This paper revisits that of Barrett, published in Food Po licy in 1997. Even if Barrett resorted to the use of the appropriate methodology, ARCH - M models, it would appear that he misinterpreted its philosophy, just as he misspecified the variance equation of the ARCH. This led him to a spurious modeling at severa l levels, methodological and theoretical. Using food price time series (as Barrett did), we first explain the inconsistencies in Barrett (1997) and then we propose three modeling procedures: that of Engle, Lilien and Robins (1987) and then two others simil ar to Barrett's, but differing by the fact that one is carried out with good identification of the time series data generating process, and the second without. These three models allowed us to apprehend the gap between results of a "correct" ARCH - M model a nd those of Barrett. The interest of this comment on is to highlight few irregularities of drawn conclusions that were subject to economic recommendations at that time, and also that are being largely replicated in agricultural economic papers.
L'économétrie ne peut se résumer à " une boîte à outils ". La mesure de l'économie nécessite une double compétence, à savoir celle de la science économique et celle des méthodes économétriques. L'analyse d'un article de Christopher Barrett (1997) sur la mesure des effets de volatilité induits par la libéralisation des échanges est un exemple patent du risque de confusion économétrique lorsque l'économiste maîtrise peu ou mal cette polycompétence. Le danger inéluctable réside dans les recommandations de politique économique quasi systématiques proposées par les auteurs. L'analyse du papier de Barrett offre l'occasion d'apprécier les conséquences du manque de polycompétence ou l'illusion d'une polycompétence.
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, ...
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, la hausse a été transmise de façon modérée (Mali). Là où le riz constitue l'aliment de base et où l'essentiel de l'offre est assurée par les importations, les cours mondiaux déterminent beaucoup plus directement les prix du riz importé et du riz local et la hausse a été fortement marquée (Sénégal). Des mesures ponctuelles de régulation ont été mises en oeuvre en 2008, mais leur efficacité n'a été que très mitigée. Sur le long terme, la structure oligopolistique des importations semble paradoxalement jouer en faveur de la régulation du marché. Les importateurs, jouissant d'une assise financière confortable et opérant sur de gros volumes de transaction, assurent un lissage des fluctuations du marché international. Ce rôle d'amortisseur apparaît comme une contrepartie de la rente que les États leur concèdent en période de baisse des prix sur le marché international. En revanche, le choc de 2008 ayant excédé les capacités d'absorption des importateurs, ils ont ainsi reporté - du moins partiellement - la hausse sur les consommateurs. (Résumé d'auteur)
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, ...
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, ...
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, ...
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, la hausse a été transmise de façon modérée (Mali). Là où le riz constitue l'aliment de base et où l'essentiel de l'offre est assurée par les importations, les cours mondiaux déterminent beaucoup plus directement les prix du riz importé et du riz local et la hausse a été fortement marquée (Sénégal). Des mesures ponctuelles de régulation ont été mises en oeuvre en 2008, mais leur efficacité n'a été que très mitigée. Sur le long terme, la structure oligopolistique des importations semble paradoxalement jouer en faveur de la régulation du marché. Les importateurs, jouissant d'une assise financière confortable et opérant sur de gros volumes de transaction, assurent un lissage des fluctuations du marché international. Ce rôle d'amortisseur apparaît comme une contrepartie de la rente que les États leur concèdent en période de baisse des prix sur le marché international. En revanche, le choc de 2008 ayant excédé les capacités d'absorption des importateurs, ils ont ainsi reporté - du moins partiellement - la hausse sur les consommateurs. (Résumé d'auteur)
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, la hausse a été transmise de façon modérée (Mali). Là où le riz constitue l'aliment de base et où l'essentiel de l'offre est assurée par les importations, les cours mondiaux déterminent beaucoup plus directement les prix du riz importé et du riz local et la hausse a été fortement marquée (Sénégal). Des mesures ponctuelles de régulation ont été mises en oeuvre en 2008, mais leur efficacité n'a été que très mitigée. Sur le long terme, la structure oligopolistique des importations semble paradoxalement jouer en faveur de la régulation du marché. Les importateurs, jouissant d'une assise financière confortable et opérant sur de gros volumes de transaction, assurent un lissage des fluctuations du marché international. Ce rôle d'amortisseur apparaît comme une contrepartie de la rente que les États leur concèdent en période de baisse des prix sur le marché international. En revanche, le choc de 2008 ayant excédé les capacités d'absorption des importateurs, ils ont ainsi reporté - du moins partiellement - la hausse sur les consommateurs. (Résumé d'auteur)
International audience ; La flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, la hausse a été transmise de façon modérée (Mali). Là où le riz constitue l'aliment de base et où l'essentiel de l'offre est assurée par les importations, les cours mondiaux déterminent beaucoup plus directement les prix du riz importé et du riz local et la hausse a été fortement marquée (Sénégal). Des mesures ponctuelles de régulation ont été mises en oeuvre en 2008, mais leur efficacité n'a été que très mitigée. Sur le long terme, la structure oligopolistique des importations semble paradoxalement jouer en faveur de la régulation du marché. Les importateurs, jouissant d'une assise financière confortable et opérant sur de gros volumes de transaction, assurent un lissage des fluctuations du marché international. Ce rôle d'amortisseur apparaît comme une contrepartie de la rente que les États leur concèdent en période de baisse des prix sur le marché international. En revanche, le choc de 2008 ayant excédé les capacités d'absorption des importateurs, ils ont ainsi reporté - du moins partiellement - la hausse sur les consommateurs. (Résumé d'auteur)
International audience ; We analyze the evolution of the Rainforest Alliance Certification system (RAC) and its implementation in the agro-exporting sector of Costa Rica. Certification systems like RAC incorporate a certain number of social and environmental criteria, with implications on the organization of the primary production side. We approach these implications and analyze how the environmental services concept (ES) was integrated into the certification criteria. We use a combination of secondary information, interviews with key informants related to the certification system, and interviews at farm level to certified producers in three sectors: coffee, banana, and pineapple. The incorporation of the ES concept into the RAC remains unclear and happened well after the consolidation of the RAC. The certification is perceived as a successful institution for protecting the environment, and less as a social improvement device. Certified producers do not receive any premium price for their products, but having the RAC is clue for keeping access to the markets, achieving a good enterprise image and accomplishing the social and environmental national legislation.
L'influence de la spéculation sur les marchés des matières premières a été, depuis longtemps, au centre des débats entre chercheurs, en particulier celui de la nature complexe de la causalité entre les marchés. Nous étudions, dans cet article, la relation qui peut exister entre les marchés financiers et les marchés des matières premières, et nous posons comme hypothèse que l'hétérogénéité des participants au marché est la cause de cette complexité. Pour vérifier ce propos, nous recourons à la transformée en ondelettes des données qui permet d'isoler les composantes relatives aux fréquences de " trading " des agents et d'analyser les relations de causalité entre paires de fréquences correspondantes. Nous montrons que les liaisons causales entre le marché boursier et celui des commodities sont sensibles à la nature des opérations considérées. Pour des agents présentant des fréquences de trading à court terme (investisseurs non commerciaux), les cours de matières premières dictent la direction de l'activité du marché boursier, alors que pour les traders à moyen et long termes (fonds d'investissement et traders sur indices boursiers) les effets de rétroaction dominent et conduisent ces acteurs à ajuster leurs comportements simultanément aux variations de prix des cours boursiers et des matières premières. Une telle configuration, dans le cadre de la stabilisation des marchés des matières premières, s'oppose à l'idée d'une lutte a priori contre la spéculation. Il semble préférable de rendre ces marchés moins attrayants pour les opérateurs spéculatifs en réduisant l'impact des facteurs responsables de la volatilité excessive des cours.
The soaring world cereal prices in 2007/2008 and the subsequent riots in several sub-Saharan African cities reignited the debate on food security policy. Could rising world cereal prices actually be a blessing in terms of boosting food production by guaranteeing more attractive prices for farmers? This implies determining whether global price fluctuations are actually transmitted to national market prices. This was the objective of a study focusing on five countries in the region.Between 1994 and 2009, the degree of transmission of world rice prices to domestic markets varied considerably from one country to another: low or even inexistent in Mali, Cameroon and Madagascar; high in Senegal and Niger. The 2007/2008 price increases made no structural changes to the types of transmission identified over the long term.The segmentation of food markets between imported rice, local rice and other foodstuffs explains this imperfect transmission of global prices to sub-Saharan markets. This finding must be taken into consideration in food security strategies in sub-Saharan Africa.
International audience ; The soaring world cereal prices in 2007/2008 and the subsequent riots in several sub-Saharan African cities reignited the debate on food security policy. Could rising world cereal prices actually be a blessing in terms of boosting food production by guaranteeing more attractive prices for farmers? This implies determining whether global price fluctuations are actually transmitted to national market prices. This was the objective of a study focusing on five countries in the region. Between 1994 and 2009, the degree of transmission of world rice prices to domestic markets varied considerably from one country to another: low or even inexistent in Mali, Cameroon and Madagascar; high in Senegal and Niger. The 2007/2008 price increases made no structural changes to the types of transmission identified over the long term. The segmentation of food markets between imported rice, local rice and other foodstuffs explains this imperfect transmission of global prices to sub-Saharan markets. This finding must be taken into consideration in food security strategies in sub-Saharan Africa. ; La flambée des cours mondiaux des céréales en 2007/2008 et les émeutes qui l'ont accompagnée dans plusieurs villes d'Afrique subsaharienne ont réactivé les débats sur les politiques de sécurité alimentaire. La hausse du prix des céréales ne serait-elle pas une aubaine pour relancer la production vivrière en assurant des prix plus attractifs aux agriculteurs ? Encore fallait-il vérifier si les fluctuations des cours mondiaux se transmettent aux prix sur les marchés nationaux. Tel était l'objectif d'une étude portant sur cinq pays de la région. Entre 1994 et 2009, le degré de transmission des cours mondiaux du riz sur les marchés intérieurs a fortement varié selon les pays : faible, voire inexistant au Mali, au Cameroun et à Madagascar ; fort au Sénégal et au Niger. La flambée de 2007/2008 ne modifie pas structurellement les formes de transmission identifiées sur longue période. Le cloisonnement des marchés alimentaires entre le riz importé, le riz local et les autres produits vivriers explique cette transmission imparfaite des cours mondiaux aux marchés subsahariens. Ce résultat doit être pris en compte pour les stratégies de sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne.
International audience ; The soaring world cereal prices in 2007/2008 and the subsequent riots in several sub-Saharan African cities reignited the debate on food security policy. Could rising world cereal prices actually be a blessing in terms of boosting food production by guaranteeing more attractive prices for farmers? This implies determining whether global price fluctuations are actually transmitted to national market prices. This was the objective of a study focusing on five countries in the region. Between 1994 and 2009, the degree of transmission of world rice prices to domestic markets varied considerably from one country to another: low or even inexistent in Mali, Cameroon and Madagascar; high in Senegal and Niger. The 2007/2008 price increases made no structural changes to the types of transmission identified over the long term. The segmentation of food markets between imported rice, local rice and other foodstuffs explains this imperfect transmission of global prices to sub-Saharan markets. This finding must be taken into consideration in food security strategies in sub-Saharan Africa. ; La flambée des cours mondiaux des céréales en 2007/2008 et les émeutes qui l'ont accompagnée dans plusieurs villes d'Afrique subsaharienne ont réactivé les débats sur les politiques de sécurité alimentaire. La hausse du prix des céréales ne serait-elle pas une aubaine pour relancer la production vivrière en assurant des prix plus attractifs aux agriculteurs ? Encore fallait-il vérifier si les fluctuations des cours mondiaux se transmettent aux prix sur les marchés nationaux. Tel était l'objectif d'une étude portant sur cinq pays de la région. Entre 1994 et 2009, le degré de transmission des cours mondiaux du riz sur les marchés intérieurs a fortement varié selon les pays : faible, voire inexistant au Mali, au Cameroun et à Madagascar ; fort au Sénégal et au Niger. La flambée de 2007/2008 ne modifie pas structurellement les formes de transmission identifiées sur longue période. Le cloisonnement des marchés alimentaires entre le riz importé, le riz local et les autres produits vivriers explique cette transmission imparfaite des cours mondiaux aux marchés subsahariens. Ce résultat doit être pris en compte pour les stratégies de sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne.