Droit, morale et philosophie
In: Bibliothèque de philosophie du droit 8
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In: Bibliothèque de philosophie du droit 8
In: Amour humain 8
In: Perspectives critiques
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 21, Heft 1, S. 55-68
Le philosophe n'a pas de compétence particulière pour étudier les problèmes contemporains de la laïcité, mais il peut étudier l'idée de laïcité en elle-même de manière à éviter les séparations trop brutales comme les confusions dangereuses. Si la laïcité se veut une réponse au nihilisme actuel, elle ne peut pas être simplement le rejet de la religion dans la sphère privée ; elle ne peut pas non plus s'identifier totalement à l'une de ses formes historiques particulières et il est nécessaire d'envisager non seulement une évolution de la pratique de la laïcité, mais également une très grande diversité de sa réalisation. Toute la difficulté est de ne pas transformer la laïcité en un processus d'exclusion de toute une catégorie de la population. Cela suppose de concevoir la laïcité aussi comme un espace d'expression des religions. Cela n'est possible que par un dialogue interreligieux et par une reconnaissance réciproque du religieux et du politique, en ayant bien soin de donner un sens large au religieux. Il ne s'agit pas de lever toutes les apories, mais au moins de parvenir à les mettre en lumière.
In: Annales historiques de la Révolution française, Band 185, Heft 1, S. 341-358
In: Quadrige
World Affairs Online
In: Pensée plurielle: parole, pratiques et réflexions du social, Band 30-31, Heft 2, S. 51-63
ISSN: 1782-1479
Résumé Concernant le travail social, il semble que la majeure partie des recherches qui visent à produire un discours scientifique définissent ce champ de l'extérieur, par un examen sur le travail social, au moyen de méthodes et de discours importés de disciplines diverses. Cette contribution part de ce constat, et dans l'optique de la constitution d'un savoir autonome en travail social, fait l'hypothèse que l'utilisation de la philosophie peut s'avérer féconde. Les deux axes de cette contribution sont donc les suivants : 1) tenter d'examiner la place que peut prendre la philosophie dans la constitution de ce champ de recherche qu'est le travail social ; 2) si l'on admet que le langage est ce qui structure la pratique des travailleurs sociaux, on montrera, en appliquant la méthode de l'analyse du langage ordinaire qu'on trouve notamment dans les Recherches philosophiques de Wittgenstein, en quoi la philosophie peut être un outil afin de discerner les problèmes de la recherche en travail social, leur délimitation comme leur extension.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 66, Heft 2, S. 143-162
ISSN: 1950-6708
Les définitions de la famille incluent généralement le terme de « groupe » – et pour la plupart des individus, la famille représente une affiliation première. La famille occupe une place déterminante dans les analyses sociales et politiques ; pourtant, elle apparaît très peu dans les débats de théorie politique normative sur les groupes. Cet article se demande si les familles sont bien des groupes, au sens où les théoriciens politiques abordent les questions de groupe. L'argument se déploie en trois temps. Premièrement, je compare quatre perspectives générales : l'individualisme de la « Nouvelle Droite », l'égalitarisme libéral, le communautarisme et l'éthique du care. Dans les deux premières, la famille est traitée comme une sorte de «macroindividu » ; dans les deux secondes, elle est prise comme un «micro-groupe ». Deuxièmement, j'identifie trois menaces que la famille pose à la justice sociale – mais j'ajoute que n'importe quel groupe potentiel est susceptible de les poser. Enfin, je distingue deux manières différentes d'identifier des types de groupes, selon qu'ils sont, ou non, fondés sur des croyances partagées ou sur une culture commune. À partir de cette analyse, je suggère qu'il faut traiter la famille comme un micro-groupe ; les rôles particuliers qu'elle joue dans la vie des individus devraient être au coeur des débats plus larges qui portent sur les groupes et leurs implications politiques.
In: Cahiers d'économie Politique, Band 65, Heft 2, S. 227-239
Cet article interroge l'expression « philosophie économique » en ce qu'elle associe des termes opposés, qui ne peuvent pas être définis préalablement sans se référer l'un à l'autre. En raison de cette interrelation originaire entre philosophie et économie, la raison philosophique est aussi limitée que la raison économique, et pour cela, incapable de déterminer la place de l'économie au sein de la totalité sociale. C'est la raison pour laquelle cette expression ne peut se comprendre que comme un double lien de retenue et de combativité. Retenue, car le philosophe est incapable de fournir les fondements du travail de l'économiste, qui de ce fait doit seul se préoccuper de trouver ses propres fondements. Combativité, car le travail de l'économiste est toujours déjà contaminé par des revendications à propos de la totalité sociale et, pour cette raison, sujet de la critique philosophique. Afin d'exprimer ce double lien, il est préférable d'employer les expressions de « philosophie et économie » ou de « philosophie de l'économie ». JEL classification : A120, B00, B410
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 9, S. 19-32
ISSN: 1291-1941