Corey Robin , La peur : histoire d'une idée politique: Paris : Armand Colin, 2006 (édition originale américaine : 2004), 368 p
In: A contrario: revue interdisciplinaire de sciences sociales, Band 5, Heft 1, S. 129-132
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In: A contrario: revue interdisciplinaire de sciences sociales, Band 5, Heft 1, S. 129-132
In: Socio-Anthropologie: sciences sociales, Heft 48, S. 49-61
ISSN: 1773-018X
In: Revue économique, Band 66, Heft 5, S. 825-842
ISSN: 1950-6694
La prospérité inédite de la Grande-Bretagne au xix e siècle se trouve, dans les années 1860, sous une menace restée longtemps invisible : l'épuisement des mines de charbon. C'est W. Stanley Jevons qui, le premier, souligne avec vigueur les risques que présente cet épuisement pour l'avenir économique de son pays. Cinquante ans plus tard, en 1915 exactement, son fils, Herbert S. Jevons, prolonge son analyse dans des directions multiples. Si ces deux auteurs s'accordent pour indiquer que l'épuisement des ressources pose un problème de coût de production plus que de pénurie, tous deux ne mettent pas en évidence les mêmes voies de sortie pour éviter le déclin industriel. Cette peur du déclin reste néanmoins une caractéristique forte de la pensée économique britannique du tournant du xx e siècle.
In: Brésil(s): sciences humaines et sociales, Band 18
ISSN: 2425-231X
In: Archives de sciences sociales des religions: ASSR, Heft 168, S. 262
ISSN: 1777-5825
In: Questions de communication, Heft 5, S. 115-132
ISSN: 2259-8901
Avec The Liberalism of Fear, Judith N. Shklar s'inscrit en marge des postulats classiques du libéralisme politique. La croyance propre au libéralisme traditionnel, selon Shklar, doit faire place à une conscience historique de la cruauté. La charge institutionnelle du politique est dès lors appelée à se déplacer, et c'est cette « peur » même de l'avenir qu'il s'agit d'institutionnaliser en s'appuyant, de manière paradoxale, sur la peur de l'institution elle-même. Conscience historique d'un cycle à freiner, ce retournement du politique contre lui-même prône la cessation des modes d'exercice traditionnels du pouvoir. Si la nouvelle formulation d'un libéralisme minimal rejoint plusieurs de nos intuitions morales, l'impératif d'une politique immobiliste – sinon régressive – en appelle à beaucoup plus de prudence. Ce court essai entend examiner les conséquences d'un plaidoyer politique en faveur de la peur. Le libéralisme de Shklar est-il un appel à la passivité ? Doit-on y lire le désaveu de l'Histoire – et, le cas échéant, quelles en sont les parentés avec les penseurs de la fin de l'histoire (Fukuyama, 1989) et de la privatisation de l'existence (Rorty, 1989) ?
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L'objectif de cet article est de discuter de l'articulation entre la peur et le conflit social dans la pensée Hobbesienne. Dans un premier temps, je présente la manière dont l'auteur anglais construit une anthropologie mécanicienne qui a généralisé le conflit comme le seul résultat possible. Ensuite, j'ai l'intention montrer comment ce conflit peut donner naissance à un ordre pacifique construit politiquement. Dans ce chemin, il sera essentiel de comprendre comment l'obéissance et la peur fonctionnent comme des outils de l'ordre politique. Enfin, je montre comment une telle pensée politique finit par construire des modèles théoriques caractérisés par l'absence de principes démocratiques, fondés sur l'obéissance, opposé à la participation et à l'opinion du public.
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In: Connexions: psychosociologie, sciences humaines, Band 107, Heft 1, S. 169-180
ISSN: 1776-2804
Au début, au commencement, pour certains est La peur. Cette sensation brutale de se sentir « seul au monde » qui témoigne qu'à un moment il y a eu désinvestissement, décrochage… qu'un mouvement tendre n'est pas venu, n'a pas été donné, n'a pas pu être reçu… et n'a pas pansé et pensé la forme étrange que le corps en attente de l'enfant prenait. L'enfant souffrira-t-il définitivement de cette « informité »? Encore faudrait-il distinguer une gradation importante (problématique de perte contre problématique du non advenu) : l'attente non de celui qui n'a plus rien à attendre, mais de celui qui n'a rien à attendre… ; l'attente désespérée de celui qui a connu une expérience accordante avec l'objet (et en a acquis une certaine consistance, conscience et connaissance) et l'attente désespécée de celui qui ne l'a pas connue, l'attente dans un monde intérieur vide ou plein d'un objet interne.
In: Géographie et cultures, Heft 93-94, S. 277-301
In: Frontières, Band 12, Heft 2, S. 35-39
ISSN: 1916-0976
Ce texte propose une imbrication d'hypothèses sur la peur inconsciente et multiforme. Peurs archaïques de l'anomie, de la disparition, avivées par le rouleau compresseur de l'uniformité bien idéologisée, bien camouflée, de la société mondiale. Ces peurs peuvent notamment se lire sous la réclamation généralisée de la reconnaissance des identités et des originalités. S'instaure alors un rapport paradoxal à l'Autre, à la fois déifié comme principe et instrumentalisé dans les conduites. Dans ce contexte, l'identité devient plus une comparaison des identiques légitimants qu'une ouverture à ce qui bouleverse et « altère ». Ce rapport à l'altérité peut être alors interprété dans les conceptions mouvantes et complexes de l'altérité par excellence, à savoir la mort dans nos cultures.
International audience ; This research compares the impact of two attention-getting tactics in the context of the last french presidential election: humor versus fear appeals. Borrowing from the marketing communication literature, we propose a set of hypothesis within political communication and test them using a between-subject experiment. As far as attitudes are concerned, results show a moderating effect of political partisanship. Humor should be favored over fear when the message targets undecided voters or supporters whereas fear should be favored when the message targets opponents. Finally, communication habits – previous use of the attention-getting tactic by the candidate – also moderate message effectiveness such as humor is more effective when it is seldom used by the candidate, whereas fear is more effective when it is used on a regular basis. ; Cette communication compare l'efficacité de deux procédés d'attention : l'humour et la peur dans le cadre des élections présidentielles françaises. Sur la base des résultats mis en avant dans le domaine de la communication commerciale, un corpus d'hypothèses dans le domaine de la communication politique est formulé et testé à l'aide d'une expérimentation intersujets. En matière d'attitude, les résultats mettent en avant le rôle modérateur de l'appartenance politique. L'humour est plus efficace que la peur quand le message s'adresse aux sympathisants et aux indécis. Au contraire, la peur produit une meilleure attitude envers le message chez les opposants au candidat. Finalement, les habitudes de communication – utilisation antérieure du procédé par le candidat - modèrent également l'efficacité du message. L'humour est plus efficace lorsqu'il est utilisé ponctuellement, tandis que la peur est recommandée pour une stratégie de communication à plus long terme.
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International audience ; This research compares the impact of two attention-getting tactics in the context of the last french presidential election: humor versus fear appeals. Borrowing from the marketing communication literature, we propose a set of hypothesis within political communication and test them using a between-subject experiment. As far as attitudes are concerned, results show a moderating effect of political partisanship. Humor should be favored over fear when the message targets undecided voters or supporters whereas fear should be favored when the message targets opponents. Finally, communication habits – previous use of the attention-getting tactic by the candidate – also moderate message effectiveness such as humor is more effective when it is seldom used by the candidate, whereas fear is more effective when it is used on a regular basis. ; Cette communication compare l'efficacité de deux procédés d'attention : l'humour et la peur dans le cadre des élections présidentielles françaises. Sur la base des résultats mis en avant dans le domaine de la communication commerciale, un corpus d'hypothèses dans le domaine de la communication politique est formulé et testé à l'aide d'une expérimentation intersujets. En matière d'attitude, les résultats mettent en avant le rôle modérateur de l'appartenance politique. L'humour est plus efficace que la peur quand le message s'adresse aux sympathisants et aux indécis. Au contraire, la peur produit une meilleure attitude envers le message chez les opposants au candidat. Finalement, les habitudes de communication – utilisation antérieure du procédé par le candidat - modèrent également l'efficacité du message. L'humour est plus efficace lorsqu'il est utilisé ponctuellement, tandis que la peur est recommandée pour une stratégie de communication à plus long terme.
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International audience ; This research compares the impact of two attention-getting tactics in the context of the last french presidential election: humor versus fear appeals. Borrowing from the marketing communication literature, we propose a set of hypothesis within political communication and test them using a between-subject experiment. As far as attitudes are concerned, results show a moderating effect of political partisanship. Humor should be favored over fear when the message targets undecided voters or supporters whereas fear should be favored when the message targets opponents. Finally, communication habits – previous use of the attention-getting tactic by the candidate – also moderate message effectiveness such as humor is more effective when it is seldom used by the candidate, whereas fear is more effective when it is used on a regular basis. ; Cette communication compare l'efficacité de deux procédés d'attention : l'humour et la peur dans le cadre des élections présidentielles françaises. Sur la base des résultats mis en avant dans le domaine de la communication commerciale, un corpus d'hypothèses dans le domaine de la communication politique est formulé et testé à l'aide d'une expérimentation intersujets. En matière d'attitude, les résultats mettent en avant le rôle modérateur de l'appartenance politique. L'humour est plus efficace que la peur quand le message s'adresse aux sympathisants et aux indécis. Au contraire, la peur produit une meilleure attitude envers le message chez les opposants au candidat. Finalement, les habitudes de communication – utilisation antérieure du procédé par le candidat - modèrent également l'efficacité du message. L'humour est plus efficace lorsqu'il est utilisé ponctuellement, tandis que la peur est recommandée pour une stratégie de communication à plus long terme.
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International audience ; This research compares the impact of two attention-getting tactics in the context of the last french presidential election: humor versus fear appeals. Borrowing from the marketing communication literature, we propose a set of hypothesis within political communication and test them using a between-subject experiment. As far as attitudes are concerned, results show a moderating effect of political partisanship. Humor should be favored over fear when the message targets undecided voters or supporters whereas fear should be favored when the message targets opponents. Finally, communication habits – previous use of the attention-getting tactic by the candidate – also moderate message effectiveness such as humor is more effective when it is seldom used by the candidate, whereas fear is more effective when it is used on a regular basis. ; Cette communication compare l'efficacité de deux procédés d'attention : l'humour et la peur dans le cadre des élections présidentielles françaises. Sur la base des résultats mis en avant dans le domaine de la communication commerciale, un corpus d'hypothèses dans le domaine de la communication politique est formulé et testé à l'aide d'une expérimentation intersujets. En matière d'attitude, les résultats mettent en avant le rôle modérateur de l'appartenance politique. L'humour est plus efficace que la peur quand le message s'adresse aux sympathisants et aux indécis. Au contraire, la peur produit une meilleure attitude envers le message chez les opposants au candidat. Finalement, les habitudes de communication – utilisation antérieure du procédé par le candidat - modèrent également l'efficacité du message. L'humour est plus efficace lorsqu'il est utilisé ponctuellement, tandis que la peur est recommandée pour une stratégie de communication à plus long terme.
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