What if the obsessionof the European Union(EU) member stateswith "stability"in the Mediterraneanparadoxically ledto maintaininglong-lasting insecurityin the region?
What if the obsessionof the European Union(EU) member stateswith "stability"in the Mediterraneanparadoxically ledto maintaininglong-lasting insecurityin the region?
Daech s'est affaibli et, depuis la défaite que la Coalition internationale des pays en lutte contre ce groupe lui a infligé à Mossoul et à Raqqa en 2017, aucun territoire ne se trouve plus sous son contrôle. Cependant, la perte du califat, autoproclamé en 2013, n'a pas entraîné la disparition de la menace djihadiste. Pour Jean-Pierre Filiu, il est fort probable que les conditions de discrimination subies par les populations sunnites de Syrie et d'Iraq, qui avaient suscité la mutation spectaculaire du soi-disant « État islamique d'Irak », n'aient pas changé. On l'avait déjà laissé pour mort en 2011, mais il a ressurgi peu après sous le nom d'« État islamique d'Irak et du Levant » et a atteint le nombre de 7 000 combattants en 2017. L'absence de reconstruction de Raqqa et Mossoul pourraient bien accélérer son retour cette fois-ci.J-P Filiu explique, également, la façon dont la France a combattu le retour au pays des anciens combattants djihadistes, bien que certains soient toujours en liberté. De même, il explique comment le djihadisme s'est enraciné et développé dans la région du Sinaï au point d'en avoir fait la « base opérationnelle djihadiste la plus dangereuse du Sud de la Méditerranée », ceci en raison de la répression, mais aussi de l'incompétence de l'appareil militaire du président Sissi. Il analyse, par ailleurs, la capacité dont Daech a fait preuve en Libye, avant d'être expulsé dans le Sud (désertique) du pays, en matière de création de réseaux destinés à attaquer l'Europe. Finalement, il nous rappelle qu'aucun des attentats connus en Europe en 2017 n'a été commis par un vétéran revenu du Proche-Orient, ce qui nous mène à une triste évidence – et à la leçon apprise à Barcelone et à Cambrils en août 2017 : que les cellules dormantes peuvent provoquer la terreur dans les mêmes proportions que des infiltrés ou des envoyés du Proche-Orient. Pour toutes ces raisons, l'expert exige avec urgence une « véritable politique antiterroriste européenne ».
Daech s'est affaibli et, depuis la défaite que la Coalition internationale des pays en lutte contre ce groupe lui a infligé à Mossoul et à Raqqa en 2017, aucun territoire ne se trouve plus sous son contrôle. Cependant, la perte du califat, autoproclamé en 2013, n'a pas entraîné la disparition de la menace djihadiste. Pour Jean-Pierre Filiu, il est fort probable que les conditions de discrimination subies par les populations sunnites de Syrie et d'Iraq, qui avaient suscité la mutation spectaculaire du soi-disant « État islamique d'Irak », n'aient pas changé. On l'avait déjà laissé pour mort en 2011, mais il a ressurgi peu après sous le nom d'« État islamique d'Irak et du Levant » et a atteint le nombre de 7 000 combattants en 2017. L'absence de reconstruction de Raqqa et Mossoul pourraient bien accélérer son retour cette fois-ci.J-P Filiu explique, également, la façon dont la France a combattu le retour au pays des anciens combattants djihadistes, bien que certains soient toujours en liberté. De même, il explique comment le djihadisme s'est enraciné et développé dans la région du Sinaï au point d'en avoir fait la « base opérationnelle djihadiste la plus dangereuse du Sud de la Méditerranée », ceci en raison de la répression, mais aussi de l'incompétence de l'appareil militaire du président Sissi. Il analyse, par ailleurs, la capacité dont Daech a fait preuve en Libye, avant d'être expulsé dans le Sud (désertique) du pays, en matière de création de réseaux destinés à attaquer l'Europe. Finalement, il nous rappelle qu'aucun des attentats connus en Europe en 2017 n'a été commis par un vétéran revenu du Proche-Orient, ce qui nous mène à une triste évidence – et à la leçon apprise à Barcelone et à Cambrils en août 2017 : que les cellules dormantes peuvent provoquer la terreur dans les mêmes proportions que des infiltrés ou des envoyés du Proche-Orient. Pour toutes ces raisons, l'expert exige avec urgence une « véritable politique antiterroriste européenne ».
لم تستمر الدينامية الثورية، التي إنطلقت في العالم العربي في شتاء 2010-2011، إلا في خمسة بلدان فقط، عرفت كل واحدة منها سيناريو مختلف و خاص بها: ثورة مرفوقة بعملية إنتقال في تونس؛ ثورة من دون عملية إنتقال في ليبيا؛ إنقلاب مضاد للثورة في مصر؛ إنتقال مجهض في اليمن، و ثورة مضادة عن طريق الإفناء في سوريا. و يبطل هذا الصدام القوي بين الثورة و الثورة المضادة التحليلات السطحية حول "الربيع العربي". ; The revolutionary dynamic which took root in the Arab world during the winter of 2010-2011 has only endured in five countries, with each one displaying a highly specific and divergent landscape: revolution with transition in Tunisia; revolution without transition in Libya; a counter-revolutionary coup in Egypt; failed transition in Yemen, and counter-revolution with annihilation in Syria. This implacable clash between revolution and counter-revolution annuls superficial analyses on an "Arab Spring". ; La dinámica revolucionaria iniciada en el mundo árabe durante el invierno de 2010-2011 solo se ha mantenido en el tiempo en cinco países, cada uno de los cuales presenta un escenario muy específico y diferente: la revolución con transición en Túnez; la revolución sin transición en Libia; el golpismo contrarrevolucionario en Egipto; la transición abortada en Yemen; y la contrarrevolución por aniquilación en Siria. Este choque implacable entre revolución y contrarrevolución invalida los análisis superficiales sobre una "Primavera Árabe".
لم تستمر الدينامية الثورية، التي إنطلقت في العالم العربي في شتاء 2010-2011، إلا في خمسة بلدان فقط، عرفت كل واحدة منها سيناريو مختلف و خاص بها: ثورة مرفوقة بعملية إنتقال في تونس؛ ثورة من دون عملية إنتقال في ليبيا؛ إنقلاب مضاد للثورة في مصر؛ إنتقال مجهض في اليمن، و ثورة مضادة عن طريق الإفناء في سوريا. و يبطل هذا الصدام القوي بين الثورة و الثورة المضادة التحليلات السطحية حول "الربيع العربي". ; The revolutionary dynamic which took root in the Arab world during the winter of 2010-2011 has only endured in five countries, with each one displaying a highly specific and divergent landscape: revolution with transition in Tunisia; revolution without transition in Libya; a counter-revolutionary coup in Egypt; failed transition in Yemen, and counter-revolution with annihilation in Syria. This implacable clash between revolution and counter-revolution annuls superficial analyses on an "Arab Spring". ; La dinámica revolucionaria iniciada en el mundo árabe durante el invierno de 2010-2011 solo se ha mantenido en el tiempo en cinco países, cada uno de los cuales presenta un escenario muy específico y diferente: la revolución con transición en Túnez; la revolución sin transición en Libia; el golpismo contrarrevolucionario en Egipto; la transición abortada en Yemen; y la contrarrevolución por aniquilación en Siria. Este choque implacable entre revolución y contrarrevolución invalida los análisis superficiales sobre una "Primavera Árabe".
The 2011 Arab uprisings began in North Africa and toppled the leaders of Tunisia and Libya, but the forces that wreaked this profound change also touched their fellow Maghreb states of Algeria and Morocco. This Adelphi book examines how the politics, security and economies – which were largely stable for decades prior to 2011 – have changed in the four states. It asks why the popular revolutions in Tunisia and Libya did not spread to Algeria and Morocco; how the revolutionary states have fared since 2011; why Libya descended into a deadly civil war while the others did not; and whether the sitting governments in Algeria and Morocco have applied sustainable strategies to address the new political climate.
The 2011 Arab uprisings began in North Africa and toppled the leaders of Tunisia and Libya, but the forces that wreaked this profound change also touched their fellow Maghreb states of Algeria and Morocco. This Adelphi book examines how the politics, security and economies – which were largely stable for decades prior to 2011 – have changed in the four states. It asks why the popular revolutions in Tunisia and Libya did not spread to Algeria and Morocco; how the revolutionary states have fared since 2011; why Libya descended into a deadly civil war while the others did not; and whether the sitting governments in Algeria and Morocco have applied sustainable strategies to address the new political climate.