International audience ; Resolutions and recent debates before United Nations Security Council allow to underline the major axis of russian foreign policy. Russia defends principles of international relations as state sovereignty and prohibition of the use of force. When, two principles are contradictory, Russia tries to conciliate them according to its interests. She defends also the place of Securiry Council in United Nations against subsidiary bodies and international criminal courts. That allow to protect its international position. ; Les resolutions et les débats récents devant le Conseil de sécurité des Nations unies permettent de souligner les grands axes de la politique étrangère de la Russie. Elle défend les principes des relations internationales comme la souveraineté de l'Etat et l'interdiction du recours à la force. Quand deux principes s'opposent, elle essaye de les concilier en fonction de ses intérêts. Elle défend également le statut du Conseil de sécurité au sein de l'Organisation des Nations Unies face aux organes subsidiaires et aux juridictions pénales interantionales. Cela permet de protéger sa position internationale.
International audience ; Six months after President Trump took office at the White House, can we see a change in US foreign policy through voting and debates in the UN Security Council? It is undoubtedly too early to decide, since the establishment of the administration, and in particular of the secretariat of State, is proving difficult. The Secretary of State does not give real impetus to foreign policy and is limited to the administration of the secretariat whereas the direct role of the entourage of the president is considerable. With the appointment of Ms. N. Haley as the Permanent Representative of the United States to the Security Council, some trends nevertheless appear but they are not very original.Between 20 January and 30 June 2017, the Security Council adopted 28 resolutions unanimously and sometimes without genuine debate. Only two draft resolutions submitted, inter alia, by the United States, were not adopted as a result of russian's veto. Both concerned the situation in Syria on which the positions of the Westerners and Russia are for the moment irreconcilable. On the other hand, unanimity was obtained on the fight against terrorism, on the peace operations that the United States want much more effective but also on the nuclear issue posed by North Korea, even if Washington wants a commitment much most important of China.While President Trump and also Mrs. Haley have repeatedly considered the possibility for the United States to act unilaterally with military means, it seems that the choice between unilateralism and multilateralism, but also between diplomacy and the use of force, is not sliced. ; Six mois après que le président Trump ait pris ses fonctions à la Maison Blanche, peut-on constater une évolution de la politique étrangère américaine à travers les votes et les débats au Conseil de sécurité ? Il est sans doute trop tôt pour se prononcer car la mise en place de l'administration et en particulier du secrétariat d'Etat se révèle difficile. En effet, le Secrétaire d'Etat ne donne pas une véritable impulsion à la politique étrangère et se borne plutôt à l'administration du secrétariat alors que le rôle direct de l'entourage du président est considérable. Avec la nomination de Mme N.Haley comme représentant permanent des Etats Unis au Conseil de sécurité, quelques tendances semblent néanmoins se dessiner mais elles ne sont pas très originales. Entre le 20 janvier et le 30 juin 2017, le Conseil de sécurité a adopté 28 résolutions à l'unanimité et parfois sans véritable débat. Seuls deux projets de résolution, présentés entre autres par les Etats-Unis, n'ont pas été adoptés du fait du vote contre de la Russie. Ils concernaient tous les deux la situation en Syrie sur laquelle les positions des occidentaux et de la Russie sont pour l'instant inconciliables. Par contre, l'unanimité a été obtenue sur la lutte contre le terrorisme, sur les opérations de paix que les Etats-Unis souhaitent beaucoup plus efficaces mais également sur la question nucléaire posée par la Corée du Nord, même si Washington souhaite un engagement beaucoup plus important de la Chine. Alors que le président Trump mais également Mme Haley ont envisagé à plusieurs reprises la possibilité pour les Etats-Unis d'agir unilatéralement avec des moyens militaires, il semble cependant que le choix entre unilatéralisme et multilatéralisme mais également diplomatie et emploi de la force ne soit pas tranché.
International audience ; The launch by the United States on 13 April 2017 of the BU-43 / B Massive Ordnance Air Blast (MOAB) on an underground position of the Islamic State in Afghanistan raises questions as well technical as strategic and legal. The MOAB is indeed the most powerful non-nuclear bomb available to the United States. Carrying 8480 kilos of explosives, it is guided and dropped by air. Besides the explosion, it causes an overpressure within a radius of 150 m which also makes it a thermobaric weapon. It is part of a set of anti-bunker bombs available to the United States. The use of the MOAB seems initially to have a tactical justification. It was according to the American military, "the good weapon for the right target". But in a second step, it appeared as demonstrating the will of the United States to eradicate the Islamic State as President Trump had announced. Finally, it can not be ignored that the use of such a weapon, even if it is not a deterrent such as nuclear weapons, is also a warning to Iran and North Korea. Finally, from a legal point of view, the MOAB is not a weapon prohibited by international humanitarian law insofar as its use respects the general principles of this law and in particular the prAfghanistan, Etat islamique, oportionality between the direct military advantage expected and the possible collateral damage caused to civilians. Due to its effects of overpressure, its use is therefore limited. Moreover, like any weapon, it is intended to engage force, and therefore subject to the rules of engagement (ROE) enacted in accordance with international law, in this case, by the american authorities. The strike of 13 April confirms a significant evolution of the ROE in the United States, the political power now chooses to leave a very wide margin of maneuver to the commanders on the ground. ; Le lancement par les Etats –Unis, le 13 avril 2017, de la BU-43/B Massive Ordnance Air Blast (MOAB) sur une position souterraine de l'Etat islamique en Afghanistan soulève des interrogations aussi bien techniques que stratégiques et juridiques. La MOAB est en effet la bombe non nucléaire la plus puissante dont disposent les Etats-Unis. Portant 8480 kilos d'explosifs, elle est guidée et larguée par avion. Outre l'explosion, elle provoque une surpression dans un rayon de 150 m ce qui en fait également une armes thermobarique. Elle fait partie d'un ensemble de bombes anti-bunker à la disposition de l'armée des Etats-Unis. L'emploi de la MOAB semble avoir eu dans un premier temps une justification tactique. C'était selon les militaires américains, « la bonne arme pour la bonne cible ». Mais dans un second temps, elle est apparue comme manifestant la volonté des Etats-Unis d'éradiquer l'Etat islamique comme l'avait annoncé le président Trump. Enfin, on ne peut ignorer que l'emploi d'une telle arme, même si elle ne relève pas de la dissuasion comme les armes nucléaires, constitue également un avertissement pouvant être destiné à l'Iran comme à la Corée du Nord. Du point de vue juridique enfin, la MOAB n'est pas une arme interdite par le droit international humanitaire pour autant que son emploi respecte les principes généraux de ce droit et notamment la proportionnalité entre l'avantage militaire direct attendu et les éventuels dommages collatéraux causés aux civils. Du fait de ses effets de surpression, son emploi se trouve donc limité. Par ailleurs, comme toute arme, elle est destinée à engager la force, et donc soumise aux règles d'engagement (ROE), dans ce cas édictées en conformité avec le droit international, dans ce cas, par les autorités américaines. La frappe du 13 avril confirme une évolution significative des ROE aux Etats-Unis, le pouvoir politique choississannt désormais de laisser une très large marge de maoeuvre aux militaires sur le terrrain.
International audience ; The creation of a European Border and Coast Guard Corps by the EU Regulation of 14 September 2016 is an interesting innovation but the project may seem unfinished. Indeed, as a result of the 2015 refugee crisis, it does not take sufficient account of the unity of the marine environment which knows no real borders and of its specificity. Rather than a coast guard, it is a coastguard function that needs to be considered at the European level in order to implement a maritime safeguard strategy in the face of threats to the marine environment and to those that come from sea. This construction already benefits from the cooperation mechanisms between the European institutions and the Member States. The necessary intervention of the military forces however makes a complex cooperation. A more general reflection on the articulation between the Policy of Security and Common Defense and the maritime policy of the Union appears today essential. ; La création d'un corps européen de garde-frontières et de garde- côtes par le règlement UE du 14 septembre 2016 constitue une innovation intéressante mais le projet peut sembler inachevé. En effet, apparu à la suite de la crise des réfugiés de 2015, il ne tient pas assez compte de l'unité du milieu marin qui ne connaît pas de véritables frontières et de sa spécificité. Plutôt qu'un corps de garde-côtes, c'est une fonction garde-côtes qui doit être envisagée au niveau européen afin de mettre en œuvre une stratégie de sauvegarde maritime face aux menaces qui touche le milieu marin et à celles qui en proviennent. Cette construction bénéficie déjà des mécanismes de coopération entre institutions européennes et Etats membres. L'intervention nécessaire des marines militaires rend toutefois la coopération complexe et une réflexion plus générale sur l'articulation entre la Politique de Sécurité et de Défense Commune et la politique de l'union apparaît aujourd'hui indispensable.
Six months after President Trump took office at the White House, can we see a change in US foreign policy through votes and debates in the Security Council? It is probably too early to take a decision because it is difficult to set up the administration and, in particular, the Secretariat of State. The Secretary of State did not give a real boost to foreign policy and was rather limited to the administration of the secretariat, whereas the direct role of the president's circle was considerable. With the appointment of Ms N.Haley as the Permanent Representative of the United States to the Security Council, some trends seem to be emerging, but they are not very original. Between 20 January and 30 June 2017, the Security Council adopted 28 resolutions unanimously and sometimes without proper debate. Only two draft resolutions, submitted inter alia by the United States, were not adopted because of the vote against Russia. Both concerned the situation in Syria where the Western and Russian positions are currently irreconcilable. On the other hand, unanimity was reached on the fight against terrorism, on the peace operations that the United States wished to be much more effective, but also on the nuclear issue raised by North Korea, even though Washington wanted a much greater commitment from China. While President Trump and Ms Haley have on several occasions considered the possibility for the United States to act unilaterally with military means, it seems, however, that the choice between multilateralism and multilateralism, but also diplomacy and use of force, is not resolved. ; International audience Six months after President Trump took office at the White House, can we see a change in US foreign policy through voting and debates in the UN Security Council? It is undoubtedly too early to decide, since the establishment of the administration, and in particular of the secretariat of State, is proving difficult. The Secretary of State does not give real impetus to foreign policy and is limited to the administration ...
International audience ; Resolutions and recent debates before United Nations Security Council allow to underline the major axis of russian foreign policy. Russia defends principles of international relations as state sovereignty and prohibition of the use of force. When, two principles are contradictory, Russia tries to conciliate them according to its interests. She defends also the place of Securiry Council in United Nations against subsidiary bodies and international criminal courts. That allow to protect its international position. ; Les resolutions et les débats récents devant le Conseil de sécurité des Nations unies permettent de souligner les grands axes de la politique étrangère de la Russie. Elle défend les principes des relations internationales comme la souveraineté de l'Etat et l'interdiction du recours à la force. Quand deux principes s'opposent, elle essaye de les concilier en fonction de ses intérêts. Elle défend également le statut du Conseil de sécurité au sein de l'Organisation des Nations Unies face aux organes subsidiaires et aux juridictions pénales interantionales. Cela permet de protéger sa position internationale.
International audience ; France launched, 5 december 2013 Sangaris Operation which aimed to protect civilians in Central African republic against important humanitarian threats and risk of genocide. The operation has been autorized by United Nations Security Council resolution 2127, 5 december 2013 and had to sustain african forces engaged in peace operations.Sangaris finished 31 october 2016 and was replaced by an european operation EUTM RCA to train central african soldiers. If french action contributed to save numerous lifes, it has been also challenged. Charges of sexual crimes were laid against french soldiers and legal proceedings have been initiated. ; La France a lancé le 5 décembre 2013 l'Opération Sangaris qui avait pour but de protéger les civils en République centrafricaine face à des menaces humanitaires graves et à un risque de génocide. L'opération a été autorisée par la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations unies du 5 décembre 2013. Elle devait soutenir les forces africaines engagées dans des opérations de paix. L'Opération Sangaris s'est achevée le 31 octobre 2016 et a été remplacée par l'Opération EUTM RCA destinée à former l'armée centrafricaine. Si l'action de la France a permis de sauver de nombreuses vies, elle a été néanmoins contestée. Des accusations de crimes sexuels ont été portées contre des soldats français et des actions judiciaires engagées
International audience ; France launched, 5 december 2013 Sangaris Operation which aimed to protect civilians in Central African republic against important humanitarian threats and risk of genocide. The operation has been autorized by United Nations Security Council resolution 2127, 5 december 2013 and had to sustain african forces engaged in peace operations.Sangaris finished 31 october 2016 and was replaced by an european operation EUTM RCA to train central african soldiers. If french action contributed to save numerous lifes, it has been also challenged. Charges of sexual crimes were laid against french soldiers and legal proceedings have been initiated. ; La France a lancé le 5 décembre 2013 l'Opération Sangaris qui avait pour but de protéger les civils en République centrafricaine face à des menaces humanitaires graves et à un risque de génocide. L'opération a été autorisée par la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations unies du 5 décembre 2013. Elle devait soutenir les forces africaines engagées dans des opérations de paix. L'Opération Sangaris s'est achevée le 31 octobre 2016 et a été remplacée par l'Opération EUTM RCA destinée à former l'armée centrafricaine. Si l'action de la France a permis de sauver de nombreuses vies, elle a été néanmoins contestée. Des accusations de crimes sexuels ont été portées contre des soldats français et des actions judiciaires engagées
International audience ; The lawfullness of the use of force in international law is directed by UN Charter article 2§4 and the exceptions. States use more and more legitimacy argument to justify military interventions. Thats's specially true if we consider France's practice, as well as intervention is based on Security Council authorization and on consent of a state ; La légalité de l'emploi de la force en droit international est commandée par le principe de l'article 2§4 de la Charte des Nations Unies et les exceptions qu'il admet. Les Etats utilisent toutefois de plus en plus souvent l'argument de la légitimité pour justifier leurs interventions militaires. Cela apparaît notamment si l'on considère le cas de la France, qu'elle intervienne sur autorisation du Conseil de sécurité ou avec le consentement d'un Etat
International audience ; The object of the European Maritime Security Strategy, dated 2014,is to present choices and mecanisms intended to protect european interests in maritime field, face threat against freedom of navigation and environnemental risks. The approach is cross sectoral and covers internal and external aspects of European union security. ; La Stratégie de Sureté Maritime lancée en 2014 a pour but de formuler les choix et les méthodes destinés à préserver les intérêts de l'Union européenne dans le domaine maritime mondial face aux menaces pesant sur la liberté de navigation et aux risques environnementaux. L'approche retenue est intersectorielle et couvre les aspects internes et externes de la sécurité de l'Union.
International audience ; Operation EUNAVFOR Sophia leads by European Union through Common Security and Defense Policy against human smugglers and traffickers aims to disrupt the business model of traffickers. It's now taking place on high sea and is sustained by United Nations Security Council. An intervention on territorial waters and of course on land territory should require an authorization of Security Council and possibly of Libyan government. It's now very doubtful. The relevance of Operation EUNAVFOR is also discussed because its single effect could be to push traffickers to change their roads. ; L'Opération EUNAVFOR Sophia conduite par l'Union européenne, dans le cadre de la PSDC contre les trafiquants d'êtres humains en Méditerranée a pour but d'interrompre le business model des trafiquants. Elle se déroule pour l'instant dans les eaux internationales au large de la Libye, elle a reçu l'appui politique du Conseil de sécurité des Nations unies. Une intervention dans les eaux territoriales et a fortiori sur le territoire terrestre exigerait cependant une autorisation du Conseil, éventuellement de la Libye, ce qui est pour l'instant très incertain. La pertinence même de l'opération est aussi discutée car elle risque de n'avoir pour effet que de pousser les trafiquants à changer leurs itinéraires.
International audience ; The lawfullness of the use of force in international law is directed by UN Charter article 2§4 and the exceptions. States use more and more legitimacy argument to justify military interventions. Thats's specially true if we consider France's practice, as well as intervention is based on Security Council authorization and on consent of a state ; La légalité de l'emploi de la force en droit international est commandée par le principe de l'article 2§4 de la Charte des Nations Unies et les exceptions qu'il admet. Les Etats utilisent toutefois de plus en plus souvent l'argument de la légitimité pour justifier leurs interventions militaires. Cela apparaît notamment si l'on considère le cas de la France, qu'elle intervienne sur autorisation du Conseil de sécurité ou avec le consentement d'un Etat
International audience ; The object of the European Maritime Security Strategy, dated 2014,is to present choices and mecanisms intended to protect european interests in maritime field, face threat against freedom of navigation and environnemental risks. The approach is cross sectoral and covers internal and external aspects of European union security. ; La Stratégie de Sureté Maritime lancée en 2014 a pour but de formuler les choix et les méthodes destinés à préserver les intérêts de l'Union européenne dans le domaine maritime mondial face aux menaces pesant sur la liberté de navigation et aux risques environnementaux. L'approche retenue est intersectorielle et couvre les aspects internes et externes de la sécurité de l'Union.
International audience ; Operation EUNAVFOR Sophia leads by European Union through Common Security and Defense Policy against human smugglers and traffickers aims to disrupt the business model of traffickers. It's now taking place on high sea and is sustained by United Nations Security Council. An intervention on territorial waters and of course on land territory should require an authorization of Security Council and possibly of Libyan government. It's now very doubtful. The relevance of Operation EUNAVFOR is also discussed because its single effect could be to push traffickers to change their roads. ; L'Opération EUNAVFOR Sophia conduite par l'Union européenne, dans le cadre de la PSDC contre les trafiquants d'êtres humains en Méditerranée a pour but d'interrompre le business model des trafiquants. Elle se déroule pour l'instant dans les eaux internationales au large de la Libye, elle a reçu l'appui politique du Conseil de sécurité des Nations unies. Une intervention dans les eaux territoriales et a fortiori sur le territoire terrestre exigerait cependant une autorisation du Conseil, éventuellement de la Libye, ce qui est pour l'instant très incertain. La pertinence même de l'opération est aussi discutée car elle risque de n'avoir pour effet que de pousser les trafiquants à changer leurs itinéraires.
International audience ; The lawfullness of the use of force in international law is directed by UN Charter article 2§4 and the exceptions. States use more and more legitimacy argument to justify military interventions. Thats's specially true if we consider France's practice, as well as intervention is based on Security Council authorization and on consent of a state ; La légalité de l'emploi de la force en droit international est commandée par le principe de l'article 2§4 de la Charte des Nations Unies et les exceptions qu'il admet. Les Etats utilisent toutefois de plus en plus souvent l'argument de la légitimité pour justifier leurs interventions militaires. Cela apparaît notamment si l'on considère le cas de la France, qu'elle intervienne sur autorisation du Conseil de sécurité ou avec le consentement d'un Etat