(Ex-)Yougoslavie: droit internatinal, politique et idéologies
In: Collection de Droit International, 35
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http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2410 ; Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Editions de l'Université de Bruxelles ; info:eu-repo/semantics/published
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http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2410 ; Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Editions de l'Université de Bruxelles ; info:eu-repo/semantics/published
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Les auteurs de cet ouvrage se sont efforcés de prendre les discours sur la guerre en Irak pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des fabriques du réel, tant pour aujourd'hui que pour les générations futures. Ils se sont attachés à refuser les fausses évidences qui transforment la politique en show afin de prendre du recul par rapport au temps court, d'introduire davantage d'historicité et de société là où nous submerge si souvent une culture de l'«immédiateté». Les démarches croisées des politologues, juristes, philosophes et anthropologues associés à cette entreprise se focalisent sur le fait de savoir si la guerre d'Irak constitue la matrice d'un nouvel ordre politique international. Au travers des changements et des continuités que les discours révèlent, émergera une grille de lecture des représentations des acteurs de cette guerre, aux États-Unis comme en Europe, ainsi que des hypothèses sur les stratégies qui sous-tendent leurs actions. Contenu: Barbara Delcourt/Denis Duez/Éric Remacle: Introduction – Barbara Delcourt: De la sécurité collective à la sécurité sélective. Les dommages collatéraux de la stratégie américaine – Éric Remacle: La stratégie européenne de sécurité. Plus «occidentale» qu'«européenne» – Marcelo G. Kohen: Recours à la force et valeurs universelles – Laurent Colassis: Personnes privées de liberté en Irak. La protection du droit international humanitaire – Ralph Wilde: De Guantánamo à Abu Ghraib. L'applicabilité des droits de l'homme aux activités extraterritoriales des États – Christophe Wasinski: Généalogie de la guerre dans la pensée stratégique – Jean-Paul Hébert: Les armes de destruction massive et les discours proliférants – Denis Duez: Le changement de régime. Nouveauté ou constante de la politique étrangère des États-Unis? – Jean Vogel: Comment définir la nouvelle politique mondiale des États-Unis? Quelques éléments préliminaires – Hosham Dawod: Irak: l'un et le multiple – Ralph Wilde/Barbara Delcourt: Le retour des «protectorats». L'irrésistible attrait de l'administration de territoires étrangers – Thomas Berns: Les impensés de la relation ordre/exception. Réflexions sur les préalables du pacifisme.
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Dans le dernier article publié en français de son vivant, le professeur de littérature comparée Edward W. Saïd s'interrogeait sur la manière dont, vingt-cinq ans après la publication de son ouvrage L'Orientalisme , les représentations occidentales de l'Orient fondaient encore des logiques impériales. Chaque nouvel empire, rappelle-t-il, prétend toujours être différent de ceux qui l'ont précédé, affirme que les circonstances sont exceptionnelles, que sa mission consiste à civiliser, à établir l'ordre et la démocratie, et qu'il n'utilise la force qu'en dernier recours. Le plus triste est qu'il se trouve toujours des intellectuels pour trouver des mots doux et parler d'empires bienveillants ou altruistes . Face au risque d'intolérance ou de barbarie que générerait un tel discours de construction/exclusion de l'autre, il proposait de: […] renouer avec la pratique d'un discours mondial laïque et rationnel. L'esprit critique n'obéit pas à l'injonction de rentrer dans les rangs pour partir en guerre contre un ennemi officiel ou l'autre. Loin d'un choc des civilisations préfabriqué, nous devons nous concentrer sur un lent travail en commun de cultures qui se chevauchent, empruntent les unes aux autres et cohabitent de manière bien plus profonde que ne le laissent penser des modes de compréhension réducteurs et inauthentiques […]. L'humanisme se nourrit de l'initiative individuelle et de l'intuition personnelle, et non d'idées reçues et de respect de l'autorité. Les textes doivent être lus comme des productions qui vivent dans l'histoire de manière concrète . Les éditeurs du présent ouvrage partagent cette conviction que toute représentation collective, tout discours, tout texte, constitue une production sociale insérée dans un espace et un temps donné, et participe de stratégies conscientes ou inconscientes de domination ou d'émancipation. Ce temps fort de l'année 2003 qu'a représenté la guerre d'Irak constituait à cet égard un laboratoire particulièrement fertile à explorer, tant elle a charrié quantité de "narrathèmes", pour reprendre un autre concept cher à Edward W. Saïd, c'est-à-dire de manières de narrer le réel qui contribuent à le façonner et, avec lui, les identités des acteurs impliqués et les modes de légitimation de leurs actions. Leur amplification médiatique à l'ère de la "société de l'information", ce véritable emballement répétitif qui n'est pas sans rappeler le théâtre d'Eugène Ionesco, oblige encore davantage à retenir les deux positionnements méthodologiques qui traversent toutes les contributions à cet ouvrage. Il s'agira d'une part de prendre le discours pour ce qu'il est, c'est-à-dire une fabrique du réel, pour aujourd'hui et pour les générations futures. D'autre part, pour refuser les fausses évidences qui transforment la politique en show (à l'image du renversement de la statue de Saddam Hussein assimilé par les medias et la diplomatie américains à la fin de la guerre), on s'avisera de prendre du recul par rapport au temps court, de revenir au temps long, d'introduire davantage d'historicité et de société là où nous submerge si souvent une culture de l'"immédiateté". Les démarches croisées des politologues, juristes, philosophes et anthropologues associés à cette démarche se focaliseront toutes sur le fait de savoir si la guerre d'Irak constitue la matrice d'un nouvel ordre politique international. Au travers des narrathèmes de la guerre d'Irak et des changements et continuités qu'ils révèlent, émergera une grille de lecture des représentations des acteurs de cette guerre, aux Etats-Unis comme en Europe, ainsi que des hypothèses sur les stratégies sous-jacentes de leurs actions.
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Dans le dernier article publié en français de son vivant, le professeur de littérature comparée Edward W. Saïd s'interrogeait sur la manière dont, vingt-cinq ans après la publication de son ouvrage L'Orientalisme , les représentations occidentales de l'Orient fondaient encore des logiques impériales. Chaque nouvel empire, rappelle-t-il, prétend toujours être différent de ceux qui l'ont précédé, affirme que les circonstances sont exceptionnelles, que sa mission consiste à civiliser, à établir l'ordre et la démocratie, et qu'il n'utilise la force qu'en dernier recours. Le plus triste est qu'il se trouve toujours des intellectuels pour trouver des mots doux et parler d'empires bienveillants ou altruistes . Face au risque d'intolérance ou de barbarie que générerait un tel discours de construction/exclusion de l'autre, il proposait de: […] renouer avec la pratique d'un discours mondial laïque et rationnel. L'esprit critique n'obéit pas à l'injonction de rentrer dans les rangs pour partir en guerre contre un ennemi officiel ou l'autre. Loin d'un choc des civilisations préfabriqué, nous devons nous concentrer sur un lent travail en commun de cultures qui se chevauchent, empruntent les unes aux autres et cohabitent de manière bien plus profonde que ne le laissent penser des modes de compréhension réducteurs et inauthentiques […]. L'humanisme se nourrit de l'initiative individuelle et de l'intuition personnelle, et non d'idées reçues et de respect de l'autorité. Les textes doivent être lus comme des productions qui vivent dans l'histoire de manière concrète . Les éditeurs du présent ouvrage partagent cette conviction que toute représentation collective, tout discours, tout texte, constitue une production sociale insérée dans un espace et un temps donné, et participe de stratégies conscientes ou inconscientes de domination ou d'émancipation. Ce temps fort de l'année 2003 qu'a représenté la guerre d'Irak constituait à cet égard un laboratoire particulièrement fertile à explorer, tant elle a charrié quantité de "narrathèmes", pour reprendre un autre concept cher à Edward W. Saïd, c'est-à-dire de manières de narrer le réel qui contribuent à le façonner et, avec lui, les identités des acteurs impliqués et les modes de légitimation de leurs actions. Leur amplification médiatique à l'ère de la "société de l'information", ce véritable emballement répétitif qui n'est pas sans rappeler le théâtre d'Eugène Ionesco, oblige encore davantage à retenir les deux positionnements méthodologiques qui traversent toutes les contributions à cet ouvrage. Il s'agira d'une part de prendre le discours pour ce qu'il est, c'est-à-dire une fabrique du réel, pour aujourd'hui et pour les générations futures. D'autre part, pour refuser les fausses évidences qui transforment la politique en show (à l'image du renversement de la statue de Saddam Hussein assimilé par les medias et la diplomatie américains à la fin de la guerre), on s'avisera de prendre du recul par rapport au temps court, de revenir au temps long, d'introduire davantage d'historicité et de société là où nous submerge si souvent une culture de l'"immédiateté". Les démarches croisées des politologues, juristes, philosophes et anthropologues associés à cette démarche se focaliseront toutes sur le fait de savoir si la guerre d'Irak constitue la matrice d'un nouvel ordre politique international. Au travers des narrathèmes de la guerre d'Irak et des changements et continuités qu'ils révèlent, émergera une grille de lecture des représentations des acteurs de cette guerre, aux Etats-Unis comme en Europe, ainsi que des hypothèses sur les stratégies sous-jacentes de leurs actions.
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Les auteurs de cet ouvrage se sont efforcés de prendre les discours sur la guerre en Irak pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des fabriques du réel, tant pour aujourd'hui que pour les générations futures. Ils se sont attachés à refuser les fausses évidences qui transforment la politique en show afin de prendre du recul par rapport au temps court, d'introduire davantage d'historicité et de société là où nous submerge si souvent une culture de l'«immédiateté». Les démarches croisées des politologues, juristes, philosophes et anthropologues associés à cette entreprise se focalisent sur le fait de savoir si la guerre d'Irak constitue la matrice d'un nouvel ordre politique international. Au travers des changements et des continuités que les discours révèlent, émergera une grille de lecture des représentations des acteurs de cette guerre, aux États-Unis comme en Europe, ainsi que des hypothèses sur les stratégies qui sous-tendent leurs actions. Contenu: Barbara Delcourt/Denis Duez/Éric Remacle: Introduction – Barbara Delcourt: De la sécurité collective à la sécurité sélective. Les dommages collatéraux de la stratégie américaine – Éric Remacle: La stratégie européenne de sécurité. Plus «occidentale» qu'«européenne» – Marcelo G. Kohen: Recours à la force et valeurs universelles – Laurent Colassis: Personnes privées de liberté en Irak. La protection du droit international humanitaire – Ralph Wilde: De Guantánamo à Abu Ghraib. L'applicabilité des droits de l'homme aux activités extraterritoriales des États – Christophe Wasinski: Généalogie de la guerre dans la pensée stratégique – Jean-Paul Hébert: Les armes de destruction massive et les discours proliférants – Denis Duez: Le changement de régime. Nouveauté ou constante de la politique étrangère des États-Unis? – Jean Vogel: Comment définir la nouvelle politique mondiale des États-Unis? Quelques éléments préliminaires – Hosham Dawod: Irak: l'un et le multiple – Ralph Wilde/Barbara Delcourt: Le retour des «protectorats». L'irrésistible attrait de l'administration de territoires étrangers – Thomas Berns: Les impensés de la relation ordre/exception. Réflexions sur les préalables du pacifisme.
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In: Études internationales: revue trimestrielle, Band 33, Heft 3, S. 572
ISSN: 0014-2123
In: Études internationales: revue trimestrielle, Band 30, Heft 3, S. 615-616
ISSN: 0014-2123
In: Revue belge de droit international vol. 54,1/2 (2021)
In: Studia diplomatica: Brussels journal of international relations, Band 59, Heft 1, S. 1-212
ISSN: 0770-2965
Bono, Giovanna: The impact of 11 September 2001 and the "war on terror" on European Foreign and Security Policy. Key Issues and Debates. - S. 7-26. Smith, Michael: The shock of the real? Trends in European Foreign and Security Policy since September 2001. - S. 27-44. Wouters, Jan und Tom Ruys: The legality of anticipatory military action after 9/11. The slippery sope of self-defense. - S. 45-67 Delcourt, Barbara: The doctrine of " responsability to protect" and the EU stance. Critical appraisal. - S. 69-93. Chandler, David: The EU and Bosnia after Dayton. The reform of international policy towards Bosnia. - S. 95-116. Pilegaard, Jess und Niels Aadal Rasmussen: Global power Europe? EU25 between internationalism and parochialism. - S. 119-127. Koopmans, Björn: Developing the European Foreign, Security and Defence Policy without the constitution? - S. 129-140. Mérand, Frédéric: NATO, ESDP, and transatlantic security. Where does Canada fit? - S. 141-148. Bryden, Alan: Addressing security governance challenges in post-conflict peacebuilding. - S. 149-155. Grimm, Sven: The security-development nexus in EU debates. - S. 157-162. Bruggemann, Willy: What are the options for improving democratic control of Europol and for providing it with adequate operational capabilities? - S. 163-181. Glyptis, Leda-Agapi: Which way to the future? Kemalist westernisation for the millennium. - S. 185-198. Zemni, Sami: The modernity of islamism and jihad militancy. - S. 199-212
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In: Notes et études documentaires, No. 5064-65
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In: Les Dossiers du GRIP, No. 182
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In: Études européennes
La « méthode Monnet » de construction européenne serait-elle en voie de s'épuiser ? De nombreux indices le donnent à penser. Après l'achèvement du marché intérieur, et face aux défis que constituent la fin de la guerre froide, la mondialisation et l'élargissement, l'Union européenne est en quête d'une nouvelle méthode d'intégration. Les grandes politiques lancées par les traités de Maastricht et Amsterdam (Union économique et monétaire, politique étrangère, sécurité intérieure, politiques sociales) reposent de plus en plus sur une « coopération ouverte » entre gouvernements, où les institutions communautaires peinent à trouver leurs marques. Élargie dans sa taille et dans ses objectifs, l'Union se repose davantage, pour la conception et la mise en œuvre de ses politiques, sur les gouvernements nationaux et les entités régionales. Le temps des grands engagements semble, lui aussi, révolu. Les conférences intergouvernementales se succèdent désormais à un rythme soutenu, davantage pour corriger les traités que pour lancer de nouveaux projets de grande ampleur. La construction de l'Europe connaît ainsi une « grande transformation », qui impose de réfléchir au nouveau modèle qui se dessine, à la fois plus ambitieux dans ses objectifs et plus modeste dans ses moyens, plus large dans son étendue géographique et plus décentralisé. Le second volume de cette étude est consacré aux politiques internes et externes de l'Union. Les auteurs y analysent les mutations profondes du modèle socio-économique dues au passage de l'approche redistributive à l'approche régulatrice. Ils soulèvent aussi les dilemmes et les options de l'identité extérieure de l'Union, dont l'évolution se trouve à un tournant. Derrière ces transformations, ce sont les questions de la politisation et de la « nouvelle identité » de l'Europe qui se trouvent posées.
In: The Political Economy of International Law. A European Perspective, by Edward Elgar Publishing Limited, 2016
SSRN