Why Not Socialism?
In: Review of radical political economics, Band 43, Heft 3, S. 420-423
ISSN: 0486-6134
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In: Review of radical political economics, Band 43, Heft 3, S. 420-423
ISSN: 0486-6134
Karl Marx demonstrated that capitalism as a mode of production is a structurally unstable system; this has been illustrated by the recent period, especially the current crisis. This article is a contribution to a Marxian explanation of the current crisis, analyzing it as an expression of the tendency of the rate of profit to fall; it focuses on the first stage of the development of the crisis, understood as an outcome of the instability of capitalism and it identifies its specificities.
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Lettre trimestrielle d'Espaces Marx Aquitaine (janvier-mars 2010 : 41-61). ; Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la relative stabilisation des indicateurs économiques a d'abord reposé sur l'intervention publique.
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Quarterly letter from Espaces Marx Aquitaine (January-March 2010: 41-61). The purpose of this article is to identify how the specificities of the current crisis express the structural contradictions of capitalism. First, we are discussing the hypothesis that the onset of the crisis is paradoxically based on the components of the relatively long growth period between 2002 and 2006, the specificity of which is that it was not based on an increase in general well-being. We present the way in which the explosion of the property bubble in the summer of 2007 turned into a financial crisis and then into a global economic downturn, as an expression of a phenomenon of capital over-accumulation and devaluation and the downward trend in the rate of profit. We then look at the measures taken by the various actors to respond to this crisis. Finally, we question the relevance of the speeches presenting an economic recovery, stressing that the relative stabilisation of economic indicators was first based on public intervention. ; Lettre trimestrielle d'Espaces Marx Aquitaine (janvier-mars 2010 : 41-61). Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la ...
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Karl Marx demonstrated that capitalism as a mode of production is a structurally unstable system; this has been illustrated by the recent period, especially the current crisis. This article is a contribution to a Marxian explanation of the current crisis, analyzing it as an expression of the tendency of the rate of profit to fall; it focuses on the first stage of the development of the crisis, understood as an outcome of the instability of capitalism and it identifies its specificities.
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Lettre trimestrielle d'Espaces Marx Aquitaine (janvier-mars 2010 : 41-61). ; Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la relative stabilisation des indicateurs économiques a d'abord reposé sur l'intervention publique.
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International audience ; This article intends to demonstrate that the concept of self-ownership does not necessarily imply a justification of inequalities of condition and a vindication of capitalism, which is traditionally the case. We present the reasons of such an association, and then we specify that the concept of self-ownership as a tool in political philosophy can be used for condemning the capitalist exploitation.
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International audience ; This article intends to demonstrate that the concept of self-ownership does not necessarily imply a justification of inequalities of condition and a vindication of capitalism, which is traditionally the case. We present the reasons of such an association, and then we specify that the concept of self-ownership as a tool in political philosophy can be used for condemning the capitalist exploitation.
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In: Nouvelles Fondations: trimestriel, Band 1, Heft 1, S. 116-133
International audience ; La philosophie analytique, associée au positivisme logique, a longtemps été hostile au marxisme, comme à la philosophie continentale en général, notamment pour son manque de rigueur : « Les paradigmes existants de la philosophie marxiste continentale sont affaiblis par une absence de définition attentive, d'argumentation claire et précise. » Réciproquement, les philosophes continentaux, notamment les marxistes, critiquent la philosophie analytique pour sembler indifférente à des thèmes qui leur sont essentiels, en privilégiant la résolution des problèmes spécifiques, à la réalisation de synthèses théoriques. Elle recherche avant tout la logique et s'oppose aux philosophies de la totalité. Le positivisme logique et la philosophie analytique ont souvent été caractérisés par les marxistes d'ahistoriques, de scientistes. Marcuse accusait notamment l'oeuvre de Wittgenstein de « sado-masochisme académique, d'auto-humiliation et d'auto-dénonciation des intellectuels dont le travail ne débouche pas sur des réalisations scientifiques, techniques ». Toutefois, avec la publication de Karl Marx's Theory of History : a Defence en 1978, Cohen franchit explicitement la barrière historique entre marxisme et philosophie analytique : « La présentation respecte deux contraintes : d'une part, ce qu'a écrit Marx, et, d'autre part ces critères de clarté et de rigueur qui distinguent la philosophie analytique du vingtième siècle. » Une telle approche semble s'opposer à la thèse traditionnelle selon laquelle les sources théoriques du marxisme sont la philosophie allemande, l'économie politique classique anglaise et le socialisme utopique français.
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International audience ; La philosophie analytique, associée au positivisme logique, a longtemps été hostile au marxisme, comme à la philosophie continentale en général, notamment pour son manque de rigueur : « Les paradigmes existants de la philosophie marxiste continentale sont affaiblis par une absence de définition attentive, d'argumentation claire et précise. » Réciproquement, les philosophes continentaux, notamment les marxistes, critiquent la philosophie analytique pour sembler indifférente à des thèmes qui leur sont essentiels, en privilégiant la résolution des problèmes spécifiques, à la réalisation de synthèses théoriques. Elle recherche avant tout la logique et s'oppose aux philosophies de la totalité. Le positivisme logique et la philosophie analytique ont souvent été caractérisés par les marxistes d'ahistoriques, de scientistes. Marcuse accusait notamment l'oeuvre de Wittgenstein de « sado-masochisme académique, d'auto-humiliation et d'auto-dénonciation des intellectuels dont le travail ne débouche pas sur des réalisations scientifiques, techniques ». Toutefois, avec la publication de Karl Marx's Theory of History : a Defence en 1978, Cohen franchit explicitement la barrière historique entre marxisme et philosophie analytique : « La présentation respecte deux contraintes : d'une part, ce qu'a écrit Marx, et, d'autre part ces critères de clarté et de rigueur qui distinguent la philosophie analytique du vingtième siècle. » Une telle approche semble s'opposer à la thèse traditionnelle selon laquelle les sources théoriques du marxisme sont la philosophie allemande, l'économie politique classique anglaise et le socialisme utopique français.
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The Ph.D. examines the intellectual pattern of the English philosopher Gerald A. Cohen together with the constitution of analytical Marxism. It deals with the possibility to reconstruct Marx's theory on the basis of non Marxian methodological tools. First it displays the founding proposals by Cohen, who defends historical materialism with the norms of analytical philosophy. Therefore, he establishes a dialogue between two traditions who have long ignored each other. Then, it presents the reconstruction proposed by analytical Marxism, which amounts to refute the theoretical content of Marxism, especially with John Roemer's and Jon Elster's works. Finally it describes the move that Cohen both refuted historical materialism and gave up Marxism on the one hand, and entered the post-utilitarist debate in normative political philosophy on the other hand. We conclude that, since the interpretation proposed by Cohen and the analytical Marxists led to a failure of Marxism as a tool for understanding the social world, the plausibility of Marxism to be compatible with orthodox methodological tools is weakened, and the possibility that dialectical materialism is valid, with an unity between substance and method, is maintained. ; La thèse étudie le parcours intellectuel du philosophe anglais Gerald A. Cohen, en lien avec les travaux du marxisme analytique. Elle interroge la possibilité d'une reconstruction de l'œuvre théorique de Marx sur des fondements méthodologiques non marxiens. La spécificité de ce parcours lui confère une singularité au sein du corpus marxiste. Ses travaux s'articulent principalement autour de deux centres d'intérêt, le matérialisme historique et la philosophie politique, de plusieurs dizaines d'articles, et de quatre ouvrages : sur le matérialisme historique, Karl Marx's Theory of History: A Defence (1978) et History Labour and Freedom: Themes from Marx (1988) ; sur la philosophie politique, Self-ownership, Freedom and Equality (1995) et If You're an Egalitarian, How Come You're So Rich? (1999). Leur ...
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In: Review of radical political economics, Band 38, Heft 4, S. 595-618
ISSN: 1552-8502
In: Nouvelles Fondations: trimestriel, Heft 1, S. 116-133
ISSN: 1951-9745
In: Outubro: revista do Instituto de Estudos Socialistas, Heft 14, S. 39-61
ISSN: 1516-6333