile phones with regard to information-sharing behavior. The corpus is composed of 38,346,765 tweets, posted by 2,163,812 supporters of the five main French political parties, from November 25, 2016 to May 12, 2017. We examine more precisely a sub-corpus of tweets (13,044,619) containing links to external information sources, in order to evaluate the different types of information sources and their reliability. Our research shows that information-sharing behavior within Twitter in France is generally based on reliable information sources, produced by journalists and professional media. However, we highlight that smartphone users tended to share a greater amount of user-generated content, as well as articles from a wider range of alternative political information sources (blogs, activists' websites); such sources were most likely to publish unreliable information. Thus it appears that users of mobile phones tend to share more unreliable news than those who use Twitter from a computer web browser. Further, we show that this "device effect" on the spread of unreliable information is primarily amplified among the practices of one political community—namely, the far-right party and its network of supporters—which is more likely to organize debate around a larger number of unreliable references. We are claiming here that the design-based interoperability of these unreliable political news and social media applications helps to understand why the French far-right community shared more unreliable information from the Twitter application.