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Un peu partout en Europe, y compris à l'Est, l'extrême droite enregistre des progrès électoraux. A côté de partis résolument nostalgiques du fascisme qui ont été marginalisés, une mouvance nationale populiste, moderniste et souvent xénophobe a su attirer à elle de nombreux partisans, surtout là où la gauche, épousant les postulats néo-libéraux, a brouillé le clivage gauche-droite.

Les fortes convergences idéologiques qui soudent les partis d'extrême droite européens ne doivent pas dissimuler l'importance des spécificités et identités propres à chacun d'entre eux, rendant difficile l'émergence d'une «internationale» continentale structurée. Les tentatives de rapprochement du FPÖ de Haider en Autriche avec les partis nationaux-populistes italiens et suisse n'ont pas pu aboutir, notamment en raison d'impératifs de positionnement politique interne et de crédibilité internationale. Mais la percée de ces mouvements a partout déplacé vers la droite le centre du débat politique.

Jean-Yves Camus & Stéphane François.
The extreme right wing in France and political violence
This article explores the relationship between the extreme right wing in France, including the National Front, and politically motivated violence. The relationship is complex, since it stems above all from groups and persons outside the National Front. This party has been used as a bastion against violence, while generating movements which reached unprecedented violence in the 1990s, through its inclusion in the democratic game. The beginning of the 21st-century marks a turning point in the relationship that the far right entertains with violence, with anti-Semitic actions declining and actions against immigrants focused on the symbols of Islam.

Klappentext: Este libro, escrito por dos grandes expertos en la historia del Front National de Le Pen, define y describe las diferentes familias de los movimientos de extrema derecha vivos en los países miembros de la Unión Europea y en Rusia. Bucea en su origen, pero se centra en la historia reciente de estos movimientos, en sus programas ideológicos y en su visión del mundo. Expone sus resultados electorales y la sociología de su electorado para esclarecer el "denominador común" que los reúne, aun cuando su heterogeneidad y sus particularidades nacionales no permitan pensar en una "internacional de la extrema derecha". Contrariamente a las teorías facilistas en boga, los autores sostienen que es un error explicar el ascenso de los partidos nacionalistas, populistas y xenófobos por la sola variable de la crisis económica y que su público creciente es más bien el síntoma de un profundo cuestionamiento de los marcos tradicionales de la identidad europea. Esta edición en castellano cuenta con un epílogo original de los autores y un prólogo de Antonio Maestre dedicado al más reciente caso español, Vox.