El trabajo se concentra en la conflictividad social de jovenes de sectores populares en las afueras de París. El texto analiza la quema de bibliotecas en los suburbios parisinos tratando de aportar claves para la comprensión de los hechos. Tratando de iluminar, por un lado, por qué un disturbio anti-policial tiene como blanco las bibliotecas populares y por otro, como esas acciones constituyen un choque político cultural de diferentes sectores sociales, alrededor de los diferentes usos de bienes culturales.
This article explores the subjectivity of the Uruguayan exiles arrived at France after 1970. The work leans in one long ethnographic exploration to give account of the numerous displacements that structure the sociability of the exile. The general hypothesis is that the membership of at revolutionary movements of left had already the future exiles to take distance respect to the social order. That taking of distance became rupture with the exile, and was reinforced after that, when exile was perpetuated through a successive series of expulsions and ruptures. ; Este artículo explora la subjetividad de los exiliados uruguayos llegados a Francia a partir de 1970. El trabajo se apoya en una larga exploración etnográfica para dar cuenta de los numerosos desplazamientos que estructuran la sociabilidad del exiliado. La hipótesis general es que la pertenencia a movimientos revolucionarios de izquierda había llevado ya a los futuros exiliados a tomar distancia respecto del orden social. Esa toma de distancia se volvió ruptura con el destierro, y se reforzó más tarde, cuando el exilio se perpetuó a través de una serie sucesiva de expulsiones y rupturas.
Un estudio sobre los "asentamientos", ocupaciones ilegales de tierras en el conurbano bonaerense. Las clases populares de Argentina observadas a través del prisma de la mobilizacion social en una coyuntura caracterizada, por un lado, por el empobrecimiento y la desarticulacion del salariado, y por el otro, por el regreso a la democracia y el fin de la dictadura militar. ; Le quartier populaire est souvent évoqué par la sociologie. D'une part, il est évoqué comme espace des politiques publiques. Dans les villes d'Amérique du Sud, le quartier populaire apparaît comme une pièce maîtresse des stratégies de « lutte contre la pauvreté » et de la promotion de la « participation » visant à une promotion de la démocratie. Dans les villes du Nord, le quartier est évoqué comme lieu privilégié dans une stratégie réclamant le « redéploiement » de l'État ou comme instrument approprié pour la mise en place de politiques d'intégration sociale.D'autre part, le quartier est évoqué comme un espace privilégié dans les stratégies de la recherche sur la « nouvelle question sociale ». Devant l'action collective à base territoriale, confronté aux problèmes de violence, d'anomie ou de révolte urbaine, le chercheur va au quartier afin de saisir la nature de ces manifestations collectives.Cependant, le quartier populaire constitue souvent un piège pour le raisonnement sociologique. Tantôt il est considéré comme une réalité autonome, comme un lieu où les dimensions « authentiques » de la nouvelle réalité sociale deviennent observables, comme le lieu où la participation citoyenne trouve sa place. Tantôt il est négligé comme une pure apparence, le quartier est ainsi considéré comme la manifestation d'une réalité sociale qui trouve sa clé « ailleurs », le local ne peut pas être pris comme lieu d'organisation des politiques dès lors que les dynamiques sociales sont définies dans la société « globale » ou « mondiale ».Comment sortir de ce paradoxe ? Quel statut devons-nous accorder au local dans le raisonnement sociologique sans autonomiser la « réalité » du quartier populaire, sans hypostasier ce qu'on y « voit » ; mais sans ignorer non plus que le local n'est pas entièrement déterminé par la « société », qu'il peut être source de pouvoir, de prestige et d'intégration sociale ? Ce statut à la fois théorique et politique du local peut être construit à partir d'une observation du quartier dans la perspective de l'intégration et de l'action collective. En quoi le quartier est source d'intégration (et en quoi ne l'est-il pas) ? Quel type d'action collective peut avoir pour base le territoire urbain et quels sont ses limites ?Une tentative de réponse à ces questions est construit à partir de la description des asentamientos, une nouvelle forme d'occupation illégale de terres urbaines observée en Argentine à partir des années 1980. Cette analyse donne l'occasion d'observer la double évolution du rapport au politique et de l'identité sociale des catégories populaires confrontées au vertigineux processus de transformation sociale opéré dans ce pays. Face à un véritable phénomène de « désaffiliation » sociale, une partie des catégories populaires trouvera dans l'inscription territoriale une possibilité de réponse à son désarroi et dans l'action collective à base locale une occasion de recomposer son rapport au politique. Qu'est-ce que le projet de construction d'un quartier apporte à ces individus en termes d'intégration sociale ? Et qu'est-ce que cette inscription dans la ville ne peut pas apporter ? Comment devient-on un individu dans les marges de la ville ? Quelle forme adopte le rapport au politique lorsqu'il est bâti sur la base d'une action collective locale ? Au-delà du cas argentin, les réponses à ces questionnements sont enrichies par des observations faites dans des quartiers d'autres villes du « Nord » et du « Sud ».
Un estudio sobre los "asentamientos", ocupaciones ilegales de tierras en el conurbano bonaerense. Las clases populares de Argentina observadas a través del prisma de la mobilizacion social en una coyuntura caracterizada, por un lado, por el empobrecimiento y la desarticulacion del salariado, y por el otro, por el regreso a la democracia y el fin de la dictadura militar. ; Le quartier populaire est souvent évoqué par la sociologie. D'une part, il est évoqué comme espace des politiques publiques. Dans les villes d'Amérique du Sud, le quartier populaire apparaît comme une pièce maîtresse des stratégies de « lutte contre la pauvreté » et de la promotion de la « participation » visant à une promotion de la démocratie. Dans les villes du Nord, le quartier est évoqué comme lieu privilégié dans une stratégie réclamant le « redéploiement » de l'État ou comme instrument approprié pour la mise en place de politiques d'intégration sociale.D'autre part, le quartier est évoqué comme un espace privilégié dans les stratégies de la recherche sur la « nouvelle question sociale ». Devant l'action collective à base territoriale, confronté aux problèmes de violence, d'anomie ou de révolte urbaine, le chercheur va au quartier afin de saisir la nature de ces manifestations collectives.Cependant, le quartier populaire constitue souvent un piège pour le raisonnement sociologique. Tantôt il est considéré comme une réalité autonome, comme un lieu où les dimensions « authentiques » de la nouvelle réalité sociale deviennent observables, comme le lieu où la participation citoyenne trouve sa place. Tantôt il est négligé comme une pure apparence, le quartier est ainsi considéré comme la manifestation d'une réalité sociale qui trouve sa clé « ailleurs », le local ne peut pas être pris comme lieu d'organisation des politiques dès lors que les dynamiques sociales sont définies dans la société « globale » ou « mondiale ».Comment sortir de ce paradoxe ? Quel statut devons-nous accorder au local dans le raisonnement sociologique sans autonomiser la ...