Des humanités numériques en 2017
In: Mélanges de la Casa de Velazquez, Heft 47-2, S. 315-318
ISSN: 2173-1306
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In: Mélanges de la Casa de Velazquez, Heft 47-2, S. 315-318
ISSN: 2173-1306
In: Socio: la nouvelle revue des sciences sociales, Heft 4, S. 61-74
ISSN: 2425-2158
« Largement ignorés par la réflexion éthique et politique, les " liens faibles " sont pourtant au cœur des formes contemporaines d'attachement et d'attention aux autres : dans les réseaux sociaux, dans la sphère culturelle, dans notre rapport à l'espace urbain ou à l'environnement, ou encore dans l'espace démocratique du commun. Si la notion de " liens faibles " a été initialement forgée par le sociologue Granovetter pour rendre compte des ressources sociales inaccessibles aux liens forts (comme la famille, l'amour, l'amitié, le travail, etc.), elle permet d'interroger notre rapport aux visages, objets, musiques, personnages de fiction, aux sentiments, aux lieux et situations du quotidien qui déterminent notre relation aux autres. Grâce à cette notion, nous pouvons observer en quel sens nos affinités esthétiques ou encore nos engagements éthiques et politiques infléchissent nos existences. C'est donc aux ressources du concept de " liens faibles " pour saisir notre monde commun que se consacre ce volume polyphonique, avec l'ambition de rendre sensible la texture invisible de nos vies et de nos attachements ordinaires. »--
In: Esprit, Band Juillet-Août, Heft 7, S. 41-44
Autant qu'une expérience esthétique, nous cherchons aujourd'hui dans la littérature des ressources pour comprendre le monde contemporain, voire le transformer. En témoigne l'importance prise par les enjeux d'écologie, de féminisme ou de dénonciation des inégalités dans la littérature de ce début du xxi e siècle, qui prend des formes renouvelées : le témoignage ou l'enquête, qui réinventent la littérature comme forme politique.
In: Esprit, Band Juillet-Août, Heft 7, S. 109-114
Pour la romancière et dramaturge, la confiance dans la littérature engagée s'est perdue, mais les grandes œuvres ont toujours une portée politique, en ce qu'elles explorent, avec des incarnations, des percepts et du temps, la difficulté à s'organiser en société commune.
International audience ; Largement ignorés par la réflexion éthique et politique, les « liens faibles » sont pourtant au cœur des formes contemporaines d'attachement et d'attention aux autres : dans les réseaux sociaux, dans la sphère culturelle, dans notre rapport à l'espace urbain ou à l'environnement, ou encore dans l'espace démocratique du commun.Si la notion de « liens faibles » a été initialement forgée par le sociologue Granovetter pour rendre compte des ressources sociales inaccessibles aux liens forts (comme la famille, l'amour, l'amitié, le travail, etc.), elle permet d'interroger notre rapport aux visages, objets, musiques, personnages de fiction, aux sentiments, aux lieux et situations du quotidien qui déterminent notre relation aux autres. Grâce à cette notion, nous pouvons observer en quel sens nos affinités esthétiques ou encore nos engagements éthiques et politiques infléchissent nos existences.C'est donc aux ressources du concept de « liens faibles » pour saisir notre monde commun que se consacre ce volume polyphonique, avec l'ambition de rendre sensible la texture invisible de nos vies et de nos attachements ordinaires.
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International audience ; Largement ignorés par la réflexion éthique et politique, les « liens faibles » sont pourtant au cœur des formes contemporaines d'attachement et d'attention aux autres : dans les réseaux sociaux, dans la sphère culturelle, dans notre rapport à l'espace urbain ou à l'environnement, ou encore dans l'espace démocratique du commun.Si la notion de « liens faibles » a été initialement forgée par le sociologue Granovetter pour rendre compte des ressources sociales inaccessibles aux liens forts (comme la famille, l'amour, l'amitié, le travail, etc.), elle permet d'interroger notre rapport aux visages, objets, musiques, personnages de fiction, aux sentiments, aux lieux et situations du quotidien qui déterminent notre relation aux autres. Grâce à cette notion, nous pouvons observer en quel sens nos affinités esthétiques ou encore nos engagements éthiques et politiques infléchissent nos existences.C'est donc aux ressources du concept de « liens faibles » pour saisir notre monde commun que se consacre ce volume polyphonique, avec l'ambition de rendre sensible la texture invisible de nos vies et de nos attachements ordinaires.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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In: Esprit, Band Juillet-Août, Heft 7, S. 127-133
Le poète et philosophe évoque dans cet entretien les rapports entre militantisme et écriture, la démocratisation contemporaine du régime de l'art, et la manière dont la littérature, la poésie en particulier, contribue à créer de nouveaux modes d'existence.
In: Esprit, Band Juillet-Août, Heft 7, S. 71-78
Dans ses romans comme dans ses essais, Felwine Sarr place les notions de relation et d'altérité au cœur de sa réflexion. Il évoque dans cet entretien le rôle propre de la littérature – fiction ou poésie – dans la production de ces liens, et l'émergence d'espaces politiques communs.
International audience ; Les articles réunis dans ce numéro relèvent les impasses, les frictions, les paradoxes mais aussi l'inepuisable richesse de l'imaginaire national dans la fiction contemporaine. Trois axes de réflexion s'en dégagent qui permettent de s'orienter sur un terrain discursif, critique et idéologique instable et générateur de contre-sens.Le premier de ces axes repose sur une approche nostalgique de l'idée nationale, en tant que concept opératoire et élément thématique, souvent déterminant, de l'écriture littéraire.Dans l'article qu'il consacre à l'évolution des rapports entre la conceptualisation et la représentation du monde rural par Pierre Michon, Pierre Bergounioux, Richard Millet, Marie-Hélène Lafon ou Jean-Baptiste Del Amo, Jean-Yves Laurichesse met en relief la convergence affective et tonale des écrivains politiquement divergents autour de la perte du lieu de mémoire représenté par la civilisation paysanne, avec son espace, ses valeurs et son image structurante, emblématique de la communauté nationale. La crise sociale et politique réclame un deuil aussi bien individuel que collectif auquel la fiction prête ses moyens rhétoriques et fantasmatiques venant tantôt compenser tantôt dénoncer, aux accents idéologiques variables selon les allégeances politiques des auteurs, l'absence d'un "imaginaire partagé". Gina Stamm élargit le cadre de cette interrogation à travers une lecture croisée qui met en évidence la dimension mondiale et les enjeux éco-critiques de la littérature "néorurale" ou "emplacée".Le deuxième axe est représenté par plusieurs études de cas qui proposent des approches ciblées et attentives aux grain du texte tout en ouvrant de plus amples champs d'investigation.Ces articles mettent en évidence les anfractuosités, les écueils, voire l'impossibilité d'un discours identitaire fictionnel à partir des exemples offerts par : l'ambiguïté idéologique et politique des romans de Michel Houellebecq, objet de l'analyse de Françoise Campbell qui va à l'encontre de l'opinion critique dominante encline à faire l'impasse sur les différences entre le discours romanesque et les prises de position publiques de l'écrivain ; les ressorts identitaires de la fiction chez Richard Millet dont les personnages, comme le montre Nils Schultz Ravneberg, démentent l'idéologie de la francité car, constamment tiraillés entre la double appartenance régionale et nationale, ils s'appuient sur la rhétorique du déclin et de la perte pour se construire une identité avant tout littéraire ; la mise en scène des contradictions et des déchirements identitaires dans la fiction d'Alexis Jenni accompagnée du refus, problématique selon Lena Seauve, d'avancer un projet positif qui réponde à cette construction imaginaire éminemment négative ; les mécanismes de défamiliarisation qui structurent, dans la perspective de Riccardo Barontini, l'opposition entre le cosmopolitisme parisien et l'enracinement territorial dans les récits de Marie Darrieussecq ; et la construction d'un ethos rhétorique chez Fatou Diome examiné par Valentina Tarquini à la lumière de l'écart entre le concept juridique de citoyenneté et la catégorie symbolique de l'identité, lequel permet de mesurer la distance entre le discours républicain transcendant la race, d'une part, et, de l'autre, les attitudes et pratiques racialistes voire racistes qui entravent la communauté nationale.Et c'est précisément l'épaisseur phénoménale et les manifestations sensibles de l'idée de communauté ainsi que celles des projets politiques dont elle serait porteuse qui renseignent le troisième axe de réflexion. Prenant pour objet les textes réunis autour du manifeste Pour une littérature-monde en français, Laude Ngadi Maïssa propose une analyse sémantique et pragmatique du terme "peuple" qui révèle son potentiel protéiforme, hétérogène, centrifuge, et, en définitive, anti-identitaire. Dans la fiction, l'identité se construit et se déconstruit à travers une esthétique de l'espace, qu'elle occupe une position marginale et spectrale, pour suivre la lecture avancée par Sophie Chopin sur la ville fantôme chez Patrick Modiano, ou qu'elle renvoie à un désir de construction territoriale à valeur symbolique et syntaxique constamment déjoué par l'émergence de "plusieurs France", ainsi que le montre Pauline Hachette à partir de l'univers romanesque d'Aurélien Bellanger.Si l'enquête urbaine participe d'un projet de reconstruction identitaire qui met en avant sa dimension matérielle, tangible, les archives familiales, quant à elles, nourrissent les enquêtes micro-historiques. Aline Marchand appelle "micro-généalogies" les récits littéraires dont les auteurs (Ivan Jablonka ou Patrick Deville) adoptent une méthode post-disciplinaire pour saisir l'entrelacs de la vérité historique et de la virtualité fictionnelle, de la mémoire collective et du souvenir individuel qui permettent d'imaginer des "contre-histoires de France". Déterrer le passé – historique et littéraire – afin de dépasser ses fausses certitudes, d'éclairer ses zones d'ombre et de faire parler ses témoins silencieux est l'enjeu de la réécriture par Kamel Daoud de L'étranger de Camus, sujet de l'article de Jackson B. Smith. Dans l'intervalle mémoriel, éthique et stylistique qui sépare l'original colonial de sa réplique postcoloniale, la temporalité démultiplie ses lignes de fuite et acquiert une épaisseur archéologique.Cette même épaisseur, à la fois creuset et déguisement des relations identitaires, informe l'expérience quotidienne du pouvoir, de l'oppression et de la marginalisation vectorisés, sous la plume de Leïla Slimani, par la figure obscure mais matricielle de la race. Le renversement de perspective provoqué par sa mise en scène du "petit blanc" exige, suivant l'argumentation d'Étienne Achille, une remise à jour de notre fiction de la "francité".La Carte blanche d'Anne-Marie Garat offre une envoûtante variation autour d'un objet – la bergère –, métonymie d'un lieu et de son génie. Dans son entretien avec Sara Buekens, Fatou Diome conteste, quant à elle, la rassurante certitude de l'appartenance et argue en faveur d'une éthique de l'engagement global. Mais la contradiction n'est qu'apparente : ces deux contributions éclairent, chacune à sa manière, le potentiel fictif et le pouvoir fictionnant de l'identité, sa rassurante domesticité et sa fabrique de l'étranger, et font entendre le bruissement de l'autre dans la rêverie du même.
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International audience ; Les articles réunis dans ce numéro relèvent les impasses, les frictions, les paradoxes mais aussi l'inepuisable richesse de l'imaginaire national dans la fiction contemporaine. Trois axes de réflexion s'en dégagent qui permettent de s'orienter sur un terrain discursif, critique et idéologique instable et générateur de contre-sens.Le premier de ces axes repose sur une approche nostalgique de l'idée nationale, en tant que concept opératoire et élément thématique, souvent déterminant, de l'écriture littéraire.Dans l'article qu'il consacre à l'évolution des rapports entre la conceptualisation et la représentation du monde rural par Pierre Michon, Pierre Bergounioux, Richard Millet, Marie-Hélène Lafon ou Jean-Baptiste Del Amo, Jean-Yves Laurichesse met en relief la convergence affective et tonale des écrivains politiquement divergents autour de la perte du lieu de mémoire représenté par la civilisation paysanne, avec son espace, ses valeurs et son image structurante, emblématique de la communauté nationale. La crise sociale et politique réclame un deuil aussi bien individuel que collectif auquel la fiction prête ses moyens rhétoriques et fantasmatiques venant tantôt compenser tantôt dénoncer, aux accents idéologiques variables selon les allégeances politiques des auteurs, l'absence d'un "imaginaire partagé". Gina Stamm élargit le cadre de cette interrogation à travers une lecture croisée qui met en évidence la dimension mondiale et les enjeux éco-critiques de la littérature "néorurale" ou "emplacée".Le deuxième axe est représenté par plusieurs études de cas qui proposent des approches ciblées et attentives aux grain du texte tout en ouvrant de plus amples champs d'investigation.Ces articles mettent en évidence les anfractuosités, les écueils, voire l'impossibilité d'un discours identitaire fictionnel à partir des exemples offerts par : l'ambiguïté idéologique et politique des romans de Michel Houellebecq, objet de l'analyse de Françoise Campbell qui va à l'encontre de l'opinion critique ...
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