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In: Sociologie et sociétés, Band 2, Heft 2, S. 227-248
ISSN: 0038-030X
L'auteur, politologue, s'élève contre cette tendance des sciences psycho-sociologiques d'importer cette " marchandise " douteuse de la science politique : le concept de pouvoir ou Pouvoir. Il en fait une critique serrée du point de vue de la science politique, où ce concept est en train de sombrer dans le discrédit. Comme c'est son aspect relationnel qui intéresse vraiment les sciences humaines, l'auteur propose de substituer à ce concept taré, selon le cas, les contextes ou les projets, des synonymes moins décevants : autorité, puissance, contrôle (distingué de la contrainte), régulation, et même influence. En conclusion, l'auteur propose de bannir autant que possible le pouvoir du langage de la psycho-sociologie, où il a encore moins de pertinence qu'en science politique; de le remplacer, pour signifier un fait relationnel d'injonction ou d'incitation à agir dans un sens donné, par la trilogie des concepts complémentaires : puissance (faculté ou potentiel), influence ou contrôle, ce dernier concept intégrant les deux précédents comme des composantes qu'il ramène à l'unité de signification et d'opération; de traduire social control par régulation sociale, tout en maintenant l'expression contrôles sociaux comme manifestations extrêmement diverses de cette régulation; de voir dans les phénomènes de déviation sociale l'expression de contre-contrôles ou d''anti-contrôles trouvant leur place dynamique sur la chaîne sans fin de la régulation sociale.
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 1900, Heft 35, S. 5-34
Résumé Il a fallu quatre ans à la Belgique pour transposer une directive européenne de 2001 régulant la dissémination volontaire et la commercialisation des organismes génétiquement modifiés. Une durée qui s'explique partiellement par les débats voire la controverse que suscitent les OGM. Aucun consensus ne se dégage, pas même au sein de la communauté scientifique, ni sur les risques potentiels ni sur les bénéfices escomptés des OGM. Les décideurs politiques ont manifesté leur volonté de soutenir le secteur des biotechnologies tout en ménageant une opinion publique réactive à la problématique. Après une description des termes du débat public sur les OGM, Nathalie Schiffino et Frédéric Varone présentent les données chiffrées sur l'état de la technique et des produits. Ils abordent ensuite la politique menée depuis le développement des OGM dans les années 1970. Les phases marquantes de la régulation sont ainsi mises en évidence. La première forme de régulation générale a évolué vers une régulation spécifique et institutionnalisée. Ceci n'a pas permis d'éviter une controverse publique ouverte par des crises sanitaires, qui ont conduit à une législation actualisée en fonction des récentes décisions européennes. Les auteurs présentent enfin le dispositif actuel de régulation des OGM : les acteurs concernés par la nouvelle réglementation, leurs moyens d'action et les interactions qui se nouent entre eux, ainsi que les questions qu'il pose en matière de consultation et de participation du public.
In: Revue d'économie politique, Band 115, Heft 3, S. 273-283
ISSN: 2105-2883
Cet article résume, de façon non technique, les principales contributions de Jean-Jacques Laffont et Jean Tirole dans le domaine de la régulation, en insistant sur leurs implications pratiques. Nous montrons comment leur idée nouvelle d'utiliser les mesures comptables des coûts de production permet d'améliorer le mode de régulation des monopoles naturels. Nous montrons également comment leur analyse rigoureuse de la détermination des prix d'accès dans les industries de réseau a complètement renouvelé les termes du débat. Ceci nous permet d'illustrer plusieurs caractéristiques de la démarche scientifique de Jean-Jacques Laffont, notamment son souci de bien mettre en valeur les apports initiaux des grands économistes du passé, de bien s'imprégner des aspects techniques et institutionnels des industries considérées et enfin de ne pas hésiter à renouveler l'analyse économique en prenant en compte de nouveaux instruments.
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 2176, Heft 11, S. 5-49
La Belgique est à la veille de voir se déployer sur son territoire la 4G, c'est-à-dire la quatrième génération de téléphonie portable. Celle-ci est présentée comme la technologie de l'avenir par l'industrie des télécommunications, car elle permettra la transmission de données à très haut débit (« Internet ultra-rapide »). Toutefois, le développement d'un nouveau réseau d'ondes GSM ne va pas sans poser diverses questions en termes d'urbanisme, d'environnement et de santé publique. L'implantation de nouvelles antennes-relais est souvent perçue négativement par la population, en raison de son impact paysager et, surtout, des effets potentiels des ondes électro-magnétiques sur l'organisme humain. Aujourd'hui, la régulation des ondes GSM par les pouvoirs publics est au centre de nombreux débats, en particulier à Bruxelles. Au début de l'année 2013, divers opérateurs ont estimé que les normes imposées par la Région bruxelloise sont trop restrictives pour permettre le déploiement de la 4G à Bruxelles, où la technologie est pourtant susceptible d'être utilisée à grande échelle. Le présent Courrier hebdomadaire dresse l'état des lieux des législations édictées par les trois régions du pays, en réservant une attention particulière à l'ordonnance bruxelloise du 1er mars 2007. Il rappelle aussi comment, au terme d'une action intentée devant la Cour constitutionnelle, la régulation de la téléphonie mobile a été reconnue compétence régionale en 2009.
In: II. Transformations du travail et de ses approches; International Review of Community Development, Heft 25, S. 127-135
ISSN: 2369-6400
À partir de nos recherches dans les industries à hauts risques, cet article analyse les modes de combinaison des actions individuelles qui conduisent à l'obtention d'une certaine efficacité dans la production et étudie la formation du système de règles auquel obéissent les combinaisons qui se créent. L'hypothèse générale est que l'efficacité de l'entreprise dépend de sa capacité de mobiliser et de combiner les ressources individuelles, donc de sa capacité de reconstituer le système social de façon que cet acteur collectif soit porteur d'effets économiques, mais aussi d'effets avantageux pour chacune des parties en présence. L'analyse des régulations sociales, c'est-à-dire des confrontations et des compromis entre exécutants mais aussi avec l'encadrement, sert à vérifier cette hypothèse.
La Belgique est à la veille de voir se déployer la 4G. La téléphonie mobile est présentée comme la technologie de l'avenir par l'industrie des télécommunications. Toutefois, le développement d'un nouveau réseau d'ondes GSM ne va pas sans poser diverses questions en termes d'urbanisme, d'environnement et de santé publique. Aujourd'hui, la régulation des ondes GSM par les pouvoirs publics est au centre de nombreux débats. Cette contribution dresse l'état des lieux des législations édictées par les trois Régions du pays, en réservant une attention particulière à l'ordonnance bruxelloise du 1er mars 2007.
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La Belgique est à la veille de voir se déployer la 4G. La téléphonie mobile est présentée comme la technologie de l'avenir par l'industrie des télécommunications. Toutefois, le développement d'un nouveau réseau d'ondes GSM ne va pas sans poser diverses questions en termes d'urbanisme, d'environnement et de santé publique. Aujourd'hui, la régulation des ondes GSM par les pouvoirs publics est au centre de nombreux débats. Cette contribution dresse l'état des lieux des législations édictées par les trois Régions du pays, en réservant une attention particulière à l'ordonnance bruxelloise du 1er mars 2007.
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In: Droit des technologies
L'ouvrage explore l'évolution de la régulation des médias audiovisuels que suscite le développement des pratiques audiovisuelles en ligne, et en particulier l'émergence de la télévision connectée. La convergence du monde de l'audiovisuel et du monde de l'Internet bouscule les habitudes de pensée et les schémas économiques. Dès à présent et dans les années à venir, cette confluence va continuer à provoquer des changements majeurs et rapides dans les pratiques de production et de consommation des média audiovisuels, dans leur économie et dans leur cadre juridique et régulatoire.Les auteurs y a
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 17, S. 125-152
ISSN: 1923-5771
L'article se propose de montrer que les économistes régulationnistes peuvent intégrer la logique propre du politique dans leur approche à condition de reformuler et d'enrichir son architecture conceptuelle. Dans une première partie, sont redéfinis les notions d'économie et d'économique, du (polity) et de la (politics) politique qui permettent de conceptualiser l'État comme un complexe relationnel et institutionnel doté de sa propre économie — économie de prélèvement-redistribution. Dans une deuxième partie, un traitement de la monnaie et du droit comme médiations, cohérent avec ces distinctions analytiques, est proposé. Enfin, dans la troisième partie, l'article présente une topologie du social où, à côté des cinq formes institutionnelles de base de l'approche de la régulation, à savoir le rapport salarial, la concurrence, la monnaie, l'État et les relations internationales, on en introduit une sixième, en l'occurence, le droit, ces diverses formes n'étant plus, par ailleurs, disposées côte à côte, mais articulées de telle sorte que la logique propre du politique, dans la dualité de ses dimensions économique et politique soit prise en compte sur le même plan que la logique marchande du capital. Une conséquence immédiate de cette reformulation est que l'ordre politique étatique est tout aussi redevable d'une approche régulationniste que l'ordre marchand capitaliste, mais d'une approche régulationniste enrichie par la prise en compte des interdépendances entre ces deux ordres.
In: Revue française de sociologie, Band 20, Heft 2, S. 367
International audience ; Les liaisons parfois dangereuses que les activités humaines entretiennent avec l'environnement marquent fortement l'expansion de l'industrie depuis le XVIIIe siècle. Dans cet ouvrage, historiens, sociologues, politistes et anthropologues croisent différentes propositions de lecture des conflits provoqués hier et aujourd'hui par les impacts environnementaux de la production passée en France et en Belgique francophone. Partant plus particulièrement des débordements industriels et de leurs contestations, les auteurs préconisent d'élargir l'histoire de la régulation des risques, nuisances et pollutions industrielles à celle, résolument plus transversale, de la conflictualité environnementale. Dans cette optique, chaque texte approfondi l'analyse d'un ou de plusieurs des modes d'existence de ces débordements industriels dans la cité, en abordant ou combinant quelques-uns des questionnements spécifiques au domaine de la conflictualité environnementale : nature des enjeux et jeux d'acteurs ; statuts et fonctions des territoires ; dispositifs à l'origine des débordements et de leur contestation ; processus d'émergence du conflit et de sa résolution ; négociations à l'œuvre ; modalités d'expertise et de qualification ; répertoires d'actions et grammaires de la protestation ; temporalités et temps du conflit ; asymétries des rapports et structures de domination locale ; etc. Les perspectives dressées par ces études ne forment toutefois pas le livre noir de l'industrie. Partant de cas concrets, en s'appuyant sur des travaux de terrain et l'exploitation minutieuse des archives, la proposition invite au contraire à dépasser la seule vision antagoniste du conflit impliquant une opposition entre des catégories d'acteurs et des frontières stables et suggère de dénouer les intrications complexes entre logiques de production et contraintes environnementales, l'une et l'autre s'avérant finalement toujours l'objet de négociations permanentes entre intérêts contradictoires.
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International audience ; Les liaisons parfois dangereuses que les activités humaines entretiennent avec l'environnement marquent fortement l'expansion de l'industrie depuis le XVIIIe siècle. Dans cet ouvrage, historiens, sociologues, politistes et anthropologues croisent différentes propositions de lecture des conflits provoqués hier et aujourd'hui par les impacts environnementaux de la production passée en France et en Belgique francophone. Partant plus particulièrement des débordements industriels et de leurs contestations, les auteurs préconisent d'élargir l'histoire de la régulation des risques, nuisances et pollutions industrielles à celle, résolument plus transversale, de la conflictualité environnementale. Dans cette optique, chaque texte approfondi l'analyse d'un ou de plusieurs des modes d'existence de ces débordements industriels dans la cité, en abordant ou combinant quelques-uns des questionnements spécifiques au domaine de la conflictualité environnementale : nature des enjeux et jeux d'acteurs ; statuts et fonctions des territoires ; dispositifs à l'origine des débordements et de leur contestation ; processus d'émergence du conflit et de sa résolution ; négociations à l'œuvre ; modalités d'expertise et de qualification ; répertoires d'actions et grammaires de la protestation ; temporalités et temps du conflit ; asymétries des rapports et structures de domination locale ; etc. Les perspectives dressées par ces études ne forment toutefois pas le livre noir de l'industrie. Partant de cas concrets, en s'appuyant sur des travaux de terrain et l'exploitation minutieuse des archives, la proposition invite au contraire à dépasser la seule vision antagoniste du conflit impliquant une opposition entre des catégories d'acteurs et des frontières stables et suggère de dénouer les intrications complexes entre logiques de production et contraintes environnementales, l'une et l'autre s'avérant finalement toujours l'objet de négociations permanentes entre intérêts contradictoires.
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