Conclusions du dossier "réforme de la PAC et adaptations possibles des systèmes d'élevage". Deux scénarios généraux possibles se sont dégagés parmi les trois articles, ils conduisent tous les deux à une extensification de l'utilisation de tout ou partie des surfaces : premier scénario, la production intensive est favorisée, deuxième scénario, une certaine désintensification est intéressante financièrement et les exploitations de l'ensemble des régions françaises s'engagent dans cette voie. Les exploitations déjà peu intensifiées se maintiennent dans l'état ou accentuent plus ou moins l'utilisation extensive de leur terre.
Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales rue Adolphe Bobierre CS 61103 35011 Rennes Cedex (FRA) ; Le titre même de l'exposé cristallise les controverses actuelles relatives à l'évolution future des technologies agricoles. L'issue peut se résumer sous la forme suivante : d'une rentabilité privée (i. e. au niveau de l'agriculteur) qui leur assure encore une large prééminence, les consommations intermédiaires (CI) utilisées en agriculture sauront-elles maintenir ce leadership en témoignant désormais et tout autant d'une rentabilité sociale et notamment environnementale ? Dans le vaste aggiornamento agricole auquel nous assistons aujourd'hui, les préoccupations liées à l'environnement revendiquent en effet une préséance où l'agriculture fait souvent figure d'accusée. Elle consomme et produit des ressources et actifs naturels (eau, sol, air, paysage.), c'est-à-dire autant de facteurs de production et de co-produits, substituts ou complémentaires des CI. Ces biens et services environnementaux sont à partager avec d'autres utilisateurs en dehors souvent d'un échange marchand explicite. Or, si le prix du marché n'est pas systématiquement un juste prix, il a au moins le mérite de visibiliser et d'expliciter la transaction, quitte ensuite à l'encadrer juridiquement. En l'absence de marché voire surtout d'un cadre juridique d'appropriation, la "justice" de l'échange et du partage est plus difficile à faire respecter. C'est dans ce cadre que s'inscrit, certes lentement, une réorientation écoconditionnée voire socioconditionnée du soutien public à l'agriculture. Une réorientation qui conditionnera à son tour l'utilisation future des CI et leur capacité d'innovation.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie Rurales 65 rue de saint Brieuc 35042 RENNES CEDEX (FRA) ; L'accord auquel sont parvenus, le 21 mai dernier, les ministres de l'agriculture de la CEE sur la réforme de la PAC, inaugure probablement l'ébauche de nouveaux contours d'action pour la politique agricole française. A cette dernière, une question centrale lui est désormais posée : "quelle agriculture voulons-nous dans la France du vingt-et-unième siècle, quelles seront ses fonctions, comment seront-elles rémunérées au-delà du seul acte de production ? " Si elles ne sont pas véritablement nouvelles, ces fonctions nécessitent aujourd'hui d'être évaluées explicitement. Notre attention s'est portée sur la production d'aménités liées à la protection et à la gestion des espaces naturels, notant bien qu'il ne s'agit que d'une composante seulement des externalités positives fournies par l'activité agricole.
In: L'avenir à long terme du secteur de la viande bovine. 1998; 56. Séminaire : L'avenir à long terme du secteur de la viande bovine, Paris, FRA, 1998-02-26-1998-02-27, 271-277
Les auteurs proposent une simulation comptable, appliquée à la région Bretagne, de différents scénarios de réorientation du soutien public à la production de viande bovine. Les aides à l'hectare sont particulièrement étudiées ainsi que leur effet sur le revenu agricole. L'analyse se prolonge par un modèle micro-économique incluant un continuum d'aides : depuis celle à la tête de cheptel jusqu'à l'aide à l'hectare. Leur effet à moyen terme sur le prix du foncier est analysé.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie Rurales Unité Environnement et Ressources Naturelles 65 rue de Saint Brieuc 35042 RENNES (FRA) ; Cette étude accrédite l'hypothèse suivant laquelle le niveau d'efficacité micro-économique conditionne largement le degré d'efficience des politiques de régulation des marchés agricoles. L'illustration porte sur la réforme de la PAC qui escompte un freinage de la progression des rendements céréaliers. Nous utilisons une approche non paramétrique pour mesurer les inefficacités proprement techniques. La résorption totale de ces dernières, estimées à partir d'échantillons d'exploitations céréalières, conduirait à une augmentation de 11% des rendements. D'autre part, si l'on suppose une situation d'efficacité-prix pour les producteurs, la baisse des rendements apparaît sans ambiguïté mais avec la mise en évidence d'effets amortisseurs. Cette communication a également été présentée à la session de printemps de la SFER les 13 et 14 mai 1993 et au VIIème congrès de l'Association Européenne des Économistes Agricoles, à Stresa les 6 et 7 septembre 1993.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie Rurales Unité Environnement et Ressources Naturelles 65 rue de Saint Brieuc 35042 RENNES (FRA) ; Cette étude accrédite l'hypothèse suivant laquelle le niveau d'efficacité micro-économique conditionne largement le degré d'efficience des politiques de régulation des marchés agricoles. L'illustration porte sur la réforme de la PAC qui escompte un freinage de la progression des rendements céréaliers. Nous utilisons une approche non paramétrique pour mesurer les inefficacités proprement techniques. La résorption totale de ces dernières, estimées à partir d'échantillons d'exploitations céréalières, conduirait à une augmentation de 11% des rendements. D'autre part, si l'on suppose une situation d'efficacité-prix pour les producteurs, la baisse des rendements apparaît sans ambiguïté mais avec la mise en évidence d'effets amortisseurs. Cette communication a également été présentée à la session de printemps de la SFER les 13 et 14 mai 1993 et au VIIème congrès de l'Association Européenne des Économistes Agricoles, à Stresa les 6 et 7 septembre 1993.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie Rurales Unité Environnement et Ressources Naturelles 65 rue de Saint Brieuc 35042 RENNES (FRA) ; Cette étude accrédite l'hypothèse suivant laquelle le niveau d'efficacité micro-économique conditionne largement le degré d'efficience des politiques de régulation des marchés agricoles. L'illustration porte sur la réforme de la PAC qui escompte un freinage de la progression des rendements céréaliers. Nous utilisons une approche non paramétrique pour mesurer les inefficacités proprement techniques. La résorption totale de ces dernières, estimées à partir d'échantillons d'exploitations céréalières, conduirait à une augmentation de 11% des rendements. D'autre part, si l'on suppose une situation d'efficacité-prix pour les producteurs, la baisse des rendements apparaît sans ambiguïté mais avec la mise en évidence d'effets amortisseurs. Cette communication a également été présentée à la session de printemps de la SFER les 13 et 14 mai 1993 et au VIIème congrès de l'Association Européenne des Économistes Agricoles, à Stresa les 6 et 7 septembre 1993.
L'évolution des rendements céréaliers a été analysé dans cette étude, en parcourant les diverses situations possibles d'efficacité micro-économique, depuis l'inefficacité technique jusqu'à l'efficacité-prix. Le niveau d'efficacité conditionnera vraisemblablement l'efficience de la régulation de l'offre céréalière. Cette méthodologie est appliquée à un échantillon d'exploitations céréalières françaises pour les années 1987 à 1990.
Diffusion du document : INRA Etablissement d'Economie et Sociologie rurales 65 boulevard de Brandebourg 94205 Ivry Cedex (FRA) ; Les auteurs proposent une simulation comptable, appliquée à la région Bretagne, de différents scénarios de réorientation du soutien public à la production de viande bovine. Les aides à l'hectare sont particulièrement étudiées ainsi que leur effet sur le revenu agricole. L'analyse se prolonge par un modèle micro-économique incluant un continuum d'aides : depuis celle à la tête de cheptel jusqu'à l'aide à l'hectare. Leur effet à moyen terme sur le prix du foncier est analysé.
Diffusion du document : INRA Etablissement d'Economie et Sociologie rurales 65 boulevard de Brandebourg 94205 Ivry Cedex (FRA) ; Les auteurs proposent une simulation comptable, appliquée à la région Bretagne, de différents scénarios de réorientation du soutien public à la production de viande bovine. Les aides à l'hectare sont particulièrement étudiées ainsi que leur effet sur le revenu agricole. L'analyse se prolonge par un modèle micro-économique incluant un continuum d'aides : depuis celle à la tête de cheptel jusqu'à l'aide à l'hectare. Leur effet à moyen terme sur le prix du foncier est analysé.