Les pêches piroguières en Afrique de l'Ouest: dynamiques institutionnelles ; pouvoirs, mobilités, marchés
In: Collection "Hommes et sociétés
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International audience ; Introduisant le dossier, cet article met en perspective les articles du numéro par rapport aux grandes dynamiques de recomposition des régulations foncières en milieu rural : politiques de privatisation ou de formalisation des droits sur la terre, aménagements, grandes acquisitions foncières et place accrue des agro-entrepreneurs, interventions visant à mettre en place de nouvelles régulations de la gestion des ressources naturelles.
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International audience ; Introduisant le dossier, cet article met en perspective les articles du numéro par rapport aux grandes dynamiques de recomposition des régulations foncières en milieu rural : politiques de privatisation ou de formalisation des droits sur la terre, aménagements, grandes acquisitions foncières et place accrue des agro-entrepreneurs, interventions visant à mettre en place de nouvelles régulations de la gestion des ressources naturelles.
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In: La politique africaine, Heft 89, S. 5-126
ISSN: 0244-7827
Das Dossier beschäftigt sich in Ergänzung zu einer früheren Ausgabe (Nr. 78, Juni 2000) vor allem mit den Hintergründen für die Entwicklungen seit dem 19.9.2002 in Côte d'Ivoire. Dabei geht es auf spezielle Bereiche ein, die den Gegensatz zwischen Regierung und Opposition, Bevölkerung aus dem Süden und Norden, Christen und Muslimen und zwischen Cote d'Ivoire und den Nachbarländern Burkina Faso und Liberia erhellen, z.B. die Rolle der Studentenbewegung, die Auswirkungen des Konflikts auf lokale Gemeinden oder den regionalen Handel sowie die Außenpolitik Frankreichs. Es werden zudem die Geschichte der bilateralen Beziehungen mit Burkina Faso seit den 1980er Jahren und hier besonders die innenpolitischen Interessen des burkinabischen Präsidenten sowie die Verwicklungen mit dem Liberia-Konflikt seit dem 19.9.2002 beleuchtet. (DÜI-Wgm)
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Le risque actuel d'implosion de la Côte d'Ivoire constitue l'expression récurrente d'une grave crise économique, sociale et politique, engagée dès le début des années 1980, qui résulte de l'essoufflement de nombreux blocages du modèle de croissance économique et du mode de régulation politique qui lui est lié. En regard de cette crise, les politiques de libéralisation imposées par les bailleurs de fonds correspondent à un réformisme standard. La libéralisation des filières agricoles ne fait pas exception et n'a pas reposé sur des objectifs spécifiques. Ces objectifs de la libéralisation se sont avérés largement inadaptés à l'ampleur des défis ivoiriens. Ainsi le processus de libéralisation et de privatisation n'a pas pu déboucher sur un nouvel environnement concurrentiel. Les anciens monopoles publics et para-publics ont été remplacés par des oligopoles privés. L'exemple des filières agricoles fait apparaître le processus de libéralisation comme un facteur aggravant de l'instabilité. Les résultats techno-économiques sont fragilisés par une connexion accrue à des marchés internationaux défavorables qui ont gommé l'effet incitatif de la dévaluation du franc CFA pour les producteurs. Les inerties de structures n'ont pas permis un changement réel des conditions de la compétitivité. Cette incertitude du contexte et des nouvelles règles du jeu a renforcé la précarité de la situation des producteurs agricoles. Plus généralement les réformes n'ont pas été en mesure de répondre à l'ampleur de la crise sociale. En conclusion, la priorité accordée au court terme a conduit à une inefficacité des politiques de libéralisation. Surtout, la délégitimation de l'État apparaît comme une conséquence directe des réformes de libéralisation et des ajustements budgétaires. Aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, la reconstruction nationale impose de dépasser les luttes de faction pour le contrôle du pouvoir afin de refonder un projet stratégique à même de relever les défis d'un pays "déclassé". Tous les efforts devraient être portés sur la réhabilitation des politiques publiques (à ne pas confondre avec les politiques étatiques) qui sont par essence l'expression de choix basés sur des compromis nationaux qui doivent être refondés. Dans le domaine rural, l'attention devrait être portée en particulier sur le caractère de plus en plus " rurbain " des campagnes, sur les difficultés d'insertion des jeunes, sur le rétablissement de la confiance entre autochtones et migrants.
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International audience ; Bien que particulièrement fréquentes dans les systèmes d'accès à la terre et aux ressources, les formes indirectes d'accès à la terre, à partir d'une délégation de droits de culture détenus par un tiers, sont rarement prises en compte dans les politiques foncières en Afrique de l'ouest. Or, qu'elles relèvent de formes traditionnelles d'affectation de droit d'exploitation sans limitation de durée ou de formes plus monétarisées de type location, ces procédures de délégation de droits sont partie intégrante des systèmes fonciers. Ce sont des rapports fon-ciers souples, qui permettent une adaptation des systèmes de production face aux change-ments rapides des conditions et des stratégies économiques. Ils jouent un rôle essentiel dans la régulation foncière locale. Leur importance a crû avec celle des migrations rurales. Ce rapport présente les résultats d'une recherche comparative, menée en partenariat avec une équipe de chercheurs d'Afrique de l'Ouest francophone et anglophone. Il analyse la diversité et la dynamique des procédures de délégation de droits d'exploitation, et leur rôle dans les dynamiques agraires contemporaines. Il souligne les enjeux d'une reconnaissance par l'Etat de l'existence et de la légitimité de ces procédures locales de délégation de droits et propose une démarche concrète de sécurisation des contrats.
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International audience ; Bien que particulièrement fréquentes dans les systèmes d'accès à la terre et aux ressources, les formes indirectes d'accès à la terre, à partir d'une délégation de droits de culture détenus par un tiers, sont rarement prises en compte dans les politiques foncières en Afrique de l'ouest. Or, qu'elles relèvent de formes traditionnelles d'affectation de droit d'exploitation sans limitation de durée ou de formes plus monétarisées de type location, ces procédures de délégation de droits sont partie intégrante des systèmes fonciers. Ce sont des rapports fon-ciers souples, qui permettent une adaptation des systèmes de production face aux change-ments rapides des conditions et des stratégies économiques. Ils jouent un rôle essentiel dans la régulation foncière locale. Leur importance a crû avec celle des migrations rurales. Ce rapport présente les résultats d'une recherche comparative, menée en partenariat avec une équipe de chercheurs d'Afrique de l'Ouest francophone et anglophone. Il analyse la diversité et la dynamique des procédures de délégation de droits d'exploitation, et leur rôle dans les dynamiques agraires contemporaines. Il souligne les enjeux d'une reconnaissance par l'Etat de l'existence et de la légitimité de ces procédures locales de délégation de droits et propose une démarche concrète de sécurisation des contrats.
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International audience ; Bien que particulièrement fréquentes dans les systèmes d'accès à la terre et aux ressources, les formes indirectes d'accès à la terre, à partir d'une délégation de droits de culture détenus par un tiers, sont rarement prises en compte dans les politiques foncières en Afrique de l'ouest. Or, qu'elles relèvent de formes traditionnelles d'affectation de droit d'exploitation sans limitation de durée ou de formes plus monétarisées de type location, ces procédures de délégation de droits sont partie intégrante des systèmes fonciers. Ce sont des rapports fon-ciers souples, qui permettent une adaptation des systèmes de production face aux change-ments rapides des conditions et des stratégies économiques. Ils jouent un rôle essentiel dans la régulation foncière locale. Leur importance a crû avec celle des migrations rurales. Ce rapport présente les résultats d'une recherche comparative, menée en partenariat avec une équipe de chercheurs d'Afrique de l'Ouest francophone et anglophone. Il analyse la diversité et la dynamique des procédures de délégation de droits d'exploitation, et leur rôle dans les dynamiques agraires contemporaines. Il souligne les enjeux d'une reconnaissance par l'Etat de l'existence et de la légitimité de ces procédures locales de délégation de droits et propose une démarche concrète de sécurisation des contrats.
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In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 23, Heft 90, S. 335-344
ISSN: 1963-1359
In: Revue tiers monde: études interdisciplinaires sur les questions de développement, Band 23, Heft 90, S. 297-305
ISSN: 1963-1359
Cette étude trouve son origine et sa justification dans le souci de plus en plus explicite de relier les questions de développement et d'environnement. Ce document est divisé en quatre parties : - La première s'attache à circonscrire la notion de pauvreté et à poser le problème de ses relations avec les comportements et stratégies des agriculteurs de l'Afrique soudano-sahélienne. Elle précise ensuite quelques notions et hypothèses relatives à l'exploitation du milieu et à ses rapports avec la pauvreté. - La deuxième partie est consacrée à un rappel des principales dynamiques qui permettent de restituer dans leur contexte spatial et temporel les stratégies et comportements des agriculteurs de cette région : mutations récentes de l'environnement agro-climatique, croissance de la population et migrations, changements économiques et institutionnels. - La troisième partie traite du thème de la pauvreté, des comportements des agriculteurs vis-à-vis de l'exploitation du milieu et de leurs relations dans sept situations agraires caractéristiques de l'Afrique soudano-sahélienne : pastoralisme nord-sahélien, agropastoralisme sahélien, systèmes céréaliers des régions sahélo-soudaniennes, zones arachidières, zones cotonnières, agricultures pionnières, grands périmètres irrigués sahéliens. - La quatrième partie rassemble les principales conclusions des études précédentes et débouchent sur des propositions destinées à la recherche ainsi qu'au développement
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In: Economie et developpement
Berücksichtigt die öffentliche nationale und internationale Entwicklungspolitik, daß seit Beginn der 1980er Jahre große Bevölkerungsteile im subsaharischen Afrika verarmen und sich folglich individuelles Verhalten und soziale Gefüge verändern? Zur Beantwortung dieser Frage erstellten Entwicklungsexperten und Wissenschaftler unterschiedlicher Disziplinen im Rahmen des Institut de Recherche pour le Developpement (ex-ORSTOM) die vorliegende "kollektive wissenschaftliche Expertise", Ergebnisse eines Seminars, das nach dreijährigen Vorarbeiten im November 1998 in Abidjan stattfand. Untersucht wurden überwiegend frankophone Staaten. (DÜI-Cls)
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Introduction, Fabio VITI, p. 5. - 1. La question foncière à l'épreuve de la reconstruction en Côte d'Ivoire, Jean-Pierre CHAUVEAU et Jean-Philippe COLIN, p. 9. - 2. Regard retro-prospectif sur les crises ivoiriennes de 1993 à la fin de la crise postélectorale de 2010, Kouamé Sylvestre KOUASSI, p. 39. - 3. Discours nationaliste et fétichisation de la loi en Côte d'Ivoire entre 2002 et 2011, Giulia PICCOLINO, p. 63. - 4. Bienfait ou malédiction pour les efforts de maintien de la paix onusien et africain ? Le rôle de la France dans la crise ivoirienne, Marco WYSS, p. 89. - 5. Le retour de Gbagbo. Jeunes patriotes, herméneutique de l'histoire et subjectivation religieuse, Armando CUTOLO, p. 109. - 6. La Réparation du « bruit » du tutorat comme enjeu de la mobilisation des jeunes dans le conflit ivoirien à Diamarakro (Est de la Côte d'Ivoire), Noël KOUASSI, p. 131. - 7. Capabilités et résilience pour une reconstruction post-crise durable en Côte d'Ivoire, Jean Marcel KOFFI, p. 155. - 8. Quand la guerre s'invite à l'école. Impact de la crise ivoirienne en milieu scolaire, Magali CHELPI-DEN HAMER, p. 185. - 9. Une crise peut en cacher une autre. Retour sur une narration pacifiée, Fabio VITI, p. 211. - Les Auteurs, p.237
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Les processus d'appropriation et de concentration des terres cultivables par de grandes entreprises dans de nombreux pays du Sud et de l'Est préoccupent société civile, institutions internationales et gouvernements. Sur la base des contributions des membres du Comité technique " Foncier et développement " et de membres d'un groupe de travail élargi, ce document caractérise les différentes situations observables sur la base des informations disponibles. Les auteurs s'interrogent sur le sens du mot investissement et sur les types d'investissement dont le monde a besoin pour garantir sécurité alimentaire et préservation de l'environnement. Ils distinguent les phénomènes de privatisation de ressources communes des phénomènes de concentration de terres déjà reconnues propriétés privées et soulignent en quoi ces phénomènes sont ou non véritablement nouveaux. La question abordée fait partie des enjeux globaux du début du XXIe siècle qui nous concernent tous. L'emploi, la création de valeur ajoutée et sa distribution, la production de biens alimentaires et de services environnementaux relèvent de l'intérêt général, et leur régulation ne peut se réduire au seul jeu des marchés. Derrière le débat entre les différents modèles de production se cachent de véritables choix de société. Les propositions sont construites autour de deux principes : 1. la défense des droits existants des populations sur la terre et les ressources et 2. la nécessité de reconnaître des droits collectifs permettant la compatibilité des usages et des droits privatifs individuels avec l'intérêt général. Elles sont déclinées aux différents niveaux : national, régional et mondial. Les auteurs reconnaissent l'importance de la mise en place de mesures volontaires, mais soulignent que le problème ne pourra être traité en s'appuyant uniquement sur la bonne volonté d'entreprises socialement responsables. Ils invitent donc les différentes parties à : - contribuer dès à présent à la mise en place progressive d'un cadre juridique contraignant au niveau mondial ; - développer des politiques et des mécanismes qui rémunèrent le travail et l'efficacité économique et redistribuent les rentes qui n'auront pas pu être éliminées, en mettant en place une fiscalité foncière.
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