Studies in humanities and social sciences: journal of the Inter-University Centre for Humanities and Social Sciences
ISSN: 0972-1401
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ISSN: 0972-1401
International audience ; In "A History of Shifting Settler-colonial Borders: Reading the Native/Non-Native Territorial Palimpsest in and around Rapid City, SD," Sandrine Baudry and Céline Planchou explore the relationship between the concept of imagined geographies and border studies. They are taking a border town and its surrounding territory as a case study to reflect on overlapping native and non-native geographies, re-placing the drawing of arbitrary borders within the broader context of settler colonial violence. They explore how the dominant discourse on local geography is intertwined with the historical national narrative of territorial expansion and the move West, and the political project of erasure of Indigenous peoples, cultures, geogra- phies and resistance. They also look at how current mundane practices, artistic expressions and decolonized research can offer counter narratives at the political and infrapolitical levels, and thus enable the resurgence of native geographies and spatially-based resistance. The chapter concludes with an epistemological reflection on the need for researchers to question their own ingrained tendency to validate dominant geographies as a given.
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International audience ; Au sortir d'un siècle qui a vu dominer la politique des grands équipements comme principale réponse à l'accroissement des besoins humains, la société civile avance de nouvelles interrogations. Dégâts écologiques, appauvrissement des populations locales, échecs économiques du projet lui-même ont été parfois dénoncés. Cet ouvrage réunit un collectif de chercheurs en sciences sociales autour d'une intuition : au cœur du malaise créé par les grands équipements se trouve une figure - celle de l'habitant - mal abordée, voire maltraitée. La question de l'investissement des milieux de vie par les habitants, souvent absente des études d'aménagement ou très annexe, doit être au départ d'une nouvelle logique de gestion de l'environnement.
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International audience ; Au sortir d'un siècle qui a vu dominer la politique des grands équipements comme principale réponse à l'accroissement des besoins humains, la société civile avance de nouvelles interrogations. Dégâts écologiques, appauvrissement des populations locales, échecs économiques du projet lui-même ont été parfois dénoncés. Cet ouvrage réunit un collectif de chercheurs en sciences sociales autour d'une intuition : au cœur du malaise créé par les grands équipements se trouve une figure - celle de l'habitant - mal abordée, voire maltraitée. La question de l'investissement des milieux de vie par les habitants, souvent absente des études d'aménagement ou très annexe, doit être au départ d'une nouvelle logique de gestion de l'environnement.
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International audience ; Au sortir d'un siècle qui a vu dominer la politique des grands équipements comme principale réponse à l'accroissement des besoins humains, la société civile avance de nouvelles interrogations. Dégâts écologiques, appauvrissement des populations locales, échecs économiques du projet lui-même ont été parfois dénoncés. Cet ouvrage réunit un collectif de chercheurs en sciences sociales autour d'une intuition : au cœur du malaise créé par les grands équipements se trouve une figure - celle de l'habitant - mal abordée, voire maltraitée. La question de l'investissement des milieux de vie par les habitants, souvent absente des études d'aménagement ou très annexe, doit être au départ d'une nouvelle logique de gestion de l'environnement.
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International audience ; Au sortir d'un siècle qui a vu dominer la politique des grands équipements comme principale réponse à l'accroissement des besoins humains, la société civile avance de nouvelles interrogations. Dégâts écologiques, appauvrissement des populations locales, échecs économiques du projet lui-même ont été parfois dénoncés. Cet ouvrage réunit un collectif de chercheurs en sciences sociales autour d'une intuition : au cœur du malaise créé par les grands équipements se trouve une figure - celle de l'habitant - mal abordée, voire maltraitée. La question de l'investissement des milieux de vie par les habitants, souvent absente des études d'aménagement ou très annexe, doit être au départ d'une nouvelle logique de gestion de l'environnement.
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International audience ; Au sortir d'un siècle qui a vu dominer la politique des grands équipements comme principale réponse à l'accroissement des besoins humains, la société civile avance de nouvelles interrogations. Dégâts écologiques, appauvrissement des populations locales, échecs économiques du projet lui-même ont été parfois dénoncés. Cet ouvrage réunit un collectif de chercheurs en sciences sociales autour d'une intuition : au cœur du malaise créé par les grands équipements se trouve une figure - celle de l'habitant - mal abordée, voire maltraitée. La question de l'investissement des milieux de vie par les habitants, souvent absente des études d'aménagement ou très annexe, doit être au départ d'une nouvelle logique de gestion de l'environnement.
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International audience ; Cette proposition vise à mettre en discussion l'hypothèse selon laquelle la prolifération contemporaine des métaphores spatiales, aussi bien à l'intérieur du champ académique qu'à l'extérieur, est un levier heuristique opératoire pour étudier les multiples dynamiques à l'oeuvre, aussi bien dans la production des savoirs spatiaux que dans leur circulation et leur réception au sein de la sphère universitaire mais aussi auprès des élus, des décideurs et des citoyens. Par métaphore spatiale, j'entends une métaphore dans laquelle est « inscrit l'espace comme une ressource signifiante, en ensemble de réalités à quoi comparer ce qui est référé » (Lévy-Piarroux 2013, 657). L'avènement généralisé de la métaphore spatiale révèle ainsi à la fois la forte demande scientifique et sociale croissante que suscite l'espace, mais aussi le risque d'appauvrissement conceptuel que ce fort engouement fait courir à l'espace. Paradoxalement, alors que le tournant spatial contemporain des sciences humaines et sociales (SHS) met au premier plan la catégorie spatiale, ce tournant se traduit au contraire par un recours massif à une métaphore au détriment de l'espace (Jacob 2014) : que fait donc la métaphore spatiale à l'espace ?
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International audience ; Cette proposition vise à mettre en discussion l'hypothèse selon laquelle la prolifération contemporaine des métaphores spatiales, aussi bien à l'intérieur du champ académique qu'à l'extérieur, est un levier heuristique opératoire pour étudier les multiples dynamiques à l'oeuvre, aussi bien dans la production des savoirs spatiaux que dans leur circulation et leur réception au sein de la sphère universitaire mais aussi auprès des élus, des décideurs et des citoyens. Par métaphore spatiale, j'entends une métaphore dans laquelle est « inscrit l'espace comme une ressource signifiante, en ensemble de réalités à quoi comparer ce qui est référé » (Lévy-Piarroux 2013, 657). L'avènement généralisé de la métaphore spatiale révèle ainsi à la fois la forte demande scientifique et sociale croissante que suscite l'espace, mais aussi le risque d'appauvrissement conceptuel que ce fort engouement fait courir à l'espace. Paradoxalement, alors que le tournant spatial contemporain des sciences humaines et sociales (SHS) met au premier plan la catégorie spatiale, ce tournant se traduit au contraire par un recours massif à une métaphore au détriment de l'espace (Jacob 2014) : que fait donc la métaphore spatiale à l'espace ?
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International audience ; Voilà plus de 20 ans qu'Alain Darré (1996) publiait son recueil d'articles intitulé Musique et politique. Les répertoires de l'identité. Depuis, il en a coulé de l'encre ! Et le rapport musique/politique a connu un traitement important. L'intégration des phénomènes culturels dans l'analyse des rapports sociaux, économiques et politiques, qualifiée de tournant culturel, allant de pair avec de nouvelles méthodologies et approches théoriques, témoigne de cet investissement d'un champ thématique par les sciences sociales. Dans ces principes fondateurs apparus aux États-Unis au cours des années 1980, la new musicology apparaît comme un bon exemple pour illustrer cette ouver-ture. Elle a su déplacer le centre d'intérêt de l'analyse musicologique stricto sensu, c'est-à-dire explicitement tourné vers la partition musicale, « vers des analyses de nature historique, politique, culturelle ou sociale » 1. Sans forcément s'inscrire dans une continuité épistémologique, l'apport de la géographie en la matière était d'ajouter la dimension spatiale à l'analyse politique de la musique. En géographie, des propositions éparses, sur lesquelles nous allons revenir, suivent ce mouvement, mais sans toujours réussir leur intégration interdisci-plinaire. Le tournant spatial et le tournant culturel n'apparaissent d'ailleurs 1
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International audience ; Voilà plus de 20 ans qu'Alain Darré (1996) publiait son recueil d'articles intitulé Musique et politique. Les répertoires de l'identité. Depuis, il en a coulé de l'encre ! Et le rapport musique/politique a connu un traitement important. L'intégration des phénomènes culturels dans l'analyse des rapports sociaux, économiques et politiques, qualifiée de tournant culturel, allant de pair avec de nouvelles méthodologies et approches théoriques, témoigne de cet investissement d'un champ thématique par les sciences sociales. Dans ces principes fondateurs apparus aux États-Unis au cours des années 1980, la new musicology apparaît comme un bon exemple pour illustrer cette ouver-ture. Elle a su déplacer le centre d'intérêt de l'analyse musicologique stricto sensu, c'est-à-dire explicitement tourné vers la partition musicale, « vers des analyses de nature historique, politique, culturelle ou sociale » 1. Sans forcément s'inscrire dans une continuité épistémologique, l'apport de la géographie en la matière était d'ajouter la dimension spatiale à l'analyse politique de la musique. En géographie, des propositions éparses, sur lesquelles nous allons revenir, suivent ce mouvement, mais sans toujours réussir leur intégration interdisci-plinaire. Le tournant spatial et le tournant culturel n'apparaissent d'ailleurs 1
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International audience ; Voilà plus de 20 ans qu'Alain Darré (1996) publiait son recueil d'articles intitulé Musique et politique. Les répertoires de l'identité. Depuis, il en a coulé de l'encre ! Et le rapport musique/politique a connu un traitement important. L'intégration des phénomènes culturels dans l'analyse des rapports sociaux, économiques et politiques, qualifiée de tournant culturel, allant de pair avec de nouvelles méthodologies et approches théoriques, témoigne de cet investissement d'un champ thématique par les sciences sociales. Dans ces principes fondateurs apparus aux États-Unis au cours des années 1980, la new musicology apparaît comme un bon exemple pour illustrer cette ouver-ture. Elle a su déplacer le centre d'intérêt de l'analyse musicologique stricto sensu, c'est-à-dire explicitement tourné vers la partition musicale, « vers des analyses de nature historique, politique, culturelle ou sociale » 1. Sans forcément s'inscrire dans une continuité épistémologique, l'apport de la géographie en la matière était d'ajouter la dimension spatiale à l'analyse politique de la musique. En géographie, des propositions éparses, sur lesquelles nous allons revenir, suivent ce mouvement, mais sans toujours réussir leur intégration interdisci-plinaire. Le tournant spatial et le tournant culturel n'apparaissent d'ailleurs 1
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International audience ; Voilà plus de 20 ans qu'Alain Darré (1996) publiait son recueil d'articles intitulé Musique et politique. Les répertoires de l'identité. Depuis, il en a coulé de l'encre ! Et le rapport musique/politique a connu un traitement important. L'intégration des phénomènes culturels dans l'analyse des rapports sociaux, économiques et politiques, qualifiée de tournant culturel, allant de pair avec de nouvelles méthodologies et approches théoriques, témoigne de cet investissement d'un champ thématique par les sciences sociales. Dans ces principes fondateurs apparus aux États-Unis au cours des années 1980, la new musicology apparaît comme un bon exemple pour illustrer cette ouver-ture. Elle a su déplacer le centre d'intérêt de l'analyse musicologique stricto sensu, c'est-à-dire explicitement tourné vers la partition musicale, « vers des analyses de nature historique, politique, culturelle ou sociale » 1. Sans forcément s'inscrire dans une continuité épistémologique, l'apport de la géographie en la matière était d'ajouter la dimension spatiale à l'analyse politique de la musique. En géographie, des propositions éparses, sur lesquelles nous allons revenir, suivent ce mouvement, mais sans toujours réussir leur intégration interdisci-plinaire. Le tournant spatial et le tournant culturel n'apparaissent d'ailleurs 1
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International audience ; Voilà plus de 20 ans qu'Alain Darré (1996) publiait son recueil d'articles intitulé Musique et politique. Les répertoires de l'identité. Depuis, il en a coulé de l'encre ! Et le rapport musique/politique a connu un traitement important. L'intégration des phénomènes culturels dans l'analyse des rapports sociaux, économiques et politiques, qualifiée de tournant culturel, allant de pair avec de nouvelles méthodologies et approches théoriques, témoigne de cet investissement d'un champ thématique par les sciences sociales. Dans ces principes fondateurs apparus aux États-Unis au cours des années 1980, la new musicology apparaît comme un bon exemple pour illustrer cette ouver-ture. Elle a su déplacer le centre d'intérêt de l'analyse musicologique stricto sensu, c'est-à-dire explicitement tourné vers la partition musicale, « vers des analyses de nature historique, politique, culturelle ou sociale » 1. Sans forcément s'inscrire dans une continuité épistémologique, l'apport de la géographie en la matière était d'ajouter la dimension spatiale à l'analyse politique de la musique. En géographie, des propositions éparses, sur lesquelles nous allons revenir, suivent ce mouvement, mais sans toujours réussir leur intégration interdisci-plinaire. Le tournant spatial et le tournant culturel n'apparaissent d'ailleurs 1
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