Mobilization, Social Movements and the Media
In: Sociology of the European Union, S. 128-149
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In: Sociology of the European Union, S. 128-149
In: Politique européenne, Band 31, Heft 2, S. 7-32
ISSN: 2105-2875
L'européanisation des politiques d'immigration a fait l'objet de plusieurs études insistant à la fois sur des mécanismes d'imitation et de diffusion horizontaux et sur les transferts de compétence progressifs à des forums transgouvernementaux puis européens. Mais quels changements peut-on attribuer à ce processus enclenché il y a un quart de siècle ? Peut-on mesurer les effets de l'européanisation ? Pour répondre à cette question, il faut multiplier les niveaux d'analyse, macro, méso et micro, et construire son objet de recherche en déplaçant le regard pour partir du point de vue de ceux qui doivent s'adapter aux nouveaux cadres et cadrages de l'action publique « européanisée » : ministres des nouveaux États membres, pays tiers négociant avec l'Union européenne, organisations de mouvements sociaux et les migrants eux-mêmes. Tout d'abord, l'article retrace rapidement les vingt-cinq premières années de la coopération en matière d'immigration en Europe et les caractéristiques principales de ce domaine d'action publique. Il définit et analyse ensuite les mécanismes d'européanisation du domaine de l'immigration et souligne l'intérêt qu'il y a à étudier les effets pervers, induits ou non avenus. Puis il souligne l'importance des niveaux d'analyse et de la multiplication des points de vue et des objets.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 35, Heft 3, S. 67-85
ISSN: 1950-6708
Résumé « Unis dans la diversité ». La devise de l'Union européenne nous invite à interroger les usages de la diversité dans les institutions de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe nées après-guerre pour réaliser « une Union toujours plus étroite » entre les peuples et célébrer l'universalisme des droits de l'homme. Ces usages sont pluriels suivant les secteurs et les arènes. Cet article se concentre donc sur deux études de cas : la politique de communication de l'Union autour de sa devise et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme sur la diversité culturelle. Dans les deux cas, il s'agit de canaliser les résistances nationales au multiculturalisme, au patriotisme constitutionnel, ou à tout autre paradigme qui mettrait en danger le rôle de la culture dominante et de l'identification à l'Etat-nation. Les stratégies employées sont néanmoins variées. Celle de la Commission européenne est plutôt une stratégie d'évitement ou d'euphémisation. La Commission se sert d'images publicitaires de la diversité pour masquer des différends profonds sur ces questions. La Cour de Strasbourg au contraire ne nie pas le caractère politiquement sensible des questions culturelles. Sa stratégie reste cependant fort prudente voire ambiguë, et moins favorable aux minorités issues de l'immigration qu'aux minorités nationales.
« Unis dans la diversité ». La devise de l'Union européenne nous invite à interroger les usages de la diversité dans les institutions de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe nées après-guerre pour réaliser « une Union toujours plus étroite » entre les peuples et célébrer l'universalisme des droits de l'homme. Ces usages sont pluriels suivant les secteurs et les arènes. Cet article se concentre donc sur deux études de cas : la politique de communication de l'Union autour de sa devise et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme sur la diversité culturelle. Dans les deux cas, il s'agit de canaliser les résistances nationales au multiculturalisme, au patriotisme constitutionnel, ou à tout autre paradigme qui mettrait en danger le rôle de la culture dominante et de l'identification à l'Etat-nation. Les stratégies employées sont néanmoins variées. Celle de la Commission européenne est plutôt une stratégie d'évitement ou d'euphémisation. La Commission se sert d'images publicitaires de la diversité pour masquer des différends profonds sur ces questions. La Cour de Strasbourg au contraire ne nie pas le caractère politiquement sensible des questions culturelles. Sa stratégie reste cependant fort prudente voire ambiguë, et moins favorable aux minorités issues de l'immigration qu'aux minorités nationales.
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In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 35, S. 67-86
ISSN: 1291-1941
In: Citizenship studies, Band 13, Heft 5, S. 527-549
ISSN: 1469-3593
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 3, S. 67-85
ISSN: 1291-1941
"United in diversity." The creation of the European Union invites us to investigate the uses of diversity in the institutions of the European Union and in the Council of Europe that emerged in the post war-period to develop "an even closer Union" among the peoples and to celebrate universalism of human rights. These uses involve numerous sectors and arenas. This article concentrates on two case studies: the communication of the Union's motto, and the jurisprudence of the European Court of Human Rights on cultural diversity. In these two cases, it is a matter of diverting national resistance to multiculturalism, constitutional patriotism, or any other paradigm that would endanger the role of the dominant culture and identification with the nation-state. The strategies employed are different, however; the European Commission employs a strategy of avoidance or euphemism, using advertising images of diversity to mask the deep divisions on these issues. Its strategy remains very cautious, even ambiguous, and less favorable to immigrant minorities than national minorities. Adapted from the source document.
« Unis dans la diversité ». La devise de l'Union européenne nous invite à interroger les usages de la diversité dans les institutions de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe nées après-guerre pour réaliser « une Union toujours plus étroite » entre les peuples et célébrer l'universalisme des droits de l'homme. Ces usages sont pluriels suivant les secteurs et les arènes. Cet article se concentre donc sur deux études de cas : la politique de communication de l'Union autour de sa devise et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme sur la diversité culturelle. Dans les deux cas, il s'agit de canaliser les résistances nationales au multiculturalisme, au patriotisme constitutionnel, ou à tout autre paradigme qui mettrait en danger le rôle de la culture dominante et de l'identification à l'Etat-nation. Les stratégies employées sont néanmoins variées. Celle de la Commission européenne est plutôt une stratégie d'évitement ou d'euphémisation. La Commission se sert d'images publicitaires de la diversité pour masquer des différends profonds sur ces questions. La Cour de Strasbourg au contraire ne nie pas le caractère politiquement sensible des questions culturelles. Sa stratégie reste cependant fort prudente voire ambiguë, et moins favorable aux minorités issues de l'immigration qu'aux minorités nationales.
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Le passeur, c'est le méchant idéal. C'est une figure que l'on retrouve sous diverses formes dans des discours de droite et des récits de gauche sur l'immigration, dans des documents de politique publique, des déclarations d'associations voire même des pièces de théâtre. Le passeur est donc le méchant idéal mais pas le coupable idéal en matière de migration. Le succès du « business » de la migration ou encore des « migration merchants » doit être compris en relation avec l'évolution du droit d'asile, des systèmes de contrôle aux frontières tout en prenant en compte la situation politique et économique dans les pays d'origine, de transit ou de destination. Après un bref rappel de l'émergence d'un droit international et européen sur le trafic et la traite au début des années 2000, nous développerons quelques pistes de réflexion, notamment : le lien entre la politique de contrôle aux frontières et le développement du trafic l'hypocrisie de la lutte contre la traite qui ne protègent pas les victimes comme les prostituées ou les mineurs étrangers , sans les protéger comme victimes les moyens, l'absence de moyens pour lutter contre le trafic et leur concentration pour appréhender les étrangers en situation irrégulière et criminaliser ceux qui les aident, phénomène amplifié par l'obsession des quotas d'expulsion après 2003 qui diminue moyens humains et financiers affectés au trafic.
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Le passeur, c'est le méchant idéal. C'est une figure que l'on retrouve sous diverses formes dans des discours de droite et des récits de gauche sur l'immigration, dans des documents de politique publique, des déclarations d'associations voire même des pièces de théâtre. Le passeur est donc le méchant idéal mais pas le coupable idéal en matière de migration. Le succès du « business » de la migration ou encore des « migration merchants » doit être compris en relation avec l'évolution du droit d'asile, des systèmes de contrôle aux frontières tout en prenant en compte la situation politique et économique dans les pays d'origine, de transit ou de destination. Après un bref rappel de l'émergence d'un droit international et européen sur le trafic et la traite au début des années 2000, nous développerons quelques pistes de réflexion, notamment : le lien entre la politique de contrôle aux frontières et le développement du trafic l'hypocrisie de la lutte contre la traite qui ne protègent pas les victimes comme les prostituées ou les mineurs étrangers , sans les protéger comme victimes les moyens, l'absence de moyens pour lutter contre le trafic et leur concentration pour appréhender les étrangers en situation irrégulière et criminaliser ceux qui les aident, phénomène amplifié par l'obsession des quotas d'expulsion après 2003 qui diminue moyens humains et financiers affectés au trafic.
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In: Ethnopolitics, Band 6, Heft 4, S. 603-606
ISSN: 1744-9065
In: Borders and security governance: managing borders in a globalized world, S. 79-97
Ce commentaire sur l'article de John Roemer et Karine Van der Straeten " Politiques sociales et immigration en France : une analyse des opinions et des comportements électoraux " souligne les apports de l'article en le positionnant par rapport aux études comparées et interdisciplinaires sur ces questions et développe quatre points. Tout d'abord, (1) il est important de ne pas assimiler préjugé raciste et opinions sur l'immigration. Les travaux sur les opinions sur l'immigration s'intéressent aux questions de visibilité de la question, d'information des enquêtés, et aux sentiment d'appartenance à un groupe menacé. (2) Le commentaire souligne le fait que les États-providence se sont développés en supposant l'homogénéité ethnique et depuis les années 1970 les gouvernements européens ont cherché à contrôler les nouveaux flux migratoires. (3) Le commentaire discute de la relation entre " welfare chauvinism " et welfare-bashing " dans l'électorat dit populaire. (4) Enfin, l'auteur traite du lien entre l'opinion de l'électorat, ses effets sur les partis politiques et les réformes de politique publique en matière de politiques redistributives en mettant en avant les variations inter-pays dans ce domaine.
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In: Critique internationale: revue comparative de sciences sociales, Heft 3, S. 21-35
ISSN: 1149-9818, 1290-7839
Transatlantic cooperation in the area of "homeland security" stepped up after 9/11. This article examines how the European Union & its member states responded to US demands in this domain. Three areas of US-EU negotiations are analyzed: the transfer of passenger data (PNR) to US authorities, the Container Security Initiative & the issue of machine readable passports that include biometric data. In most of these domains, the United States managed to take advantage of institutional, intra-European divisions. Yet, a case can be made that there is also a genuine transatlantic convergence at work -- as suggested by a comparative examination of the methods used within the frame of antiterrorism & the fight against illegal immigration. Adapted from the source document.