Populismes et révolution conservatrice en Europe de l'Est
In: Cahiers français, Band 420-421, Heft 2, S. 98-105
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In: Cahiers français, Band 420-421, Heft 2, S. 98-105
In: Esprit, Band Avril, Heft 4, S. 33-37
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 169, Heft 2, S. 73-84
L'Europe centrale fait son retour dans les perceptions occidentales, pour des raisons inverses cependant de celles de 1989. Ce n'est plus la démocratisation mais, au contraire, la régression autoritaire baptisée « démocratie illibérale » qui focalise l'attention. Trente ans après la chute du mur de Berlin, on oppose société démocratique et société ouverte. Comment expliquer ce retournement ? Quels en sont les traits principaux et comment définir ces régimes hybrides qui s'éloignent de la démocratie libérale sans sombrer dans la dictature ?
In: Journal of democracy, Band 29, Heft 3, S. 24-38
ISSN: 1086-3214
In: Slavic review: interdisciplinary quarterly of Russian, Eurasian and East European studies, Band 77, Heft 4, S. 890-896
ISSN: 2325-7784
The Prague Spring of 1968 did not provoke a major international crisis but at most an "incident" in the making of east-west detente. Yet it deserves to be revisited for three reasons of lasting significance for Europe. First, the Prague Spring revived, beyond the contemporary writings on Czech "democratic exceptionalism," the European debate about the relationship between socialism and democracy. Second, it was often interpreted as part of an international generational revolt against the establishments, yet it also revealed sharp contrasts between east and west. Can the misunderstandings and different legacies of 1968 in Paris and Prague be enlightening for trans-European dialogue (or lack of) after 1989? Third, Czechoslovakia in 1968 represented the most far-reaching blueprint for reforming the system within the Soviet sphere. Its crushing prevented reform in eastern Europe and Moscow. Although it provided inspiration for Gorbachev's belated, botched attempt to save the system, this was twenty years too late, thus paving the way for its implosion in 1989.
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 43, NF, Heft 3, S. 26-28
In: Journal of democracy, Band 27, Heft 4, S. 77-87
ISSN: 1086-3214
In: Journal of democracy, Band 27, Heft 4, S. 77-87
ISSN: 1045-5736
L'Europe est aujourd'hui confrontée à une double crise: la crise deconfiance interne dans son projet et la crise externe marquée par ladéstabilisation simultanée des ses voisinages à l'Est comme au Sud.Répondre à la seconde dépendra de la capacité à surmonter la première.Dix ans après son grand l'élargissement à l'Est, l'Union européenne setrouve dans une situation paradoxale: une demande d'Europe dans sapériphérie orientale, de Kiev à Belgrade, au moment où le doute s'installeau centre même de l'Union. Les élections européennes du 25 mai 2014,marquées par le désenchantement voire la défiance envers l'Unioneuropéenne, contrastaient le même jour avec l'élection présidentielle àKiev présentée et vécue comme un choix européen. L'Europe est décriéecomme l'une des causes de la crise économique et identitaire à l'Ouestdu continent, et perçue comme une réponse possible à la crise politique,économique et identitaire à l'Est. La crise de la zone euro a fait planer le spectre de la désintégration et favorisée le repli au moment mêmeoù les bouleversements politiques en Ukraine, comme la recompositionpost-yougoslave dans Balkans, font de l'Europe un point d'ancrageindispensable. Il n'est pas aisé de se projeter vers la périphérie alors que lecentre même est en doute.
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L'Europe est aujourd'hui confrontée à une double crise: la crise deconfiance interne dans son projet et la crise externe marquée par ladéstabilisation simultanée des ses voisinages à l'Est comme au Sud.Répondre à la seconde dépendra de la capacité à surmonter la première.Dix ans après son grand l'élargissement à l'Est, l'Union européenne setrouve dans une situation paradoxale: une demande d'Europe dans sapériphérie orientale, de Kiev à Belgrade, au moment où le doute s'installeau centre même de l'Union. Les élections européennes du 25 mai 2014,marquées par le désenchantement voire la défiance envers l'Unioneuropéenne, contrastaient le même jour avec l'élection présidentielle àKiev présentée et vécue comme un choix européen. L'Europe est décriéecomme l'une des causes de la crise économique et identitaire à l'Ouestdu continent, et perçue comme une réponse possible à la crise politique,économique et identitaire à l'Est. La crise de la zone euro a fait planer le spectre de la désintégration et favorisée le repli au moment mêmeoù les bouleversements politiques en Ukraine, comme la recompositionpost-yougoslave dans Balkans, font de l'Europe un point d'ancrageindispensable. Il n'est pas aisé de se projeter vers la périphérie alors que lecentre même est en doute.
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In: Esprit, Band Mai, Heft 5, S. 120-122
La crise ukrainienne, déclenchée par le refus du président Ianoukovitch de signer, le 21 novembre 2013, l'Accord d'association proposé par l'Union européenne au sommet de Vilnius,a surpris la Commission de Bruxelles (la DG élargissement/voisinage était pourtant dirigée par un Tchèque, Stefan Fülle). Elle représente aussi un échec relatif pour la contribution majeure des paysd'Europe centrale et orientale à un pan de la politique de voisinage de l'UE : le Partenariat oriental. (Premières lignes)
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La crise ukrainienne, déclenchée par le refus du président Ianoukovitch de signer, le 21 novembre 2013, l'Accord d'association proposé par l'Union européenne au sommet de Vilnius,a surpris la Commission de Bruxelles (la DG élargissement/voisinage était pourtant dirigée par un Tchèque, Stefan Fülle). Elle représente aussi un échec relatif pour la contribution majeure des paysd'Europe centrale et orientale à un pan de la politique de voisinage de l'UE : le Partenariat oriental. (Premières lignes)
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La crise ukrainienne, déclenchée par le refus du président Ianoukovitch de signer, le 21 novembre 2013, l'Accord d'association proposé par l'Union européenne au sommet de Vilnius,a surpris la Commission de Bruxelles (la DG élargissement/voisinage était pourtant dirigée par un Tchèque, Stefan Fülle). Elle représente aussi un échec relatif pour la contribution majeure des paysd'Europe centrale et orientale à un pan de la politique de voisinage de l'UE : le Partenariat oriental. (Premières lignes)
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A ceux qui se montrent sceptiques sur la possibilité d'une politique étrangère et de sécurité à 25 ou 30 pays, on répond parfois qu'elle se construit déjà dans la relation de l'UE avec sa périphérie, qu'il s'agisse des Balkans ou, plus récemment, des voisins de l'Est. Avec le récent élargissement de l'UE son centre de gravité se déplace vers l'Est et l'UE découvre de nouveaux voisins : l'Ukraine, la Biélorussie et la Moldavie (avec l'entrée de la Roumanie en 2007). La nouvelle politique de l'Union, présentée en mai dernier, répond à une double préoccupation : d'une part, éviter de dresser de nouvelles barrières entre les pays de l'UE élargie et ceux qui restent en dehors ; d'autre part, dissuader ces derniers de penser leur relation avec l'UE seulement à travers le prisme d'une adhésion future. Günther Verheugen, promoteur du 'big bang' pour l'adhésion de l'Europe Centrale et aujourd'hui de la Turquie, affirme clairement que ces pays " ne bénéficient pas d'une perspective d'adhésion future ". Autant Français et Polonais s'accordent sur l'objectif premier, autant ils risquent d'avoir des différends sur le second. Il est important de les comprendre pour mieux les surmonter. On peut tenter de le faire à travers quatre contrastes.
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