Quand Louis Malle filmait le travail à la chaîne : Humain, trop humain, et les débats sur la représentation du travail
In: Le temps des médias: revue d'histoire, Band 7, Heft 2, S. 218-227
ISSN: 2104-3671
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In: Le temps des médias: revue d'histoire, Band 7, Heft 2, S. 218-227
ISSN: 2104-3671
In: Esprit, Band Juillet, Heft 7, S. 78-99
Longtemps considéré comme un mal-aimé du cinéma français, le monde du travail s'est imposé depuis quelques années sur nos écrans. En s'appuyant sur l'étude d'une centaine de films, les auteurs montrent comment les documentaires et les fictions appréhendent les changements majeurs qui affectent le monde du travail et leurs effets sur les vies des individus.
Récemment restauré dans sa version 35 mm, et édité en format DVD, le film Humain trop humain de Louis Malle mérite d'être redécouvert tant sa sortie en 1974 fut discrète. Ce long métrage documentaire offre l'occasion de s'interroger sur le changement des regards portés par notre société sur le monde ouvrier. On admet couramment aujourd'hui, en effet, que le monde ouvrier est devenu invisible. À côté de sa diminution, réelle mais somme toute relative – les statistiques, têtues, rappellent le poids des ouvriers dans la population active – l'effacement de ce groupe social apparaît souvent comme la perte d'un rôle reconnu dans la scène sociale et politique. Le cinéma illustre dans une certaine mesure cet effacement. Certes, nombre de films sortis ces dernières années témoignent d'un intérêt vivant pour les mondes du travail, et celui des ouvriers en particulier. Toutefois l'audience qu'ils rencontrent, vivace parfois, reste somme toute mesurée. [Premier paragraphe]
BASE
Récemment restauré dans sa version 35 mm, et édité en format DVD, le film Humain trop humain de Louis Malle mérite d'être redécouvert tant sa sortie en 1974 fut discrète. Ce long métrage documentaire offre l'occasion de s'interroger sur le changement des regards portés par notre société sur le monde ouvrier. On admet couramment aujourd'hui, en effet, que le monde ouvrier est devenu invisible. À côté de sa diminution, réelle mais somme toute relative – les statistiques, têtues, rappellent le poids des ouvriers dans la population active – l'effacement de ce groupe social apparaît souvent comme la perte d'un rôle reconnu dans la scène sociale et politique. Le cinéma illustre dans une certaine mesure cet effacement. Certes, nombre de films sortis ces dernières années témoignent d'un intérêt vivant pour les mondes du travail, et celui des ouvriers en particulier. Toutefois l'audience qu'ils rencontrent, vivace parfois, reste somme toute mesurée. [Premier paragraphe]
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Récemment restauré dans sa version 35 mm, et édité en format DVD, le film Humain trop humain de Louis Malle mérite d'être redécouvert tant sa sortie en 1974 fut discrète. Ce long métrage documentaire offre l'occasion de s'interroger sur le changement des regards portés par notre société sur le monde ouvrier. On admet couramment aujourd'hui, en effet, que le monde ouvrier est devenu invisible. À côté de sa diminution, réelle mais somme toute relative – les statistiques, têtues, rappellent le poids des ouvriers dans la population active – l'effacement de ce groupe social apparaît souvent comme la perte d'un rôle reconnu dans la scène sociale et politique. Le cinéma illustre dans une certaine mesure cet effacement. Certes, nombre de films sortis ces dernières années témoignent d'un intérêt vivant pour les mondes du travail, et celui des ouvriers en particulier. Toutefois l'audience qu'ils rencontrent, vivace parfois, reste somme toute mesurée. [Premier paragraphe]
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Récemment restauré dans sa version 35 mm, et édité en format DVD, le film Humain trop humain de Louis Malle mérite d'être redécouvert tant sa sortie en 1974 fut discrète. Ce long métrage documentaire offre l'occasion de s'interroger sur le changement des regards portés par notre société sur le monde ouvrier. On admet couramment aujourd'hui, en effet, que le monde ouvrier est devenu invisible. À côté de sa diminution, réelle mais somme toute relative – les statistiques, têtues, rappellent le poids des ouvriers dans la population active – l'effacement de ce groupe social apparaît souvent comme la perte d'un rôle reconnu dans la scène sociale et politique. Le cinéma illustre dans une certaine mesure cet effacement. Certes, nombre de films sortis ces dernières années témoignent d'un intérêt vivant pour les mondes du travail, et celui des ouvriers en particulier. Toutefois l'audience qu'ils rencontrent, vivace parfois, reste somme toute mesurée. [Premier paragraphe]
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